BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.
Affichage des articles dont le libellé est activité pastorale. Afficher tous les articles
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mercredi 25 mars 2015

BIODIVERSITÉ? ET SI LA SOLUTION RÉSIDAIT DANS L'ELEVAGE EXTENSIF A L'HERBE?

Un rapport de la Commission européenne a évalué les impacts économiques d'une politique de réduction des gaz à effet de serre (GES) sur l'agriculture européenne, dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique.
La modélisation du système avec des objectifs imposés de réduction des Gaz a Effet de Serre laisse entrevoir que les solutions passent avant tout par une diminution des têtes de bétail et des hectares cultivés plutôt que par les améliorations possibles des nouvelles technologies qui ne permettraient qu'une légère baisse des émissions.
 

Cependant, l'étude relativise le fait qu'une diminution des productions par un modèle imposé n’entraînerait pas forcément une baisse de la consommation et donc des importations. Ainsi, les GES qui ne seraient plus émis en Europe le seraient dans d'autres pays du globe. En savoir plus sur 
http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/emissions-de-gaz-a-effet-de-serre-ue-une-baisse-significative-en-reduisant-l-elevage-bovin-rapport-102009.html#eU9CB5s8O0Vu2TLW.99

La solution serait donc de réduire la taille des exploitations, d'en augmenter le nombre et de retourner à une alimentation traditionnelle à l'herbe produisant peu de gaz à effet de serres comparé aux aliments industriels:
"L’élevage industriel des bovins nécessite deux fois plus d’énergie fossile que l’élevage en pâturage. Pimentel, 2004 [3]"
L'élevage industriel intensifie le changement climatique. En prenant des mesures pour limiter l'élevage industriel, nous ne participons pas simplement à une révolution agricole et alimentaire ; nous nous attaquons également à l'un des plus grands défis du monde actuel.
http://www.ciwf.fr/impacts-elevage-industriel/changement-climatique/

Mais, Mais Mais:
Selon un nouveau rapport publié (9 mars 2015) par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et l'Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), le pastoralisme - la production extensive de bétail dans les pâturages - offre d'énormes avantages à l'humanité et devrait être considéré comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte.
La séquestration du carbone fournit un bon exemple de la façon dont le pastoralisme peut contribuer à l'économie verte. Les pâturages recouvrent cinq milliards d'hectares dans le monde et séquestrent entre 200-500 kg de carbone par hectare et par an, jouant un rôle de premier plan dans l'atténuation du changement climatique. Jusqu'à 70 % du carbone présent dans le sol des terres arides peut être perdu en cas de conversion de ces terres pour l'agriculture.
http://leloupdanslehautdiois.blogspot.fr/2015/03/limpact-dramatique-de-la-disparition-du.html





vendredi 16 août 2013

APPEL A MANIFESTER




Appel à la mobilisation

Les  départements  de  l’Ardèche,  de  la  Haute-Loire  et  de  la  Lozère  sont  des  départements  connus  pour  leurs élevages ovins. Depuis maintenant deux ans, les agriculteurs de ces départements sont menacés par la présence du  prédateur  Canis  lupus.  En  effet,  le  loup  est  de  retour  sur  nos  territoires,  et  menace  au  plus  haut  point  nos élevages. Nos systèmes de production ont évolué pour répondre aux exigences du marché, de la mondialisation et rester compétitifs malgré les handicaps naturels imposés par les températures et le relief. Quant au climat de prédation concernant le loup, il a toujours été incompatible avec l’activité agricole.

En tant que véritables artisans du paysage de nos départements, en tant que producteurs d’aliments de qualité, en tant que garant de la biodiversité des milieux ouverts, et en tant qu’acteur indispensable au maintien d’une activité  socio-économique  dans  de  nombreux  territoires,  nous  nous  mobilisons  aujourd’hui  pour  dire  NON  au prédateur  qui  menace  la  pérennité  de  nos  exploitations  agricoles.  Nos  ancêtres  ne  pouvaient  pas  auparavant supporter cette menace, nous ne le pouvons pas plus aujourd’hui!

La  force  de  nos  territoires  réside  dans  l’unité  de  ses  acteurs.  Nos  activités  socio-économiques  sont  en  effet interdépendantes les unes des autres. Nous ne pouvons pas survivre si l’un d’entre nous disparaît. Quand l’un est menacé, ce sont tous les autres qui le sont aussi. De ce fait, nous faisons appel à toutes ces personnes pour venir témoigner avec nous de la menace que représente le loup dans nos terres.

Après  quelques  recherches,  il  s’avère  que  le  Canis  lupus  ne  fait  pas  partie  des  espèces  obligatoirement protégeables en France. L’État, sous la pression de certains lobbyings, fait le choix d’inclure cette espèce dans sa liste rouge de l’UICN (Union International pour la Conservation de la Nature). La règlementation mondiale précise pourtant clairement que : « Il faut au moins 1% de la population mondiale pour commencer à mettre des moyens pour  la  protection ».  Or,  la  population  Française  de  loups  ne  représente  que  0,1%  de  la  population  mondiale.
C’est pourquoi les mesures de protection qui sont actuellement mises en place  restent encore à justifier, et ne traduisent en aucun cas une obligation règlementaire, mais seulement une volonté politique. Une politique non légitime qui nous coûte d’ailleurs cher à tous, puisque la protection de cette espèce coûtait 6,3 millions d’euros en 2006, et atteignait les 12 millions en 2012.

Par  conséquent,  pour  que  l’État  Français  et  ses  représentants  entendent  la  voix  du  terrain.  Pour  que  chacun d’entre nous puisse exprimer son désaveu concernant la gestion de ce dossier. Et enfin, pour que l’État Français prenne  ses  responsabilités,  les  Responsables  syndicaux  FDSEA  et  Jeunes  Agriculteurs  des  départements  de l’Ardèche, de la Haute-Loire et de la Lozère appellent à la manifestation :

Rendez vous le VENDREDI 23 AOUT 2013
À LANGOGNE dès 15h, au quartier du pont d’allier

Vous qui œuvrez tous les jours pour nos départements, qui vous investissez pour le développement
de ces territoires, vous qu’on peut qualifier d’ambassadeur de nos chers départements, ne restez pas
insensibles à cet appel.
Parce que nos avenirs sont liés, soyez des nôtres pour dire NON au retour du loup sur notre terre !

mardi 6 août 2013

LA RÉVOLTE DES INSOUMIS PYRÉNÉENS

L'ADDIP communique : suite à la battue aux ours organisée sur la commune de St Lary (Ariège) le 27 juillet dernier, veuillez trouver ci joint une « Lettre ouverte de l’ADDIP au Président de la République : ours, Pyrénées, de 1991 à 2013, un scandale d’État » accompagnée du dossier joint qui prouve ce scandale.
Sans les mensonges de l’État, les ours slovènes n’auraient jamais été là : toutes les suites du programme ours découlent de cette escroquerie initiale qui met en jeu la morale républicaine et la confiance des citoyens en leur État, ici sérieusement atteinte.
Le Président de la République assure « le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’État ». Cette continuité concerne aussi les faces sombres de notre République, et dans le cas de l’ours il ne s’agit rien moins que d’une escroquerie d’État sans laquelle il n’y aurait jamais eu importation d’ours slovènes dans les Pyrénées.  
L’État doit assumer ce dysfonctionnement et en tirer les conséquences : enlever ces ours, les placer en un lieu où ils ne nuiront à personne. Il est inadmissible de continuer à faire payer à ceux qui ne le voulaient pas les conséquences de ce qui est une escroquerie d’État alors que l’Europe elle-même en a tiré les conclusions que montre le dossier joint : stop aux réintroductions « à cause de l’opposition des populations locales. »

A lire, lettre 1

A lire lettre la suite

A lire le financement : en 2013 le ministère de l'environnement vendait les Pyrénées pour 2 378 800 euros

mardi 5 mars 2013

PASTORALISME, pour en finir avec les contres vérités sur le LOUP


Pour faire face aux affirmations des écologistes « pro-loups » dans le « manifeste pour le loup », voici une réponse point par point, bien plus objective que la propagande discriminatoire et souvent en contradiction totale avec la législation Européenne, qu'ils étalent sans états d'âme
les textes en gras et soulignés sont copiés sur le manifeste

lundi 18 février 2013

PASTORALISME, pour en finir avec les contres vérités sur le LOUP


Pour faire face aux affirmations des écologistes « pro-loups » dans le « manifeste pour le loup », voici une réponse point par point, bien plus objective que la propagande discriminatoire et souvent en contradiction totale avec la législation Européenne, qu'ils étalent sans états d'âme
les textes en gras et soulignés sont copiés sur le manifeste



Un simple carnivore ordinaire
qui n'a aucun prédateur et dont contre lequel personne n'a le droit de se défendre, sous prétexte qu'il est une entité vulnérable, ce qui est totalement faux si on prend le raisonnement de l'UICN MONDE
sur lequel s'appuient pourtant les pro-loups pour le défendre



Un prédateur dépendant des proies sauvages
Mais qui en 2012 pour 250 loups en France a tué 5 848*  brebis, veaux, vaches,  ânes, chiens, chevaux, poneys *selon le ministère de l'environnement. A noter que les animaux disparus ne font pas partis du décompte.

Une espèce sociale et territoriale Chaque meute défend un territoire contre les autres meutes. Si les effectifs dépassent un seuil dans une meute, des individus partent coloniser de nouveaux territoires. Ainsi le nombre local de loups n’augmente pas.
Donc ils vont envahir tous les territoires ou ils pourront se nourrir et surtout ceux où les proies domestiques sont plus faciles à attraper que le gibier sauvage!

Une répartition réduite à presque rien
Et pour cause, aucun citadin ou banlieusard ne supporterait de cohabiter avec un tel prédateur, donc laissons les ruraux se débrouiller avec vos fantasmes!



Non, le loup n’a pas été réintroduit en France !
Après 400 000 ans de présence et 60 ans d’absence, le loup est revenu en France de façon spontanée, par recolonisation naturelle de son ancienne aire de répartition.
Mais on peut avoir des doutes surtout si on lit ceci  ou : Mais depuis 1997, les analyses scientifiques l'ont prouvé : le loup est bel et bien revenu en Auvergne. Ainsi le 9 octobre de cette année-là, (1997) une automobiliste percute un spécimen sur la RN122, à hauteur du plan d'eau de Laveissière. L'animal avait été filmé l'été précédent par un vidéaste amateur. D'où venait-il ? Des Alpes lointaines ? A-t-il été réintroduit par un homme ? Le canidé était en tout cas d'origine italienne. 
et aussi :  On ne peut que s’étonner en relevant que le loup ibérique n’a pas (encore ?) réussi à coloniser les Pyrénées où les seuls loups présents, dans la partie orientale du massif, des deux côtés de la frontière, sont de souche italienne et viennent de l’Arc alpin pourtant ( énormément )plus éloigné.( pourvu qu'on ne les ai pas accompagnés)
(source Évaluation du protocole technique d'intervention sur les spécimens de loups dans le cadre du plan d'action national sur le loup)
mais encore

"Lorsqu’un loup est tué à Aspres-les-Corps (Hautes-Alpes) en novembre 1992, Gilbert Simon(directeur de la direction de la protection de la nature et des paysages), alors directeur de la DNP, explique qu’il provient probablement d’un lâcher clandestin, lors d’un entretien avec une journaliste de Libération :
ou bien "Il est pour le moins surprenant que le ministère de l’environnement ait officiellement recensé des lâchers clandestins de loups (et d’autres espèces), opérations par définition illégales, sans s’inquiéter outre mesure des auteurs et des conditions de ces pratiques illégales. Peut-être faut il y voir un signe de l’anormale proximité entre la toute jeune administration de l’environnement et les milieux associatifs écologistes dont elle est en partie issue." en savoir plus 





Un nouveau venu… présent depuis 400 000 ans
Mais nouveau venu pour les générations d'acteurs ruraux qui se sont installés en connaissance de cause, et qu'on oblige à remettre tout en question sans aucune concertation. Que diriez-vous, braves gens, si on vous imposait du jour au lendemain la présence, par exemple, d'un aéroport, sans aucune concertation, sous prétexte que c'est d'utilité publique!

Le problème auquel est confronté l’Empire c’est que tous ces gens qui se sont installés là bas pour soutenir la resistance ont de plus poussé l’outrecuidance à vivre autrement, mieux, de manière autogérée plutôt que selon la loi du marché et pourraient donner l’exemple à la population alors que le plan serait plutôt de se la jouer à la grecque." Dixit un écolo

bizarre, les écolos n'ont pas le même raisonnement pour les gens qui habitent a Notre dame des Landes que pour nous, qui sommes pourtant solidaires de leurs préoccupations!

Pourchassé jusqu’à disparaître dans les années 1930
Non pas pour le plaisir, mais pour rendre possible la vie rurale à une époque ou le « tout industriel » prenait le dessus. On peut dire merci a ceux qui ont lutté pour préserver ce mode de vie, qui, sait-on jamais, crise ou autre conflit oblige, pourrait se révéler tout à coup très apprécié par certains détracteurs.

Une réinstallation plus lente que nature
Facile de mettre la faute sur le braconnage, alors que l'on sait que pour tuer n'importe quel ongulé il faut être en possession d'un bracelet délivré par l'ONCFS, que le risque si on se fait prendre est « puni de 15 000€ d'amende et d'un an d'emprisonnement confiscation du fusil et annulation du permis de chasse », et que la plupart des bergers ne sont pas armés.

Oui, la prédation sur certains troupeaux domestiques est une réalité
Rien a dire !

… Mais la cohabitation avec le loup est possible
Cette année les 5 848*  brebis, veaux, vaches,  ânes, chiens, chevaux, poneys, sont issues d'élevages ayant mis en place les mesures de protections préconisées par l'état, sinon pas d'indemnités, donc pas de décompte!
*selon le ministère de l'environnement

c'est sans équivoque, voici le sigle des adorateurs du loup! Du sang de brebis ? innocence ou provoquation?, ou ....?


Le bétail tué par le loup est correctement indemnisé
Faux, l'indemnisation pour le moment ne tient pas compte du fait que les animaux en gestation subissent de nombreux avortements, jusqu' 40% dans certains cas. Ne tient pas compte du fait qu'introduire des brebis de remplacement au sein d'un troupeau pose d'énormes problèmes d'intégration. Ne tient pas compte du fait que l'éleveur se retrouve désemparé, voire extrêmement choqué et qu'il est donc beaucoup moins efficace dans son travail, qu'il est obligé de continuer coûte que coûte (pas de congé maladie pour dépression ou autre dans ce métier)

  Voir la réaction de la Mutualité Sociale Agricole:


Les brebis meurent surtout d’autres causes
Mais les brebis mortes et indemnisées par l'état sont bien mortes à cause du loup. L'éleveur n'a pas pour vocation de nourrir le loup, même s' il le fait indirectement ; car la plupart du gibier sauvage se nourrit presque exclusivement sur les pâtures ou dans les champs, bien plus riches en flore végétale que le sous-bois, surtout celui des résineux dont l'acidité stérilise le sol.

Les difficultés des éleveurs étaient présentes avant le retour du loup
Quelqu'un peut-il me citer un domaine qui se porte bien en France, hormis les associations écologiques qui ont vu, en Rhône alpes, leur budget de subventions augmenter de 13,5%, alors que toutes les autres subventions aux associations caritatives ou autres sont en baisse ?
Et pourquoi, si le secteur est en crise, lui rajouter des difficultés!



L’élevage ovin-viande en France, une filière en difficulté
Plutôt que de faire de la promotion pour le loup, pourquoi ne pas en faire pour l'agneau. Sachant que chaque agriculteur induit 7 emplois indirects, et que chaque jour on  comptabilise 1000 chômeurs de plus!

Mais le mouton résiste mieux dans l’arc alpin où le loup est installé
Dans le Poitou-Charente,(Viande ovine 13 % de la production nationale) comme faussement cité dans le manifeste, ou dans d'autres régions, les éleveurs, ayant le choix de se diriger vers d'autres activités plus lucratives, le font. Ce qui favorise, de par leur orientation différente, l'élevage de montagne qui ne peut être remplacé par rien d'autre et qui en produisant des agneaux de qualité tire son épingle du jeu, car l'offre d'agneaux labellisé, est inférieure à la demande. Seuls les élevages respectueux et de qualité subissent la prédation, et aucun écologistes ne s'en inquiète, aveuglé par une passion qui bien que légitime, devrait retrouver le sens des réalités!

Des aides importantes qui permettent le gardiennage des troupeaux

mais rien encore pour les élevage équins et bovins qui commencent a subir des attaques reconnues
En profitera t-on pour restaurer l'habitat précaire des bergers qui ne se prête absolument pas à la cohabitation? Surtout pour des apprentis bergers souvent peu expérimentés, munis des dernières techniques électroniques et qui se retrouvent désemparés sans réseau de communications! Cela engendre de toute façon un surcoût, qui, ajouté aux frais de protections et à la faiblesse des indemnités, finit par être intolérable. Comme est intolérable pour n'importe quel chef d'entreprise, de recevoir des conseils de personnes qui ne sont absolument pas impliquées et qui défendent juste leur point de vue de manière très orientée !

Quand bien même seraient éliminés tous les loups en France, ne serait
résolu aucun des problèmes de l’élevage et du pastoralisme.
Une espèce protégée ne peut pas servir de caution pour faire oublier
les difficultés de fond d’une filière agricole !
Toutes les professions ne sont pas concernées par les grands prédateurs. Mais au moins, ici, pour les écologistes, faire état des difficultés de la profession évite de parler du fond des problèmes liés aux prédateurs.

Quel secteur n'est pas en difficulté en France
Dans la nature tout ce qui est inadapté disparaît ou s'adapte. Les intégristes citadins peuvent logiquement admettre la disparition des bergers et des paysans français trouvant facilement dans leurs supermarchés préférés (construits sur les meilleures terres maraîchaires!) les victuailles à bon marché importées au grand dam de l'énergie grise gaspillée, victuailles produites à grands coups de pesticides par des esclaves de pays à bas coût... Peu importe on ne sait pas on ne voit pas.  en savoir plus

Le pastoralisme n’est pas forcément synonyme d’entretien du paysage
Voici ce que dit le code rural et de la pêche maritime au chapitre agriculture:Par leur contribution à la production, à l'emploi, à l'entretien des sols, à la protection des paysages, à la gestion et au développement de la biodiversité, l'agriculture, le pastoralisme et la forêt de montagne sont reconnus d'intérêt général comme activités de base de la vie montagnarde et comme gestionnaires centraux de l'espace montagnard.
En conformité avec les dispositions des traités instituant la Communauté économique européenne, le Gouvernement, reconnaissant ces rôles fondamentaux de l'agriculture, du pastoralisme et de la forêt de montagne, s'attache à :
notament article 8: 8° «  Assurer la pérennité des exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier en protégeant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires exposés à ce risque ».
Alors qui décide, les partenaires Européens élus par le peuple ou une association d'écologistes irresponsables?

Les moutons n’ont jamais créé la moindre espèce
Les écolos affirmant que dans nos forêts montagneuses, composées presque exclusivement de résineux, la flore et la faune sont plus importantes que dans les alpages, sont des gens qui n'ont jamais mis les pieds dans cette forêt. La morille élevée pousse sous les résineux en particulier les pins sylvestres qui fournissent un terrain pratiquement dépourvu de végétation. Ensuite, quel est le berger qui va sur pâturer pour ne rien avoir l'année suivante ?
 Peut être un bobo écolo qui se lance dans l'élevage! 
 Certainement pas la bergère sur la photo qui conduit son troupeau sur un site natura 2000 

Ecologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique.
A voir le nombre de contrats que proposent les collectivités territoriales, pour faire pâturer leurs domaines ET AUSSI NATURA 2000– aux fins de garder le paysage ouvert et de prévenir les incendies - ,
A voir aussi l'introduction (voir plus haut) du code rural pour le chapitre agriculture,
On se demande qui a faux! Et dernière minute, une déclaration de Didier Galop. Chargé de recherche au CNRS :  « la conservation de la biodiversité passe par des activités socio-économiques, comme l'agriculture et l'élevage ». 
ET AUSSI:  Désolé mais je ne peux pas toutes les mettre!

Dans les Alpes du sud, la richesse floristique est parfois plus grande sur les pistes de skis que dans les pâturages !
Et oui puisque les stations de ski, après avoir ensemencées et fertilisées avec de l'engrais les pistes, sont les plus grandes demandeuses de brebis tondeuses, pour les entretenir et éviter les avalanches!

"Dans les environs de l’Alpe d’Huez se trouvent les villages d’Auris-en-Oisans, d’Huez-en-Oisans, de La Garde, d’Oz-en-Oisans, de Vaujany, et de Villard Reculas. Ils sauront occuper les visiteurs après le ski grâce à la grande variété des activités qu’ils proposent : activités culturelles, sportives, ou de détente.
Ces villages ont gardé leurs traditions et pratiquent encore aujourd’hui la transhumance avec 370 vaches et plus de 2000 moutons qui pâturent les 10 000 hectares de la station et évitent par la même, l’amas d’herbes qui causent les avalanches."

Pour la partie chasse , je laisse le soins aux gens concernés de se défendre car je ne connais suffisamment pas le sujet!

Pour les conclusions:
S’il y a un problème de l’élevage ovin en France, le loup ne doit pas en être le bouc-émissaire
Aucun éleveur ne tient ce discours. Je dis bien aucun. Simplement il dit ne pas vouloir supporter cette catastrophe que représente le loup.

Si les éleveurs ont des difficultés à cause d’un contexte économique défavorable, aidons les éleveurs et n’instrumentalisons pas le loup
Que proposez-vous qui ne soit pas une contrainte supplémentaire que ne supporterait aucun corps de métier sans se mettre immédiatement en grève! Et dites nous quels sont les corps de métier qui n'ont pas de problème aujourd'hui. Ça ira plus vite que de citer ceux qui ont des problèmes!

Si nous faisons le choix de maintenir une activité pastorale partout, réadaptons les pratiques pastorales à la présence de prédateurs naturels et à la préservation de la biodiversité
Que proposez vous qui ne soit pas une contrainte supplémentaire pour des gens qui travaillent déjà plus de 270 heures par mois, sans RTT, ni congés payés, ni droit au chômage, le tout sans se plaindre et qui sont reconnus d'intérêt général pour la sauvegarde de la biodiversité par les élus Européens, des scientifiques, la plupart des habitants ruraux, des amoureux de la nature.....


Si nous faisons le choix de ne pas maintenir de pastoralisme dans certains endroits de montagne très reculés et très difficiles, la biodiversité ne s’en portera pas plus mal

NOUS, MAIS QUI NOUS , les gens concernés ? Ou les adorateurs d'un animal qui reste pour eux absolument abstraitQui doit décider de qui doit vivre là ou non! Doit-on dans nos campagnes décider de ne pas maintenir la population citadine car elle est source de destruction de la biodiversité????? pour ceux qui ont choisit d'y vivre, il n'y a pas d'endroits reculé ou difficile d’accès!

Il NE S'AGIT PAS DE DIRE NON AU LOUP, MAIS DE DIRE NON A LA DICTATURE DES ÉCOLOGISTES!!!

"quelle est la différence entre un extrémiste qui défend ses idées* parce "qu'il culpabilise de s'apercevoir qu'il ignore sa condition de vie dans son rapport réel avec les choses qui la fondent et qui ne s'aperçoit pas qu'en somme il n'existe pas", et un extrémiste qui défend "sa vie en contact étroit avec la nature et pour qui il n'est pas loisible de se contredire et de la** contredire, car il en mourrait"!

*complétement abstraites
** la nature
Gavino Ledda (padre padone II)

A voir une vidéo d'un débat entre deux scientifiques qui devrait mettre tout les gens honnêtes d'accord des deux côtés. J'ai dit HONNÊTES!!!

POUR MEMOIRE:
Dans le parc de Yellowstone, souvent cité par les pro-loups, dans lequel nous n’y trouvons ni ville ni village comme ils s'en trouvent dans nos montagnes et parcs français, le loup a été réintroduit pour, entre autre, diminuer la faune sauvage en pleine expansion, puisque les indiens natifs du pays, qui de part leur mode de vie reconnu pour la préservation de la nature et de la biodiversité, ayant été chassés de leur terres, ne faisaient plus office de régulateurs. Aux Étars-Unis, il a fallu dix ans de discussions  avant  d'opérer la réintroduction  du
Loup  dans  1e parc de Yellowstone  ( en france aucune concertation, seulement la dictature de la deep écologie). Le parc de Yellowstone donc, dont seulement 4 départements en France atteignent ou dépassent la superficie de 8983 km² , sans aucune activité agricole interne, se retrouve aujourd'hui confronté au problème qui consiste a empêcher les loups de sortir pour s'en prendre aux élevages limitrophes, à tel point que les états voisins ont autorisé les tirs de prélèvement au quota de 220 pour le Montana et illimité pour l' Idaho!
Nos écologistes, s'ils prenaient le pouvoir, rêvent d'un endroit similaire en France, dans lequel ils sont prêts à déplacer de force et sans aucune concertation les populations humaines. Mais la France n'a ni la superficie, ni le budget nécessaire pour une telle opération qui a coûté des millions de dollars aux USA..La France a certainement bien d'autre problèmes à régler, qu'a déplacer ses citoyens pour pouvoir bénéficier de la satisfaction du devoir accompli envers le loup, qui je le rappelle n'est absolument pas en voie de disparition, ni vulnérable.


Le résultat de la réintroduction du loup dans le parc de Yellostone


Les U.S.A. 17 fois la superficie de la France, Yellowstone, la superficie de la corse, mais je déconseille aux amis du loup de déplacer les Corses pour y mettre leurs idoles!
 Si on respecte le rapport superficie, budget, des 2 pays, notre parc devrait avoir une superficie de 528 km² soit le plus petit département de France, territoire de Belfort avec  quand même 143 000 personnes a déplacer! Mais cela ne suffira pas aux écolos qui, passez moi l'expression, "veulent vivre au dessus de leurs moyens" , a l'époque ou 1000 chômeurs de plus s'inscrivent tout les jours a l'A.N.P.E.

"cette fascination, ressentie par des gens civilisés et le plus souvent coupés de la nature dans leur vie propre, en proie aux contraintes sociales diverses et fantasmant naïvement sur ce faux symbole de la Liberté.
Faux symbole, car les études d’éthologie le montrent abondamment, dans la réalité cet animal est très lié à des rituels et hiérarchies rigides.
Mais surtout faux symbole car si le loup est emblématique, c’est surtout de l'injustice, que ce soit du temps d'Esope ou du nôtre, comme symbole du fascisme (le plus bel exemple est le mouvement d’extrème-droite turc « Les loups gris »...)."


"Les ranchers ont repris leurs fusils. Les loups du parc de Yellowstone, dans le nord-ouest des Etats-Unis, ont été retirés de la liste des espèces en voie de disparition. On peut désormais les chasser. Une victoire pour les éleveurs de bétail de la région, une décision scandaleuse pour les écologistes."

POUR MEMOIRE BIS:
« MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DE L’ÉNERGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE L’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE
Arrêté du 27 mai 2009 modifiant l’arrêté du 9 juillet 1999 fixant la liste des espèces de vertébrés protégées menacées d’extinction en France et dont l’aire de répartition excède le territoire d’un département
Le ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire, le ministre de l’agriculture et de la pêche et la secrétaire d’Etat chargée de l’écologie,
Vu le livre IV du code de l’environnement relatif à la faune et à la flore, et notamment ses articles L. 411-1, L. 411-2, R. 411-6 à R. 411-14 ;
Vu l’arrêté du 9 juillet 1999 fixant la liste des espèces de vertébrés protégées menacées d’extinction en France et dont l’aire de répartition excède le territoire d’un département ;
Vu l’avis du Conseil national de la protection de la nature du 24 avril 2009,

Arrêtent :
Art. 1 A l’article 1er de l’arrêté du 9 juillet 1999 susvisé, les mots : « Loup » et « Canis lupus » sont supprimés
Art. 2. −Le directeur général de l’aménagement, du logement et de la nature et le directeur général des politiques agricole, agro-alimentaire et des territoires sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 27 mai 2009. »


Et cerise sur le gâteau, voici une des positions complètement irresponsable de la F.N.E.

Toutes les interventions sur le loup doivent respecter les trois dispositions obligatoires : ne pas porter atteinte à l’état de conservation de l’espèce, les dommages aux troupeaux doivent être importants et récurrents, et l'État doit s’assurer qu’il n’y a pas d’autres solutions satisfaisantes que celle d’intervenir sur l’individu

Importants: combien?
Récurrents: touts les jours?

Avec ce raisonnement, pas besoin d'abattre les loups incriminés, l’éleveur condamné a cesser son activité (il n'aura même pas le temps de remplacer les victimes entre deux attaques), donc plus de raison d'abattre le loup!

très rare, un écolo responsable?
réflexion d’un militant écologiste, homme de terrain , conseiller régional Vert, Vice président d’un parc naturel  (délégation à la biodiversité) en 1999.

« Sur la question de la bio-diversité, je m'interroge. En effet, si la présence du loup conduisait à stopper les transhumances dans la réserve, nous aurions un envahissement par les pins à crochets et une disparition de la pelouse d'altitude qui est aussi un réservoir de bio-diversité (idem plus bas pour les prairies de pente et donc leurs orées). Question aussi vis à vis des coqs de bruyères (dérangement et attaques pendant l'hiver).

Finalement les défenseurs acharnés du loup ne sont-ils pas en train de faire un choix emblématique parmi diverses configurations possibles de biodiversité ? »