BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.
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vendredi 18 mars 2016

PEUT ON FAIRE UN PARALLÈLE ENTRE LES ONG QUI DÉFENDENT LES OCÉANS ET CELLES QUI DÉFENDENT LE LOUP

« Océans, la voix des invisibles », un film édifiant


le film d’investigation Océans, la voix des invisibles, de Mathilde Jounot, montre les motivations troubles des ONG environnementalistes se positionnant pour la sauvegarde des océans et des poissons. 

Ce documentaire montre que derrière des positions environnementalistes se cachent de grands enjeux financiers. En quelques clics sur internet et extraits de leurs discours, il ne faut pas chercher bien loin pour voir les liens directs entre les entreprises transnationales privées, les banques et les ONG. 

Mais surtout, la réalisatrice met le doigt sur un gros déficit de démocratie. Des sociétés, des organisations internationales et des ONG sont désormais les acteurs de la gouvernance mondiale, au détriment des États. Ce n’est pas tant leur business qui choque, que l’absence de contrôle politique envers ces acteurs disant représenter la société civile. 


A BON ENTENDEUR, SALUT.

L’Assemblée nationale a supprimé jeudi un article du projet de loi sur la biodiversité introduit par le Sénat, qui entendait créer une action de groupe dans le domaine environnemental, malgré l’avis défavorable du gouvernement.
Lors de l’examen en seconde lecture du projet de loi, une série d’amendements portés par des députés Les Républicains et un socialiste ont été adoptés pour supprimer cet article introduit par des sénateurs socialistes lors de l’examen du texte à la chambre haute en janvier.
Il prévoyait de permettre à certaines associations, comme les associations agréées de protection de l’environnement, d’engager une action devant une juridiction civile ou administrative, notamment en vue d’obtenir la réparation de « dommages corporels et matériels résultant d’un dommage causé à l’environnement ». : " En quelques clics sur internet et extraits de leurs discours, il ne faut pas chercher bien loin pour voir les liens directs entre les entreprises transnationales privées, les banques et les ONG. "



jeudi 21 janvier 2016

LOUP, COMPRENDRE POURQUOI IL EST IMPORTANT QUE LES ÉLEVEURS DISPARAISSENT

OU "LA FACE CACHÉE DES DÉFENSEURS DE LA NATURE "tome II


L’article 33 du projet de loi institue des « obligations de compensation écologique ».

 Il offre aux aménageurs et aux industriels la possibilité de remplacer ce qu’ils détruisent à un endroit par un bout de nature supposé équivalent à un autre endroit.

On détruit une rivière et des centaines d’hectares en Bretagne, on en restaure l’équivalent en Auvergne.
 Comme si tous les milieux naturels se valaient... « Ce dispositif menace très directement l’activité agricole, les pratiques agronomiques et les pratiques contractuelles qui les régissent », alerte le collectif "Semons la biodiversité". 
Ce projet de loi crée par ailleurs des banques d’un nouveau genre, des « réserves d’actifs naturels » gérées par des acteurs privés, auxquelles les opérateurs pourront faire appel pour satisfaire « leurs obligations de compensation ». S’achemine t-on vers des banques privées de biodiversité, comme il en existe aux États-Unis depuis 20 ans ?


L’efficacité réelle de ces banques pour la protection de la nature n’est toujours pas démontrée. En France, une seule expérimentation de « réserve d’actifs naturels » est menée depuis 2008 par une filiale de la Caisse des dépôts, la CDC-Biodiversité, dans la plaine de Crau (Bouches-du-Rhône). Là, les aménageurs peuvent s’acquitter de leurs obligations de compensation écologique en se procurant auprès de la CDC-biodiversité des actifs naturels au prix de 47 000 euros l’hectare. 

Ils financent ainsi la restauration de cette petite steppe classée réserve nationale tout en se procurant des « droits » à détruire ailleurs. Un collectif composé en partie de chercheurs souligne qu’« il serait vraiment prématuré d’institutionnaliser ce type de pratiques, sans bilan critique de cette expérience pilote »« Maintenir ces dispositions reviendrait à accepter la privatisation de la conservation et protection de la biodiversité », appuie le collectif "Semons la biodiversité".

 Les sénateurs suivront-ils les avis des citoyens qui placent l’intérêt général avant les intérêts économiques privés ?

EN RÉSUMÉ:

Plus les petits agriculteurs subiront la pression des environnementalistes  peu regardants,  plus le nombre d'hectares riches en biodiversité  qu'ils ont su préserver sera une manne bon marché (+/- 500€ l'hectare) pour les futures banques vertes ( 47 000€/ha) qui se les partagerons avec les multinationales dont la finalité est aussi de faire de l'argent, je cite:

 "la  transformation  des  problèmes causés  par  l'actuel abandon des  terres à grande échelle en opportunités pour l'homme et la nature, offrant ainsi  une possibilité réaliste de rentabilisation de la nature sauvage en Europe. À côté de nombreuses autres façons de rentabiliser l'état  sauvage,  plusieurs  régions  ont  le  potentiel  pour  proposer  à  partir  de  la  faune  des  attractions  touristiques de classe internationale."


LOUP, LA FACE CACHÉE DES PRÉDATEURS




Les banques et multinationales voient la nature qui se raréfie comme un nouvel eldorado à conquérir et à privatiser, et avancent pour cela une double promesse. La promesse, jamais vérifiée, de remplacer ce qui est détruit à un endroit par un bout de nature supposée équivalent à un autre endroit. Et la promesse de pouvoir poursuivre la construction de nouvelles infrastructures, tout en préservant la nature, alors que l'équivalent d'un département de terre agricole et naturelle disparaît tous les sept ans.
http://www.reporterre.net/Le-projet-de-loi-sur-la

La compensation en matière de biodiversité a comme conséquence que la protection de l’environnement n’est plus qu’un sous-produit d’un projet commercial, marginalisant les communautés et menaçant leur droit à la vie. La nature joue un rôle important pour les communautés locales, que ce soit du point de vue social, spirituel ou de leur subsistance. Ces valeurs ne peuvent pas plus être mesurées, estimées ou compensées que ces communautés ne peuvent aller vivre ailleurs.
http://www.reporterre.net/L-arnaque-de-la-compensation-pour

La compensation en matière de biodiversité sépare les gens du milieu où ils ont grandi, où s’enracine leur culture, où leur activité économique se déroule depuis des générations.



mardi 17 mars 2015

FINANCIARISATION DE LA NATURE? SUITE

    
Vends titres "dauphins d'eau douce".. 

Les produits financiers s'ouvrent à la biodiversité. Pour le meilleur et pour le pire. 

 Il s'agit pour une banque de sanctuariser une espèce ou une niche écologique, puis de proposer à ses clients de compenser leur destruction de biodiversité par la détention d'un titre, qui représente une part de préservation de cette niche chez elle. 

 Aux engouements pour une nouvelle espèce succéderait le dédain total, pendant que des biofinanciers se livreraient à une course aux écosystèmes. 

Extrait de l'excellent article de Idriss J. Aberkane professeur à l'École Centrale et chercheur à l'université de Stanford et au CNRS, page 18 dans le point du 5 mars 2015 n° 2217


    Voici un article qui pourrait expliquer la hargne que mettent les association environnementales à défendre les grands prédateurs, prêtent à sacrifier les populations rurales et à les délocaliser de leur terres comme cela se fait en Afrique pour les mêmes raisons.

    Un article qui pourrait expliquer la puissance du lobby du tout sauvage sous couvert de biodiversité. Dommage pour nous, minorité rurale, que cela ne puisse s'appliquer que sur les terres que nous avons su préservées, mais après notre délocalisation!
les chevaux d'ouragan sur ses terres préservées qui serviront peut être un jour de monnaie d'échange pour les pollueurs
"Autre problème avec ces réserves : "On risque de neutraliser beaucoup de terres agricoles", explique Jean-François Lesigne. Or, la France est un petit pays et les réserves foncières ne sont pas celles des États-Unis, du Canada ou de l’Australie". Encore un fait majeur en faveur de la délocalisation des petits élevages familiaux sous prétexte de biodiversité (à détruire dans les régions industrielles)

  FictionVends titre "Loup et habitat grand prédateurs situés dans le haut diois" à tout investisseur fortuné qui désire implanter une activité économique nécessitant la destruction d'habitat de faune sauvage!

mardi 27 janvier 2015

SAUVAGE, COMPRENDRE LA PUISSANCE DU LOBBYING PRÉDATEURS


mardi 03 février à 22h20 (88 min)

 Rediffusion mardi 10.02 à 1h35
 Rediffusion mardi 10.02 à 8h55
 Rediffusion lundi 16.02 à 8h55





sur télérama à voir en enter à n'importe quelle heure jusqu'a mardi
NATURE LE NOUVEL ELDRADO DE LA FINANCE

et ensuite selon la programmation ci dessus sur ARTE

Combien vaut la nature ? Combien peut-elle rapporter ? À l'heure où l'on craint le pire pour la biodiversité, ce documentaire révèle la financiarisation croissante des ressources naturelles par les banques et les investisseurs privés. Édifiant.

De quoi comprendre comment les défenseurs de la nature se font manipuler (souvent a coups de subventions) sous prétexte de biodiversité, à travers  "les exemples concrets de populations et milieux naturels menacés par ces nouvelles pratiques."


La nature de l'argent
Fruit d'un patient et minutieux travail d'investigation, Nature, le nouvel eldorado de la finance met en relief les mécanismes d'un système naissant qui pourrait se révéler une entreprise de tartufferie mondiale. Interrogeant financiers, experts et penseurs, le film confronte les points de vue antagonistes et multiplie les exemples concrets de populations et milieux naturels menacés par ces nouvelles pratiques. L'enquête dresse un vaste panorama des intérêts en jeu et des lobbies en action autour de ce "nouveau" capital naturel, se demandant au final quelles valeurs défendent réellement ceux qui attribuent un coût à la nature. Une nouvelle crise financière pourrait en effet résulter de la spéculation et de l'effondrement de ces nouveaux marchés...

La course au profit généralisé et le marché global ont largement contribué à la crise écologique actuelle. Pourtant, les mondes de l'économie et de la finance prétendent renverser la tendance et sauver la planète en la protégeant à leur façon, c'est-à-dire avec de l'argent. C'est bien l'émergence d'un nouveau marché, celui de la protection environnementale, que décrypte le documentaire de Sandrine Feydel et Denis Delestrac  - l'auteur du Sable, enquête sur une disparition, récemment diffusé par ARTE. Encore embryonnaire il y a quelques années, ce marché est aujourd'hui l'un des plus prometteurs en terme de profit. Son mode de fonctionnement est simple. De plus en plus de sociétés financières ou d'assurances, parfois précédées par les économistes, attribuent un coût à la nature. Combien vaut la forêt d'Amazonie ? Quelle est la valeur marchande de l'incessant labeur de pollinisation accompli par les abeilles ? Jusqu'ici, l'"invisibilité économique" de la nature ne jouait pas en sa faveur : les marchés n'aiment ni l'abondance ni la gratuité. Mais avec la raréfaction des ressources et la disparition programmée de certaines espèces, l'équation a changé. La loi de l'offre et de la demande peut maintenant s'appliquer aux richesses naturelles. Ainsi, des banques et des fonds d'investissements, pourtant responsables de la dernière crise financière en date, achètent d'immenses zones naturelles riches en espèces animales et végétales menacées. Monétarisées et financiarisées, ces réserves sont ensuite transformées en produits boursiers possiblement spéculatifs. On peut donc acheter des actions "mouche", "orang-outan" ou "saumon". En investissant dans ces titres, les entreprises polluantes obtiennent des "certificats de bonne conduite" qui les dispensent de suspendre leurs activités les plus néfastes...
L’art de la compensation
Les ravages de la finance environnementale
Améliorer le système des subprimes !