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Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.
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mercredi 5 juin 2013

LE LOUP ET LA PAUVRETÉ DE LA BIODIVERSITE

En effet la biodiversité c’est pas du tout ce qu’ils disent, c’est même le contraire et c’est au nom de la biodiversité qu’on peut combattre loups et ours. Comme je l’ai dit à la réunion de Caille, les milieux où nous vivons ne sont pas « naturels » mais « semi naturels », le Grenelle de l’Environnement l’a fortement souligné à propos justement de la biodiversité : «  tous les paysages, réputés naturels ou non, sont le fruit d'une coévolution du travail de la nature et de l'homme ». C’est à dire qu’ils sont le fruit de ce que permet la nature et de ce que le travail de l’homme y a fait. Pour le pastoralisme dans nos montagnes on sait que ce travail a commencé au néolithique, il y a 5000 ans. Leur biodiversité ne serait pas ce qu’elle est sans le pastoralisme. S’il disparaît, disparaît aussi cette biodiversité exceptionnelle qu’on veut préserver !

En supprimant peu à peu les grands prédateurs parce qu’ils étaient incompatibles avec le pastoralisme, c’est pas Tchernobyl que les éleveurs ont créé. Au contraire c’est un milieu d’une très grande richesse parce que le passage du bétail a peu à peu contribué à le modifier dans le sens d’une biodiversité remarquable. Se battre contre l’ensauvagement de ce milieu, ce qui est le programme réel avec loups et ours, c’est se battre pour préserver cette richesse reconnue scientifiquement.

Par exemple, le site « Science et Décision » du CNRS + Université d’Ivry propose une synthèse des connaissances scientifiques qui confirme cette analyse (http://documents.irevues.inist.fr/handle/2042/31155):
« Les paysages qui abritent la plus forte biodiversité sont composés d'habitats semi-naturels. /…/ Les principaux types sont les prairies exploitées de façon extensive ou peu intensive, les vergers traditionnels, les zones boisées (haies, bosquets champêtres, berges boisées). /…/ En France, 84 % des surfaces classées en " haute valeur naturelle " correspondent à des zones d'élevage en plein air (Alpes, Corse, Franche-Comté, Massif central, Pyrénées…). »

La Société espagnole d'étude des pâturages rassemble des spécialistes de l’élevage et des milieux. 2008, conclusion du colloque scientifique de Cordoue :
 « L'immense majorité de la biodiversité qu'il est indispensable de conserver (paysages, habitats, espèces, biodiversités génétique, culturelle) est l'effet d'une influence anthropique /= de l’homme/ très forte. Pour la conserver il faut la gérer. Un pastoralisme adéquat permet de maintenir et même d'augmenter la biodiversité végétale.  »
Même analyse au niveau planétaire. FAO 2009. Livestock keepers – guardians of biodiversity. ( = Éleveurs – gardiens de biodiversité) In Animal Production and Health Paper. No. 167. Rome
« Les paysages créés par la coévolution de l'élevage et de la végétation ressemblent souvent à des zones sauvages pour les étrangers /alors que/ la disparition des systèmes traditionnels de pâturage tend à s’accompagner de pertes importantes de biodiversité. »
(en anglais, télécharger à http://www.fao.org/docrep/012/i1034e/i1034e00.htm, page 11, §2)

B. Besche-Commenge ASPAP/ADDIP - 20 mai 2013

a voir aussi ce que disent

Programme Life Nature , cher aux écolos
réferentiel technique et économique sur le redéploiement du pastoralisme...

Le pastoralisme est aujourd'hui considéré comme une solution durable a l'entretien des milieux en faveur de la biodiversité. Il est également un outil de préservations des milieux contre les incendies. Par ses multiples vocations, le pastoralisme est donc présent dans de nombreux documents de planification territoriales comme les documents d'objectif des sites Natura 2000 mais également les plans départementaux de défense de la forêts contre les incendies.

CNRS ,: conférence Vaches, brebis et chevaux, acteurs de la préservation de la biodiversité des prairies

Au Royaume-Uni, la NSA met en garde contre les risques de sous-pâturage et rappelle que, grâce au pâturage, les ovins permettent de maintenir la biodiversité.

Au cours des 20 dernières années, le gouvernement australien a acheté plus de 11 000 hectares de terres agricoles dans le nord de l’État de Victoria, afin d’arrêter le pâturage des moutons. Ils se sont aperçus que la biodiversité a été mise à mal, avec par exemple la baisse inquiétante des effectifs de certaines espèces animales comme le « Plains-wanderer », une espèce d’oiseau proche de la caille et certaines espèces végétales qui ne peuvent pas rivaliser avec des graminées dominantes et envahissantes. Ils ont donc fait machine arrière, encourageant le retour des ovins.

Voici ce que dit le code rural et de la pêche maritime au chapitre agriculture:Par leur contribution à la production, à l'emploi, à l'entretien des sols, à la protection des paysages, à la gestion et au développement de la biodiversité, l'agriculture, le pastoralisme et la forêt de montagne sont reconnus d'intérêt général comme activités de base de la vie montagnarde et comme gestionnaires centraux de l'espace montagnard.
En conformité avec les dispositions des traités instituant la Communauté économique européenne, le Gouvernement, reconnaissant ces rôles fondamentaux de l'agriculture, du pastoralisme et de la forêt de montagne, s'attache à : Lire les alinéas 

Didier Galop. Chargé de recherche au CNRS :  « la conservation de la biodiversité passe par des activités socio-économiques, comme l'agriculture et l'élevage ». 

dans biosphére L'élevage est à l'origine d'une grande diversité de races domestiques et de produits typiques, et a une grande capacité d'entretien de vastes surfaces d'espaces naturels. Il peut ainsi participer au maintien de prairies humides, de pelouses sèches ou de prairies d'altitude. Il peut aussi être efficace dans la prévention des incendies de forêt. Le MAB France encourage donc le développement d'activités d'élevage basées sur la conservation de races locales, sur l'élaboration de produits issus d'un savoir-faire spécifique, et sur des pratiques favorables à l'amélioration de l'environnement. voir quelques articles de mab