BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.
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mercredi 15 novembre 2017

PASTORALISME : "QUAND LE SOLEIL QUITTE L'EAU DE L'HERBE"



Co écriture : Yann Souriau Maire de Chichilianne.

Natacha Boutkevitch, Noëllie Ortega,Yann Souriau seront présent à la projection et vous pourrez vous entretenir avec eux et leur poser vos questions. 

VISIONNER LA BANDE ANNONCE : clic : "Quand le soleil quitte l'eau de l'herbe"

Le film invite à suivre le biais, la draille, le mouvement qui vient nous dire la relation fine et étroite entre les animaux, les éleveurs et le territoire. Il nous immerge dans une expérience organique et sensorielle, parfois onirique, où l’animal donne le tempo. Et quand l’être humain apparaît, c’est pris par sa passion du vivant, dans le rythme des brebis et agneaux, chiens de conduite et de protection, chevaux... Des Alpes au sud de la France, nous suivons le quotidien des animaux, de la naissance à la mort, dans les temps de transhumance, d'estive et d'hivernage. Pierre, Henri, Isabelle, Bernard, Matthias et Aline, ces bergers /éleveurs sont traversés par une expérience commune, celle de la domestication. Ils ajustent leurs pas à celui des animaux rassemblés en troupeau et nous font éprouver cette intelligence modelée par la relation au vivant où la séparation entre l’animal et le non animal n’a plus cours.

Le film est soutenu par le Conseil régional Auvergne Rhône Alpes - CDDRA Alpes-Sud-Isère, le Conseil départemental de l’Isère, Brouillon d’un rêve audiovisuel de la SCAM, l’aide à la création de musique originale de la SACEM, le Crédit Mutuel, la Communauté de communes du Champsaur, la Réserve Parlementaire de la Députée Marie-Noëlle Battistel, L’association Histoire et Patrimoine de Gresse-en-Vercors

mardi 12 avril 2016

DES ÉCOLOGISTES DÉTRUISENT LES FONDATIONS DES FONDAMENTALISTES PROS LOUPS

RAPPEL DE LA POSITION IDÉOLOGIQUE DES DÉFENSEURS DU LOUP:

"Le pastoralisme n’est pas forcément synonyme d’entretien du paysage"

«Écologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique. »

« Si nous faisons le choix de ne pas maintenir de pastoralisme dans certains endroits de montagne très reculés et très difficiles d’accès, la biodiversité ne s’en portera pas plus mal! »

Le Dossier : La biodiversité est dans le pré


Vivre de la nature et la faire vivre avec son troupeau Aperçu
Les éleveurs traversent une période tourmentée. Ceux qui font pâturer leur troupeau sur des ressources naturelles s’en sortent généralement mieux. Avec leurs pratiques plus ajustables, et via leurs produits diversifiés et sains, ils peuvent s’avérer de bons ambassadeurs de la protection de la nature et des paysages. Entretien avec Michel Meuret, écologue et zootechnicien, directeur de recherche à l'INRA.




Un éleveur-berger mène au pâturage ses brebis Raïoles en Cévennes.
Usages et services liés au pastoralisme Aperçu
L'élevage, bien intégré dans son environnement, forme un écosystème équilibré.
Usages et services liés au pastoralisme
Pour lutter, il faut personnaliser Aperçu
La lutte contre le parasitisme des ruminants au pâturage est un des principaux défis sanitaires de l'élevage. Hélas, parmi les molécules les plus efficaces et les plus utilisées, certaines ne sont pas sans effet sur les écosystèmes prairiaux. Concilier les enjeux de production et la préservation de l'environnement nécessite de proposer une approche personnalisée, à l'échelle de l'élevage.




Les coléoptères coprophages jouent un rôle important dans la décomposition des excréments des ruminants.
Réconcilier ressource fourragère et biodiversité ? Un casse-tête ! Aperçu
Comment réintroduire une activité pastorale pérenne répondant aux enjeux des éleveurs et des structures en charge de la gestion des sites ? Dans le Parc naturel régional (PNR) de la Narbonnaise en Méditerranée, on utilise le plan de gestion pastoral.




Brebis pâturant dans les vignes.
Un pacte pastoral pour un patrimoine commun
La communauté de communes « Causses Aigoual Cévennes Terres Solidaires (Gard) » a travaillé avec un juriste pour mettre au point un pacte pastoral. Une innovation juridique qui a permis de favoriser le passage de troupeaux dans le territoire.
Berger menant son troupeau en lisière de forêt.
Mangez équilibré, mangez biodiversité Aperçu
Pour les troupeaux aussi, la variété est positive. La biodiversité contribue à la valeur nutritionnelle d'une prairie : un équilibre agri-écologique à ne pas négliger.




Chèvre d'Appenzell, particulièrement adaptée à la pratique de la transhumance.
La biodiversité, un service pour les éleveurs Aperçu
Il y a des phénomènes que l'on connaît bien, comme la fabrication et l'affinage du fromage, mais il reste aussi une bonne part de mystère sur le chemin qui mène du pré à l'assiette. Que sait-on du lien entre la biodiversité du pâturage et les qualités nutritionnelles et gustatives des produits laitiers et de la viande ?




Salers en estive sur le Cézallier.
Technicien agri-environnement : le pilier de la collaboration Aperçu
À mi-chemin entre l'espace naturel et les agriculteurs, le technicien agri-environnement travaille à faire converger économie et écologie.




Formation au diagnostic éco-pastoral sur des parcours à ovins.
Mettre en valeur le travail des éleveurs Aperçu
Pour que l'activité pastorale soit durable, il faut aussi assurer la vente, et le prix juste.
(Note d'Ouragan :mais il faut surtout que l'élevage se fasse sans les contraintes insupportables liées aux prédateurs, dans le calme, la sérénité, le respect... Loin de l’agitation des chiens de protections qui nuisent à la tranquillité des animaux et posent des problèmes de cohabitation avec les usagers de la montagne. Sans les obligations d'aller et retour vers les parcs de nuits qui favorisent les maladies, la destruction de la flore et la pollution. Loin du stress des attaques qui gréve la qualité, nuit au développement, tarit les allaitantes, provoque des avortements, détruit les acquis génétiques, occasionne la dépression chez le berger, participe à l'abandon des terres, crée des conflits entre les citoyens et finit par éteindre la vie sociale dans nos campagnes...)
 Pour faire savoir la qualité des produits et du travail, on peut utiliser les circuits courts, le marketing, l'événementiel, etc. Les espaces naturels peuvent activer ces leviers-là aussi.




La LPO Vendée a réalisé une exposition photo pour mettre en valeur des agriculteurs respectueux de la biodiversité, leur conviction et leur savoir-faire.

mardi 3 novembre 2015

TENEZ VOS LOUPS EN LAISSE, MOI JE GARDE MES BREBIS!




Récit d’un été sur l’alpage du JOCOU - versant Lalley (38) et Lus la croix Haute (26)


Je fais cette montagne depuis cinq ans. Je la connais. Cette année encore, j’ai assumé seul la gestion d’un troupeau de 1200 brebis avec des moyens techniques appropriés à se préserver des attaques de loup (parc électrique, bergerie, et 4 chiens de protection).



JUIN

Le 15 juin, je suis Informé des attaques sanglantes sur la commune de LUS. Je constate quotidiennement une excitation des chiens de protection. Je suis donc contraint de rester avec le troupeau du matin au soir. La zone pâturable est boisée. J’entends souvent les chiens de protection partir excités dans les bois. Par manque de visibilité, je ne peux pas identifier ce qu’ils poursuivent.

Fin juin, un comptage de l’effectif du troupeau fait apparaître qu’il en manque déjà 7.
Disparues à cause du loup ou pas ? Pas de preuve donc pas d'indemnités aux éleveurs


JUILLET
Le 5 je crois apercevoir furtivement une louve et ses deux louveteaux.
Le 15 je l’observe un long moment en contrebas d’une pente. Il s’agit bien d’une louve avec ses petits.


La forte chaleur de juillet nous cantonne dans les parties boisées et ombragées. Jour et nuit les chiens sont excités. Ils ne se reposent plus. Les loups rôdent, c’est sûr ! Par précaution, je dors au milieu du troupeau une nuit sur 2. Les chiens s’épuisent et certains ne viennent plus au troupeau dans la journée.

Le 29, vers 4h du matin, réveillé par les aboiements particulièrement violents, je comprends qu’il s’agit d’une attaque de loup. Je me précipite dehors. Le troupeau a forcé le parc de nuit. C’est le début de la galère ! Durant une dizaine d’heures, je cavale dans la montagne effectuant des allez-retour d’un versant à l’autre pour regrouper les bêtes dispersées. Dans mon périple, je découvre des brebis mortes ou agonisantes. J’ai prévenu les gardes assermentés de l'ONCFS en charge d'établir les constats. Je dois encore remonter les pentes pour couvrir les cadavres (avant l’arrivée des vautours).

Le 30, je cavale encore une partie de la journée en compagnie des gardes de l'ONCFS pour constater les dégâts et retrouver des bêtes blessées. J’en profite pour en redescendre une sur mes épaules.

Bilan additionné fin juillet, 13 brebis disparues, 4 égorgées et 6 blessées.
« Au cours de ces dernières 48 h, j’ai eu peu de temps pour manger et dormir. Je suis allé au bout de mes limites physiques ( crampes et hypoglycémie…). Cet aspect du métier remet en question l’ image d’Épinal du berger serein au milieu de ses brebis, à mille lieues de la galère générée par le loup !
 

AOÛT
Les attaques de nuit se reproduisent à deux reprises avec en plus des raids furtifs par temps de brouillard. Laissant des animaux prostrés avec de multiples blessures. Le tournoiement des vautours m'indique d'autres cadavres, me contraignant à de nombreux marathons pour empêcher ces oiseaux de jouer leur rôle de fossoyeur avant les constats officiels.

Bilan adittionné fin Août : 15 disparues, 8 tuées, 9 blessées.
Je constate de plus en plus souvent des avortements. J’apprends alors que 41 attaques ont été répertoriées sur les alpages voisins et que certains éleveurs ont redescendu les troupeaux. Cela ne présage rien de réjouissant en septembre pour ceux qui restent !


SEPTEMBRE
Le 4, le 9, le 19 et le 23 : 4 nouvelles attaques de loup en journée me permettent de comprendre la stratégie de ces fauves. Malgré la présence humaine et la vigilance de 4 chiens aguerris et en alerte permanente, nous subissons des attaques éclairs. Durant une poignée de secondes, ils écartent 2 ou 3 brebis du troupeau qui, poursuivies par un des loups, disparaissent dans les pentes.

Passée la surprise de la 1ere attaque, je pressens les trois autres au comportement des chiens furetant aux environs du troupeau. Un ou deux loups entraînent les chiens à leur poursuite pendant que d’autres surgissent dans mon dos et isolent les bêtes.

Le 23 , quelques minutes après l’attaque où 1 seule brebis a été écartée , je réalise qu 'elle à été attrapée par deux loups dans la pente, 300 m plus bas. IRIS chien Berger d’Anatolie de 70 kg est sur leur dos. Une bagarre entre les trois bêtes est engagée.
D’abord terrifié, je me lance à son secours. C'est seulement arrivé à quelques mètres que les deux loups menaçants finissent par lâcher prise.
Je récupère mon chien qui doit sa survie à son collier clouté. Malgré de graves blessures, il reprendra sa place quelques jours après.

Lors du constat, le lendemain matin, nous observons le cadavre de la brebis entièrement consommé, soit environ 30 Kg de viande. L’expertise fait apparaître qu’une telle quantité de viande absorbée dans la nuit correspond à la présence d’au moins 5 ou 6 loups

Bilan fin de saison : 18 disparues, 12 tuées et 12 blessées


Épilogue :

Le 8 octobre, les éleveurs ont redescendu leurs brebis.

Le 15 octobre, l’un deux, habitant LALLEY à proximité de la montagne du JOCOU, à subit dans son village une nouvelle attaque de loup. Le bilan est lourd : 13 brebis tuées et 15 blessées, ce qui correspond pour lui, en additionnant ses victimes sur l’alpage du JOCOU, à plus de 15% de perte sur l’ensemble de son troupeau

Les éleveurs sont les premières victimes des prédations du loup et nous les soutenons. Nous avons ensemble, bergers et éleveurs, mis tout en œuvre pour protéger les troupeaux.
 

L’hypothèse que le loup fuit les humains est une contre vérité, les témoignages et vidéos sur les attaques en plein jour le prouveront.
 

L’apparente hybridation de certain loups vus à 20 m de mon troupeau me fait douter sur le fait qu’ils seraient venus seuls d’Italie.


Mais, qui se soucie du berger qui, en 4 mois, effectue le même nombre d’heures de travail qu’un salarié sur l’année ? Nous avons pourtant des conventions collectives et des contrats de travail clairement établis au maximum d'heures pour effectuer notre métier


Qui va nous payer les centaines d’heures passées de jour comme de nuit à lutter pour éloigner ces loups de nos troupeaux ?

Qui ment depuis des années sur la réelle progression des loups en minimisant leur nombre malgré la réalité qui nous plonge désormais dans une gestion de troupeaux confrontés toute l'année à la présence des meutes ?


Pour parer aux problèmes posés par le loup :

  • il faudrait 4 postes de bergers par troupeaux : rémunérés par qui ? Comment financer les logements de ces nouveaux venus… !!
  • un poste de gardien de chiens de protection : les défenseurs du loup préconisent un chien de protection par centaine de brebis, soit en moyenne 12 à 20 chiens par troupeaux.
De plus, il est urgent d'inventer et de financer des centres d’accueil pour les chiens de protections pendant la période hivernale afin d'éviter les inévitables conflits liés à leurs présence dans les villages ou les troupeaux passent l'hiver. Des centres qui permettraient de les tenir motivés, de recadrer les comportements déviant, de remobiliser ceux qui ont subit de graves blessures, etc etc.

Le coût des dépenses globales de la protection des loups s’élève déjà à 50 000 € par loup, alors que l’argent public se tarie dans d’autres domaines tels la santé, le social, les services publics… !!!
Le loup une dépense luxueuse dans un monde en crise économique !!!!!

Transcription intégrale du Témoignage du berger Patrice Marie


TENEZ VOS LOUPS EN LAISSE, MOI JE GARDE MES BREBIS, sera probablement le titre d’un livre que nous, bergers salariés, nous nous devons d’écrire afin d’informer le public sur la réalité des conditions de travail et de stress que génèrent la pression et la présence des loups dans nos alpages.

Autre témoignage :   "les bergers malade du loup" émission France inter
                                        Éleveurs, les morsures invisibles, document Mutualité sociale Agricole 

 
L'analyse d'Ouragan:
 Que se cache t'il derrière la réintroduction des loups dans les zones des petits élevages respectueux, proposant des produits de qualité, dans la durabilité, la traçabilité et la proximité?

Quelques éléments de réponse:











dimanche 11 octobre 2015

LOUP, ON NOUS A TROMPÉS

Discours d'Yves Derbez, Président d'Eleveurs et Montagnes, à la foire de Seyne-les-Alpes 

 Depuis plus de 20 ans, on nous fait croire que la cohabitation avec le loup est possible. On a passé beaucoup de temps à écouter les uns et les autres, à recevoir des conseils de garde et de protection, à faire des essais. Au départ, on a voulu faire preuve de bonne volonté, on a suivi ces conseils. Aujourd’hui il faut l’avouer : on nous a fait palabrer des heures inutilement dans des réunions, écouter des rapports de fonctionnaires et pseudo-spécialistes qui, bien souvent, n’ont jamais mis les pieds sur une estive ou même dans une exploitation... ON NOUS A TROMPÉS.
 
Nous avons entendu tous les mensonges possibles et imaginables. On nous a dit notamment que la cohabitation se passait bien en Espagne, en Italie et ailleurs. C’est faux ! Et le pire, c’est qu’on nous a presque fait admettre que nous sommes de mauvais bergers, incapables de garder nos bêtes ! Et si elles se font dévorer, c’est de notre faute, en somme…

On a vu défiler des apprentis sorciers qui avaient tous la solution miracle, des illuminés qui venaient nous donner des leçons et nous apprendre notre métier. Mais dans le genre folklorique, le clou du spectacle a été l’arrivée de Christophe Castaner en 2013 ! Lui aussi, il avait SA solution : établir la responsabilité des éleveurs et bergers pour disculper l’Etat. Lui qui n’a jamais fait la différence entre pouvoir législatif et exécutif, s’est mis à présider cette grande machine à palabres faite pour amuser le public qu’est le Groupe National Loup.

Il est bien triste et regrettable de dire que notre député C. Castaner, lui aussi nous a trompé. Mais aux médias, il s’est permis de déclarer, je cite : " J'invite les Eleveurs à assumer leurs responsabilités"! - "Dans leur métier, il y a la défense du troupeau. Si ils pensent que c'est l'Etat qui va venir, qui va réguler et qui va protéger, ils se plantent (...)".

Depuis, il veut faire de nous des cow-boys armés, une nouvelle fonction qui n’est prévue dans aucune école de berger, pas même dans les formations, au contenu très discutable d’ailleurs, financées par le Conseil Régional.
Mais Monsieur Castaner oublie que l’Etat a des obligations régaliennes. La première et l’une des plus fondamentales, c’est la protection des biens et des personnes ! C’est à l’Etat de protéger les troupeaux et les exploitations, pas aux éleveurs et aux bergers de se transformer en chasseurs professionnels, obligés de payer un permis de chasse pour défendre leur troupeau, et leur famille !
Il serait temps que la France applique LA LOI : l’article L 113-1 du Code Rural stipule que :
"Par leur contribution à la production, à l'emploi, à l'entretien des sols, à la protection des paysages, à la gestion et au développement de la biodiversité, l'agriculture, le pastoralisme et la forêt de montagne sont reconnus d'intérêt général comme activités de base de la vie montagnarde et comme gestionnaires centraux de l'espace montagnard".
Ce même article indique ensuite que :
"En conformité avec les dispositions des traités instituant la Communauté économique européenne, le Gouvernement, reconnaissant ces rôles fondamentaux de l'agriculture, du pastoralisme et de la forêt de montagne, doit s'attacher à : Assurer la pérennité des exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier en protégeant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires exposés à ce risque".
Depuis des décennies, les services de l’Etat n’ont JAMAIS respecté les obligations liées à cet article !
Depuis plus de 20 ans, nous sommes sans arrêt critiqués et humiliés. On nous fait passer pour de mauvais bergers. Pourtant, au cours du séminaire organisé par le CERPAM et la Chambre d’Agriculture des Alpes-Maritimes à Valdeblore, il a été démontré qu’il est IMPOSSIBLE pour nous d’aller plus loin en matière de protection. Laurent Garde, écologue au CERPAM, le répète fort justement : nous sommes arrivés au bout de ce qu’il était possible de faire. Les services de l’Etat étaient tous représentés à Valdeblore mais tout ce beau monde fait comme s’il n’avait rien entendu…

En matière de loup, le constat, après plus de 20 ans d’observations, est simple, et contrairement à ce qu’on a voulu nous fait croire, il est identique dans tous les pays européens : la cohabitation n’est PAS POSSIBLE ! Il va falloir qu’on fasse des choix en modifiant notre législation. Que veut-on ? Du pastoralisme et de l’élevage de montagne de qualité, ou bien des loups ? Avoir les deux à la fois, c’est impossible !

Si l’Etat choisit le pastoralisme et des productions de qualité, il doit en tirer les mêmes conséquences que nos anciens : c’est-à-dire l’éradication du loup. En fait, on ne sait même pas s’il s’agit vraiment de loups ou de chiens-loups puisqu’aucune étude n’existe. Rien n’a été fait depuis la dernière recommandation de la Convention de Berne concernant les hybrides.

Pour notre part, nous optons pour une éradication rapide du loup et la mise en place d’un grand plan de développement du pastoralisme et de l’élevage de qualité en montagne, toutes filières confondues. 

Ça fait plus de 20 ans que notre sort est directement lié à celui des loups. Ça a trop duré ! A l’exception de quelques associations extrémistes qui militent pour le « tout sauvage », sans présence humaine, associations toujours très largement subventionnées par les pouvoirs publics, nous savons tous que l’élevage de montagne contribue "à l'entretien des sols, à la protection des paysages, à la gestion et au développement de la biodiversité". Alors pourquoi ne fait-on rien pour en assurer le développement ? 

Nous avons des cabanes lamentables, souvent sans eaux et sans toilettes. On nous impose de fait des bergers permanents alors que nous ne sommes pas en mesure de respecter la législation du travail en matière de logement des salariés et de la protection sanitaire des personnes. Rien, ou si peu, n’a été fait en matière de communication GSM et numérique alors que la gestion d’une exploitation passe aujourd’hui impérativement par Internet. De trop nombreuses estives ne sont toujours pas désenclavées ce qui rend de plus en plus difficile de trouver des bergers salariés….
La liste de nos difficultés est encore longue, très longue, sans parler de la formation et de l’installation des jeunes dans un contexte que les pouvoirs publics, seuls responsables, ont rendu lamentable.

En regard de ces besoins pour la survie de nos alpages, pour la vie de nos vallées, on apprend [séminaire du 24 septembre au Conseil départemental] qu’au titre des fonds FEADER, destinés au développement rural en Paca, 32 M€ sont affectés aux prédateurs (oui je répète 32 M€) et 4 pauvres petits millions au pastoralisme. N’était-ce pas une véritable provocation ??? 

Le développement du pastoralisme dans un contexte de développement durable est le seul garant du développement de la biodiversité, de la paix sociale et de l’avenir économique de nos vallées. L’agriculture de montagne est le complément indispensable au développement touristique par le maintien d’une vie valléenne, de liens sociaux avec les citadins et la fabrication de produits de qualité.

Il nous parait indispensable de très vite penser à l’avenir en élaborant un grand plan de développement du pastoralisme à l’échelle de la région. Il faut abandonner les palabres inutiles autour de la gestion des chiens de protection, de plus en plus problématique pour le tourisme. Arrêtons ces stratégies administratives toutes plus délirantes les unes que les autres qu’on cherche à nous faire avaler au sein de ce machin sans consistance juridique qu’est le GNL.
Il faut passer à la vitesse supérieure à partir de structures légales telles que le Comité de massif. Les Pyrénéens l’ont fait en supprimant le Groupe National Ours. Pourquoi pas nous ? Il faut aussi que nos chambres consulaires se mettent au travail pour élaborer un plan partagé entre tous. Notre avenir professionnel ne doit plus dépendre uniquement de l’environnement et des DREAL. Nous pourrons voir, au moins une fois dans notre vie, un Ministre de l’agriculture venir enfin sur le terrain, parler avec nous de développement de l’agriculture de montagne et non des loups.

Il est insupportable de constater que depuis plus de 20 ans, seul le loup s’impose au nom d’un grand mensonge mis en place par quelques hauts fonctionnaires aidés par les idéologues du tout sauvage. Une lettre du Président de la République François Hollande et une autre de la Ministre de l’écologie, Ségolène Royal, prouvent sans la moindre ambiguïté, qu’il y a bien eu introduction. Le témoignage enregistré et filmé d’un garde du Parc des Abruzzes le confirme ainsi que de nombreux autres faits. Cessons de nier cette réalité et posons-nous les deux vraies questions majeures pour notre avenir :
Que veut-on faire de nos territoires de montagne ? Qui doit décider de notre avenir, de notre vie et nos modes de travail ? 

Soit nous sommes dans une République démocratique et c’est à nous, habitants des vallées, d’en décider, et à nous, éleveurs, de dire de quelle manière nous voulons et pouvons travailler, soit nous sommes dans une dictature et tout nous est imposé par le haut comme l’a été le loup en 1992 et probablement avant.
Ça fait 20 ans qu’on écoute des apprentis sorciers, souvent directement responsables de cette catastrophe écologique, sociale et économique. Ça suffit ! La seule chose qui ait évolué positivement, ce sont les chiffres des prédations. Le temps des palabres, des rapports sans lendemain, de dizaines de millions gaspillés de fonctionnaires qui cherchent seulement à justifier leurs postes, doit cesser. Aujourd’hui, la seule solution acceptable est celle choisie par nos anciens : l’éradication du loup et rapidement.

Cette page stupide de notre histoire, créée de toutes pièces par des idéologues et fonctionnaires irresponsables, doit être tournée. C’est à l’Etat d’assumer pleinement ses responsabilités en faisant respecter notre législation en faveur de l’élevage de montagne. C’est aux élus, notamment régionaux, départementaux et consulaires, de prendre des initiatives de projets de développement, comme d’autres massifs ont su le faire avant nous et avec des résultats.

Monsieur le Préfet et Messieurs les élus, nous avons un grand chantier à lancer pour l’avenir de nos territoires mais aussi de nos familles ! Nous avons pris 20 ans de retard dans de nombreux domaines. Alors, soit nous relevons le défi, soit nous abandonnons. La balle n’est pas seulement dans le camp des éleveurs. Elle est aussi et surtout dans votre camp !

Nous devons passer à une phase de reconstruction, sans l’intervention de charlatans et d’amateurs, avec un grand plan régional de développement discuté, élaboré et partagé entre professionnels.
Mesdames et messieurs les élus, c’est cela que nous attendons. Rien d’autre !

VERSION PDF ET ANALYSE DU DISCOURS

jeudi 30 juillet 2015

LOUP, LES ÉCOLOGISTES RÉCIDIVENT SANS ÉTAT D'ÂME

Et pourtant bien de l'eau a coulé sous les ponts depuis la publication de cette propagande mensongère ou tout est sinon inventé, pour le moins largement dépassé par la réalité!


1 er DOCUMENT RÉALISE EN 2013 POUR RÉTABLIR LA VERITE

PASTORALISME, pour en finir avec les contre-vérités sur le LOUP





Voici quelques mises à jour concernant les affirmations plus que fantaisistes du document d'origine ( en gras soulignées sur fon jaune) qui seront complétées au fur et à mesure des événements ! 

§ - Un prédateur dépendant des proies sauvages
Conclusions d'un  travail de scientifiques au Portugal:
entre  2011 et 2014, 295 excréments analysés.
Régime du loup qui ne dépend aucunement des proies sauvages:
Chèvres domestiques 62%, bovins 20%, ovins 13%

§ - Non, le loup n’a pas été réintroduit en France !
Et pourtant on peut singulièrement en douter

§ - Une réinstallation plus lente que nature
Qui pourra y croire? une colonisation des départements chaque année plus importante et des victimes sans cesse plus nombreuses
Chiffre officiel du nombre de loups en France et chiffres officiels des victimes  (ovins, caprins, bovins, équins, chiens...):
Fin 2011 = 250 loups dans 13 départements pour 4913 victimes (8,5% de refus) soit 5354 constatés
Fin 2012 = 250 loups dans 15 départements pour 6021 victimes (8,5% de refus) soit 6667 constatés
2013 = 250 loups dans 22 départements pour 6195 victimes (9% de refus) soit 6786 constatés
2014 = 301 loups dans 31 départements pour 8226 victimes ( 9% de refus) soit 9033 constatés

§ - … Mais la cohabitation avec le loup est possible
Mais alors pourquoi les instances européennes qui promeuvent le loup se sentent elles obligées de dire: "dans les zones ou évolueront les grands prédateurs,  sont inclus les secteurs où doivent être établies de fortes restrictions à l’élevage, en accord avec les réalités locales, afin que l’élevage ne perturbe pas les carnivores. /…/ »? WWF, UICN, LCIE
" Il est vrai toutefois que le loup a été, et est toujours dans certains cas, un prédateur important pour le bétail domestique et pour les espèces sauvages. " UICN

§ - Des aides importantes qui permettent le gardiennage des troupeaux
Voici les conclusion de la DDT 26, ONCFS et DREAL rhone alpe:
"Les attaques se produisent de jour comme de nuit depuis trois-quatre ans. La proportion d’attaques en pleine journée ne cesse de croître. Des attaques qui se produisent malgré la présence de bergers et de chiens de protection."

§ - Le pastoralisme n’est pas forcément synonyme d’entretien du paysage
Cosigné entre autre par la LPO qui demande des subventions dans l'Aude pour acheter des brebis afin d'entretenir le paysage!

§ - Les moutons n’ont jamais créé la moindre espèce
Une meilleure gestion des secteurs négligés stimulerait la réglementation et les politiques en matière d'eau ainsi que la biodiversité et pourrait séquestrer jusqu'à 9,8 % des émissions de carbone anthropique
Selon un nouveau rapport publié (9 mars 2015) par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et l'Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), le pastoralisme - la production extensive de bétail dans les pâturages - offre d'énormes avantages à l'humanité et devrait être considéré comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte.

§ - Ecologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique.
Selon un nouveau rapport publié (9 mars 2015) par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et l'Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN),
Les lois et la gouvernance liées aux ressources des grands pâturages libres devraient être améliorées à l'aide du renforcement des capacités et de la sensibilisation en vue d'une meilleure application des lois nationales (notamment l'alinéa 8 du code rural Français: "l'état s'engage a protéger les troupeaux des attaques de loup et de l'ours dans les territoires exposés a ce risque.ndlr), la création d'institutions de gestion des ressources naturelles, et l'autonomisation des éleveurs à travers le partage des connaissances et le respect de leur consentement préalable, libre et éclairé.

Le rapport constate que le pastoralisme durable dans les écosystèmes de grands pâturages libres tels que les prairies désertiques, les forêts et les steppes préserve la fertilité des terres et le carbone présent dans sol et contribue à la régulation de l'eau et à la conservation de la biodiversité. Les autres avantages qu'il présente se trouvent sous la forme de produits alimentaires de grande valeur.

§ - Si les éleveurs ont des difficultés à cause d’un contexte économique défavorable, aidons les éleveurs et n’instrumentalisons pas le loup
Le loup ne s'attaque qu'aux petits élevages qui s'en sortent plutôt bien en proposant des produits de qualité dans la proximité, la durabilité et la traçabilité, produits qui ne couvrent pas la demande:
""L’agneau de Sisteron se porte bien. Tellement bien, que la progression continue,  ces trois dernières années, des agneaux présentés au label, labellisés puis vendus a atteint le plafond de l’offre. L’heure est donc à la réflexion pour les coopératives qui devront trouver des solutions pour remonter l’offre d’agneaux, ce qui revient à trouver de nouveaux éleveurs."

§ - Si nous faisons le choix de maintenir une activité pastorale partout, réadaptons les pratiques pastorales à la présence de prédateurs naturels et à la préservation de la biodiversité
Ou est le problème avec le pastoralisme et la biodiversité?
En France, 84 % des surfaces classées en " haute valeur naturelle " correspondent à des zones d'élevage en plein air" (CNRS)
Réadaptons les pratiques pastorales à la présence des grands prédateurs : "dans les zones ou évolueront les grands prédateurs sont inclus les secteurs où doivent être établies de fortes restrictions à l’élevage, en accord avec les réalités locales, afin que l’élevage ne perturbe pas les carnivores. /…/ »? (WWF, UICN?LCIE) La voilà la seule réadaptation prévue!

§Si nous faisons le choix de ne pas maintenir de pastoralisme dans certains endroits de montagne très reculés et très difficiles, la biodiversité ne s’en portera pas plus mal
Tout ce travail de propagande mensongère et d'inventions pour en arriver là?
A des millions d'années lumière de ce que préconisent les études relatives au pastoralisme et à la biodiversité!
La séquestration du carbone fournit un bon exemple de la façon dont le pastoralisme peut contribuer à l'économie verte. Les pâturages recouvrent cinq milliards d'hectares dans le monde et séquestrent entre 200-500 kg de carbone par hectare et par an, jouant un rôle de premier plan dans l'atténuation du changement climatique. 
le pastoralisme - la production extensive de bétail dans les pâturages - offre d'énormes avantages à l'humanité et devrait être considéré comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte. (PNUE et UICN)

Le pastoralisme constitue un exemple de secteur d’investissement au sein duquel le double objectif de développement et de conservation de la biodiversité peut être atteint par la reconnaissance de la contribution importante de ce système aux cultures, traditions, moyens d’existence et services des écosystèmes. (convention sur la diversité biologique)



Le pastoralisme est vital pour conserver les grandes zones d’habitat naturel et semi naturel. Ce faisant l’abandon du pastoralisme constitue une menace pour la biodiversité. (UICN) http://www.iucn.org/fr/wisp/portail_des_eleveurs_/diversite_biologique_/

Les pratiques pastorales ancestrales participent à une forme d’équilibre et à la diversité des milieux de montagne que l’on connaît actuellement.
 (cemagref)

Le pastoralisme est aujourd'hui considéré comme une solution durable a l'entretien des milieux en faveur de la biodiversité. Il est également un outil de préservations des milieux contre les incendies. Par ses multiples vocations, le pastoralisme est donc présent dans de nombreux documents de planification territoriale comme les documents d'objectif des sites Natura 2000 mais également les plans départementaux de défense de la forêts contre les incendies.

L’agro-pastoralisme au cœur du dispositif Natura 2000un outil pour ouvrir ou préserver les paysages et leur biodiversité


mercredi 25 mars 2015

BIODIVERSITÉ? ET SI LA SOLUTION RÉSIDAIT DANS L'ELEVAGE EXTENSIF A L'HERBE?

Un rapport de la Commission européenne a évalué les impacts économiques d'une politique de réduction des gaz à effet de serre (GES) sur l'agriculture européenne, dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique.
La modélisation du système avec des objectifs imposés de réduction des Gaz a Effet de Serre laisse entrevoir que les solutions passent avant tout par une diminution des têtes de bétail et des hectares cultivés plutôt que par les améliorations possibles des nouvelles technologies qui ne permettraient qu'une légère baisse des émissions.
 

Cependant, l'étude relativise le fait qu'une diminution des productions par un modèle imposé n’entraînerait pas forcément une baisse de la consommation et donc des importations. Ainsi, les GES qui ne seraient plus émis en Europe le seraient dans d'autres pays du globe. En savoir plus sur 
http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/emissions-de-gaz-a-effet-de-serre-ue-une-baisse-significative-en-reduisant-l-elevage-bovin-rapport-102009.html#eU9CB5s8O0Vu2TLW.99

La solution serait donc de réduire la taille des exploitations, d'en augmenter le nombre et de retourner à une alimentation traditionnelle à l'herbe produisant peu de gaz à effet de serres comparé aux aliments industriels:
"L’élevage industriel des bovins nécessite deux fois plus d’énergie fossile que l’élevage en pâturage. Pimentel, 2004 [3]"
L'élevage industriel intensifie le changement climatique. En prenant des mesures pour limiter l'élevage industriel, nous ne participons pas simplement à une révolution agricole et alimentaire ; nous nous attaquons également à l'un des plus grands défis du monde actuel.
http://www.ciwf.fr/impacts-elevage-industriel/changement-climatique/

Mais, Mais Mais:
Selon un nouveau rapport publié (9 mars 2015) par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et l'Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), le pastoralisme - la production extensive de bétail dans les pâturages - offre d'énormes avantages à l'humanité et devrait être considéré comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte.
La séquestration du carbone fournit un bon exemple de la façon dont le pastoralisme peut contribuer à l'économie verte. Les pâturages recouvrent cinq milliards d'hectares dans le monde et séquestrent entre 200-500 kg de carbone par hectare et par an, jouant un rôle de premier plan dans l'atténuation du changement climatique. Jusqu'à 70 % du carbone présent dans le sol des terres arides peut être perdu en cas de conversion de ces terres pour l'agriculture.
http://leloupdanslehautdiois.blogspot.fr/2015/03/limpact-dramatique-de-la-disparition-du.html





jeudi 12 mars 2015

L'IMPACT DRAMATIQUE DE LA DISPARITION DU PASTORALISME; TOME II

La quasi totalité des associations de défense des grands prédateurs en font leur fer de lance, le divulgue et le signe:

Le pastoralisme n’est pas forcément synonyme d’entretien du paysage
Ecologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique.
Si nous faisons le choix de ne pas maintenir de pastoralisme dans certains endroits de montagne très reculés et très difficiles, la biodiversité ne s’en portera pas plus mal
PASTORALISME, pour en finir avec les contres vérités sur le LOUP

Certaines vont plus loin dans l'intransigeance idéologique, comme l'ASPAS, qui se targue d’être associé a Rewilding  Europe dont le but est l'ensauvagement de millions d'hectares:

L’ASPAS demande le retrait des troupeaux :
 "Si la cohabitation entre les moutons et les loups n’est pas possible, ce sont les moutons qu’il faut retirer de nos espaces naturels, et non les animaux sauvages !" 
CAMPAGNE D'INTOXICATION POUR LA DEFENSE DU LOUP

Sans parler de ceux qui n'ont plus aucune possibilité d'analyse:
Je ne pense pas que "l'entretien" des paysages soit une bonne chose: c'est un mythe grotesque ...
surtout pas de vague: on continue à "reconnaître" le pastoralisme comme socialement et même écologiquement utile. Alors que c'est faux.


A ceux qui soutiennent cette propagande mensongère:

Une meilleure gestion des secteurs négligés stimulerait la réglementation et les politiques en matière d'eau ainsi que la biodiversité et pourrait séquestrer jusqu'à 9,8 % des émissions de carbone anthropique
Selon un nouveau rapport publié (9 mars 2015) par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et l'Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), le pastoralisme - la production extensive de bétail dans les pâturages - offre d'énormes avantages à l'humanité et devrait être considéré comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte.

Le rapport constate que le pastoralisme durable dans les écosystèmes de grands pâturages libres tels que les prairies désertiques, les forêts et les steppes préserve la fertilité des terres et le carbone présent dans sol et contribue à la régulation de l'eau et à la conservation de la biodiversité. Les autres avantages qu'il présente se trouvent sous la forme de produits alimentaires de grande valeur.


« Alors que le monde devient de plus en plus mécanisé et industrialisé pour la poursuite du progrès, il est facile d'oublier qu'il y a beaucoup à apprendre des modes de vie traditionnels comme le pastoralisme »,

« En effet, un demi-milliard de pasteurs à travers le monde se battent pour maintenir un mode de vie qui est beaucoup plus compatible avec les objectifs de l'économie verte que beaucoup de nos méthodes modernes d'élevage du bétail. »

La séquestration du carbone fournit un bon exemple de la façon dont le pastoralisme peut contribuer à l'économie verte. Les pâturages recouvrent cinq milliards d'hectares dans le monde et séquestrent entre 200-500 kg de carbone par hectare et par an, jouant un rôle de premier plan dans l'atténuation du changement climatique. Jusqu'à 70 % du carbone présent dans le sol des terres arides peut être perdu en cas de conversion de ces terres pour l'agriculture.


Parmi les recommandations émises dans le rapport:


Établir un cadre de développement global pour le pastoralisme durable 

Ce cadre devrait renforcer les engagements internationaux, pallier les disparités de développement infranationaux existantes et trouver une solution à la sous-représentation actuelle du pastoralisme dans le discours mondial, tout en le protégeant contre les investissements nuisibles, tels que l'accaparement des terres pour la production de biocarburants. (ou l'écotourisme prôné par les défenseurs du loup. ndlr)

Renforcer les droits de propriété et la gouvernance liés aux ressources des pâturages 


Les lois et la gouvernance liées aux ressources des grands pâturages libres devraient être améliorées à l'aide du renforcement des capacités et de la sensibilisation en vue d'une meilleure application des lois nationales (notamment l'alinéa 8 de l'article L-113-1 du code rural Français: "l'état s'engage a protéger les troupeaux des attaques de loup et de l'ours dans les territoires exposés a ce risque. ndlr), la création d'institutions de gestion des ressources naturelles, et l'autonomisation des éleveurs à travers le partage des connaissances et le respect de leur consentement préalable, libre et éclairé.

http://www.newspress.fr/Communique_FR_287183_3497.aspx


A des millions d'années lumière de l'idéologie écologiste du tout sauvage. 
Voici un des aspects de la propagande utilisée pour stigmatiser les populations rurales et s'approprier leurs terres,  qui tombe.
 Au même titre que celui qui consiste à dire " le loup à peur de l'homme " est en train de s'effriter aux vues des nombreux témoignages qui citent le loup dans les lieux urbains. Si les défenseurs du loup se prenaient à retrouver un semblant de bon sens, peut être pourraient ils s'apercevoir que le lobby du tout sauvage n'a rien à voir avec la protection de la biodiversité que nous sommes les seuls à avoir su conserver!
La lutte que nous menons et aussi celle de Survival dans le reste du monde, seraient elles en parties responsables de ce brusque revirement de l'UICN??
("il faut de forte restriction à l'élevage pour que le pastoralisme ne gène pas les grands prédateurs (uicn, wwf, lcie)")

 Les herbivores sont des espèces clés dans les écosystèmes et leur disparition engendre des extinctions en cascade. cf Fabien Condamine, chercheur au CNRS à l’Institut des sciences de l’évolution de Montpellier