BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.
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lundi 28 mars 2016

LOUP, FOX LIGHT ET AUTRES ARTIFICES POUR PROTÉGER LE LOUP;

Aujourd'hui c'est la mode des FOX LIGHTS

Férus en est le promoteur, comme il l'a été pour d'autres bricolages qui n'ont au final que le mérite de gagner du temps. Pendant que les éleveurs mettent en place les protections les plus incongrues les unes que les autre, le loup s'installe et le pastoralisme se réduit.

Avec le recul nous le savons:  les mesures proposées par les défenseurs du loup n'agissent que quelques temps. Un troupeau qui met en place les fox Lights a des chances de reporter la prédation sur ceux qui n'en sont pas encore équipés. Mais cela durera le temps que le loup comprenne et s’habitue. Et il s'y habituera d'autant plus vite que le nombre d'éleveur mettant en place ces gadgets "d'écologistes bienveillants pour le loup" augmentera.

Exemple chez l'éleveur Frank Duval a Soncourt (vosges) : 28/03/2016 "l'attaque a été perpétrée dans une parcelle équipée de "fox light".  Le fox light est un procédé d'effarouchement lumineux, un système muni de diodes blanches et bleues qui clignotent de façon aléatoire dès la nuit tombée. L'équipement, financé par la Direction départementale des territoires (DDT) a été installé à cet endroit il y a une dizaine de jours seulement..." cf l'Est Républicain
                                                                                                    03/04/2016 : 5 bêtes tuées dans le pré,  les photos prises par l’appareil fixe démontrent que le loup a pénétré dans le parc en pleine nuit, malgré les foxlights. cf Vosges Matin


Car comme le dit si bien Laurent Garde, écologue au Centre d'Étude et de Réalisation Pastorales Alpes Méditerrané :
" Nous enseignons au loup qu’il ne risque rien s’il s’approche de l’homme et de ses troupeaux. Les premières années, les loups n’attaquaient que la nuit, il était rarissime qu’un berger le voit, et il aurait été impensable qu’il approche des maisons. Mais c’est comme le rat en laboratoire dans le labyrinthe. Si vous mettez la récompense au bout, si vous multipliez les difficultés, en fait vous apprenez au rat à les surmonter pour atteindre la récompense. 
C’est exactement ce qu’on a fait avec le loup. En le protégeant strictement, on l’a encouragé à multiplier les approches des troupeaux pour venir se servir. Les moyens de protection ne sont que des obstacles que le loup apprend à déjouer pour atteindre la récompense, la brebis, à partir du moment où il a compris que le risque était égal à zéro. Aujourd’hui, les loups attaquent en plein jour aussi souvent que la nuit, à proximité immédiate des maisons, en présence des hommes, en présence des chiens."

Comme toujours, nous avons droit à tout et n'importe quoi de la part des défenseurs du loup, et comme toujours relayé par les médias sans aucune concertation des gens de terrain.
Nous avons mis en place tout ce qu'il est possible d'imaginer pour jouer le jeu. Résultat, nous sommes les coupables de l'impossible cohabitation aux yeux des apprentis sorciers qui sont sur de détenir la vérité, et PIRE,  avec la complicité des DDT qui ne tiennent aucun compte de l’expérience des éleveurs et bergers.



Certain travaillent sur des projets ahurissant :

le "systèmeFladry" , (des flyers bandes de plastiques rubalites, suspendues au fils des parcs) alors que ce système était utilisé au moyen age (avec des lambeaux suspendus) pour rabattre les loups poursuivis par les louvetiers vers les pièges de captures! Une différence tactique de taille utilisée entre un loup poursuivis et stressé et un loup affamé qui cherche la faille du système, et qui la trouvera, comme le précisent les éleveurs des USA qui ont utilisé le système sur des bovins: "efficacité de quelques heures à quelques jours, voire 2 mois"


Et que dire du monitoring,  qu'il faut placer sur la brebis, après l'avoir rasée pour que les électrodes soit efficaces!!!  La seule solution pour que ça tienne serait de l’opérer pour l'introduire sous la peau. Je vous laisse seul juge pour évaluer la différence entre un patient atteint de faiblesse cardiaque à qui ont propose un monitoring, et une brebis dans la nature, malmenée par le chien de conduite et soumise à la dure vie dans la nature, exposée aux intempéries et qui devra se plier à la recharge des piles de son appareil. La première chose sera de lui apprendre à ne pas ce gratter contre un arbre!  Un monitoring qui est censé avertir le berger en cas d'augmentation de fréquence cardiaque et si le réseau passe, ce qui est très rare en alpage!. Vous pouvez facilement vous imaginez ce qui se passera lorsque le berger aura été tiré de son sommeil parce que la brebis aura fait un cauchemar, ou ne trouvera plus son agneau, ou se sera fait peur en se voyant dans l’abreuvoir au clair de lune! Sans oublier la période des chaleurs ou les bergers introduisent les béliers dans le troupeaux, s'ensuit de fortes augmentation de la palpitation du cœur de ces dames!  

Un monitoring plus un collier censé larguer un gaz répulsif sur un prédateur,  affamé, en train d' attaquer, bourré d'adrénaline, en pleine frénésie!!!! Les éleveurs contactés se sont mis à pleurer, je vous laisse savoir de quoi (rire, rage, désespoir....)

Un collier à ultra son censé repousser le prédateur, les chiens de protections et de travail devront ils etre équipé d'un filtre leur permettant de ne pas entendre les hautes fréquences?

Les chiens Patou, que tous les éleveurs s'accordent à dire qu'ils créent plus de problème qu'il en résolvent, sont toujours aussi prisé par  les associations de défense du loup avec la complicité des DDt et parfois des chambres d'agriculture. J'ai bien dit associations de défense du loup, parce que les associations de défense du pastoralisme vous conseilleront plutôt des Bergers d'Anatolie ou autre Sarplaninac, autrement plus efficace et moins agressifs avec les randonneurs. Mais "Chut", a croire que tout est mis en oeuvre pour ça ne marche pas.

Chaque mois nous avons le plaisir de découvrir la solution au problème. Des solutions qui au final fragilisent le pastoralisme, découragent les éleveurs et bergers et permettent aux loups de s'installer de plus en plus confortablement.

Actualité chez un éleveur ayant expérimenté différentes solutions "miracles" de nos apprentis sorciers : "Quatre systèmes équipent une parcelle de 5 ha et demi environ. Or ils n'ont pas permis d'éviter une nouvelle attaque du loup au cours des dernières quarante-huit heures. Deux  brebis ont été égorgées par le grand prédateur et deux autres ont dû être euthanasiées par l'éleveur lui-même. Franck Duval compte aujourd'hui 28 ou 29 mortes depuis le 20 janvier parmi son cheptel."cf l'Est Républicain

Pour ceux que cela intéresse : VOICI LE MODE D'EMPLOI DES FOX LIGTHS PAR LE CONSTRUCTEUR:

- Clignotement aléatoire pour donner l'illusion du mouvement ;
- Détecteur de luminosité (Foxlights se déclenche entre le coucher et le lever du soleil) ;
- Résiste aux intempéries et aux variations de températures ;
- Pile de 6 V non incluse (en vente sur notre site) ;
- Durée de vie moyenne d'une pile : 3/4 mois dans le cadre d'une utilisation normale et régulière.
 Conserver une distance d'1m/1,50 m entre chaque Foxlights

VOICI UNE ÉTUDE POUR UN PARC DE 1 HA AVEC L'UTILISATION DES FOX LIGTHS SANS AUCUNE GARANTIE DE REPOUSSER LES LOUPS: (voir en début d'article)

Pour un parc de 1 ha : 400 m / 1m50 = 266 fox ligths à 100€ pièce avec la pile = 26 600€
Remplacement de la pile tous les 4 mois : 5€ * 266 = 1330€ * 3 = 3990€ par an

CE QU'EN PENSENT LES ITALIENS:
Sur la page face-book de Canis lupus italia ( ce sont des pro-loups techniciens, qui aident les éleveurs à installer des protections, disons que contrairement à d'autres ils sont plus dans la pratique que dans la théorie) ;  ils ont écrit ceci au sujet de la vidéo parue dans Nice matin : 
" On a souvent à apprendre des français, mais pas dans ce cas-là ! Ça serait super si on pouvait résoudre le conflit avec des lampes clignotantes, mais il n’en est rien ! Nos bergers utilisent des dispositifs similaires depuis des années, comme des feux clignotants routiers, mais il est assez facile à comprendre que les loups s’habituent vite aux lumières intermittentes…."

Comme quoi en Italie ou tout va bien, certains pros loups se sentent obligés d'aider les éleveurs à vivre cette catastrophe et à prendre exemple sur les Français. Ça ce passe de commentaires!



mardi 3 juin 2014

APRES LE PATOU SI CHER AUX DÉFENSEURS DU LOUP?


FERUS, association de défense du loup, a n'importe quel prix, nous prépare le remplacement des patous qu'elle a plébiscité et encensé sous toutes les coutures, allant jusqu’à proposer les adresses des élevages, prodiguer des conseils aux bergers avec ses amis de la Pastorale Pyrénéenne,  montrer du doigt les éleveurs qui refusent d'éradiquer le mal par le mal.

Le chien Patou est un chien de protection qui était utilisé autrefois pour protéger les troupeaux contre l'Ours, à l'époque ou le peu de randonneurs qui s’aventuraient dans nos montagnes, n'auraient jamais eu le réflexe de porter plainte en cas de morsure. Aujourd'hui les bergers connaissent les limites de ce type de chien face au loup surprotégé.





Le Patou, présenté depuis tant d'années comme protecteur infaillible, a perdu la côte. 
Il ne serait pas "assez agressif", préférant même côtoyer le loup que de s'y frotter. C'est la dernière "Grande découverte française", à coup de subventions encore une fois, alors qu'on sait depuis toujours que les chiens de protection côtoient si bien le loup qu'ils s'hybrident.
Des études génétiques menées en Géorgie Caucase, l'ont bien démontré ....


Lors de la remise en place des chiens, aprés l'hiver, il n'est pas rare de voir les patous tuer des agneaux,, ca nous est arrivé, des brebis étouffées dans les bergeries car les patous s'alliénent une grande partie de la stabulation, et de gros problèmes lors d' estives, avec les mélanges de troupeaux.  Par exemple lors de mélange de troupeaux pour maximiser l’efficacité des mesures de protections, les patous qui ne sont pas habitués aux brebis noires par exemple, les éliminent!  De même que les  bergers recrutés qui prennent pour la 1ère fois cette montagne et se font esquinter leurs chiens de conduite par les patous qui ne les connaissent pas! 
Tout ces  problèmes sans doute a transposer à toutes les races de chiens de protection....

A Larche (9 troupeaux) ce sont des rassemblements de patous, ils se retrouvent tous dans le même troupeau ..entre copains, abandonnant leurs brebis!.

Devant le fait accompli, les associations et, si mes sources sont exactes, l'état, envisagent de promouvoir le chien Catahoolas, qui sera importé d’Amérique.

Le Catahoolas  sont des chiens de chasse d'origine de la Louisiane, agressifs, difficile à gérer. FERUS, devançant la diminution de l’engouement pour les Patou, prend les devants en mettant en place le commerce des Catahoolas, histoire de profiter de la manne qui découle de la détresse des éleveurs. Ces mêmes éleveurs qui si ils se laissent manipuler, ne résoudront toujours rien avec ces chiens importés, si ce n'est de belle perspectives de procès en vue avec les touristes et autochtones.



Yves Derbez (Éleveurs et Montagnes) a été contacté par les USA, puis relayé par un réseau américain qui a mené une enquête. Le président de l'association Éleveurs et Montagnes est entre rire, colère et dégoût.
Ferus est en train de chercher des fonds pour importer des "Cata ... houla", là où d'autres vont à la chasse au dahu.


Est-ce qu'on est si avide et incompétent, manque-t-on tant d'empathie chez Ferus pour ajouter à la désespérance des éleveurs en leur imposant des études sur une race de chiens totalement inadaptée, n'ayant jamais eu comme fonction de protéger les moutons des attaques de loups ?

Est-on aussi irrespectueux de la nature et des touristes au point d'imposer des chiens de chasse, difficiles à gérer et de réputation parfois agressive, dans des Parcs Naturels Régionaux ?!

C'est décidément la Cata ... houla chez Ferus !



Depuis la nuit des temps, les chiens réellement efficaces étaient en groupes, en meutes et vivaient dans des troupeaux à l'écart de la civilisation - pas de randonneurs, pas de chiens divagants et des bergers qui vivent comme des bêtes, dormant souvent à même le sol sur des planches.. il y avait beaucoup, beaucoup de casse (de nombreux chiens en payaient les frais)
Et surtout, ils mettaient leurs chiens à l'essai, les mettaient en situation avec le loup (il y a une vieille vidéo noire et blanche qui tourne ..) dans des enclos où ils laissaient venir les loups ...(en turquie cela se fait toujours)
Et malgré ça ... il y a toujours eu de l'hybridation incontournable entre chien et loup ... des chiens qui bouffent un mouton, des chiens qui se bagarrent, des chiens bouffés par des loups.. et tu ne t'en approches pas à 1 kilomètre ! 
Et tout ça on veut l'instaurer en France, dans des secteurs "civilisés", habités, parcourus de touristes et de chiens ..

Tout cela les bergers et éleveurs contemporains, confrontés aux loups le savent. Seuls des intégristes bornés, essayant de protéger le loup au mépris des populations qui elles, vivent de et en accord avec la nature sont capable, d'essayer tout ce qui leur passe par la tête, se comportant comme  des apprentis  sorciers, sans tenir compte de  l’expérience  des gens de terrain.  Mais le pire c'est qu'ils en tirent profit en touchant des subventions d"un état déficitaire, manipulé, aveuglé et otage d'une minorité qui fait basculer le résultat des élections!


A titre d'exemple, voici l’illustration des problèmes causés par les chiens de protection. Ici un chien qui a tué un veau . Dans le cas du loup auraient ils dit que le veau était malade?.
 Mais tenez vous bien,  comble de la dérision, cette photo a été primée par les écologistes  défenseurs du loup, pour montrer que ce sont les chiens, qu'ils imposent aux bergers, qui attaquent les troupeaux, se servant ainsi d'un fait relativement rare pour manipuler l'opinion publique afin d'assouvir leurs fantasmes.

 La marque parfaite de l’intégrisme totalitaire


mardi 11 février 2014

ETUDE SUR LES CHIENS DE PROTECTIONS ;;;

ETUDE SUR LES CHIENS DE PROTECTION ET SUR LES "CHERCHEURS"

Alors que vient de paraître le:

  RAPPORT D’ACTIVITÉ 2013  BILAN ET PERSPECTIVES 2014-2017 


RECHERCHE SUR L’APTITUDE DES CHIENS À LA PROTECTION  
ET L’INFLUENCE DU CONTEXTE DE TRAVAIL SUR LEURS CAPACITÉS 
Institut pour la Promotion et la Recherche sur les Animaux de protection 

Pour les éleveurs et bergers qui ont été confrontés au loup et qui se sont penchés sur le problème des chiens de protections, la pilule est dure à avaler. En effet dix ans après la mise en place de CPT (chiens de protection),  les loups tuent les patous, ces même patous, qui mordent les touristes car les spécialistes, comme Landry n'ont pas su trouver une méthode de dressage efficace contre le loup et sans danger pour les randonneurs, précisant que le chien ne doit pas être trop sociabilisé à l'homme afin d'être (soit-disant) plus efficaces face aux prédateurs. Le résultat est : toujours plus de patous pour toujours plus de prédations. Or de nombreux bergers  possèdent des chiens sociabilisés par nécessité, les chiens trop agressifs les conduisant le plus souvent vers les tribunaux. (pour rappel le propriétaire du chien est seul responsable face à la loi). Peu agressifs, ces chiens ne sont pas très efficaces pour se mesurer aux loups.

Et maintenant? Mea-culpa, il demande des financements pour montrer "scientifiquement" qu'il s'est trompé, afin de tester et sélectionner les chiens de protection (il faisait partie de l'équipe avec la FNO et Diény au départ) pour faire tourner une SARL. pour la promotion des chiens de protection (IPRA sarl, société de J.M. Landry, fondée en 1997)


séduction?, commerce?, études scientifiques?, opportunités?, idéologie?

Pour les bergers, l’inacceptable, c'est l'idée de filmer des loups en train d'attaquer ou de s'approcher du troupeau sans intervenir. Autant filmer les loups en train de tuer les chiens tant qu'on y est. ! L'actualité nous a montré l'impact de la vidéo sur le chat maltraité, nous aidant à comprendre leur désarroi!

Très difficile à admettre aussi ce qui se dit dans le  Compte rendu Réunion du 10 janvier 2014 Ministère de l'agriculture Préparation réunion du groupe technique sur les moyens de protection du 15 janvier 2014.  En effet en cas de chiens devenus mordeurs, ou chasseurs, ou déviant suite aux attaques par les loups, on remplace (euthanasie) et on recommence tout! Un remerciement difficile à mettre en oeuvre pour bons et loyaux services et un découragement facile a comprendre!Il faut savoir que les affrontements  avec les loups, rendent les chiens, souvent blessés,  imprévisibles et agressifs, tout autant que les humains lorsqu'ils sont confrontés à la réalité de la  guerre par exemple!



L'an dernier, il y avait une pleine page sur Landry dans la France Agricole pour dire entre autre, que les chiens n'éduquent pas les prédateurs.  Par contre, l'équipe du projet canovis, dirigée par Landry, est en train d'éduquer les loups à tuer les chiens de protection et à attaquer les troupeaux en présence de l'homme (caméra)
Des chiens de protection qui à l'origine (1996) sont sortis du chapeau d'ARTUS ( fusionné ensuite avec Férus qui a créé Pastoraloup) au moment de la réintroduction des ours. C'était sans compter sur la différence de férocités avec les ours slovènes (à problème dans leurs pays d'origine). Etant beaucoup plus carnassiers que ceux qui vivaient dans les Pyrénées,  le patou n'a pas pu prendre le dessus contre ce nouvel envahisseur!

On peut se tromper, mais il se pourrait que l'expérience  montre que le patou n'est pas efficace, ce que les bergers ont déjà validé, c'est bien connu, le patou ne fait pastout, et que l'équipe Landry nous propose à la vente d'autre race de chiens! De nombreux Bergers ont adopté les Matin espagnol, estrella, cane corso, (espagne portugal) maremme abruzze, matin de naple (italie), berger du caucase, komodor (pays de l'est/russie), kangal (turquie), dogue du tibet (himalaya) etc..qui encore une fois ne feront pas tout, si ce n'est diminuer le nombre de victimes par attaques.



Landry préconise fortement comme si il en était le parrain,  sinon l'inventeur (selon Fèrus),  le "systèmeFladry" , (des flyers bandes de plastiques rubalites, suspendues au fils des parcs) alors que ce système était utilisé au moyen age (avec des lambeaux suspendus) pour rabattre les loups poursuivis par les louvetiers vers les pièges de captures! Une différence tactique de taille utilisée entre un loup poursuivis et stressé et un loup affamé qui cherche la faille du système, et qui la trouvera, comme le précisent les éleveurs des USA qui ont utilisé le système sur des bovins: "efficacité de quelques heures a quelques jours, voire 2 mois"

Contrairement a ce que disent les défenseurs du loup : "Le système des fladries - originaire de Pologne - est très peu utilisé, excepté à titre expérimental (à Rome). Il s’agit d’une corde munie de petits drapeaux rouges, lâchement tendue sur des piquets à quelques dizaines de centimètres du sol. « Le loup ne passe jamais sous le fladry, on ne sait pas pourquoi, mais apparemment le système fonctionne » (sic JM LANDRY, même références ATEN, p 20)" :




Les conclusions de l'utilisation des fladry :
Phase 1 le loup n'ose pas franchir le fil
Phase 2 le loup s'adapte et finit par franchir le fil
Phase 3 le loup va et vient sous les fils entre les bandes


Et que dire du monitoring**, toujours en pleine page sur la France Agricole, qu'il faut placer sur la brebis, après l'avoir rasée pour que les électrodes soit efficaces!!!  La seule solution pour que ça tienne serait de l’opérer pour l'introduire sous la peau. Je vous laisse seul juge pour évaluer la différence entre un patient atteint de faiblesse cardiaque à qui ont propose un monitoring, et une brebis dans la nature, malmenée par le chien de conduite et soumise à la dure vie dans la nature, exposée aux intempéries et qui devra se plier à la recharge des piles de son appareil. La première chose sera de lui apprendre à ne pas ce gratter contre un arbre!  Un monitoring qui est censé avertir le berger en cas d'augmentation de fréquence cardiaque et si le réseau passe, ce qui est très rare en alpage!. Vous pouvez facilement vous imaginez ce qui se passera lorsque le berger aura été tiré de son sommeil parce que la brebis aura fait un cauchemar, ou ne trouvera plus son agneau, ou se sera fait peur en se voyant dans l’abreuvoir au clair de lune! Sans oublier la période des chaleurs ou les bergers introduisent les béliers dans le troupeaux, s'ensuit de fortes augmentation de la palpitation du cœur de ces dames!  D’après vous,  après combien de fausse alarmes décidera t'il de tout foutre en l'air?

Un monitoring plus un collier censé larguer un gaz répulsif sur un prédateur, affamé, en train d' attaquer, bourré d'adrénaline, en pleine frénésie!!!! Les éleveurs contactés se sont mis à pleurer, je vous laisse savoir de quoi (rire, rage, désespoir....)


**Une étude est en cours en Suisse, pilotée par Jean-Marc Landry, pour intégrer un répulsif nouveau sur les colliers des brebis qui serait diffusé lors d’un stress du troupeau. Cela est pour l’instant de l’ordre strictement expérimental. en attendant d’être commercialisé à prix d'or! en savoir plus 


En fait on a l'impression que Landry essaie frénétiquement de trouver une solution financière à la relance de son commerce basé sur la détresse des éleveurs et bergers.

Le plus dur a avaler, c'est que des pseudo scientifiques opportunistes et versatiles,  puissent avoir autant de poids dans notre administration (DDT, DREAL...) et chez nos représentants syndicaux. Cela prouve qu'en France en tout cas, il n'y a pas grand monde pour maîtriser le problème du loup qui est abandonné à des apprentis sorciers qui ne subiront aucune conséquences de leurs expériences inutiles,  financées  par l’intermédiaire d' administrations  complaisantes, avec les fonds (915 000 euros) de contribuables qui ne veulent rien savoir, sous couvert de nos élus. Autre souci de déontologie et d'impartialité,  la possibilité de retombées financières importantes, pourraient inciter certains investisseurs privés à rejoindre l'équipe Landry.



Par Ouragan et le "collectif de défense du pastoralisme"

L’intérêt dont font l’objet les chiens de protection de la part de chercheurs amateurs ou scientifiques, marchands du Temple et autres profiteurs du malheur des éleveurs et bergers et assez impressionnant. La structure la plus profiteuse reste, depuis très longtemps, La Pastorale Pyrénéenne. Mais il y a des privés ou même un suisse, JM. Landry, constitué en société commerciale. Tous ont un point commun : capter des fonds publics.
http://www.pyrenees-pireneus.com/Faune/Loups/France/Cohabitation-Education-Dressage/2014-03-15-Loups-Aider-Preserver-Grace-Cohabitation-Appel-Fonds-Financier.php


mercredi 6 mars 2013

TÉMOIGNAGES

Les mesures de protections, inefficaces et coûteuses

Un de ses chiens patous, un grand "montagne des Pyrénées" blanc, porte les marques d'un combat, une blessure profonde à la patte. L'éleveur s'est entouré de ces gardiens depuis plusieurs saisons. Cet été, il en a sept auprès de lui, plus cinq chiots qu'il a commencé à dresser au contact de tout jeunes agneaux pour les préparer à devenir l'un des leurs. Il s'est aussi doté d'un parc mobile, pour rassembler les moutons la nuit et faciliter la tâche de ses chiens. Une logistique lourde : les filets et les sacs de croquettes pour les patous ont été acheminés par hélicoptère. Le parc de nuit doit être régulièrement déplacé pour éviter le surpâturage.


Malgré ces mesures de protection financées par l'Etat dans le cadre du plan d'action national sur le loup, d'année en année, le prédateur, protégé par la convention de Berne (1979), s'adapte et déjoue la vigilance des éleveurs. "Je ne sais plus ce qu'il faut faire. Cette année, c'est pire que tout, les loups attaquent le jour. Il y a quelque temps, je discutais avec quatre personnes à côté de la cabane. A 80 mètres, le loup s'est jeté sur une brebis. C'est lui qui nous surveille", poursuit Bernard Bruno.

ou encore

"J'ai 490 hectares avec des creux et des vallons. J'ai quatre chiens patous. J'en aurais 50, cela ne changerait rien car le terrain est tellement accidenté qu'il leur est impossible de surveiller tout le troupeau."
En savoir plus sur l'article publié dans le "Monde Planète" du 01/09/2012


mais surtout voici ce que dit Michel Olivier qui ce dit représenter l’association Férus a propos des mesures de protections :
" Elle a ses limites. La brebis restera toujours la proie la plus facile, même avec des chiens Patous »,


Voila des bergers qui mettent en place les mesures de protection et qui se remettent en question, qui ont subi des attaques traumatisantes. Mais rien n'y fait, comme d'habitude, les commentaires des écologistes, copier coller sur le monde planète, transpirent la haine et la désinformation:

Ploukistanais 
Encore une logique rurale surprenante... et sa version pour journalistes urbains! Merci pour le paragraphe : "Ces disparitions ne sont pas seulement imputables au loup. Elles font parfois sourire dans la vallée, où l'on soupçonne certains éleveurs d'écouler une partie de leur production sous le manteau." Chaque brebis peut donc être subventionnée à fond par l'UE, tuée par le méchant loup, indemnisée et revendue contre du liquide?....



Ce sont peut être les bêtes disparues, mais qui n'apparaissent dans aucun bilan officiel,  doublant pourtant les  pertes reconnues indemnisables, selon la directive du 27 Juillet 2011, qui  serait la "production sous le manteau" dont parle  Ploukistanais.
Les vautours des Pyrénées se sont subitement mis à manger des vaches adultes vivantes, suite à une interdiction européenne de leur laisser les carcasses incomestibles par l'homme (vache folle, etc).


Et quand on sait que le directeur d'une association environnementale  à laquelle adhèrent certainement ces braves écolos, gagne, je cite : "Cette aisance financière avait conduit certains dirigeants à s'accorder des rémunérations qui feraient rêver…/… En 2000, …/… 650.000 francs pour le directeur d'une association savoyarde. Et cette rémunération n'avait fait l'objet d'aucune remarque de la part du service instructeur, alors que notre subvention représentait 44% du fonctionnement." extrait de
     Le combat est une fête 
Roselyne Bachelot - Ed. Robert Laffont
270 pages - essai (broché). Paru en novembre 2006
ISBN : 2221103122 

J'aimerais savoir combien gagne le directeur national. Quelle belle leçon sur la production sous le manteau , ces bêtes que personne ne retrouve, à part les charognards et les vautours !



Frank Amoretti 
Quant on voit sur les photos du Monde ces prairies couleur jaune -paille à 2000 mètres d'altitude censées nourrir les brebis, on voit pas très bien l'utilité de la transhumance, toute son organisation technique et ses couts directs: il y a un petit jeu entre le Parc national ( des fonctionnaires de l'environnement ), l'Office National de la Chasse, la chambre d'agriculture du 06 (qui n'est plus un département agricole) et les syndicats d'éleveurs qui n'est pas très clair, comme on dit à Syracuse




C'est drôle mais la transhumance se fait depuis bien avant le retour du loup. Gentils écolos qui savent diriger un troupeau et nous donnent des conseils sur le métier.La transhumance aurait donc été pratiquée pendant + de 6000 ans par erreur? Conseils qui aboutiront à conduire les animaux vers des élevages industriels où ils ne verront plus que la lumière des néons et où une seule espèce fera pour la viande ovine, caprine, bovine, chevaline etc etc...


Et Ploukistanais de continuer
 .....Comment font les Espagnols, Italiens, Roumains?


Francois F.
Et en Italie, 10 fois plus de loups? Troupeaux fictifs? Pas d'indemnisations? Un reportage vite!

Et même sur mon blog:
es abruzzes , plus petit que le vercors plus de pastoralisme, une centaine de loups et quasiment pas de problème.... cherchez l' erreur!


Quand on sait tout cela, et ce qui est ci-dessous:

pour l’Italie c'est ici:

De 600 a 1000 loups selon le comptage officiel, 2000 loups selon la population, quantité retenue par les écolos qui jonglent avec les chiffres : pour une fois ils font confiance à ceux qui subissent ! Pour la France c'est le chiffre officiel qu'ils retiennent (à peine 200). Cherchez l'erreur !

Français et Italiens contestent les chiffres concernant les populations de loups. « Les méthodes de comptage basées sur les cris et les traces dans la neige ne sont pas fiables, insiste le chercheur Michel Corti. En Italie, les estimations officielles sont comprises entre 600 et 1.000 têtes, alors que nous estimons qu'il y en a plus de 2.000. »publié dans la" France agricole"du 21 06 2012


PAS DE PROBLEME AVEC LE LOUP EN ITALIE?

http://www.eleveursetmontagnes.org/actualite/13-actualite/424-loup--les-eleveurs-francais-et-italiens-font-face-a-lunisson


L'expert italien dit:" il faut contrôler la population, la chasse est tolérable"

fédération des acteurs ruraux, italie

Nos témoignages se ressemblent étrangement


http://www.ferus.fr/actualite/hecatombe-dans-les-abruzzes-12-loups-tues-en-2-mois
Depuis le début de l’année, 12 loups ont été retrouvés morts dans le Parc national des Abruzzes, dont la plupart du fait de l’homme :
- 3 loups tués par arme à feu, ce qui démontre que des actes de braconnage existent bel et bien au cœur même du parc national,
- 2 confirmations au moins d’empoisonnement au Carbamate.
Pour les autres, il y a de fortes présomptions d’empoisonnement 
mais puisque tout vas bien en Italie, pourquoi en vouloir au gentil loup? Impossible de savoir combien il en meurt tellement ça arrive souvent: http://gaianews.it/ambiente/lupo-morto-nel-parco-nazionale-dabruzzo-si-teme-evvelenamento-47402.html#.UnldjXAz3D7

Suite aux attaques de loups, cet éleveur après avoir passé 47 années en alpages, a vendu la totalité de son troupeau de 230 bêtes...




pour l’Espagne c'est là:


PAS DE PROBLEME AVEC LE LOUP EN ESPAGNE?


voici un extrait de l'article écrit dans le journal La Nueva España – Oriente.a propos du plan loup Francais
"Tout comme en Espagne, et très concrètement dans la corniche cantabrique, les attaques de loup au bétail sont un des principaux problèmes auxquels l’élevage français est confronté.

certains mois il ne se passe une journée sans un article relatant une attaque!

C'est bizarre: puisque il n'y a pas de problème


http://www.pyrenees-pireneus.com/Faune/Loups/Europe/Espagne/Cantabriques/Picos-de-Europa/Declaracion-del-grupo-Con-Lobos-No-Hay-Paraiso-Traduction-Francais.pdf


pourquoi leur en vouloir, puisqu'ils ne posent aucun soucis


ATTAQUES DE LOUPS DANS LE NORD DE LA PROVINCE DE GUADALAJARA POUR LE SECTEUR DE 

L’ELEVAGELA « TERREUR » DE TOUT PERDRE

Depuis des années les attaques se répètent dans ce qui pourrait sembler un film d’horreur. Mais ce 
n’en est pas un : les attaques de loups sont une constante dans la montagne Nord de la province de 

Guadalajara, avec de nouveaux épisodes ces derniers jours. Les éleveurs se plaignent que 

l’Administration ne prenne pas en charge le problème « une fois pour toutes. »

« Les loups attaquent sans arrêt », explique l’Association Provinciale des Agriculteurs et Éleveurs de la

Province de Guadalajara (APAG). Dernier épisode : fin de semaine dernière, deux nouvelles incursions de loups dans la montagne Nord de la Province. Résultat : deux veaux morts, l’un de deux mois, l’autre d’un peu plus d’un mois. Et l’APAG explique : « de nouveau c’est un éleveur de Galve de Sorbe et on en est déjà à une dizaine d’attaques dans le mois ; sans compter les veaux disparus qui ne sont pas signalés. »


féderation des acteurs ruraux espagne

et aussi

Pour la Roumanie j'ai ça:

film promotionel pour le Sarplaninac, que vont croiser les touristes dans les alpages 


ET POUR L'ENSEMBLE DES PAYS CONCERNES

cet extrait de: Stratégie de prédation chez le Loup
                                                      par André Guyard

Toutefois, nos bergers français sont loin d'être isolés. Partout où le Loup a recolonisé des territoires désertés (le nord de l'Italie, la France, la Suisse, la Norvège), la cohabitation est difficile et le rejet unanime. Dans les régions où le Loup a toujours été présent (sud de l'Italie et Espagne), les pertes sont moins lourdes, les éleveurs plus conciliants. Et pour cause : la trilogie "berger-chien de protection-enclos pour la nuit" existe toujours. On trouve ainsi de nombreux enclos en pierre qui protègent les troupeaux la nuit, et la main-d'œuvre moins chère favorise la présence d'un aide-berger à proximité permanente du troupeau. Autre différence : dans les Abruzzes, l'élevage ovin est principalement destiné à la production de lait. Ces petits troupeaux sont regroupés chaque soir pour la traite dans un endroit protégé. Enfin, en Italie et en Espagne, le loup ne jouit pas d'une protection totale. "Les autorités tolèrent, voire autorisent les éleveurs à braconner l'animal, précise Laurent Garde, chercheur au Centre d'études et de réalisations pastorales Alpes Méditerranée. Faisons pareil en France et les éleveurs supporteront mieux la situation." Ce qui peut aussi dissuader les loups de s'approcher. Une demande partagée par nombre de bergers français."


Comme c'est bizarre, puisqu'il n'y a que chez nous que ça pose problème

             On en déduit que chez les pros loup, ceux qui écrivent les commentaires, sont endoctrinés par ceux qui écrivent les articles pour la promotion du loup, en priorité pour drainer les subventions d'un état déficitaire, dont le principal souci est de garder la minorité des électeurs qui font pencher la balance de leur côté.  

             Aucun d'entre eux ne maîtrise quoique ce soit! Ils sont animés par une passion, qui bien que légitime, ne doit pas rendre aveugle, au point de dresser les populations les unes contre les autres! 

             Le loup ne peut pas être l'idole qui efface les erreurs humaines, dont la responsabilité incombe à nos civilisations,  et dont les écologistes intégristes ne peuvent pas se targuer d'être les élus choisis pour les corriger, au mépris des populations qui vivent de et en accord avec, cette nature!

mercredi 13 février 2013

LE BERGER PHOTOGRAPHIE LES LOUPS

En plein jour, ce berger a pu photographier les loups qui encercle le troupeau
Hautes-Alpes : sept loups attaquent un troupeau en plein jour en présence du berger et 
des chiens.
Laurent Garde – CERPAM – 23-12-2010
Le 6 novembre 2010, Philippe Lemoine, le berger de la montagne de Céuze dans les Hautes-Alpes, 
garde son troupeau. Il fait beau, c’est le début de l’après-midi.  Sur ce bas d’alpage, le terrain est 
dégagé, facile à garder, facile à surveiller dans ce massif où les loups ont fait leur apparition depuis 
deux ou trois ans.  Il reste 700 brebis en fin de saison, les autres sont déjà redescendues. Auprès du 
troupeau veille avec le berger ses trois chiens de conduite, l’un de ses deux chiens de protection, et 
un âne sur lequel il compte pour donner l’alerte et impressionner les loups.
C’est alors qu’il voit sortir des buissons, à  une centaine de mètres, un, deux, trois, sept loups qui 
commencent à encercler son troupeau en longeant un sentier en contre-haut. Il est saisi de stupeur. 
Certes, l’année dernière, il a déjà vu un loup dans les mêmes circonstances. Mais sept loups en 
même temps ! Il sort son appareil photo et il parvient à en fixer six sur le cliché. Il est 14 h.
A ce moment déboule une randonneuse avec son chien face aux loups. Stupeur et affolement de la 
dame. Les loups repassent la crête. Le berger, inquiet, rassemble son troupeau serré et redescend 
vers les prés. Précaution inutile. C’est deux heures après que les loups attaquent. En plein jour, par 
un beau soleil, un temps calme, sur un terrain parfaitement dégagé, près d’un hameau et d’une route 
goudronnée, en présence du berger, de quatre chiens et d’un âne utilisé comme animal de 
protection. Ils sont deux sur une brebis, l’un à la gorge, l’autre lui déchire les entrailles. Le chien de 
protection, une jeune femelle qui a aboyé toute la nuit face aux loups  ne bouge pas, comme
tétanisée. Il faut que le berger arrive sur les loups à moins de 30 m pour leur faire lâcher prise. La 
brebis est encore vivante…
Traumatisé, le berger ramène ses bêtes au parc de nuit et appelle les éleveurs  ainsi que
l’administration pour le constat. On est samedi, les gardes monteront le lundi, d’ici là il faut préserver 
la carcasse des charognards pour pouvoir être constatée, le berger amène sa remorque et la 
retourne sur la brebis morte.
Le lendemain, jour de brouillard. L’un des éleveurs est monté soutenir le berger. Inquiets, les deux 
hommes sortent le troupeau à proximité immédiate des chalets, sur d’anciens prés de fauche pour 
mieux surveiller les bêtes à un endroit où il passe du monde. Cette fois, les deux chiens de protection 
sont présents avec les trois chiens de conduite. Ce qui n’empêche pas les loups d’attaquer à 
nouveau. La veille ils ont été privés de leur proie. Ce jour ils changent de tactique, et malgré  les deux 
hommes et les cinq chiens courant, hurlant, aboyant, ils coursent une brebis à l’écart vers les bois et 
les ravins pour la consommer tranquillement. La carcasse ne sera pas retrouvée.
C’en est trop. La coupe est pleine. Les éleveurs enferment leurs bêtes et décident de les rapatrier à 
l’abri, deux semaines avant la date prévue. En urgence, il faut les trier. Les compter. Renoncer au 
camion qui avait été réservé et multiplier les voyages avec la petite bétaillère de l’un des éleveurs. 
Organiser l’accueil des bêtes sur le site de transhumance hivernale où les brebis n’étaient attendues 
que 15 jours après, dans les Bouches-du-Rhône. Le 9 novembre, le démontagnage est terminé après 
trois jours de travail d’urgence qui désorganise le planning des éleveurs et des gestionnaires.
Le berger a 54 ans. Il est très expérimenté. C’est sa cinquième saison de garde sur la montagne. Il 
accompagne les brebis en permanence tout au long des heures de pâturage. Depuis l’arrivée des 
loups, il rajoute des heures de surveillance au moment où les bêtes chôment aux heures chaudes de 
la journée. La nuit, il double l’enclos en grillage d’un parc en filets pour que les loups n’affolent pas 
les bêtes « Ce n’est plus une vie. Maintenant, c’est 300 à 400 heures de travail par mois. Tu n’as plus le temps de rien, de faire ta vaisselle, de voir des gens. Le stress, je prends des cachets pour dormir. 
L’aide-berger, ça n’est pas possible, on le loge où, la cabane est petite, à mon âge, c’est pas évident 
de cohabiter avec quelqu’un avec qui t’as pas forcément d’affinités. »
Sur cette montagne, le groupement pastoral s’était engagé sur un contrat agri-environnemental
pour la gestion des habitats remarquables de ce site Natura 2000.
Que faut-il faire désormais face à des loups qui ignorent toute crainte ? Que faut-il faire de plus dans 
les alpages quand la quasi-totalité des troupeaux disposent déjà d’un berger permanent et, bien 
souvent, d’un aide-berger ? Que faut-il faire de plus dans un contexte où la grande majorité des 
troupeaux attaqués par des loups sont surveillés par des chiens de protection ? Que faut-il faire de 
plus alors que la moitié des attaques de loups se produit désormais en plein jour dans les Alpes du 
Sud et que ni la présence des hommes, ni celle des chiens ne les découragent ?




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