BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.
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mardi 9 décembre 2014

LOUP, ASSOCIATIONS PRÊTES A TOUT

AVES France : "Nous diffusons bien volontiers la tribune de Thierry Lodé* qui nous a bien plu."

Voici encore une association pas très regardante sur la réalité et prête à diffuser la propagande mensongère et diffamatoire qui sied à la très grande majorité des amoureux du loup.

Analysons donc cette plaidoirie pour le moins farfelue, pour ne pas dire plus, et qui plait tant à AVES France:


« Mais que viennent faire tous ces moutons seuls et sans défenses dans nos montagnes et sur nos causses ? Pourquoi ces territoires fragiles sont-ils entre les mains de propriétaires terriens qui admettent un pâturage aussi brutal ? »
Ces territoires sont resté aux mains de petits propriétaires qui les ont préservés pour les générations futures, l’UNESCO vient de classer patrimoine de l’humanité les causses en question, en référence au pastoralisme qui les a formatés et aux propriétaires qui les ont préservés. http://whc.unesco.org/fr/list/1153

Et ailleurs?, En France, 84 % des surfaces classées en " haute valeur naturelle "correspondent à des zones d'élevage en plein air (Alpes, Corse, Franche-Comté, Massif central, Pyrénées…CNRS). » c'est dire s'il est important pour certains écologistes prés à tout pour ensauvager nos terres, de cacher la vérité au public.


"Pour 24.7 % de « parcs naturels », il n’existe sur le territoire français que 2 % de zones en réserve pour le maintien de la faune sauvage quand l’espace naturel et nos montagnes sont de plus en plus avalés par les aéroports, par des barrages, par l’intensification des cultures, par le tourisme et par la croissance urbaine. "
Voila donc une bonne raison pour stigmatiser les populations qui ont choisi de vivre en dehors de tout cela, proposant des produits de qualité dans le respect, la durabilité, la traçabilité. Une population qui impacte très peu la nature et qui devient le bouc émissaire des exactions commises par nos sociétés! Faisons leur porter tout le poids de la cohabitation impossible avec les grands prédateurs, jusqu’à épuisement, et montrons leur ce que nous allons faire de leurs pays qu'ils ont été les seuls à protéger pour les transmettre intact aux générations futures! " Parce que les aéroports, les barrages, les cultures intensives, le tourisme de masse, la croissance urbaine..." tous cela ne concerne pas le petit élevage extensif sans engrais, ni produits chimique, victime du loup, mais bien plus encore des fondamentalistes environementaux ...!


"Et à l’âge adulte, les conditions atroces du transport des brebis domestiques à des densités réglementaires de 5 moutons par m² (!) durant jusqu’à 19 heures (mais le voyage peut durer 2 semaines) entraînent à elles seules la mort de milliers d’animaux."
Bien sur, faisons croire que les éleveurs dégénérés et abrutis sont prêts à perdre des milliers d'animaux pendant le transport afin de pouvoir justifier et minimiser les pertes dues aux loups ( + de 8000 victimes en 2014)
Réglemenation pour le transport des ovins : "1ere période de transport 14 heures maxi, puis 1 heure de repos mini abreuvés, alimentés en cas de nécessité., puis 14 heures maxi suivis de 24 heures de repos. Pendant les 24 heures de repos, les animaux sont déchargés dans un poste de contrôle agréé (anciennement nommé « point d’arrêt »), abreuvés, alimentés et doivent pouvoir se reposer. "
"la densité, de 5 par m² s'applique uniquement aux agneaux de moins de 55kg afin qu'ils puissent se tenir entre eux sans risques dans les virages et devers"
"Pour une brebis en gestation de plus de 55kg elle est de 2 par m²"
On est loin de la dimension idéologique de Mr le professeur! 2 semaines de voyages pour les brebis qui vont pâturer dans quel pays?

"Enfin, moins de 1800 élevages ont admis les mesures de protection contre le loup."
Alors que les chiffres ONCFS et DDT sont clairs: 80% des troupeaux attaqués ont mis en place les mesures de protections (100% dans le 06 qui a subit 516 attaques pour les 270 premiers jours de 2014! source ddt 06)
Pourquoi jamais un mot sur la loi? L'état s'engage a : alinéa 8: Assurer la pérennité des exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier en protégeant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires exposés à ce risque.

Mais pérenniser la vie rurale qui impacte très peu la nature, n'est sûrement pas la finalité des associations de protection de la faune sauvage !


"La proie « naturelle » du loup reste le chevreuil, et le prédateur a besoin d’environ 3 à 5 kg de viande par semaine**, soit en moyenne 1 à 2 chevreuils par mois,"
C'est bien connu, Le loup disposant d'un frigo peut donc mettre les restes à l'abri des vautours et autre charognards, afin de bien rentabiliser la carcasse qu'il a prédaté!

Hélas, Monsieur le professeur, Un loup a besoin en moyenne de consommer chaque jour 17% de son poids en viande, soit 4 à 5 kg pour un loup européen. ( dixit le site de l'état consacré au loup)

Ce qui nous fait pour 300 loups, 1200 kg de biodiversité par jour, sans compter les restes ou le surplus killing qui sont consommés par les autres carnivores charognards et vautours. Ramené aux chevreuils , cela nous donne minimum 40 têtes consommées par jour, toujours sans compter les restes (au frigo?)! La prévision pour une population viable étant de 2000 loups, je vous laisse faire le calcul, et je vous laisse imaginer si le gibier ou les moutons viennent à manquer, il faudra quand même qu'ils mangent (en 2012 : bovins 49, équins 9, chiens. Et après....?)
Monsieur le professeur d'écologie évolutive, il est temps de prendre votre retraite car: "Le loup est un vrai généraliste qui se nourrit en opportuniste de tout ce qui est le plus facilement disponible dans son habitat. /…/ L’habitat du loup a été décrit comme tout endroit où il y a quelque chose à manger. »" (Plan d'action pour la conservation du loup en Europe (Canis lupus), Editions du Conseil de l’Europe, pp. 17-18). (écrit par le lobbys des défenseurs du loup)


"Car les chasseurs tuent 500 000 cervidés en France par an et entre 1985 et 2000, le nombre de chevreuils abattus a été multiplié par 4. On le constate, les chiffres n’ont rien de comparable."
Le plan de chasse détermine le nombre d’animaux à tirer sur les territoires de chasse pendant la période de chasse. Fixé annuellement, après consultation des représentants des intérêts agricoles et forestiers, il tend à assurer le développement durable des populations de gibier et à préserver leurs habitats naturels.
L’effectif de chevreuils au niveau national est de l’ordre de 1.500.000 têtes soit une progression de 3,2 au cours des 20 dernières années (32%). C'est pourquoi les prélèvements sous contrôle du plan de chasse, veillent à maintenir la population en bon état de viabilité et de bonne conservation!


"un agneau se vend 6 € la tête. Car ce qui menace la filière, c’est le modèle économique lui-même. A peu près 14 tonnes sont exportées sur un total de 65 tonnes, soit quasiment 1 agneau produit pour l’étranger sur 5."
Rectification, 6€ le kg soit entre 110 et 140 euros pour un agneau label issu du pastoralisme traditionnel, celui que le loup met en péril, tout en renforçant les importations et l’élevage industriel .

Actuellement le marché de l'offre ne couvre pas la demande pour les agneaux de qualité: "L’agneau de Sisteron se porte bien. Tellement bien, que la progression continue, ces trois dernières années, des agneaux présentés au label, labellisés puis vendus a atteint le plafond de l’offre. L’heure est donc à la réflexion pour les coopératives qui devront trouver des solutions pour remonter l’offre d’agneaux, ce qui revient à trouver de nouveaux éleveurs." cf coop de sisteron
Idem en Lozère pour la fromagerie le Fédou, mais également pour l'IGP agneau de Lozère ELOVEL qui subit 25% à 30% de pertes de production, au même titre que l'ensemble des agneaux labellisés ou des productions fromagères dans les régions impactées par le loup.

Le loup menace les A.O.C. dont le cahier des charges exige une obligation de pâturage, comme en Italie et en Espagne.


Libre aux consommateurs de choisir des agneaux élevés dans des pays ou le loup ne serait pas toléré, et qui ont traversé les océans dans des sacs en plastiques avec conservateurs. Mais qu'un soi disant écologiste utilise cet argument pour condamner systématiquement ceux qui sont les seuls à participer à la cohabitation, en dit long sur la probité de son discours!

Il faut croire que certaines associations ne sont pas bien regardantes quand au choix de leurs publications, à moins que le but final soit d'induire en erreur la population à des fins idéologiques?

Et pour bien comprendre l'état d'esprit des ces associations peu scrupuleuses, tout les commentaires que j'ai posté pour rectifier les chiffres et les manipulations ont été censurés. C'est donc ce qui m'a amené à écrire ce rectificatif.
Seul commentaire repris mis au compte d'AVES, en en minimisant le chiffre officiel, la précision sur la quantité de viande consommée par le loup. Le mensonge était il trop gros et donc insoutenable?


Ceux qui défendent le loup sont bien dans la lignée de la réalité politique actuelle. Tout les citoyens veulent des réformes à condition que ça ne les touchent pas!

Tous ceux qui culpabilisent, veulent des loups à condition de ne pas subir l'ombre d'une contrainte liée à leur retour, et se posent en moralisateur, tel le peuple élu pour corriger les erreurs humaines! Peuple élu prêt à sacrifier ceux qui sont restés les garants des derniers lieux riches en biodiversité en utilisant toutes les facettes idéologiques de la communication.













mercredi 22 octobre 2014

LOUP, DEVENIR CHASSABLE RÉGLERA T-IL LE PROBLÈME DE LA PRÉDATION SUR LES TROUPEAUX?



Merci J.P. Gené pour cet excellent article rafraîchissant sur la réalité du loup: Croire que les pertes de brebis liées au loup sont négligeables, c'est ignorer le stress et la lassitude des bergers. Et mettre en danger la vie des montagnes.


Il y a un point néanmoins, sur lequel je serais moins optimiste : "Le loup devrait retrouver le statut de gibier de chasse, réglementé comme les autres animaux, seul moyen d'en contrôler efficacement la population."

Cela n'est pas tout aussi simple, car le loup vit en meute avec des règles de société très strictes, dictées par la génétique et par l'acquis. Suite à des tirs et des prélèvements, si la meute se sent menacée ou se déstructure, des mécanismes automatiques peuvent s'enclencher dits "épi-génétiques" (provoqués par l'environnement, des facteurs extérieurs).
C'est alors que 2, voire 3, femelles d'une même meute peuvent mettre bas, saillies par un mâle dominant ou plusieurs mâles. C'est ce qu'on appelle une meute à portées multiples, comme celle photographiée récemment en Saxonie.

photo qui réjouit les associations de défense du loup, montrant leur totale perte d'objectivité et la dangerosité de laisser à des apprentis sorciers, le soin de s'occuper de la faune sauvage dans une nature anthropophile*

Un autre phénomène épi-génétique connu en cas de déstructuration, est celui de produire de plus grandes portées: plus de louveteaux par mise bas, pour assurer la descendance.

Également, si le loup dominant a été prélevé et que la meute ne dispose plus ou pas assez de mâles en âge de procréer ou si une louve ayant quitté la meute ne trouve pas de mâle, il peut même arriver que des femelles s'accouplent avec des chiens si elles côtoient des zones habitées ou pastorales. C'est l'hybridation, un fléau important en Italie (programme LIFE Ibriwolf). " l'hybridation serait moins une menace dans les endroits où les meutes sont plus stables, en l'absence de braconnage, et où l'habitat est moins transformé par l'homme. (il n'a pas été dit "prélèvement" puisqu'ils ne sont pas autorisés)" conclusion de la conférence internationale sur l'hybridation anthropogénétique

Le copinage entre chien et loup est un phénomène bien connu dans le monde et observé, confirmé, par des scientifiques en France.


On en arriverait donc à une situation en France qui pourrait s'apparenter à celle des sangliers et cochongliers, que la chasse n'arrive pas du tout à contrôler, à la différence près que ce sont les prélèvements eux-mêmes qui deviendraient la cause d'hybridation et d'un surpeuplement et non le résultat d'anciens croisements ou de lâcher.
Pour exemple, dans tous les pays où la chasse aux loups est autorisée (chasse à quotas donc), la population se porte à merveille, les problèmes de cohabitation sont récurrents et les hybrides prolifèrent. Cependant on peut noter qu'ils prolifèrent aussi dans des pays où la chasse n'est pas autorisée, comme en Italie, faisant suiteaux prélèvements non autorisés exercé par les éleveurs et bergers excédés par la prédation, contrairement aux affirmations (mensonges?) des «spécialistes du loup Français», comme quoi la cohabitation en Italie est sereine!


DERNIÈRE MINUTELes chercheurs ont découvert que les loups les plus exposés à la menace des chasseurs ont de plus hauts taux d'hormones de stress et d'hormones reproductrices. Cela altère la structure sociale complexe des meutes et pourrait même avoir des conséquences sur l'évolution de l'espèce.
Le professeur de l'Université de Calgary et coauteur de l'étude Marco Musiani explique que les changements hormonaux pourraient donner lieu à une hausse accidentelle des taux de reproduction et à une altération de la structure génétique des loups.

D'autre part, si le loup devenait espèce chassable, les sociétés de chasse seraient responsables des dégâts causés par l'animal. Or, à ma connaissance, les chasseurs ne sont pas prêts à assumer cette responsabilité.


Sans que personne, y compris moi même, ne puisse proposer de solution viable pour la cohabitation entre le pastoralisme extensif, source de biodiversité, respectueux des animaux, de la nature, et les prédateurs, très utiles dans une immense étendue sauvage, quelle autre alternative que de constater l'impossible viabilité de cette cohabitation ? C'est un échec qui n'est pas davantage souhaité par les défenseurs des prédateurs que par les éleveurs et bergers eux-mêmes, qui dans leur grande majorité, ont été favorables à la cohabitation. Ne possédant malheureusement que les avis tronqués des "protecteurs des prédateurs", la réalité leur a vite fait comprendre que cette cohabitation n'était pas aussi simple que ce qui avait été annoncé par les «écologistes apprentis sorciers» qui se sont lancés tête baissée dans la protection à outrance des prédateurs dans un milieu anthropisé**, (cas de toute la France) quitte à en faire des animaux déviants, dans un environnement qui ne correspond pas du tout à leur besoins vitaux!

LA CONCLUSION DÉMOCRATIQUE S'IMPOSE D'ELLE MÊME: l'autonomisation des éleveurs à travers le partage des connaissances et le respect de leur consentement préalable, libre et éclairé.



*anthropophile : designe une plante ou un animal vivant dans un milieu habité par l'homme

**anthropisé : Qui est modifié par la présence humaine.

samedi 13 septembre 2014

STATUT DU LOUP, CHASSE = RÉGULATION, PASTORALISME = EXCLUSION

Statut de l'espèce, Chasse et "Régulation" ou "Exclusion" ?
Statut de l'espèce
http://www.lepoint.fr/societe/loup-l-abattage-autorise-sous-conditions-par-l-assemblee-10-07-2014-1844883_23.php
../.."Il faudrait renégocier la convention de Berne mais aujourd'hui il n'y a pas de majorité pour le faire"
Voici ce que déclarait encore le Ministre Stéphane le Foll le 10 juillet ...
Plusieurs pays néanmoins ont fait différentes démarches pour sortir de cet imbroglio mais sortir de la Convention de Berne ou la changer, la renégocier, serait une entreprise longue et difficile certes (ex : la France est signataire en tant que pays membre et en tant que membre de l'UE, elle-même signataire … ça se complique ...)
Alors que modifier l'article 22 de Berne, comme les Suisses l'ont demandé, serait bien plus aisé et ne devrait rencontrer aucune opposition des pays membres - bien au contraire.
Il ne s'agirait pas dans ce cas de demander d'enlever le loup de la liste (par défaut) des espèces protégées ou de changer son statut d'annexe mais de modifier l'article 22 pour toutes espèces confondues (faune et flore), afin que chaque pays puisse émettre des réserves concernant une espèce donnée après la signature du traité.

Ainsi, une espèce devenue invasive (faune ou flore) pourrait être gérée en tant que telle et chaque pays pourrait retrouver réellement son droit de subsidiarité - ce qui embêterait plus d'un dans le business de la nature, c'est sûr. C'est pour cela aussi que le LCIE s'empresse de parler de "populations" de loups transfrontalières (en conformité avec la Convention de Berne)


Changer le loup d'annexe (de IV en V dans la Directive Habitats) comme certains le réclament n'apporterait rien.
La France se retrouverait à la même enseigne que les autres pays européens chez qui l'espèce se retrouve dans l'annexe V - c'est à dire avec une espèce protégée gérée par la chasse et l'élevage qui aurait autant de problèmes ...
Il est tout autant impossible de cohabiter avec le loup qu'il soit classé en annexe IV ou annexe V. Le loup reste un loup.
L'espèce peut même être chassée avec des quotas tout en étant inscrit dans l'annexe IV ! Même pas la peine de changer d'annexe ! (lignes directrices du LCIE auxquelles se réfèrent la CE et la cour de justice européenne).
Donc, les défenseurs du loup se trompent quand ils disent qu'on n'a pas le droit de chasser une espèce protégée !
MAIS … On peut la chasser (en annexe IV ou V) à condition d'assurer la protection de l'espèce – à condition de s'assurer qu'il n'existe pas d'autres solutions satisfaisantes (c'est le cas) et que tout prélèvement ou plan de chasse ne nuise à la survie de l'espèce, qu'il veille au maintien de l'espèce en « état de conservation favorable » par le nombre et DANS L'ESPACE.
.. Et justement, à la « Plateforme » chaque signataire reconnaît le droit à l'espèce de faire partie intégrante de tous les milieux ! Et les actions clés enfoncent le clou en prévoyant la connexion même entre les différentes populations (10) en Europe.
Attention, la France aurait pu perdre le statut d'état de conservation favorable de l'espèce en 2013 (!) - (rapport d'Etat) car, on considère que le loup n'est pas assez répandu en France ! Et que la population alpine est « en danger » (écrit dans les « actions clés »). On prévoit ainsi d'assurer les connexions transfrontalières et entre « populations » (ex : un corridor de protection entre les Alpes et les Pyrénées.)
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La Chasse
La chasse d'une espèce protégée implique légalement la gestion de sa protection, la pérennité de l'espèce (grâce à un quota), voire sa croissance et sa propagation / expansion.
La régulation par la chasse ne pourra donc pas protéger, encore moins sauver, le pastoralisme.
Dans un communiqué, la FNC / FACE font référence à la Slovénie - évoquée également à la Plateforme de cohabitation à Bruxelles comme pays exemplaire.
Et dans des diaporamas édifiants du slovène Srecko Zerjav, la FACE pointe :
N°3 : le rôle important des organismes de chasse dans la protection des grands carnivores
N°9 : l'importance des grands carnivores pour la bio-diversité
N° 11 qu'il faut assurer la viabilité de toutes les populations de grands carnivores.
N° 12 Tous les pays qui chassent régulièrement les grands carnivores ont des populations stables (croissantes).
(Large Carnivores in Balkans and Eastern Europe/ Srecko Žerjav, Slovenian Hunters Association)
On pourrait croire à un exposé de propagande d'une association de défense des grands carnivores, non pas d'une fédération de chasse  ...
Ce n'est pas sûr que cela soit du goût de tous les chasseurs et sûrement pas des éleveurs.

« Les intérêts socio-économiques de certains acteurs du monde rural » (FNC / FACE) ne peuvent nullement être protégés grâce à une « régulation par la chasse » puisque la chasse d'une espèce protégée implique sa protection, la pérennité de l'espèce, voire sa croissance et sa propagation / expansion.

En réalité, l'exemple de la Slovénie n'est pas des meilleurs.
Voici une petite liste de quelques actualités glanées au gré des publications.(LCIE 2013: Status, management and distribution of large carnivores - bear, lynx, wolf and wolverine - in Europe. / Life + Slowolf project / Actualités diverses)
* Des conflits réguliers avec environ 400 ours, y compris des personnes blessées et des ours qui s'aventurent dans les villes et villages (LCIE).
Ensuite :
*Si les défenseurs du loup se sont réjouis du voyage de « Slavc » le loup slovène « vagabond » et ses galipettes avec Julietta la louve italienne ainsi que du brassage des populations qui s'en est suivi, nos amis en Lessinie sont moins ravis de leurs rejetons (certains scientifiques aussi) et demandent de déplacer les loups hors de la Province (Actualités).
*Un projet LIFE coûteux (Slowolf) pour une 40aine de loups - un programme de propagande pour essayer de faire accepter l'espèce tant il y a des conflits et des dégâts pour si peu de loups. Des éleveurs slovènes essaient parfois des recours de la dernière chance - la reconversion aux bovins. Pourtant les loups s'attaquent aux grosses proies y compris domestiques, surtout quand il y a moins d'ovins ! (Slowolf / LCIE / vidéo "plateforme")
*De nombreux loups « braconnés », y compris les loups munis de colliers émetteurs. ..(LCIE)
*Le très gros problème d'HYBRIDATION..(LCIE)
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"Régulation" ? Ou "Exclusion" ?
Quand on diminue les loups dans les zones d'élevage, légalement ou illégalement, on créé un phénomène biologique / éthologique pervers chez l'espèce : il "en repousse tout autant" (!) et dans la majorité de cas encore plus qu'avant !... À cause des meutes et couples éclatés, de l'hybridation ainsi que d'une réaction épi-génétique de l'espèce. (Et malgré les tirs, le loup n'apprendra pas pour autant à éviter ou à ne pas attaquer les troupeaux !)

Une population qui se sent « persécutée », ou qui voit ses nombres diminuer, reproduira des portées de taille plus importante comme réaction de survie de l'espèce (effet épi-génétique). (L'épi-génétique = l'expression des gènes modifiée par « l'environnement » (facteurs extérieurs), à caractère réversible mais également transmissible)

(Juillet 2014 encore dans Journal of Ecology... Dans le Parc National Denali, Alaska.)
... des taux élevés de mortalité chez les reproducteurs et la perturbation des meutes ne correspondent pas à une réduction de la croissance de la population, ce qui indique que les populations de loups résistent à la perte de reproducteurs au niveau de la population (résilience ndlr) .../... les loups peuvent compenser la mort de reproducteurs de nombreuses manières, comme le remplacement rapide de reproducteurs ou un plus grand taux de reproduction ... / ...  (ainsi que l'HYBRIDATION ndlr)

Une louve dominante qui disparaît peut désinhiber la reproduction de 
plusieurs femelles sub-adultes (une manne de nourriture assurée aussi !) (Il y a plusieurs références, y compris de Mech concernant le phénomène de plusieurs femelles se reproduisant au sein d'une même meute).
On se retrouve alors avec le phénomène de "familles recomposées" ! Beaucoup d'individus au sein d'une même famille, comme les 13 louveteaux en Saxonie, Allemagne.

Une "régulation non autorisée" en Italie pour essayer de diminuer la pression des loups, vis à vis de laquelle les autorités ferment les yeux, n'a pas le résultat escompté. En ce moment, on rapporte un phénomène de grandes meutes en Italie (15 à 18 individus !) ainsi qu'une situation incontrôlable d'hybridation. … et en France on rapporte de plus en plus des cas de grands loups noirs (autre effet de l'hybridation).

Sans mâle reproducteur, des louves peuvent s'accoupler avec des chiens (d'où problème d'hybridation).
Les hybrides sont en général de caractère très instable (Boitani : Life / Ibriwolf) (bien plus dangereux), plus résistants, plus grands, plus nombreux par portée / davantage de portées et plus habitués à l'homme, plus adaptés à côtoyer les élevages et les zones habitées.
On ne peut rien contre la biologie et l'éthologie adaptatives de l'espèce.
Prélever 36 loups (10% d'un recensement très contesté)... servirait-il à rien sauf .... D’augmenter le nombre de loups? (!)

La seule solution est de RÉGULER les loups dans les espaces sauvages  (Les Rocheuses, Grands Lacs, Sibérie etc.) afin de gérer leur impact sur la faune sauvage, coup par coup et d’
EXCLURE les loups des zones d'élevage.
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Tous partenaires ...
ELO / Copa-Cogeca / CIC / UICN / FACE
http://www.face.eu/about-us/who-is-face/our-partners
UICN / Syngenta (decision n° C/82/19)
http://www.lemonde.fr/sciences/article/2014/05/05/l-uicn-syngenta-et-le-declin-des-HYPERLINK "http://www.lemonde.fr/sciences/article/2014/05/05/l-uicn-syngenta-et-le-declin-des-bourdons_4411827_1650684.html"bourdons_4411827_1650684.html
Syngenta / Copa-Cogeca
http://www.neonicreport.com/home/project-compass/
WWF / Syngenta
http://www.queenslandcountrylife.com.au/news/agriculture/agribusiness/general-news/syngentas-HYPERLINK 
 Syngenta est une société suisse spécialisée dans la chimie et l'agroalimentaire, issue de la fusion en novembre 2000 des divisions agrochimiques des sociétés AstraZeneca et Novartis. Elle est le leader mondial dans la recherche liée à l'agriculture1, en particulier la production de pesticides et semences. Elle commercialise entre autres du maïs Bt génétiquement modifié.
"http://www.queenslandcountrylife.com.au/news/agriculture/agribusiness/general-news/syngentas-unlikely-ally/2672431.aspx"unlikely-ally/2672431.aspx
Europarcs / WWF / UICN / ELO
http://www.europarc.org/who-we-are/partners-and-funders
CIC / UICN / FACE / ELO 
http://www.cic-wildlife.org/partners/


Les Samis (peuple d'éleveurs de rennes) / Association de chasse Suédoise, (FACE) / WWF Samernas Riksförbund (Samis) / Lantbrukarnas Riksförbund Styrelseledamot (Copa-Cogeca) / Svenska Jägareförbundet (FACE) / WWF
Lynda Brook : Wolf Education International (en Français approximativement : enseignement sur la biologie et l’éthologie du loup)

RESTE A SAVOIR A QUI PROFITE LA DISPARITION DU PASTORALISME?

Convention de berne : http://droitnature.free.fr/pdf/Conventions/1979_Conv_Berne_Text.pdf


Rappel de l' Article 22 de la Convention de Berne
1. Tout état peut, au moment de la signature ou au moment du dépôt de son instrument de ratification, d'acceptation, d'approbation ou d'adhésion, formuler une ou plusieurs réserves à l'égard de certaines espèces énumérées dans les annexes I à III et/ou, pour certaines de ces espèces qui seront indiquées dans la ou les réserves, à l'égard de certains moyens ou méthodes de chasse et d'autres formes d'exploitation mentionnés à l'annexe IV. Des réserves de caractère général ne sont pas admises.
2. Toute partie contractante qui étend l'application de la présente convention à un territoire désigné dans la déclaration prévue au paragraphe 2 de l'article 21 peut, pour le territoire concerné formuler une ou plusieurs réserves conformément aux disposition du paragraphe précédent.
3. Aucune autre réserve n'est admise.

4. Toute partie contractante qui a formulé 
une réserve en vertu des paragraphes 1 et 2 du présent article peut la retirer en tout ou en partie en adressant une notification au Secrétaire général du Conseil de l'Europe. Le retrait prendra effet à la date de réception de la notification par le Secrétaire général.