BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.

dimanche 6 juillet 2014

UICN, ÉCOLOGISTES : MENSONGES ET VILAINES MAGOUILLES


En marge des dérochements récents en France


WEI (Wolf Education International) rappelle que pousser des proies au-dessus des barres rocheuses est une tactique de chasse très courante chez le loup; que cela soit cerfs, chevreuils, moutons ou vaches.
http://wolfeducationinternational.com/wolf-hunting-techniquesdepredation/

Le défunt expert Professeur Dr Bibikov (une sommité de l'espèce)  : "Le loup" 1985. 600 pages (Nauka Publishers, Moscow.)
Page 501 ..
" Les loups en train de pousser leurs proies au-dessus d'une falaise. Une des méthodes de chasse les plus répandues dans les Caucases."


WEI. Wolf Education International.




L'UICN, alliée providentielle des écologistes prêts à tout pour assouvir leurs fantasmes 

Interview avec Luc Bas UICN Bruxelles (un des co-signataires de l'accord de cohabitation à la plateforme le 10 juin)

" Déjà aujourd'hui, il y a de nombreux exemples positifs d'une coexistence pacifique entre l'homme avec les grands carnivores en Europe, même dans des zones relativement densément peuplées et les zones d'élevage." ????

Toutes les informations en provenance de tous les pays nous démontrent le contraire!

"Beaucoup peut être fait pour trouver des solutions, entre réintégrer certaines pratiques pastorales oubliées depuis longtemps  et installer des clôtures électriques modernes."
autrement dit doubler le temps de travail et les investissements, sans pour autant revaloriser le produit fini afin de permettre aux pays qui n'ont pas de prédation ou qui utilisent des bergers esclaves sans protections ni acquis sociaux d'être les premiers sur le marché des produits issus de l'élevage.
Tout a été essayé sans résultat à moins de vivre comme des sauvages avec des hordes de chiens de protection dangereux...

 "Bien sûr, en raison de la longue absence des grands carnivores, la ré-adoption d'anciennes pratiques peut être un défi majeur pour des raisons sociales, culturelles, économiques et logistiques. Cela nécessite la volonté de changer, ainsi que de l'assistance technique  et un soutien économique."
" En tant que membre de la plate-forme, l'UICN se réjouit de jouer un rôle constructif dans cette initiative louable de favoriser un dialogue positif."
"Il n'y a pas de conservation sans conversation "

- Alors que dans tous les pays (France, Italie, Espagne, Suède....) le loup est en train d’achever le pastoralisme traditionnel,
- Alors que le constat sur les mesures de protection s'avère être un échec,
- Alors que des apprentis sorciers reçoivent des fonds publics pour  étudier toutes les fantaisies qui leur passent par la tête afin de pouvoir les imposer aux éleveurs et bergers, dans le seul but de gagner du temps afin que le loup s'installe définitivement au détriment de la vie rurale,
- Alors que les écologistes se targuent souvent des conclusions de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature...... 

L'UICN s'allie avec Syngenta, un des principaux producteurs d’insecticides 

- soutenu par le Copa-Cogeca ! :http://www.neonicreport.com/home/project-compass/ (Neonicotinoid seed treatment review published by Humboldt, supported by Copa-Cogeca, financed by Bayer and Syngenta.)

"C’est un communiqué d’apparence anodine, rendu public le 2 avril par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). La vénérable organisation de défense de la biodiversité, célèbre pour le maintien de sa « liste rouge » des espèces menacées, y dresse un sombre état des lieux de la situation des bourdons d’Europe, importants pollinisateurs : 30 des 68 espèces du genre Bombus présentes sur le continent y sont en déclin et 12 menacées d’extinction.« Le changement climatique, l’intensification de l’agriculture et les changements dans l’utilisation des terres agricoles sont les menaces principales auxquelles ces espèces sont confrontées", précise l’UICN dans son communiqué.

Rien, a priori, qui soit matière à polémique. Pourtant, sollicités par Le Monde, plusieurs chercheurs se montrent très circonspects sur la tournure du texte. A mots à peine couverts, certains y voient l’influence de pourparlers en cours entre l’organisation de protection de la biodiversité et Syngenta, un des principaux producteurs d’insecticides agricoles.
« Le mot “pesticide” n’apparaît qu’une seule fois dans le communiqué et encore au cinquième paragraphe, dans une citation attribuée à un responsable européen », grince un apidologue qui a requis l’anonymat. « Je n’ai jamais vu jusqu’à présent d’éléments clairs liant les déclins de bourdons et d’abeilles au changement climatique », ajoute Dave Goulson, professeur à l’université du Sussex (Royaume-Uni) et spécialiste de la biologie des pollinisateurs.
Ce n’est pas tout. Les solutions proposées par l’UICN dans son communiqué pour protéger les pollinisateurs sauvages sont précisément celles préconisées par les industriels de l’agrochimie : « mise en place de bordures et de bandes-tampons autour des terres agricoles riches en fleurs » et « préservation des prairies ». A aucun moment, l’UICN n’évoque la restriction d’usage de certains produits phytosanitaires – solution pourtant déjà partiellement mise en place au niveau européen, avec le moratoire en vigueur depuis décembre 2013, notamment sur trois molécules dites « néonicotinoïdes ».

Cet article qui discrédite l'organisme Mondial pour la Conservation de la Nature devrait nous rapprocher les uns des autres :

Les bergers et éleveurs à qui s'adresse ce blog, comprendront qu'ils sont une paille dans le processus de mondialisation

- Les écologistes qui défendent leurs idées en s’imaginant détenir la vérité ne pourront pas comprendre mais  pour ceux qui défendent leurs idées en tant qu'Etre humain il y a peut être de l’espoir:

Défendre le retour des prédateurs sans aucune concertation avec les populations concernées par l'impact de ces réapparitions relève du fanatisme.

Défendre le retour des prédateurs en s'appuyant sur le fait que nos ancêtres les ont supportés à leurs dépends alors que les citadins ne supportent pas une souris, voire une mouche, relève de l’intégrisme.

Défendre le retour des prédateurs en essayant de monter les peuples les uns contre les autres relève de la dictature.

Défendre le retour des prédateurs en se prenant pour le rédempteur relève de la folie.

Défendre le retour des prédateurs en s’appuyant sur les théories d'organismes, d'associations ou de scientifiques bien pensants, sans tenir compte de la réalité, ou en faisant sienne cette réalité, relève de l'inconscience et du totalitarisme.

Défendre le retour des prédateurs en participant activement aux contraintes physiques, morales, financières et psychologiques induites par cette réalité, aujourd'hui personne ne l'assume en dehors des populations concernées par la prédation.

Autre contradiction de l'UICN, et non des moindres:

"Les écosystèmes montagnards jouent un rôle important en matière de régulation des risques naturels (érosion, avalanches, éboulis) et offrent un refuge aux espèces remontant sous l’effet du changement climatique. Les montagnes sont des lieux recherchés par les touristes et présentent donc des services culturels importants. Ils permettent la pratique de multiples activités (randonnée, rafting, alpinisme…) et constituent également des lieux de détente et de bien-être.
  • La vision de la montagne par l’UICN est quelque peu étonnante. A se demander si ces penseurs de la nature y sont quelque fois allés. Pour eux, le rôle de la montagne est de :


    Réguler les "risques naturels (érosion, avalanches, éboulis)..."
  • Offrir "un refuge aux espèces remontant sous l’effet du changement climatique"
Vision plus que restrictive du rôle de la montagne dont ils estiment que ce sont des lieux :
  • "recherchés par les touristes"
  • Présentant "donc des services culturels importants"
Où est la protection de l'environnement ? Protection se marie avec "services"....
Et ces lieux permettent :
  • la pratique de multiples activités (randonnée, rafting, alpinisme…)
  • la détente et de bien-être
Autres services payants.... Manifestement, la recherche de la rentabilité de la nature.


L’UICN ne mentionne aucune activité traditionnelle en montagne. Le pastoralisme n’existe pas à ses yeux. Et pourtant, c’est l’activité première des montagnes et des vallées depuis des millénaires. Ce sont les bergers et leurs bêtes qui ont fait la diversité des paysages, entretenu des espaces ouverts et fermés, créé des chemins, construit des abris, etc…


La seule solution est de prendre son destin en main et de lutter pour que  la raison reprenne ses droits sur la dictature verte qui n'a rien à faire de la faune ou de la flore que nous avons su préserver dans nos montagnes !

LOUP ET AUTRE PRÉDATEURS, ACTUALITÉ BRÛLANTE




dimanche 29 juin 2014

FOIX, EN MARGE DE LA MANIFESTATION, FERUS LE RIDICULE NE TUE PAS!



FERUS, Mensonges, propagande et désinformation, autour de mille manifestants!
Les spécialistes de la propagande, subventionnés par l'état, essayant de se convaincre Titre :
Manifestation de Foix, peu d'énergie et pas de réelles convictions. Autour de mille manifestants!

"Faible mobilisation, manque de convictions par le nombre de manifestant", est employé ou suggéré 9 fois en 10 lignes! C'est dire si les intégristes ont besoin de se rassurer!



LE PARISIEN, qui refuse de publier mon analyse:

Titre : "Des milliers de manifestants contre les animaux sauvages"

"Plusieurs milliers de personnes ont manifesté ce samedi à Foix (Ariège), pour dénoncer l'«ensauvagement» de la montagne et les «contraintes» pesant sur leurs activités en raison des mesures de protection de ces animaux"


Si l'article est relativement bien étayé et objectif comme il se doit de la part d'un journal d'information, le titre semble dicté par l'idéologie malsaine qui englobe le sujet. Car si il y a une population qui vit et partage leurs terres avec les animaux sauvages, ce sont bien les éleveurs et bergers en estive!

 Cette manifestation est justement le symbole du partage qu'il est impossible d'avoir avec les grands prédateurs et dont je rappelle que les 250 loups officiellement présent en France, ont perpétré  en 2013, plus de 1850 attaques sur des troupeaux! Soit  5 attaques par jours pour 250 loups!!! Sans parler de l'ours et maintenant des Vautours qui en surnombre se rabattent sur des proies vivantes!

LE POINT Titre : "les défenseurs de la ruralité, contre l"ours, le loup et les vautours"


Plus de 2.000 éleveurs, agriculteurs, chasseurs, ont dénoncé samedi à Foix au nom de la défense de la ruralité "l'ensauvagement" de la montagne et les "contraintes" liées selon eux à la protection de l'ours, des vautours et, non loin de l'Ariège, du loup.



TF1 sous le titre : "Pour Ségolène Royal le loup fait trop de dégât"

 La manifestation a réuni 2.500 personnes selon la police et 4.000 selon les organisateurs.

 Le cortège, également composé d'une centaine de tracteurs et parsemé de brebis, chevaux et taureau, s'est massé devant la préfecture de l'Ariège, où des carcasses de brebis et du fumier ont été déversés.

LA GAZETTE ARIEGEOISE: 3000 personnes en Ariége pour manifester contre les prédateurs!

Entre 2500 et 4000 personnes ont défilé samedi 28 juin dans les rues de Foix (avec pas moins d’une centaine d’engins) pour crier leur exaspération et leur "ras le bol" Ours, loup et vautours... le monde rural et agricole s’est insurgé contre des conditions d’exercice de leur métier rendues compliquée par des réintroductions de prédateurs à leur sens "mal gérées

L'EXPRESS: "les defenseurs de la ruralité contre l'ours le loup et les vautours"

Précédée et conclue par des opérations escargot aux abords de Foix, la manifestation a réuni 2.500 personnes selon la police, 4.000 selon les organisateurs, et s'est déroulée dans le calme.  









Il y en a d'autres, mais à part FERUS qui persiste et signe dans la manipulation idéologique et mensongère, avec les subventions des contribuables qu'il prend pour des demeurés, les chiffres et les faits concordent.





Attention toutefois aux déclarations de la ministre de l'écologie "mieux protéger les éleveurs" contre les animaux sauvages comme les loups. " relayés par la présidente de la FDSEA, et le président des chasseurs ariégeois, tout deux signataires de la plateforme pour la cohabitation!!! Hors mieux protéger les éleveurs, en leur imposant de nouvelles contraintes, cela va tout droit dans le sens de la cohabitation. Éleveurs, attention, la cohabitation c'est la fin du pastoralisme, la cohabitation c'est gagner du temps pour que les prédateurs s'installent irréversiblement, la cohabitation n’existe ps avec un animal aussi opportuniste que le loup!
Tout ce blabla alors que le code rural est on ne peut plus clair :
L'état s'engage : code rural article L 113-1
 "8° Assurer la pérennité des exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier en protégeant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires exposés à ce risque"


Mais revenons à nos moutons!

Voici des photos de la grande manifestation organisée par FERUS en octobre 2013 a PARIS pour la défense du loup:
« A tous les défenseurs du loup, préparez-vous pour un grand rassemblement à Paris ce dimanche 27 octobre. Venez nombreux soutenir la protection du loup en France ! »



mardi 24 juin 2014

LOUP, EUROPE ET DÉMOCRATIE?

LA PAROLE EST AU BERGER:

a propos de la signature tant controversée:

D’emblée, cette plate-forme commence par une cérémonie assez niaise ou les représentant des organismes participants arborent, l’air ravi, fiers comme des « louveteaux » venant de faire leur promesse, le document qu’ils ont signé prouvant leur bonnes intentions. (Il n’en existe pas de traduction française).
Comme toujours lorsqu’il s’agit de l’union européenne, tout est impersonnel. En face des grandes société anonymes de l’écologie, WWF, IUCN, il y a pour représenter les chasseurs, une unique organisation européenne « FACE » et pour les agriculteurs également une unique structure appelée « COPA . COGECA » L’union Européenne a ressuscité les système de l’union soviétique : le parti unique.

Enfin, La présidente de cette plate-forme aurait pu éviter de faire des remarques subjectives dans son discours d’ouverture. Lorsqu’elle dit : « Je terminerai sur le rôle des médias, qui joue un rôle tres négatif dans mon pays : jamais le berger qui n’est pas attaqué aura la parole ».
 On comprend que ce berger qui n’est pas attaqué c’est parce qu’il a mis en œuvre les mesures de protection. Sinon, quel serait l’intérêt, sur le sujet du loup, d’interroger un berger qui n’a pas été attaqué. Ceci est terriblement insidieux




dimanche 22 juin 2014

LOUP, PRESSION? CHANTAGE? MANIPULATION?

Loup dans le Mercantour : Pressions, chantages et manipulations seraient au menu ce matin ????

Selon plusieurs informations les services de l'Etat mettent la pression aussi bien sur les éleveurs que sur l’information.

La pression sur les éleveurs ??
Il serait demandé à des éleveurs victimes de prédations de loups de ne pas bouger au risque de mettre en péril les projets en leur faveur envisagés notamment par le Parc National du Mercantour. Si cette information reçue par plusieurs témoignages téléphoniques se confirment, comment prendre au sérieux d'éventuelles actions positives en direction des éleveurs ? Voilà plus de 20 ans que les éleveurs attendent un geste sans rien faire, Dans le même temps ces éleveurs sont sollicités par les pouvoirs publics pour un dialogue individuels. Même méthode depuis 20 ans : diviser pour régner et peut-être aussi proposer quelques avantages financiers pour « forcer la main » ??




La censure de l'information ??
Selon certains journalistes, la presse locale serait soumise à une forme de censure de la part du directeur du Parc National du Mercantour qui entend maîtriser la communication concernant son Parc. Si ces faits se confirment, voilà une bien curieuse méthode qui ressemble fort à des pratiques dictatoriales. Notons toutefois que le règlement des Parcs Nationaux impose aux professionnels d'obtenir une autorisation préalable pour faire des photos au cœur des Parcs. Une législation qui n'est pas nouvelle permettant de cacher la vérité des massacres au cœur du Parc. Rappelons que les réseaux sociaux avec les photos des particuliers ne sont pas soumis à cette obligation et que tout le monde a le droit de savoir comme le parc a le devoir d'informer de la réalité des prédations de loups.
En attendant, des éleveurs des Alpes-Maritimes qui nous ont contacté se préparent à des actions fortes pour le début de la semaine en regrettant d'être « abandonné » par leurs syndicats qui semblent tétanisés face à la situation.

Jusqu'où ira la colère ?
Jusqu'où ira la colère des éleveurs et bergers qui voient tous les jours leurs bêtes massacrées sans pouvoir intervenir ? Il semble bien que les pouvoirs publics poursuivent les mêmes mauvaises méthodes de chantages et manipulations comme c'est le cas depuis plus de 20 ans. Ce n'est pas en demandant le calme et en appelant à la raison et au dialogue que la situation se calmera. C'est ce qui se fait depuis plus de 20 ans sans résultat. Il faut probablement des actes forts et concrets immédiatement tels que la destruction de loups au cœur même du Parc National. A défaut de le faire administrativement dès lundi, nous pouvons nous attendre à ce que des éleveurs s'en chargent personnellement avec toutes les conséquences des excès et débordements possibles.
Nous pouvons dire ce matin qu'il y a manifestement un problème de gestion de crise inadapté à la situation qui pourrait bien entraîner des débordements graves. Le dialogue est dépassé. Le chantage et la censure sont d'un autre âge.

Par : Louis Dollo

Photos : un éleveurs excédé par les attaques de son troupeau au cœur du Parc National du Mercantour a déposé les carcasses à une des portes du Parc. Jusqu'à quand le massacre se poursuivra-t-il dans ce parc ?

vendredi 13 juin 2014

LE LOUP MOBILISE

Une position commune des éleveurs face à la prédation

L'association Eleveurs et Montagnes a réuni des représentants des associations, syndicats et groupements d'éleveurs français à Sisteron, ce vendredi 13 juin. Ils annoncent un durcissement inévitable de leur position à court terme face à l'apathie des instances gouvernementales et à l'augmentation du nombre d'attaques

Syndicats, associations et groupements d'éleveurs ont répondu à l'invitation de l'association Eleveurs et Montagnes et se sont réunis à Sisteron, ce vendredi 13 juin, pour déterminer une stratégie commune sur le dossier de la prédation du loup en France. A l'issue de la réunion, ils ont fait la déclaration commune suivante : « Le durcissement de la profession à court terme est inévitable au vu de l'apathie des instances gouvernementales et de l'augmentation des attaques de loups. Nous demandons aux ministres de l'Agriculture et de l'Environnement de nous recevoir au plus tôt.
Nous demandons au député Christophe Castaner de tenir son engagement de désigner immédiatement un expert juriste indépendant pour étudier les conséquences d'une sortie du loup de la convention de Berne et de la directive Habitat.
Aucun compte-rendu du Groupe National Loup n'est adressé aux participants. Nous demandons que tous le reçoivent pour validation. Le GNL doit intégrer toutes les associations représentant des éleveurs, comme elle le fait pour les associations écologistes. Nous demandons que l'association Le Cercle notamment en devienne membre.
Nous exigeons d'être entendus par la plateforme européenne qui a été créée le 10 juin, sans concertation avec les éleveurs, de faire partie du groupe de travail qui va être mis en place, sans avoir à se soumettre à se soumettre à un accord de cohabitation, et d'être reçu par le commissaire européen, M. Potocnik.
Nous demandons que toutes les aides à la protection et les indemnisations soient financées sur le budget du ministère de l'Ecologie et non de l'Agriculture, et que la MSA prenne en compte la détresse et la souffrance psychologique des éleveurs. Nous refusons qu'on impose encore à la profession de nouveaux moyens de protection qui ont montré toute leur inutilité ou des chiens aussi inefficaces que dangereux. Nous serons solidaires de toute personne mise en examen pour avoir abattu un loup. »
Etaient représentés la Confédération paysanne, le Coordination rurale, la Fédération des Acteurs Ruraux, les Jeunes Agriculteurs 04, le MODEF, Syndicat ovin des Vosges, l'association Le Cercle, l'association Solidarité Pastorale, l'Association des éleveurs et bergers Vercors, Drôme, Isère, Bio Provence. Assistaient également à la réunion des groupements d'éleveurs et éleveurs venus de toute la région PACA, de la Drôme, l'Isère, la Lozère, des Vosges et de la Haute-Marne.
http://www.eleveursetmontagnes.org/actualite/13-actualite/1048-reunion-des-associations-et-groupements-deleveurs-a-sisteron


APPEL A MOBILISATION!
Le loup,le problème de tous...
Le loup a à nouveau attaqué en Ardèche!
2 attaques à St Etienne de Lugdarès, le 5 juin
2 attaques sur Lachamp Raphaël et Laviolle, le 8 juin (suspicion de
loup)
La présence et le développement du loup sont le résultat d’engagements
politiques qui ont favorisé son expansion. Aujourd’hui c’est donc à nos
responsables politiques d’agir et de tout mettre en œuvre pour régler ce
problème.La priorité de l’état est de faire des économies. La priorité des éleveurs est de produire.
 Sans le loup, les uns économiseraient plus de 12 millions d’euros, et les autres pourraient faire leur métier «normalement
».
Les responsables syndicaux FDSEA, Jeunes Agriculteurs et Syndicat Ovin de l’Ardèche appellent 
à la manifestation le:

Lundi 16 juin 2014 à 14h00 devant la Préfecture à Privas!


Au 31 mai 2014, les Alpes-Maritimes ont subi 222 attaques de loups contre 165 l'an dernier, à la même époque. La population de loups est en augmentation de 19% et ce département concentre 40% des attaques recensées en France. 
Ces chiffres ont été annoncés hier en comité départemental loup 06. Décision a été prise de procéder à la sécurisation juridique des chasseurs en battue et d'augmenter le quota de loups à abattre si les 24 prélèvements sont atteints, suite à ces chiffres particulièrement alarmants.




VILLE DE FOIX AUSSI:

Face à la recrudescence des attaques de grands prédateurs (ours, loups, vautours fauves…), une grande manifestation sera organisée, à l’initiative des syndicats agricoles et avec le soutien de la Chambre d’Agriculture et d’Ariège Ruralité, le samedi 28 juin 2014 à Foix.

La Fédération Départementale des Chasseurs de l’Ariège, associée à cette contestation, souhaite la mobilisation du plus grand nombre.

Le départ de la manifestation aura lieu à 10 heures à Foix au Champ de MARS.

https://www.facebook.com/events/747746801943469/

LA POPULATION LOUP AUGMENTE T'ELLE DE 20% PAR AN?

Tout d'abord, mettons-nous dans le bain avec un rappel historique des publications officielles de la présence du loup en France.

En résumé, le chiffre officiel de l'augmentation de la population loup est passée de :

- 29.5% en 2011 pour 250 loups et 1.414 attaques dans 13 départements
- 25% en 2012 pour 250 loups et 1.874 attaques dans 15 départements,
- 20% en 2013, toujours pour 250 loups et 1.857 attaques dans 21 départements

À savoir que les rejets d'attaques de loup sont en forte augmentation en 2013, permettant à l'État de faire de substantielles économies... crise économique oblige !

Une estimation totalement invraisemblable

Aujourd'hui, la déclaration officielle de la moyenne de la population loup est de 301 spécimens.

Cette estimation entre 220 et 381 loups qui, si elle revêt un semblant de caractère de sérieux avec le chiffre de 301, n'en reste pas moins totalement invraisemblable et a pour but de minimiser l'impact du loup sur les problèmes de prédation.

À ce stade, le lecteur se fera sa propre idée sur les possibles dérives, intentionnelles ou non, suscitées par l'alignement de toutes ces contradictions.

Des attaques systématiques sur nos bêtes

Au jour le jour, je constate personnellement, dans mon vécu quotidien, l'augmentation de la population loup. Depuis trois ans, je n'ai plus jamais vu de cervidés avec mes chevaux à la pâture, alors qu'il ne se passait pas une semaine sans que j'en retrouve en leur compagnie.

Depuis trois ans, les pâturages d'hiver, qui se composent essentiellement de "l'herbe ronde", (filante de Montpellier) sont tellement fournis du fait de la disparition ou du déplacement des herbivores sauvages, qu'il faut veiller à ce que nos chevaux n'engraissent pas trop, car ils sont destinés au travail de la ferme et aux loisirs de nos visiteurs.

Pour ce qui est du vécu de mes des voisins, cela se concrétise par des attaques systématiques sur les ovins, caprins, bovins, équins et même sur les chiens de protection. Ce qui engendre la disparition des élevages de ceux qui ne peuvent plus supporter le stress et les conséquences des attaques à répétition.

Un mouton attaqué par un loup. (DR/Ouragan)

Cela se concrétise aussi par l'éclatement des familles, les bergers deviennent irascibles et dépressifs, trop accaparés par la protection de leurs animaux !

Déjections et pelouse dégradée

La mise en place de mesures de protection pour essayer de vivre la cohabitation s'avère aujourd’hui totalement inefficace, nécessitant des moyens humains insurmontables, impossibles à mettre en place dans certaines régions.

En effet, faire parcourir aux animaux des kilomètres pour aller du parc à la pâture et retour tous les soirs, engendre une diminution du rendement, du bien-être de l'animal ainsi qu'un piétinement de la pelouse qui s'en trouve terriblement dégradée.

Sans parler des accumulations de déjections à l’intérieur de ces parcs qui polluent la nappe phréatique et favorisent les maladies de pieds.


Enclos abîmés par les déjections et le passage des bêtes. (DR/Ouragan)

À savoir que ne sont aidés que les éleveurs ovins et caprins de plus de 49 animaux, rien pour les bovins, équins ou autre particulier !

Le retour de nombreuses maladies 

L’augmentation exponentielle de chiens de protection, qui pour être efficaces se doivent féroces et aguerris aux combats, pose de nombreux problèmes de cohabitation avec les usagers de la montagne.

Sans parler du retour constaté de maladies pratiquement disparues comme le tournis, causées par la prolifération de canidés, déposant les œufs du ténia présent dans leurs déjections (chiens et loups infectés) sur les pâturages. Maladies qui affectent aussi la faune sauvage.

Le berger remet son fusil à l'épaule

Et que dire du fusil que le berger doit porter à longueur de journée, souvent à l'encontre de ses convictions et de ses choix de vie, en plus du sac contenant l'eau, la nourriture et le nécessaire pour les soins des animaux ?

Fusil qu'il est obligé de poser à terre s'il doit courir rattraper un agneau qui boite afin de lui ôter une épine mal placée, fusil parfois difficile à retrouver et devenant un danger pour le public randonneur.

Voici un témoignage de Jacques Courron, éleveur de 400 brebis dans les Alpes-Maritimes, 34 ans : 

"J’ai des Patous, des parcs de nuit, plus rien n’y fait. Aujourd’hui, je n’ai plus de vie de famille, je suis tout le jour à garder mes brebis, chercher des cadavres, faire des constats… c’est usant cette vie avec le loup. On a l’impression de se faire cambrioler tous les jours. Pour vous dire, on est le 5 février, j’ai déjà eu quatre attaques depuis le début de l’année, six bêtes tuées, six autres disparues. Mais le pire, c’est quand je sors mes petits agneaux au printemps, le loup fait un massacre là-dedans. Il me mange 3 à 4 agneaux par semaine sans compter ceux que je ne retrouve jamais."

Le loup n'est pas une espèce menacée en France

Voici ma réponse à la question qui revient dans la bouche des défenseurs modérés du loup : comment peut-on lutter contre ses attaques tout en préservant l’espèce ?

- l'espèce n'est menacée ni au niveau mondial ni aux niveaux européens (Voir la liste de l'IUCN Monde, "Status and distribution of european mammals", page 29).

- ce dont on parle ici c'est d'une population : "ensemble d'individus d'une même espèce vivant en un même lieu", c'est cette population qui serait alors à préserver, cette population et non l’espèce.

- l'espèce, elle, n'est pas plus menacée aujourd'hui que lorsqu'il n'y avait pas de loup en France. Elle ne le serait pas davantage s'il n'y en avait pas ou plus !

- sa présence n'est même pas indicatrice de la qualité biologique des milieux qu'il fréquente. Dans la plaquette du projet UE LIFE-Coex, on y lit : "Les loups sont des prédateurs généralistes et opportunistes. [...] Ils vivent dans différents types de milieux et leur vaste distribution démontre l’adaptabilité de l’espèce aux conditions écologiques les plus diverses."

Et le site loup de l'ONCFS :


"Le loup est un carnivore opportuniste qui adapte son régime alimentaire à la région où il vit, à la saison, au type et à la densité des proies. [...] L’espèce majoritaire du régime alimentaire d’un loup est en général l’espèce la plus abondante de la région, à condition que sa prédation ne soit pas trop dangereuse. Le loup peut également se nourrir, selon les conditions, de carcasses, de fruits ou même de détritus."

- sa présence en France ne se justifie ni par une nécessité pour l'espèce ni par sa place ni son rôle dans la biodiversité générale

Exclure le loup des zones pastorales et habitées

La solution pour éviter les attaques est de l'exclure de toutes zones pastorales et habitées, ne serait-ce que par respect pour la population qui vit de l'élevage. En accord avec la nature, il faut conserver l'espèce dans les pays où il existe encore de vastes zones inhabitées. Pour comparaison :
France 117 h/km², Canada 4 h/km², Russie 8 h/km², Québec 5.8 h/km²....

Mais pour les extrémistes défenseurs du loup, la question ne se pose pas : 

"Si nous faisons le choix de ne pas maintenir de pastoralisme dans certains endroits de montagne très reculés et très difficiles, la biodiversité ne s’en portera pas plus mal"

 

Or en France, à ma connaissance, il n'y a pour nous, ruraux, aucun endroit "difficile ou reculé", simplement des lieux ou s'épanouissent et vivent des femmes, des enfants et des hommes qui ont choisi en toute connaissance de cause, d'y développer leur passion, respectueuse de la nature et des animaux dont ils ont la charge, en accord avec les grands principes qui démontrent que le pastoralisme est indispensable au bien être de la biodiversité : 

"Les paysages qui abritent la plus forte biodiversité sont composés d'habitats semi-naturels. […] Les principaux types sont les prairies exploitées de façon extensive ou peu intensive, les vergers traditionnels, les zones boisées (haies, bosquets champêtres, berges boisées). […]En France, 84 % des surfaces classées en " haute valeur naturelle " correspondent à des zones d'élevage en plein air (Alpes, Corse, Franche-Comté, Massif central, Pyrénées…)." (source : "Science et Décision" du CNRS)