BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.
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lundi 8 avril 2019

QUAND L'ESCROLOGIE DÉPASSE LES BORNES

Etienne Fourmont, éleveur laitier dans la Sarthe, explique, études à l'appui, en quoi 
les affirmations de Nagui lui-même s'appuyant sur des "informations" livrées par 
France Télévision ou Le Monde, tiennent de la fake news : non, l'élevage ne pollue 

dimanche 30 décembre 2018

LES ÉVANGÉLISTES SAUVEUR DE LA PLANÈTE DÉVOILENT "L'AFFAIRE DU SIÈCLE"



Beaucoup d'entre vous ont visionné la vidéo de "l'affaire du siècle". Une vidéo censée faire plier le gouvernement pour qu'il agisse contre le réchauffement climatique. 


Ce que j'ai entendu dans cette vidéo, c'est qu'il faut manger moins de viande, comme on l’entend dire dans tous les médias. Mais je n'ai pas entendu qu'il ne faut plus prendre l'avion ni aller au skis, ni arrêter pour la France l'artificialisation annuelle de plus de 70 000 ha de terre agricole et de forets. Encore moins d’arrêter les transports pour les importations massives de produits qui ne respectent pas nos normes et sont fabriqués par des ouvriers esclaves à l'autre bout du monde.

A propos de la restriction des produits d'origine animale, la solidarité avec les paysans et la planète ne passe pas par la disparition du pastoralisme. Elle passe par le refus catégorique d’un élevage industriel, fondé sur la technologie tous azimuts, avec insémination artificielle, puçage et « nutrition de précision ». Mais ça personne n'en parle, tout les évangélistes font l’amalgame.
« Si l’élevage est une telle calamité pour l’environnement, comment se fait-il qu’il existe depuis dix millénaires et qu’il soit consubstantiel de la majorité des sociétés humaines ? » cf pourquoi je remange de la viande.

Plus facile pour se donner bonne conscience de promouvoir l’arrêt du pastoralisme plusieurs fois millénaires à ceux qui ont choisis de vivre de et avec la nature, plutôt que de demander à tous ceux qui en profitent de condamner ce qui produit du CO2 et détruit la planète depuis l’avènement de l'industrialisation !

C’est la fabrication des aliments pour le bétail qui est la première responsable de ces émissions des trois gaz à effet de serre nocifs. En élevage traditionnel les prairies sont un atout maître dans la réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES**). « L’élevage est le principal puits de carbone en-dehors des forêts », rappelle Armelle Gac, chef de projet environnement à l’Institut de l’élevage (Idele). D’après les études GreenGrass et CarbonEurope, reprises par l’Idele, elles peuvent stocker de 500 à 1 200 kilos de carbone par hectare et par an (1 000 kilos en moyenne). Ce qui permet de compenser 10 à 70 % des émissions liées à la fermentation entérique en élevage laitier, 60 à 100 % dans en élevage à viande. cf L'élévage atout ou malédiction pour le climat?

Alors que l'on entend dans la vidéo qu'il y a menace sur l'eau, l’environnement et l’alimentation  pourquoi les ONG ne font elles pas la promotion des petits élevages traditionnels à l'herbe qui selon le PNUE*:"offrent d'énormes avantages à l'humanité et devrait être considéré comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte..." . Toujours selon le PNUE* : "Le pastoralisme durable dans les écosystèmes de grands pâturages libres / …/ préserve la fertilité des terres et le carbone présent dans sol, et contribue à la régulation de l'eau et à la conservation de la biodiversité. Les autres avantages qu'il présente se trouvent sous la forme de produits alimentaires de grande valeur.".   Pourquoi ne pas promouvoir entre autre ce système agricole sans labours dans une revendication pour le sauvetage de la planète? Un système qui utilise des plantes non comestibles pour l'homme qui poussent seules avec peu ou sans intrants ou arrosages dans des endroits difficilement accessibles? Un système qui propose des aliments de qualités dans la traçabilité, la proximité et le respect des animaux de la nature et des consommateurs?
 Quel sont les enjeux d'une telle omission dans l'ensemble de la communication sur le climat et la biodiversité?

Exemple concret : Au prétexte que l’élevage de rennes en surnombre détruit la toundra, Oslo ordonne l’abattage de trois quart des troupeaux des autochtones Samis. En réalité  «L’élevage des rennes est vu comme un obstacle à d’autres usages du terrain, comme les mines, les champs d’éoliennes ou le tourisme», résume Tor A. Benjaminsen, professeur norvégien en écologie politique, qui a étudié la question pendant quatre ans en coopération avec des chercheurs Samis. Selon lui, l’argument de l’impact de la surpopulation des rennes sur la toundra n’est pas fondé : «Nous n’avons trouvé aucune preuve, et nos recherches montrent plutôt le contraire.» cf Libération 

Convertir toutes les prairies en forets permettrait peut etre d'augmenter le piégeage de CO2. MAIS : Maintenir les milieux ouverts avec les prairies pastorales, multiplie la diversité et la richesse biologique que l'on y trouve. (jusqu’à 60 espèces de faune et flore au m² de prairie entretenue contre une vingtaine en prairies abandonnées et 10 en foret).


Alors avant de promouvoir la réduction de l’élevage pour sauver la planète il faut y réfléchir à deux fois et se demander qui subventionne tous les partisans du végétalisme ?

les industriels sont en train de préparer le remplacement des productions animales par les biotechnologies. Elles produiront des ersatz de viande, fabriqués en laboratoire... Le but de l’industrie des biotechnologies, c’est de se débarrasser des animaux. Cela pourrait être notamment profitable à des multinationales qui fournissent déjà un des principaux substituts à la viande : le soja (souvent OGM) dont la culture et le transport génèrent beaucoup de CO2, d'expropriation et de déforestation; utilise beaucoup d'intrants pesticides et d'eau.
« On a besoin des vaches, des moutons, des chèvres parce qu’ils mangent l’herbe. Ils permettent d’entretenir les bocages, les zones peu accessibles dans les montagnes, et ils rentrent aussi dans les rotations de cultures où il y a de l’herbe », ajoute Jacques Caplat, agronome spécialiste de la bio.  cf Faut-il devenir végétarien pour sauver la planète?

Le marché de la viande représente plusieurs trillions de dollars. Alors qui rêve d'en empocher le pactole ? Plus de paysans, plus de vétérinaires, plus d’abattoirs...la manne reviendra aux mastodontes de l'alimentaire qui investissent déjà dans la pilule nourricière s'en se préoccuper de sauver la planète mais bien pour en tirer le maximum de profit.

Mais revenons à notre vidéo "affaire du siècle". Le gouvernement s'y intéresse tellement qu'on se demande si il n'en est pas le promoteur.

Voici de quoi méditer sur ce qu'en pense le ministre de l'écologie qui y voit une réplique aux "Gilets Jaunes" : " Mon hypothèse est que le succès de cette pétition est peut-être aussi une réplique aux mouvements des “gilets jaunes”, qui parlent parfois de l’écologie comme d’un problème ".
La France est exemplaire explique-t-il : "les émissions de CO2 baissent en France depuis trente ans" ; Et pour cause nous ne produisons quasiment plus rien et nous achetons avec force transports détaxés ce dont nous avons besoin dans des pays produisant donc le CO2 à notre place!

Il rajoute aussi que si les émissions sont en hausses depuis 2017, c’est à cause "du transport logistique du fait d’un regain de croissance et du développement du commerce en ligne" (Sic). "Probablement aussi parce qu’on a dû faire plus appel aux centrales thermiques car les hivers étaient rigoureux et plusieurs centrales nucléaires étaient en arrêt." Source journal Le Monde

Hiver 2016/2017 : Les températures ont été de saison en décembre 2016, puis hivernales durant le mois de janvier avec deux épisodes de froid. La France a ensuite connu un mois de février d'une douceur souvent printanière. Sur la saison la température a été supérieure de 0.2 °C à la normale
Hiver 2017/2018 : sur la saison, la température a dépassée de 0.6° la normale. cf météo France.

 - Doit on y voir une promotion pour le tout nucléaire alors que nous ne sommes plus capable d'en assurer la construction, le développement,   la sécurité et encore moins le démantèlement?
 - Doit on s'attendre à ce que le peuple paye la facture de la mondialisation à outrance?
 - Doit on y voir l'incapacité de nos États à faire face aux lobbying des multinationales?
 En tous les cas on y voit l'incompétence ou (au choix) la mauvaise foi des évangélistes sauveur de la planète dont la base culpabilisante est manipulée par des gourous qui leur donnent la rédemption en échange de leur aveuglement servile. Des millions de naïfs vont signer la pétition en se congratulant de leur participation à la protection de la planète pendant que les multinationales se réparent à gérer la financiarisation de la nature.

EN CONCLUSION : Il ne s'agit pas d'obliger tout le monde à manger de la viande, mais d'éviter de promouvoir le végétarisme comme étant "la solution miracle". Il s'agit aussi de permettre à ceux qui s'engagent d'apprendre à respecter l'autonomisation de ceux qu'ils considèrent comme responsables du réchauffement à travers le partage des connaissances et de ne condamner personne par idéologie et ignorance. L'histoire nous a déjà démontré ce qui pourrait arriver.


* PNUE Plan des Nations Unies pour l'Environnement.
**GES Gaz à Effet de Serre

Article en relation : Soyez écolo, mangez de la viande !
Extrait : Un rapport de la FAO dénonçant « l'ombre portée » du bétail sur la planète. Un document où l'on trouve ce chiffre ahurissant : 18 % des gaz à effet de serre sont le fait des animaux d'élevage.../ Au cours de ces dix dernières années, ce rapport aura contribué au dogme quasi religieux faisant de la réduction de la consommation de viande une arme contre le réchauffement climatique.../ Premièrement, il s'agit d'une moyenne mondiale. Le chiffre cache le fait que le gros de ces émissions proviennent de la déforestation visant à créer de nouvelles prairies pour les animaux ou de nouveaux champs de céréales susceptibles de les nourrir. En d'autres termes, la majorité des émissions de CO2 attribuées aux vaches relèvent en réalité de la destruction de puits de carbone (forêts) précédant l'élevage plutôt que de l'élevage en tant que tel. En outre, une telle activité concerne principalement des pays en voie de développement. À l'inverse, cela fait des décennies que les pays développés voient leurs surfaces forestières augmenter. .../ Ensuite, dans bien des cas, c'est la valeur du bois qui pousse à la déforestation, et non celle de l'élevage qu'elle pourrait permettre. Même si la production de viande s'arrêtait demain, les arbres seraient quand même abattus.../ Troisièmement, le rapport de la FAO ne prenait pas en compte l'utilisation des terres après le départ des bûcherons. De fait, des chercheurs ont depuis déterminé que la conversion en prairies constituait le moyen le plus efficace pour stocker le carbone du sol – bien supérieur aux terres arables et, étonnamment, aux forêts replantées.

LES ESCROLOS ONT DONC BEAU JEU A EXPLIQUER SANS VERGOGNE QUE L’ÉLEVAGE PRODUIT PLUS DE GAZ A EFFET DE SERRE QUE LE TRANSPORT.

 En effet ils comptabilisent tout ce qui touche à l 'élevage (les pets, la production d'aliments, les bâtiments etc etc;) Mais le plus étonnant c'est qu'ils comptabilisent aussi le transport des animaux. Cette production de GES par le transport des animaux est donc comptabilisée 2 fois :  une fois pour l’élevage et une autre fois pour le transport.
Maintenant imaginez vous que les escrolos compte aussi dans les gaz a effet de serre du transport tout ce qui est relatif au transport comme il le font pour l’élevage : extraction du pétrole, des minerais, fabrication des véhicules, bateaux, avions..., des routes, des ponts des rails, bref de tout ce qui touche au transport!
Hé bien oui, vous l'aurez compris, il s’agit bien d'une fausse information chérie par les escrolos dont je vous laisse deviner ce à quoi elle va servir. (vous pouvez utilisez les pistes décrites plus haut dans l'article)







dimanche 22 janvier 2017

LOUP, LES PETITS GROUPUSCULES ÉCOLOGISTES SONT PRÊTS A TOUT POUR TOUCHER "LA MANNE DU LOUP"


Avec l’approche des futures élections présidentielles, il est courant de voir fleurir des revendications qui n'ont aucun fondement.

"L'Alliance Écologiste Indépendante" reprend les thèmes des associations environnementales sans scrupules, mais surtout en montrant qu'elle ne connait rien au sujet du loup. Alors indépendance ou asservissement au WWf  (2 millions de dollars de chiffre d'affaire par jour) et à ses partenaires (référence faite à l'ASPAS)?  C'est au lecteur de se prononcer pour savoir si il faut conserver les petites structures nourricières, ou au contraire ensauvager la nature pour la rendre nourricière des associations?  

Nous allons analyser les principales contre vérités ("en Italique et en gras") de ce mouvement politique marginal et qui gagne à le rester. Évidemment pour les lecteurs réguliers de ce blog cela ressemblera à du rabâchage, mais ce rabâchage ne proviendrait il pas de ceux qui ignorent tout de notre participation à la biodiversité? De plus, il est intéressant de mieux connaitre les mouvements politiques qui n'ont pas besoin de grandes propositions pour recruter ceux qui ne trouvent plus leur place dans notre société.

"les enchères ne cessent de monter et de sacrifier ce régulateur naturel (le loup) à l’hôtel de la séduction électorale." Hélas, si le loup peut avoir un rôle à jouer dans les zones désertiques de pays à faibles densité humaine, il en est autrement dans les zones d'élevage des pays à fortes densité humaine.

David Mech grand promoteur des loups dans le Yellowstone, publie une vigoureuse mise en garde dans un article scientifique intitulé : "La science est elle en danger de sanctification du loup ?" À la lecture de ses analyses, sa réponse est à l’évidence oui. 
Nicolas Lescureux, Docteur en Ethnoécologie au CNRS et John D.C. Linnell, Scientifique pro loup, remettent les pendules à l’heure: "Dans la mesure où la plupart des études étaient réalisées dans des zones très peu peuplées, ces animaux ont été associés à la nature sauvage. Des interprétations abusives de résultats scientifiques ont conduit à une propagation de demi-vérités sur le rôle d’espèce ‘clef de voûte’ du loup, et sur ses capacités à s’autoréguler.." : cf "Les montagnes derniers refuges des grands prédateurs". 


"les attaques seraient en hausse de 4% entre 2014 et 2015, bien que le nombre de loups soit en baisse." C'est le choix des écologistes peu scrupuleux ou partisans d'accepter des chiffres que personne ne peut prendre au sérieux

Fin 2011 = 250 loups dans 13 départements pour 4913 victimes
Fin 2012 = 250 loups dans 15 départements pour 6021 victimes
2013 = 250 loups dans 22 départements pour 6195 victimes
2014 = 301 loups dans 31 départements pour 8226 victimes
2015 = 282 loups, prés de 9000 victimes, 42 Zones de Présence Permanente (ZPP) contre 39 en 2014. 2440 constats, contre 2344 en 2014, "un taux de progression annuelle de 16% (8 à 27%), sans rupture de pente significative "sources ONCFS 2015.




"72% des mortalités imputées aux loups ou aux chiens sont issues de troupeaux non protégés." Intéressons nous au compte rendu du Groupement National Loup de janvier 2013 :
  • SOLDAT : Il faut faire un prorata temporis sur les données et vous verrez que les chiffres que vous nous donnez ne sont pas réalistes.
  • VERNAY: est ce qu'on peut avoir un pourcentage des troupeaux attaqués et qui sont protégés
  • DDT 06 : 100% des troupeaux attaqués sont protégés (06)
Intéressons nous maintenant à l'évolution de la prédation et des mesures de protections:
On constate que suite à la mise en place des mesures de protections, les attaques ont diminuées pour reprendre de plus belle lorsque le loup à compris comment les déjouer.
Quand aux attaques de chiens elles sont tellement rares qu'elles n'ont jamais nécessité de mesures de protections. DU NOUVEAU DANS "CHIENS ERRANTS OU LOUPS?"


"deux chiffres permettent de comprendre que les pertes causées par le loup sont non significatives .... Le cheptel ovin en France en 2014 était de plus de 7 000 000 de têtes, hors suite au décompte hivernal de 2015, la population de loups en France est estimée à 282 spécimens." Mais des statistiques qui prennent en compte la totalité des ovins, tous élevages confondus, avec ceux des élevage traditionnel à l'herbe dans les quelques départements ou sévit le loup, pour minimiser la prédation, même un élève de 6eme n’aurait pas osé. Le tout qui plus est, avec des chiffres fortement contestés, comme nous l'avons vu plus haut.  LES ÉCOLOGISTES FONT PARLER LES CHIFFRES

"la mondialisation à l’origine de la très forte concurrence de la Nouvelle-Zélande et de la Grande-Bretagne, engendre une forte baisse du cours de la viande," Sous entendu : "rendent ainsi le loup bouc émissaire". Hé oui, les éleveurs et bergers confrontés à la prédation seraient des imbéciles incapables de faire la part des choses selon les défenseurs du loup, qui eux, comme nous le constatons une fois encore, sont incapable de se remettre en question. Les écologistes (et le loup) ne s'en prennent qu'au petits élevages qui ont su tirer leur épingle du jeu.
 Pour que l'activité pastorale soit durable, il faut entre autre, assurer la vente, et le prix juste: " Mais il faut surtout que l'élevage se fassent sans les contraintes insupportables liées aux prédateurs, dans le calme, la sérénité, le respect... Loin de l’agitation des chiens de protections qui nuisent à la tranquillité des animaux. Sans les obligations d'aller et retour vers les parcs de nuits qui favorisent les maladies et la pollution tout en détruisant la flore piétinée. Loin du stress des attaques qui grévent la qualité, contrarient le développement, tarissent les allaitantes, déclenchent des avortements, ruinent les acquis génétiques obtenu pour une parfaite intégration au milieu, causent la dépression chez le berger, participent à l'abandon des terres et finissent par éteindre la vie sociale dans nos campagnes..."


"Démocratiquement, la démonstration a été faite lors d’un sondage IFOP réalisé en 2013 pour l’ASPAS qui a prouvé que 76% des Français considèrent que le loup à toute sa place"
Sondage effectués sur 1000 participants dont les 76% ne serons jamais concerné par la prédation. Qui aurait imaginé un parti politique s'appuyant sur un sondage de cette envergure réalisé par une association fondamentaliste?
 Posons la question autrement : "Etes-vous pour le maintien d'une population de loup sur l'ensemble du territoire, sachant que chaque citoyen, en âge légal de le faire, devra participer à son retour en offrant 10 mn quotidienne de travail bénévole, y compris les jours fériés et les weekends" Dans ce cas le loup aurait bien du souci à se faire!


Puis vient la véritable image de la "deep écologie" : "Une étude globale doit être entreprise, capable de déterminer le réel impact du loup, les véritables solutions en terme d’économie locale et d’emplois spécifiques pour la garde des troupeaux, la réglementation à mettre en place concernant l’obligation de garde des troupeaux et la réelle nécessité de production de viande ovine dans un contexte de larges subventions européennes et de baisse de la consommation de viande suite à la prise de conscience de la population concernant l’alimentation." Tout cela il faudra attendre que vous ayez pris le pouvoir pour le faire. En attendant nous sommes encore dans un pays de liberté, et le consommateur averti sait très bien que la disparition des petits élevages traditionnels le privera de produits de qualité élaboré dans le respect, la proximité et la traçabilité. Elle privera l’humanité d'un patrimoine millénaire riche en biodiversité, fruit de la relation de l'homme avec la nature.
 Plus que la mondialisation et le loup, ce sont ses défenseurs qui favorisent l'élevage industriel bien à l'abri derrière des murs en béton et qui finiront par mettre un terme aux petites structures familiales. 
LOUP, COMPRENDRE POURQUOI IL EST IMPORTANT QUE LES ÉLEVEURS DISPARAISSENT



« le pastoralisme - la production extensive de bétail dans les pâturages - offre d'énormes avantages à l'humanité et devrait être considéré comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte »/…./PNUE

En conclusion, un parti politique capable d'une telle rhétorique idéologique, ne respectant pas "l'autonomisation des éleveurs à travers le partage des connaissances et le respect de leur consentement préalable, libre et éclairé. " ne peut convaincre que des militants peu regardants sur la finalité recherchée.
Ce mouvement vient de nous montrer son ignorance du sujet et son asservissement à la mode du tout sauvage. Une mode censée déculpabiliser ceux qui pourront continuer à vivre des importations massives venant de pays esclavagistes sans aucun état d’âme puisqu'ils sont pour le retour  du sauvage dans les régions rurales les plus respectueuses de la nature.

Les alliances d'"Alliance" sont donc à surveiller de près,  pour les prochaines élections.

dimanche 3 avril 2016

LOUP, QUAND LES "ASSOCIATIONS ÉCOLOGISTES" PERDENT TOUTE CRÉDIBILITÉ.

Le comité interassociatif lorrain « Loup en plaine » a pour vocation d’accompagner le retour du loup dans la région.
http://www.vosgesmatin.fr/environnement/2016/04/02/la-cohabitation-avec-le-loup-est-possible-selon-le-president-du-groupe-d-etude-des-mammiferes-de-lorraine

"Il faut s’inspirer de choses qui fonctionnent ailleurs. Tels les systèmes d’effarouchement nocturnes utilisés en Australie avec succès,../"L'Australie ou il n'y a pas  de loup"/... testés avec la même réussite dans les Alpes de Haute-Provence en 2015." Ou l'on s'aperçoit du manque de rigueur des apprentis sorciers qui sont capables de tirer des théories universelles à partir des résultats d'une saison chez des éleveurs qui s'avouent sceptiques : "Ce n'est pas une solution miracle, répète Jérôme Beridon, 37 ans. "Le système n'empêche pas les attaques. " Ce dernier, "peu convaincu" par le dispositif ne renouvellera pas l'expérience l'an prochain.

Des lampes qui font leur preuve selon Ferus: "  "l'attaque a été perpétrée dans une parcelle équipée de "fox light". L'équipement, financé par la Direction départementale des territoires (DDT) a été installé à cet endroit il y a une dizaine de jours seulement..." cf l'Est Républicain

Des lampes qui ont montré leur inutilité dans les pays ou "Il faut s’inspirer de choses qui fonctionnent" : "Sur la page face-book de Canis lupus italia ( ce sont des pro-loups techniciens, qui aident les éleveurs à installer des protections, mais qui semblent plus réactifs que les pros-loups Français), on peut lire : " On a souvent à apprendre des Français, mais pas dans ce cas-là ! Ça serait super si on pouvait résoudre le conflit avec des lampes clignotantes, mais il n’en est rien ! Nos bergers utilisent des dispositifs similaires depuis des années, mais il est assez facile à comprendre que les loups s’habituent vite aux lumières intermittentes….". Pas facile à comprendre pour tout le monde à priori: LOUP, FOX LIGHT ET AUTRES ARTIFICES POUR PROTÉGER LE LOUP;


"Il faut également installer des clôtures plus hautes, 1,50 m au moins." Ci cela reste un plus pour des clôtures fixes dans lesquelles les animaux sont parqués au repos, cela devient absolument impossible à mettre en oeuvre pour des parcs déplaçables : trop lourd, trop instable du fait de leurs fixations dans le sol qui ne résistent pas aux vents ni à la pluie, et certainement encore trop basse pour dissuader un loup affamé de sauter. Vous trouverez ici une extrapolation de la pose de clôtures qui en dit long sur l'impossible faisabilité du système : "LES CLÔTURES CONTRE LE LOUP!"

 "Enfin, on milite pour la réintroduction de patous, soit les chiens de protection, dans les gros troupeaux. ". Aujourd'hui, alors que plus de 2000 chiens de protections veillent dans les alpes, on y rescence en 2015 prés de 2000 attaques hors départements du Var.

« En fait, en Italie où le loup n’a jamais disparu, les éleveurs ont continué à travailler comme avant."
Faux, les éleveurs Italiens se plaignent d’être obligés de rentrer leurs animaux le soir depuis le retour des loups. Car si une centaine de loups sont restés dans les Abruzzes, l'ensemble du pays avait adopté des méthodes de pastoralisme exactement comme les nôtres. vous pourrez en trouver les témoignages dans ces 2 vidéos :



loup, doit on prendre exemple sur l’Italie? Extrait : - Le vieil Emilio : " nous voulons être comme nous étions avant avec nos bêtes dans les pâturages, sans enclos, sans rien. S'ils veulent des loups, qu’ils fassent des enclos pour les loups, ce n’est pas à nous de les faire pour nos bêtes !".



"ils ont 10 fois moins d’attaques ", Faux, tout d'abord aucune statistique officielle n'est tenue en Italie et vous trouverez ici, à titre d'exemple, la liste d'attaques pour le piémont (plus de 140) établie par l'association PROPAST en 2012: La longue, longue liste des prédations pour le piémont seulement 


Extrait de la vidéo loup, doit on prendre exemple sur l'italie? : "Et en effet, habiter quelque part où il y a 4/5 attaques de loups par semaine n’est pas une vie facile. Nous comprenons parfaitement Claudio qui possède beaucoup d’animaux dans sa ferme agro-touristique, tous enfermés dans des structures assez lourdes, mais pas encore assez pour le loup."

Ailleurs, la faune sauvage constitue 80 % de son régime alimentaire. Faux. Un travail scientifique du Portugal entre 2011 et 2014 sur le loup portant sur 295 excréments analysés.
   Régime :
   Chèvres domestiques 62%, bovins 20%, ovins 13%
   Ongulé sauvage 4% !!
 http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371%2Fjournal.pone.0129379

"Il mange aussi du sanglier ?" dans ces 4% d'ongulés sauvages trouvés dans les analyses combien croyez vous que le loup ai mangé de sangliers? Un animal capable de tuer des chiens aguerris et qui sait se défendre contre le loup, comme le prouve cette vidéo:


"Il aide la nature à retrouver une dynamique qu’elle n’avait plus." En France, 84 % des surfaces classées en " haute valeur naturelle " correspondent à des zones d'élevage en plein air (Alpes, Corse, Franche-Comté, Massif central, Pyrénées…). ». CNRS
L'IMPACT DRAMATIQUE DE LA DISPARITION DU PASTORALISME
La plupart des scientifiques qui ont encensé les bienfaits du loup sur la biodiversité ont fait machine arrière, comme David Mech. Il s’exprime de façon très critique sur les bénéfices écologiques qu’on leur attribue systématiquement. Or il a fondé l’International Wolf Center (Ely, Minnesota) et il fut un des promoteurs du programme FWS de restauration des loups. En 2003, avec Luigi Boitani, chercheur italien également réputé, il a co-édité l’ouvrage de référence Wolves : Behavior, Ecology, and Conservation.:   
En 2012, il publie une vigoureuse mise en garde dans un article scientifique [4] intitulé : La science est elle en danger de sanctification du loup ? À la lecture de ses analyses, sa réponse est à l’évidence oui.

" Oui, son retour naturel - j’insiste, il est venu par les Alpes - date de 25 ans en France."
Les instances Italiennes sont claires :
Franco Zunino, ancien conservateur du parc National du Grand Paradis, naturaliste, défenseur du loup, président de l'Association Italienne pour le sauvage (A.I.W.), consultant UICN, affirme en 2010 : « les loups ne proviennent pas des Apennins mais des Alpes, c'est à dire de la souche à partir de laquelle la population s'est constituée après les libérations répétées faites sur le versant français... »

Puis en février 2014, il prévoit : « un jour ils s'en sortiront en reconnaissant la variété alpine comme une espèce à part (qui, comme par hasard, a déjà des caractéristiques comportementales et des phénotypes différents de ceux des Apennins, mais qui sont niés, pour éviter que ses origines françaises puissent être reconnues !).


Et ce qui devait arriver arriva : Le plan 2015 pour la sauvegarde du loup en Italie : reconnaît implicitement que la population des Alpes Française, Suisse et Italienne se différencie de la population des Apennins. (p. 7)Elles n'ont aucune connectivité entre elles. (p.11).

Mais alors, d'ou viennent les loups des Alpes?

  Avant d’être sûr du retour naturel du loup, un détour qui à son importance:
1er épisode: Comment et ou se procurer des loups, pourquoi existe t'il des "usines a loups"? Pourquoi les hybrides participent ils aux mensonges?
2eme épisode: plusieurs cas de loups réintroduits en France. Analyse de l’enquête parlementaire et de documents officiels contestables.
3eme épisode: L’omerta et les mensonges qui ont accompagné le retour du loup. Des révélations, des documents et des témoignages très significatifs sur la tromperie du retour du loup. 
LOUP, RETOUR NATUREL OU RÉINTRODUCTION? LA FIN D'UN MYTHE

"L’homme n’a rien à craindre, il ne s’en prend pas à lui." Une étude faite par 18 scientifiques et 93 correspondants qui ont rédigé un « recueil d'attaques de loups sur des humains », (65 pages) financé par le ministère de l'Environnement Norvégien – conclue:
«Les résultats de ce recueil qui atteste que les loups peuvent présenter des risques pour la sécurité des personnes sous certaines conditions devraient, espérons-le, faire avancer la réconciliation entre les connaissances profanes et scientifiques sur ce sujet » (p.42)
« quand les loups perdent leur crainte de l'homme, par exemple dans certaines zones protégées, il y a un risque plus élevé d'attaques sur les humains. » (p.5
« Un loup est un loup. Nous ne pouvons pas nous attendre à ce que cette espèce ne mange pas des humains (une proie facile et abondante) par principe. 
Le mythe du loup inoffensif - bâti de toutes pièces à partir de circonstances particulières qu'ont rencontrées les biologistes à l'époque - a été délibérément entretenu par ceux qui craignaient qu'une information valide concernant les dangers du loup n'entrave les projets de réintroduction et de protection. (p.2)
« La grande majorité des loups ne regardent pas les humains comme étant une proie. Néanmoins, nous avons trouvé un nombre d'incidents où des attaques de prédation se sont produites » (p.5)
Il ressort aussi que 90% de ces cas de prédation de loups non-enragés, ont eu lieu sur des enfants – surtout de moins de 10 ans. "

"Des études montrent même qu’en meute, il s’attaque moins aux troupeaux." dans le 06, ou il est admis que le nombre de meutes correspond à l'apogée de la colonisation, car installé depuis les années 90, ce ne sont pas moins de  888 attaques officiellement reconnues en 2015.

En conclusion, toujours la même négation de la réalité que ce soit chez nous ou chez nos voisins! Les associations de défense des grands prédateurs sont incapables de discernement, de jugement, de reconnaître l'évidence.... Reste a savoir si c'est par ignorance ou par stratégie?

dimanche 14 février 2016

NICE MATIN, UNE CONCLUSION EN FORME DE RÉDEMPTION?

 N.M. = NICE MATIN
 LE L.H.D. = LE LOUP DANS LE HAUT DIOIS 

EN ROUMANIE, UNE MAIN D’ŒUVRE PAS CHÈRE

N.M. :" Pour leur passer l’envie de s’attaquer à leurs troupeaux, les éleveurs ne lésinent pas sur les moyens. "Les troupeaux de brebis sont souvent gardés jour et nuit par dix bergers et dix chiens de protection", raconte Jean-François Darmstaedter. Ce recours à la main-d’oeuvre est inimaginable en France en raison de son coût. Même si l'Etat et l'Europe subventionnent tout de même l'embauche de bergers à hauteur de plus de 80%." 

LE L.H.D. : Le rêve pour les défenseurs du loup, que les bergers Français redeviennent des acteurs du moyen age, comme les bergers Roumains, travaillant nuit et jour sans acquis sociaux, dans des conditions indignes du 21eme siècle. N'importe quel etre humain censé se doit de condamner ces méthodes d'un autre age et de respecter notre profession, nos aspirations, notre libre consentement.

 Quand aux aides de l'état elles se limitent à l'embauche d'un aide berger par unité pastorale pour 35 heures par semaine et au SMIG. 2.3.1 Taux d’aide publique :  Pour cette mesure, le taux d’aide publique est de :  80 % (et non  plus de 80%, l'aide étant de 100%  si présence en zone coeur de parc).
Pour le gardiennage/surveillance renforcé(e) des troupeaux effectué par un salarié ou par prestation de service, le plafond des aides par berger (ou aide-berger) s’élève à 80% de 2 500 €/mois brut en modes gardiennage et mixte. Soit un SMIG de 35 heures par semaine pour la personne à qui l'éleveur confie son capital, alors que selon un étude du CERPAM et de L'institut de lÉlevage, le loup implique 7 heures de travail supplémentaire par jour, Y COMPRIS LE WEEKEND ET LES JOURS FÉRIÉ.


RÉGULATION STRICTE ET PUCES ÉLECTRONIQUES EN NORVÈGE

N.M. :"Le pays compte aujourd’hui une trentaine de loups en liberté, parqués dans une wolfzone (zone des loups) au sud-est du pays. Mais la politique de régulation est stricte. Entre le 1er octobre dernier et le 16 mars prochain, 16 pourront être abattus. La chasse au loup a d’ailleurs la cote puisque les autorités ont enregistré un nombre de demandes de permis record cette année : 11.571. Soit 723 chasseurs par animal!"

LE L.H.D. Les associations environnementalistes de tous les pays Européens sont à mettre dans le même sac : Propagande mensongère sans aucun état d’âme.
La pression sur les éleveurs Norvégiens était la suivante : "On nous dit que si on a des problèmes avec le loup, c’est parce qu’on ne sait pas travailler, et qu’il suffit d’aller voir en France, où les éleveurs savent cohabiter avec le loup." ( voilà qui ne manque pas de sel et qui pourrait faire le bonheur de Nice matin qui s'est spécialisé dans la cohabitation chez nos voisins ndlr)

Une délégation a donc été invitée à venir se rendre compte par elle même de la situation en France : "« Ah... on nous avait menti... »

Chez nous, où le nombre de loups est clairement et officiellement sous estimé, les associations montent au créneau  pour la régulation de quelques loups en nous affirmant que nos voisins savent cohabiter avec le loup.


DES ÂNES ET DES LAMAS EXPÉRIMENTÉS EN AMÉRIQUE DU NORD

N.M. : "En lieu et place du chien de protection, les ânes et les lamas sont les plus utilisés et les plus étudiés aux Etats-Unis ou au Canada, majoritairement sur des prédateurs plus petits que le loup. "
Ane de protection en Italie

LE L.H.D. : Première nouvelle que cette utilisation des Ânes et des Lama aux USA et au Canada. Nous serions très heureux de pouvoir consulter les sources qui ont amené Nice Matin à de telles conclusions. (Sauf si comme d'habitude, d'une exception ils ont fait une généralité)
En dehors des apprentis sorciers, des associations de défense du loup et des commerçants intéressés les seules études que nous possédons en Europe sont: 

1 la réalité de terrain 


 âne, utilisé en tant que protection contre le loup, Espagne
Ânesse prés du village d'Esparon France

2 les conclusions des autorités Suisses sur le sujet des Lama:

Le lama n'est pas le gardien idéal pour un troupeau de petit bétail. C'est pour cette raison que le Conseil fédéral ne veut pas autoriser la détention individuelle des camélidés.
Le lama protège rarement de manière efficace les troupeaux de petit bétail contre les lynx. Tout au plus peut-il être utilisé contre les renards et les chiens errants, mais il est inutile contre les loups et les ours.
Dans sa réponse publiée jeudi à une motion du conseiller national Erich von Siebenthal (UDC/BE), il précise que ces considérations valent aussi pour l'âne.

Petit rappel de la cohabitation entre les loups et les éleveurs des USA:

Globalement, l’élevage se pratique dans des campagnes très peu peuplées. Mais pour autant, la Beef Industry n’est pas le seul maître à bord.  Les associations et fondations très actives dans la restauration des loups relancent un débat récurrent, celui de la réduction des surfaces du ranching. Pour connecter le territoire des meutes, pour étendre et sécuriser leurs terrains de chasse, va-t-on pousser à la résiliation des permis de pâturer ?

Contrairement à ce que dit Nice Matin, l’association militante Defenders of Wildlife s’est spécialisée dans la conception et le financement de techniques de protection [3]. Les chiens, le renforcement des parcs de nuit, les salaires de gardiens supplémentaires, ainsi que toute une série d’autres techniques (alarmes sonores, fusées éclairantes (si chères à Nice matin ndlr) et jusqu’aux drones de surveillance). Résultat final : les éliminations de loups, suite à captures et tirs par agents assermentés ou éleveurs autorisés, n’ont cessé de croître.
Source:  Meuret M., Osty P-L. 2015. Les loups des Rocheuses du nord : chronique d’une icône sous contrôles. Pastum, 104 : 31-39.

Une finalité qui se retrouve partout:

A noter que le programme pour la protection des loups en Italie arrive aux mêmes conclusions : "Le nouveau plan de 2015 propose donc un ensemble d’actions et souhaite « resserrer les boulons » dans beaucoup de domaines : citons l’élevage bien sûr, une surveillance et/ou restriction du pâturage en semi-liberté en particulier dans les alpages, plus de protection pour les troupeaux, de meilleures indemnisations pour les éleveurs et plus homogènes sur l'ensemble du territoire, plus de surveillance et répression de la solution à l’italienne pour limiter les loups (braconnage)"
http://leloupdanslehautdiois.blogspot.com/2015/10/loup-en-italie-aussi-les-autorites.html

Les instances Européennes sont sans ambiguïtés: " Dans les zones ou évolueront les grands prédateurs, sont inclus les secteurs où doivent être établies de fortes restrictions à l’élevage, en accord avec les réalités locales, afin que l’élevage ne perturbe pas les carnivores. /…/ » LCIE, WWF, UICN.
http://leloupdanslehautdiois.blogspot.com/2015/02/loup-la-face-cachee-des-predateurs-tome.html


N.M. :  "Le programme Medialoup, porté par la Fédération nationale des chasseurs et soutenu par le ministère de l’Ecologie, a permis à des délégations de professionnels - chasseurs, agriculteurs, associations environnementales - de se rendre  ces dernières années dans plusieurs pays européens (notamment en Suède, en Italie et en Espagne), pour étudier les modes de gestions du loup."

  Médialoup  visite en Espagne : "« Nous ne sommes pas revenus avec des solutions », indique Claude Font (FNO), qui a fait partie du voyage. L'activité de la zone visitée semble assez différente de celle rencontrée dans les régions françaises. « Il y a peu d'élevage dans cette partie nord-ouest de l'Espagne, souligne Claude Font. Mais les éleveurs ont les mêmes problèmes que nous. Les loups attaquent les troupeaux jusqu'à l'intérieur des bergeries. Les loups fuient de moins en moins devant l'homme."

LE L.H.D. : Sur tout l’arc Nord-Portugal, Galice, Asturies, Cantabrie, très impacté par le loup, les éleveurs ont modifié la proportion gros et petit bétail de leur cheptel justement à cause de l’impact des loups sur chèvres et brebis. Dans les Asturies, cela a eu des conséquences dramatiques sur la fabrication fromagère.  Mais les loups se sont adaptés et attaquent bovins et équins.  http://leloupdanslehautdiois.blogspot.fr/2015/07/loup-espagne-et-cohabitation.html


Médialoup visite en Italie :" en Toscane ou dans les Alpes la colonisation récente du loup contraint l’administration à informer et former les éleveurs aux techniques qui permettent d’éviter, de réduire ou de compenser ces dommages. Au demeurant, les impacts socio-économiques et agro pastoraux sont sensiblement les mêmes qu’en France (dégradation de certains pâturages et parcours, pertes économiques, surcoûts humains, abandons ponctuels d’alpages etc.).

Dans certaines régions de colonisation récente comme le Piémont l’activité d’élevage devient difficile. L’acceptation de l’espèce est alors remise en cause. Dans ces régions, de nombreux actes illégaux de destruction sont enregistrés chaque année, avec par ordre d’importance: tirs, empoisonnements et pièges.
 L’Etat Italien admettrait cependant être arrivé à un tournant dans cette politique de retour du loup. L’expansion non maîtrisée de l’espèce est socialement et économiquement difficilement acceptable et des solutions seront à trouver dans un avenir relativement proche."


EN CONCLUSION, un tapage médiatique pendant tout le mois de janvier d'une qualité médiocre et reflétant plutôt une idéologie que la réalité de terrain, pour aboutir à une conclusion modérée et plutôt équilibrée si l'on excepte les lama et ânes d’Amérique du nord. Un point non négligeable de la technique d'investigation de Nice Matin, les intervenants comme le président de Férus. Des personnage qui ont largement franchi le point de non retour en terme de communication mensongère sur le loup.
 http://leloupdanslehautdiois.blogspot.com/2016/01/loup-pour-en-finir-avec-les.html
Mieux connaitre Férus. 
 Vous pouvez aussi taper Ferus dans le moteur de recherche pour en savoir plus sur les motivations et la façon de procéder de cette association chérie des médias.

 Nice Matin n'a pas daigné demander l'aide du Centre d'Étude et de Réalisation Pastorale dans les alpes Méditerranéennes, qui travaille en étroite collaboration avec les éleveurs Français, Norvégiens, Italiens, Suisses.... ni celle celle de L'INRA pour son excellente étude sur la cohabitation aux USA, ni celle des organismes d'état qui traitent du sujet,  ni celle des associations d'éleveurs et Bergers qui sont les seuls à vivre la réalité de terrain...C'est son droit et c'est ce que nous retiendrons de ce choix médiatique.

A lire deux articles qui remettent les pendules à l'heure sur le "travail" de Nice Matin:


dimanche 31 janvier 2016

DROIT DE RÉPONSE DES RURAUX AUX "SCIENTIFIQUES"



"La France ne protège pas sa nature"  selon Farid Benhammou géographe, membre du Laboratoire" ruralités de l’université de Poitiers" ; Estienne Rodary chercheur à l’IRD et spécialiste des politiques de conservation dans REPORTERRE du 26/01/2016
http://www.reporterre.net/La-France-ne-protege-pas-sa-nature


« Entre guillemets et en italique » les phrases clefs de la démonstration faite par nos deux « scientifiques » Benhammou/Rodary .

Benhammou/Rodary : « Les loups subissent régulièrement des attaques depuis leur réinstallation naturelle en France en 1992. »

Fin 2011 = 250 loups dans 13 départements pour 4913 victimes domestiques
Fin 2012 = 250 loups dans 15 départements pour 6021 victimes domestiques
2013 = 250 loups dans 22 départements pour 6195 victimes domestiques
2014 = 301 loups dans 31 départements pour 8226 victimes domestiques
2015 = 282 loups, 42 Zones de Présence Permanente (ZPP) contre 39 en 2014. 2440 constats, contre 2344 en 2014,


Benhammou/Rodary : « 
Déjà, il y a trois ans, quand la population de loup s’est renforcée dans le Massif central, le Parc national des Cévennes s’était déclaré contre la présence du prédateur sur son territoire et avait demandé ces tirs. »


Extrait de la charte des parcs Nationaux signée avec les propriétaires qui mettent à disposition leurs terres:
« Le pastoralisme contribue à la structuration écologique et paysagère des territoires, à la constitution du patrimoine naturel et culturel des parcs nationaux et à sa gestion. Ainsi, les paysages d’alpages et d’estives offrent une biodiversité et un caractère remarquable, résultat des interactions complexes et dynamiques entre activités pastorales et milieux naturels, que les parcs visent à préserver. »  


Benhammou/Rodary : « Les loups reviennent en France parce que la pratique pastorale – comme beaucoup d’autres pratiques qui façonnaient historiquement les paysages français – est déjà marginalisée. Mais pourquoi s’en prendre aux loups plutôt qu’aux facteurs qui transforment ces paysages ? »

Les seules régions où le pastoralisme arrive à tirer son épingle du jeu, en proposant des agneaux de qualité labellisés grâce à un cahier des charges exigeant l'élevage traditionnel sur parcours libres,  sont celles ou les promoteurs du loup sont sans ambiguïté :
"Dans les zones ou évolueront les grands prédateurs (définies par les dirigeants sans aucune concertation avec la population concernée ndlr), sont inclus les secteurs où doivent être établies de fortes restrictions à l’élevage, en accord avec les réalités locales, afin que le pastoralisme ne perturbe pas les carnivores. /…/ »  (Systèmes européens de subventions à l’élevage, et propositions de réformes favorables à la conservation des grands carnivores. UICN, WWF, LCIE 1997)


Benhammou/Rodary : « 
Car la France n’est plus (si jamais elle a été) cet Éden champêtre loué par nos élites scientifiques, industrielles et politiques. C’est un espace qui subit de plein fouet les conséquences dévastatrices d’un trinôme concentration/uniformisation/pollution : une politique européenne qui favorise les grands exploitants, une concentration de l’industrie agroalimentaire qui contrôle les semences et incite à la création de « fermes aux mille vaches », une utilisation de pesticides et d’engrais qui continue à polluer lourdement les paysages et les cours d’eau et dont des études confirment l’impact sur les oiseaux, les insectes et les agriculteurs. »


Donc la réintroduction des loups dans les zones d'élevage devient une priorité pour les écologistes. Une priorité dont la finalité est une condamnation pour les petites structures familiales qui n'utilisent ni engrais, ni pesticides... Des exploitations qui ne pourront jamais protéger leurs troupeaux et garder un mode d'élevage moderne et respectueux qu'elles ont mis en place pour s'adapter à la demande et au bien être  des animaux, de ceux qui en ont la charge et de la Nature.
photo prise par le berger pendant la garde du troupeau. image concrète de "l'éden champêtre" 
Extrait du rapport du P.N.U.E. :" le pastoralisme - la production extensive de bétail dans les pâturages - offre d'énormes avantages à l'humanité et devrait être considérée comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte /…./"
  "le pastoralisme durable dans les écosystèmes de grands pâturages libres / …/ préserve la fertilité des terres et le carbone présent dans sol, et contribue à la régulation de l'eau et à la conservation de la biodiversité. Les autres avantages qu'il présente se trouvent sous la forme de produits alimentaires de grande valeur."


Benhammou/Rodary : « ...Le rôle renforcé des collectivités locales dans les conseils d’administration a ajouté de nouvelles pressions sur les parcs : en Vanoise, aucune commune n’a accepté d’intégrer les « zones d’adhésion » censées compléter la « zone cœur » du parc. »

 Des parcs qui se conduisent en propriétaires dictateurs des espaces qui leur sont confiés par leurs possesseurs après en avoir accepté la charte.

Prenons la Vanoise puisque vous en parlez. Voici ce qui a été rétorqué au responsable du Trailers des pays de Savoie : "« Je trouverai bien une espèce protégée pour vous empêcher d'y aller ».
Sans parler du reproche fait aux photographes : "Vous nous reprochez aussi la prise de vue photographique à but lucratif en cœur du Parc. Nos prises de vues sont aussi à but promotionnel et en effet, le travail d'un photographe se paye."

Et que dire du par du Mercantour qui assigne un boulanger parce qu'il appelle ses biscuits « sablés du Mercantour »
Qui verbalise dans la commune de Saint-Dalmas le Selvage, les organisateurs d’une messe en plein air sur le plateau de Sestrière au motif que celle-ci se déroulait sans autorisation.

Les parcs, et surtout Parcs nationaux de France (PNF) jusqu'à présent, demain l'Agence française de la biodiversité (AFB), ont déposé la marque des parcs pour tout faire payer : photos des paysages (droit à l'image), création d'une marque pour chaque parc couvrant les productions (miel, vin etc...). 
De quoi justifier le rejet des populations locales qui se rendent compte, mais un peu tard, de la supercherie et de la finalité de la protection de leur nature.


Benhammou/Rodary : « Nos sauveurs de bergers ont raison de crier au loup : ils confirment par l’absurde que les Français sont majoritairement occupés à détruire et polluer l’espace dans lequel ils vivent et que la conservation de la biodiversité est fondamentalement vue comme une anomalie étrangère. »

Mais pourquoi s'acharner à vouloir protéger des zones qui sont les plus riches en biodiversité au détriment de ceux qui en sont les gardiens depuis des millénaires et au détriment des régions qui sont saccagées?
Dans le monde, plus de 20 millions de personnes ont été délocalisées des territoires les mieux préservés sous prétexte de biodiversité.



Benhammou/Rodary : « Dans ce contexte, si l’intelligentsia environnementale de gauche s’allie avec l’agroalimentaire pour nous faire croire que les problèmes des campagnes françaises viennent des loups, alors la biodiversité – et nous avec – avons du souci à nous faire. »

N'y a-t-il pas d'autres priorités, d'autre zones à réhabiliter, à protéger ? N'y a t'il pas justement, hors des zones pastorales beaucoup d'espèces autrement plus menacées que le loup ? S’agirait il pour les protecteurs de la nature de se faire une place au soleil avec un animal prestigieux et pourvoyeur de fonds inépuisables (7,15 million d'euros  pour l'étude de Wolf Alp1, 32 millions alloués aux prédateurs par le feeder en PACA). Le loup étant une autre filière d'avenir et d'emplois sans doute....



Venez chez nous, nous partagerons cette biodiversité qui s'est fort bien passée du loup pendant plus d'un siècle et qui devient tout à coup un eldorado pour beaucoup trop d'évangélistes.
Loup, la face cachée de ses défenseurs.




Nous avons bien noté que les scientifiques qui ne vont pas dans votre sens, vous les mettez entre guillemets (« groupe de scientifiques »), mais le lecteur pourra se faire sa propre opinion en lisant :
VARIATION DE LA VÉGÉTATION PASTORALE DANS LE PIÉMONT CONSÉCUTIVE AU CHANGEMENT DE GESTION DU TROUPEAU DÛ À LA PRÉDATION DU LOUP.
Battaglini L.M.(1), Martinasso B.(3), Corti M.(2), Verona M.(3),Renna M.(1) (1) Département Sciences Agronomiques, Forestières et Alimentaires - Université de Turin (2) Département Sciences Aliments, Nutrition et Environnement - Université de Milan (3) Docteur en Foresterie et Environnement - Profession libérale ;
Dix alpages des étages subalpins et alpins ont été analysés : (en Italie ou la cohabitation selon les défenseurs du loup est exemplaire ndlr)




EN CONCLUSION:
Vous trouverez ici la Réplique de trois chercheurs de l’Inra Ecodéveloppement    à l’article de Farid Benhammou, publié dans:
 "Le Courrier de l’environnement" N° 48, à la rubrique Problématiques et Débats :
« Les grands prédateurs contre l’environnement ? faux enjeux pastoraux et débat sur l’aménagement des territoires de montagne ».

  "Nous sommes dans l’obligation de répondre au Courrier car l’auteur (Farid benhammou) nous fait dire exactement le contraire de ce que nous avons écrit en tant que chercheurs appartenant à la même unité de recherche."  Christian Deverre Directeur Unité d'Écodéveloppement INRA Domaine Saint-Paul Site Agroparc 84914 AVIGNON Cedex 9