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Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.
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vendredi 29 janvier 2016

LOUP, NICE MATIN SANS FOI NI LOI?



"Dans les Abruzzes on a trouvé une manière lucrative de cohabiter avec le loup"

titre ce journal, si d'aventure on peut encore l’appeler par ce nom. Cet article et les précédents sur "le dossier loup", nous montre la dérive de journalistes qui ne prennent pas la mesure de leur écrits, et qui utilisent l'exception pour en faire une généralité.

" En Italique et en Gras, " les phrases clefs de Nice Matin, qui sont une insulte à nos amis Italiens.


N.M. : "La présence du loup attire les passionnés de faunes sauvages. Un écotourisme qui rapporte."  Gling gling, le tiroir caisse
La voila la véritable motivation des initiés qui utilisent l'affectif des écologistes désemparés et culpabilisés par leur incroyable manque de discernement.


N.M. :"La bas on les voit à l’état sauvage". Vivant contre nature, dans un monde artificiel, sur les terres des bergers, dépossédés par des instances ou tout est pensé pour faire marcher le tiroir caisse. Dans un pays de plus de 210 h/km² ou les seuls endroits préservés sont les zones d'élevages traditionnel qu'il faut désormais protéger à n'importe quel prix pour justifier les dégâts irréversibles commis par nos sociétés.


N.M. :"Croiser de loups en liberté est une expérience très forte. D'ailleurs ça attire les touristes, EN MASSE."  Il va falloir qu'on m'explique quel est le rapport avec le respect de la Nature.
 Pendant plus d'un siècle nous avons été les seuls à vivre avec la faune sauvage sans la présence du loup, dans des zones qui sont aujourd'hui des exemples de conservation et de richesse de la biodiversité.
 Voici que tout à coup, le loup devient le rédempteur pour ceux qui n'ont plus aucune connaissance de la valeur des choses et qui son prêts à sacrifier nos mode de vie et notre profession. Un des derniers métiers dont la finalité est  l’élaboration de produits de qualité dans le respect, la traçabilité, la durabilité et la proximité.  Autant de valeurs mises à mal par une consommation effrénée de biens et services qui remettent en cause l'essence même de cette nature dont ils s'autoproclament les sauveurs.


 N.M. :" ils viennent DU MONDE ENTIER".  ...par train, avion, bateau, autobus, voiture... utilisant des infrastructures qui détruisent des millions d'hectares de terres maraîchères et de forêts de par le monde, expulsant si besoin est les habitants.
Une louange sans vergogne pour le tourisme de masse, grand producteur de CO², grand destructeur de biodiversité, exerçant une pression insoutenable sur le foncier, sur la qualité de l'eau, le respect de ceux qui ont choisi de vivre de et avec la nature...
 La faune et la flore piétinées par ces millions de touristes encadrés par des multinationales qui manœuvrent des pions en les gratifiant "d'évangélistes défenseurs de la nature"


N.M. :"Cette passionnée de la nature s’interroge "pourquoi ne fait on pas la même chose ici?"  Il faut être aveugle pour ne pas comprendre que la pression mise sur les ruraux dans le but du dépeuplement des montagnes, en plus de laisser la "main libre" sur les richesses de la nature (eau, biomasse, sous sol...), favorise le contrôle social et politique à travers la standardisation de la population. Cela engendre la dépendance étroite (pour l'alimentation, l'énergie, l'information, chaque besoin de la vie) à des réseaux et des filières compliquées et toujours plus contrôlées par  des noyaux, de moins en moins nombreux et de plus en plus gros, d'acteurs économiques et politiques. cf ruralpini


N.M. :"Plus d'un millions de visiteurs par an".  Les associations regroupées dans Cap Loup parlent fièrement de plus de 2 millions de visiteurs par an.
Nous autres ruraux, pensons que les Français seraient attachés à conserver le patrimoine intact, sans le déferlement d'un tourisme de masse, comme s'en félicitent certainement à tort, l'ensemble des défenseurs du loup.

De même, nous pensons qu'il faut un équilibre en toutes choses, et par respect pour cette Nature que nous avons su préserver pour les générations futures, des millions de visiteurs seraient néfastes pour la faune et pour la flore.

Actuellement, le pastoralisme est un vecteur important d'un tourisme familial et respectueux, comme vous pourrez le voir dans toutes les brochures des offices de tourisme, faisant vivre les autochtones qui ne veulent pas de structures industrielles pouvant accueillir ces millions de touristes.

Dans les Abruzzes aussi Nunzio Marcelli, Président de l'Association Régionale de Producteurs Ovicaprins l'affirme: "Pour quelques centaines de brebis, des étrangers et des italiens arrivent en groupes à Anversa degli Abruzzi : pour suivre le troupeau, marcher avec lui dans les zones non contaminées de notre Région, et Marcelli souligne: «zones que justement le pastoralisme a su conserver intactes pendant des millénaires, avec leur charme et leur biodiversité ».


N.M. :"Pour diminuer les pertes sur le cheptel bovin, il serait nécessaire d’organiser les naissances en enclos".  Encore un des prémices vers l’élevage industriel, déjà évoqué dans l'article de Nice Matin sur le berger à la solde de Wolf Alp.

En Italie aussi, les bergers l'ont très bien compris:
"Voilà à quoi sert le loup - Une autre vision du Projet WolfAlps"



Et toujours la même propagande à sens unique, si chère à Nice Matin; tous ces boniments reflètent désormais la mentalité réductrice de ce quotidien:
 N.M. :"Comment se passe la cohabitation des éleveurs dans cette région?".  L'Italie est le pays qui a connu la plus forte baisse de l’élevage ovin ces dernières décennies avec plus de 60% d'abandon." 
"Il y a seulement 50 ans, il y avait des millions de brebis sur ces pâturages et sur nos drailles." affirme Nunzio Marcelli, président de l'Arpo.

Alors que chez nous dans les Alpes l'activité se maintient. Mais combien de temps allons nous résister à de telles pressions idéologiques et mensongères?


 En Italie, ceux qui continuent n'en peuvent plus et le font savoir:




Extrait de : Grands prédateurs : Prise de position ferme des organisations agricoles par le professeur Michele Corti qui a organisé une conférence le 17/12/2015 dont vous trouverez ici le compte rendu: En Italie comme ailleurs

"La «coexistence», la «cohabitation» présuppose qu'il y ait une volonté de la part des deux partenaires de la relation, sinon il ne s'agit pas de cohabitation mais d'un viol permanent. La «cohabitation» avec les grands prédateurs est imposée par la technocratie verte, par une nouvelle forme d’autoritarisme biopolitique, de contrôle social et territorial («par nature sauvage interposée ») qui nous renvoie à d’autres époques, rétablit le servage et justifie l'impossibilité, pour ceux qui sont porteurs d'intérêts légitimes, de les faire valoir démocratiquement."

Extrait de :  IbriWolf, MedWolf...: quand les tentatives de solution deviennent le problème, par la psychosociologue Lucia Morelli,

"Il est à la fois banal et choquant de constater le bouleversement des données d'une réalité dont on est témoin oculaire. Je veux parler des conséquences dévastatrices que subissent le pastoralisme et ses dérivés à cause de l'application de la directive UE Habitats n°43 de 1992.
De la part des animalistes, fomenter une «guerre» contre les éleveurs, en leur envoyant des projectiles aux connotations négatives infamantes, est un moyen qui ne sert qu'à exalter la dynamique émotive de fond du problème, celui du besoin de trouver un ennemi à abattre, après l'avoir défini à ses propres yeux et aux yeux des autres comme «coupable» et donc méritant une «juste» punition. Exactement ce que faisait le loup de la fable de Phèdre qui, pour légitimer son agression sur l'agneau, l'accusait de lui salir l'eau du ruisseau où tous les deux buvaient, sourd au fait que l'agneau buvait en aval par rapport à lui."


NICE MATIN VOUS, C'EST LA PROFESSION QUE VOUS SALISSEZ, C'EST VOTRE DROIT.  Mais nous ne vous laisserons pas nous salir par vos reportages indignes d'une presse libre, éclairée et objective.