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Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
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grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.
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samedi 22 février 2014

LES 10 VÉRITÉS SUR LE LOUP


Les 10 vérités sur le loup



La fin annoncée de l'élevage des moutons et une menace pour tous les animaux élevés en plein air


Vous trouverez en bas de page un lien pour une version d'origine à imprimer et à diffuser



1 - NON- Le loup n’est pas une espèce rare et menacée 
La planète Terre compterait 350 000 loups en progression dans tous les continents. Les plus gros réservoirs de loups sont le Canada, la Russie, la Mongolie, l’Asie Centrale et l’Union Européenne, qui avec plus de 15 000 loups, a déjà une population plus importante que les États-Unis, Alaska compris ! Le loup est une espèce à la dynamique extrêmement vigoureuse, remarquablement adaptée à tous les environnements : toundra, forêt, steppe, désert, grandes plaines céréalières, montagnes, abords des grandes villes. En France, c’est une population de 250 à 300 loups avec une croissance de 20 % par an qui, après les Alpes, colonisent la Franche-Comté, la Lorraine, la Champagne, le sud du Massif Central et l’est des Pyrénées. Faut-il mettre en péril l’élevage des moutons, les paysages qu’ils entretiennent et le patrimoine culturel immémorial transmis par les bergers pour rajouter encore quelques centaines de loups sur nos territoires ?
Sources : UICN – Kacsensky P., Chapron G., von Arx M., Huber D., Andrén H., Linnell J., 2013, Status, management and distribution of large carnivores (bear, lynx, wolf & wolverine) in Europe, LCIE, Commission Européenne – Landry J.M., 2006, Le loup, Ed. Delachaux et Niestlé, 240 p.

2 - OUI - Ce sont les loups qui tuent les moutons, pas les « chiens errants » !
Certains défenseurs du loup affirment depuis des années que ce n’est pas le loup, mais le chien errant qui attaque les brebis et les agneaux. Des chiffres extravagants circulent selon lesquels des centaines de milliers d’ovins seraient tués chaque année par des chiens. Mais ces affirmations ne reposent sur aucune étude scientifique. En réalité, rares sont les chiens livrés à eux-mêmes dans la nature en France, et leur durée de vie est très brève.
Il peut se produire des attaques de chiens échappant au contrôle de leur maître, mais une publication récente montre qu’elles sont rares (en moyenne une tous les cinq ans sur un troupeau donné) et que les pertes sont minimes : en moyenne, moins d’un mouton sur 400 est tué, blessé ou porté disparu suite à une attaque de chien chaque année. Et surtout ces chiens divagants ne sont pas discrets, ils aboient, ils sont vus à l’attaque et rapidement mis hors d’état de nuire. Rien à voir avec l’incomparable furtivité du prédateur sauvage. Dès que les loups arrivent, les attaques se multiplient et le nombre de bêtes perdues augmente en flèche : oui, ce sont bien les loups qui tuent les moutons !
Sources : Brunschwig G., Brosse-Genevet E., Dumontier A. et Garde L ., 2007, Dégâts de chiens divagants et de prédateurs sauvages hors zone à loups : résultats d’enquêtes sur 7 territoires d’élevage. 14e Rencontres Recherches Ruminants, Paris, 3-4 décembre 2007, p. 165-168 – Les données américaines et britanniques montrent également des niveaux de pertes dues aux chiens très faibles et comparables à la situation française : USDA, 2007, Sheep and Lamb Predator Death Loss in the United States 2004. USDA ; Taylor K., Anderson P., Taylor R., Longden K., Fisher P., 2005, Dogs, access and nature conservation, Report n° 649, E nglish nature Research Project.

3 - OUI - Les dégâts des loups sur l’élevage sont très importants !
En France en 2012, 5779 brebis et agneaux, 264 chèvres, 49 veaux, 5 chevaux et 5 chiens ont été reconnus comme victimes des loups et indemnisés. Les pertes ont doublé en 3 ans. En 2013, le total provisoire atteint 6 147 animaux d’élevage. Ce sont les Alpes du Sud qui paient le plus lourd tribut : dans les Alpes-Maritimes et le Var, les pertes annuelles atteignent plus de 3 % des ovins présents en zone à loups ; et nombreux sont les éleveurs qui subissent des attaques répétées chaque année. Les attaques sont nombreuses également en Rhône-Alpes et touchent de plus en plus le Languedoc-Roussillon, la Franche-Comté, la Lorraine et la Champagne.
Encore faut-il préciser que toutes les victimes du loup ne sont pas retrouvées ou reconnues : au total, sur trois brebis tuées par le loup, seules deux sont retrouvées, attribuées au loup, et indemnisées par l’État. Mais ces pertes ne prennent pas en compte les brebis stressées qui font moins d’agneaux, les agneaux élevés en plein air qui perdent du poids, enfin les familles d’éleveurs qui sont à bout sous la pression constante des meutes sur leur troupeau.
Sources : Données DREAL et DRAAF Rhône-Alpes – CERPAM, 2007, Loup- Élevage. S’ouvrir à la complexité. Le point technique sur 4 années de recherche sur les systèmes d’élevage en montagnes méditerranéennes confrontés à la prédation. Actes du séminaire des 15-16 juin 2006 à Aix-en-Provence.

4 – OUI - Les éleveurs protègent leurs troupeaux, mais le loup s’adapte !
Dans les Alpes, 90 % des troupeaux de moutons étaient gardés par des bergers avant l’arrivée du loup. Les autres faisaient l’objet de visites quotidiennes, au bien pâturaient dans des parcs clôturés.
Mais cette forte présence humaine s’est révélée très insuffisante avec la menace nouvelle des loups. En 2013, 1434 « contrats de protection» avaient été engagés par des éleveurs avec financement partiel par l’État et l’Europe : chiens de protection, regroupement nocturne des troupeaux, gardiennage renforcé. Les éleveurs doivent assumer 20 % des coûts engagés pour protéger les troupeaux, en plus des contraintes et du stress qu’ils subissent.
Mais au fil du temps, les loups non menacés apprennent que l’approche du troupeau ne comporte aucun risque pour eux. Ils insistent, ils reviennent, ils épuisent le berger et les chiens, enfin ils attaquent en leur présence !
La surprotection des loups est une grave erreur, seul le maintien de la peur de l’homme aurait été susceptible d’écarter les loups des troupeaux protégés.
Sources : Données DRAAF Rhône-Alpes – CERPAM, OI ER-SUAMME, Idele, Adem 26, DDT(M) 04- 05- 06-38-73, 2012, Protection des troupeaux contre la prédation, Ed. CERPAM et Cardère, 315 p.

5- OUI - Les chiens de protection deviennent un vrai problème !
Les chiens de protection sont indispensables face aux loups. Même si leur efficacité est très partielle, ils n’en restent pas moins le premier rempart des troupeaux. Les éleveurs sont contraints de multiplier ces patous imposants dans les Alpes avec près de 2 000 chiens. Ces molosses s’interposent, avertissent et repoussent tout intrus sur les troupeaux. Cela se passe généralement bien avec des visiteurs. Mais la liberté des randonneurs est entravée, des incidents se produisent, la pression monte envers les bergers et les éleveurs dans les alpages comme dans les villages aux abords des pâturages. Certains maires en arrivent à interdire l’accès des pâturages aux troupeaux accompagnés de chiens de protection. Et lorsqu’une morsure se produit, cela peut finir au tribunal où l’éleveur se retrouve terriblement seul, aussi seul que face au loup.
6 - NON - Cela ne se passe pas bien avec les loups dans les autres pays européens !
Partout où le loup recolonise de nouveaux territoires, il déstabilise l’élevage des moutons et se heurte à l’opposition des éleveurs, en Suisse comme dans le Piémont italien, en Scandinavie comme dans les montagnes cantabriques espagnoles où il s’en prend aussi aux chevaux. Partout ou presque, des mesures énergiques de chasse aux loups ont été mises en œuvre pour protéger les troupeaux : ainsi chaque année, 200 loups sont légalement tués en Espagne, 150 à 200 en Serbie, 150 en Slovaquie, plusieurs centaines aux États-Unis. En Suisse comme en Norvège, en Finlande ou encore en Suède, dès l’arrivée du prédateur, les autorités ont décidé très vite l’abattage de nombreux loups. Pourquoi la France, seule avec l’Italie, s’enferre-t-elle dans le pari impossible d’un loup gentil qui comprendrait tout seul qu’il ne doit pas tuer les agneaux ?
Sources : Kacsensky P., Chapron G., von Arx M., Huber D., Andrén H., Linnell J., 2013, Status, management and distribution of large carnivores (bear, lynx, wolf & wolverine) in Europe, LCI E, Commission Européenne – Idaho department of Fish & Game, 2012, Idaho Wolf Monitoring Progress Report, mars 2012 ; US Fish & Wildlife Service, National Park Service & USDA Wildlife Services, 2011, Wyoming wolf recovery 2011 annual report.


                 http://leloupdesvoisins.canalblog.com/

7 - OUI - L’élevage de montagne résiste bien, si on ne lui impose pas le loup !
Il est vrai que la filière ovine a connu des difficultés depuis 30 ans en raison de la pression de la mondialisation. Mais en montagne, l’élevage est bien souvent la seule activité agricole possible, et une des dernières activités économiques praticables. Les éleveurs, très attachés à leurs terroirs sur lesquels ils produisent agneaux et fromages de qualité, ont donc résisté malgré les difficultés et les effectifs de brebis se sont maintenus dans ces zones. Aujourd’hui, la situation évolue favorablement et les éleveurs peuvent redresser la tête. En effet le marché mondial est mieux orienté, avec une baisse de production chez nos concurrents (Nouvelle-Zélande, RoyaumeUni) et une consommation mondiale de viande ovine qui s’accroît. Les débouchés s’améliorent pour les agneaux français et le prix déjà élevé depuis 3 ans devrait continuer à s’orienter favorablement. Même si le revenu ovin reste modeste, la profession travaille à la mise en place d’un programme de "Reconquête ovine" pour redynamiser la production et installer de nouveaux éleveurs.
Sources : www.reconquete-ovine.fr/spip.php

8 - OUI - L’élevage en plein air est nécessaire pour les paysages et la biodiversité !
Depuis des millénaires, l’élevage est une activité paysanne fortement ancrée dans les terroirs, qui façonne les paysages ruraux français et européens. Mal heureusement, l’élevage, avec l es paysages et la biodiversité qu’il entretient, sont aujourd’hui menacés par la prédation du loup. La fauche et le pâturage entretiennent des paysages remarquables, dont certains sont reconnus par l’ UNESCO au Patrimoine mondial de l’Humanité, comme dans les Causses et les Cévennes. Les écosystèmes entretenus par les troupeaux, ovins, bovins, capri ns, constituent la majeure par tie des espaces protégés du territoire français : parcs nationaux, parcs naturels régionaux, habitats prioritaires de Natura 2000. La biodiversité des prairies, des parcours et des alpages ne peut être préservée que par le maintien de l’élevage de plei n air. C’est parce que les moutons vont chercher leur nourriture au pâturage tout au long de l’année qu’ils sont terriblement exposés à la voracité des loups !
Sources : Blondel J., 2006, The ‘Design’ of Mediterranean Landscapes: A Millennial Story of Humans and Ecological Systems during the Historic Period, Human Ecology (2006) 34:713-729.
9 - OUI - Le loup coûte cher… au détriment des priorités de la biodiversité !
L’année dernière, le coût du loup s’élevait à près de 15 millions d’Euros, comprenant indemnisation des pertes, protection des troupeaux, et salaires des nombreux agents de l’État affectés au dossier, sans compter les coûts supplémentaires supportés par les éleveurs. Pour une population de 250 à 300 adultes recensée dans notre pays, chaque loup coûte ainsi entre 50 000 et 60 000 € par an. Si l’espèce devait coloniser pleinement le Massif Central, l’Est de la France et les Pyrénées, où les premiers individus ont été repérés, ce montant annuel devrait être multiplié par dix ou vingt. Alors même que ces sommes considérables ne parviennent plus à contenir les attaques de loups. C’est autant d’argent qui n’est pas affecté à la préservation des espèces de faune et de flore rares et menacées !

10 - OUI - Le loup pourrait s’en prendre à nouveau à l’homme !
Autrefois, les loups tuaient occasionnellement des êtres humains. Ces cas peu fréquents semblent avoir été dus à des individus au comportement "déviant", mais ils pouvaient aussi dégénérer localement en crises graves. Les derniers cas connus en Europe concernent des enfants en Espagne dans les années 1960 et 1970. Aux États-Unis, des attaques de loups sur des êtres humains, parfois mortelles, sont observées depuis quelques années. Pour les scientifiques américains, ces épisodes, impensables jusque-là, sont dus à une protection excessive des loups qui perdent leur crainte de l’homme. Verrat-on à nouveau des cas d’attaques de loups sur l’homme en Europe ? Certes, les conditions sont très différentes de celles des époques historiques, très différentes aussi de celles des grandes étendues sauvages d’Amérique du Nord. Mais une protection excessive d’un loup idéalisé peut conduire à des accidents imprévus…
Sources : Moriceau J.M., 2007, Histoire du méchant loup. 3000 attaques sur l’homme en France, xv e -xx e siècle. Ed. Fayard, 623 p. – Delibes M., 1990, Statut et conservation du loup (Canis lupus) dans les États membres du Conseil de l’Europe. Conseil de l’Europe, Strasbourg – McNay M.-E., W. Mooney P.-W., 2005, Attempted predation of a child by a Gray Wolf, Canis lupus, near Icy Bay, Alaska, Canadian Field-Naturalist 119(2) : 197-201.

Les éleveurs français refusent la prédation sur leurs troupeaux
Les éleveurs demandent une régulation efficace des loups, y compris dans les nouveaux territoires qu’ils colonisent. Ils demandent des solutions réalistes pour exercer leur profession dans des conditions acceptables économiquement et décentes humainement. L’État français et l’Europe doivent changer leur politique de gestion de la population de loup, qui est aujourd’hui idéaliste et met en péril le maintien de l’élevage de plein air. Le loup n’est pas menacé et il dispose de vastes réservoirs d’espaces sauvages où il peut se déployer sur la planète.
Le déclassement du loup comme espèce protégée dans la Convention de Berne et la Directive Habitat doit être décidé.


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Crédits photos : karlumbriaco (couverture), MRE, Rémi Leconte, Jacques Courron, Philippe Lemoine , Daniel Roux, JA 06, Roger Culos.


Les syndicats se positionnent clairement contre le loup et la cohabitation. Nous disons notre vérité par la voie officielle.  « Le loup n’est pas menacé et il dispose de vastes réservoirs d’espaces sauvages où il peut se déployer sur la planète. Le déclassement du loup comme espèce protégée dans la Convention de Berne et la Directive Habitat doit être décidé ».

Une plaquette est mise à disposition. Imprimez-là, diffusez là le plus largement possible et pas seulement aux éleveurs mais aussi aux randonneurs, aux élus, aux parlementaires, etc….. Que l’on soit dans les Alpes ou les Pyrénées, Massif Central, Jura ou Vosges, en montagne ou en plaine….. Tout le monde doit enfin savoir la vérité.




A faire suivre