BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.

dimanche 13 mai 2018

LE LOUP SOURCE DE SOLITUDE, DE STRESS ET DE DESERTIFICATION


Nicolas Hulot se dit malheureux dans son ministère. Il explique que se sera sa dernière expérience politique et qu'il va pouvoir enfin consacrer du temps à sa famille et à ses enfants...
Avant de partir il a largement contribué à multiplier les heures supplémentaires non rémunérées et non reconnues socialement  des éleveurs et bergers sans jamais prendre en compte leurs revendications.
Avec un patrimoine de multimillionnaire qu'il a acquis sans se poser de question morale ou déontologique, il va pouvoir enfin s'occuper de sa famille, dans les multiples propriété dont il est l'heureux propriétaire.
Très rares sont les éleveurs et bergers qui dispose d'un patrimoine leur permettant simplement d'envisager d'aller vivre ailleurs que dans leur ferme. Rares sont ceux qui abdiquent devant la difficulté  ou la vindicte des défenseurs de la nature.
Encore plus rares sont les éleveurs et bergers qui dispose du temps nécessaire à une vie sociale et familiale depuis le nouveau plan "reloup" de Nicolas Hulot.
Le rêve du ministre de l'environnement et de la solidarité est de tout plaquer parce qu'il n'est pas aimé et que son travail est laborieux! Difficile à admettre dans la mesure ou il n'a jamais tenu compte de la réalité, allant même jusqu’à concevoir une réalité au service de son idéologie :  "le problème c'est que le pastoralisme s'est installé dans un territoire à une époque ou le loup avait disparu..."
Non monsieur Hulot ; Aujourd'hui ce sont les loups qui reviennent s'installer dans un territoire qui n'a rien de sauvage et d'ou ils avaient disparu.

L’alpage est le symbole du pastoralisme et de son emprise sur le milieu alpin. En effet, c’est « Alpage » qui a donné son nom aux Alpes et non le contraire!
Tous les paysages, réputés naturels ou non, sont le fruit d’une coévolution du travail de la nature et de l’homme ». Le fruit de ce que la nature a permis à l’homme de faire pour la transformer tout en la préservant. Cette complicité a commencé il y a plus de 6500 ans, au Néolithique avec le pastoralisme




A LIRE DANS "Terre Dauphinoise" un des rares média qui ose relater la réalité telle qu'elle est, telle que la vivent les acteurs ruraux confrontés aux loups.


EXTRAITS :« Aujourd'hui, le loup n'est plus seulement un problème agricole : c'est aussi un problème de sécurité publique. » Yann Souriau n'y va pas par quatre chemins.

"Les élus considèrent que ces systèmes de protection sont insuffisants et « peu efficients ». Ils génèrent même des « effets pervers » pour les usagers de la montagne, habitants, touristes ou randonneurs. Les maires ont par ailleurs déclaré qu'ils « refusaient que les démarches d'indemnisation soient les seules réponses apportées aux éleveurs » et demandent que soit levé le « flou juridique » qui entoure le statut des hybrides. Fabien Mulyk, au nom du Département, a suggéré de s'inspirer de ce qui se pratique dans certains pays scandinaves où la population de loups est régulée en fonction de ce que le territoire peut supporter en termes de densité et d'activité."

Autre exemple de média qui ne craint pas la vindicte des "frustrés de nature" : l'Humanité
Comme le dit si bien Daniel Roucous : " Qu'un animal soit passé aussi vite de l'animal primable pour sa destruction à un statut d'icone (nourricière) pour des associations et même de dieu pour des frustrés de nature en dit long sur la société."

Et comme le relate aussi Gérad Le Puil toujours dans l'humanité : "Si le loup continue de coloniser les départements d’élevage en France, nous risquons d’importer de plus en plus de moutons pour notre consommation alors que c’est déjà le cas de 6 agneaux sur 10. Parallèlement, on ira progressivement vers un élevage en bergerie avec une fuite en avant dans des méthodes d’élevage productivistes. Dans « Campagnes solidaires » de Juillet août, la Confédération paysanne rend compte, pour s’en indigner, d’un colloque qui s’est tenu en mai à Bruxelles, sous la houlette du Commissaire européen à l’Agriculture."

"Alors que l’élevage à l’herbe est une manière écologique de produire de la viande et du lait, la présence du prédateur dans un nombre croissant de département d’élevage risque de faire reculer le pastoralisme au profit de l’élevage en bâtiment. Avec un bilan carbone en hausse pour le contenu de notre assiette"
"Il convient de noter ici que tous les syndicats paysans, Confédération paysanne comprise, ne veulent pas voir leurs troupeaux sous la menace permanente des attaques de loups. Néanmoins, des associations comme France nature environnement (FNE) et la Société nationale de protection de la nature (SNPN), généralement dirigées par des citadins peu au fait de la vie réelle dans le milieu naturel, sont très actives pour défendre l’idée que le loup au XXIème siècle doit repeupler tout le territoire national comme au Moyen Age. Même Stéphane Le Foll, notre ministre de l’Agriculture défenseur convaincu de l’agro-écologie, a défendu cette idée absurde devant moi le 21 octobre 2016 (1). Tout cela au nom d’une biodiversité que la présence du loup fait pourtant reculer !"


(1) Cet échange figure dans les pages 166 à 170 du  dernier livre de Gérard Le Puill  paru en mars 2017 sous le titre : « Devant l’urgence climatique, bousculons les politiques », éditions du Croquant , 16€

A lire pour mieux comprendre la position idéologique et aveugle de la FNE : 

LOUP? NICOLAS HULOT DÉFEND SON PLAN RELOUP


dimanche 1 avril 2018

L'ÉTAT OBLIGÉ DE SE RENDRE À L'ÉVIDENCE


Communiqué de Presse suite au rendez vous à l’Élysée du 28 Mars 2018

La délégation des Territoires composée de Mélanie Brunet, coprésidente du Cercle 12 , Olivier Maurin, président d’Elovel, André Baret président du Cercle 48, Gérard Landrieu maire de Prévenchères (48), Yann Souriau maire de Chichilianne (38), Frédérique Puissat sénatrice de l’Isère, Patricia Morhet Richaud sénatrice des Hautes-Alpes et de notre avocat Me Mollion, a été reçue le 28 mars à l’Elysée par Mme Audrey Bourolleau, conseillère à l’Agriculture de Mr Macron ainsi que Mr Bouillon, Préfet coordonnateur du Plan Loup. L’entretien a duré 1h30.

attaque dans un parc électrifié de 1m60, et fil galva tendu à 250kg
Les lignes majeures du nouveau Plan Loup étant inacceptables, il s’agit pour nous de mettre en évidence que les choix faits et les propos tenus par les différents décideurs de ce cadre de politique de développement des loups est le fruit d’une politique hors-sol qu’il faut modifier.
En déifiant les loups pour construire un mythe on s’éloigne inéluctablement des réalités. On le constate par le simple exemple d’avoir la volonté d’augmenter le nombre de loups en s’appuyant sur la mise en place de mesures de protection, expérimentées depuis 20 ans, sans avoir pris conscience que celles-ci ne fonctionnent pas puisque 90 % des troupeaux attaqués sont des troupeaux protégés (source Chiffres Dreal Auvergne).

Nous venons donc présenter un état des lieux et poser plusieurs questions, en commençant par dénoncer la fiabilité du comptage des loups et la gestion des loups dans les parcs animaliers. Nous exprimons le refus de la conditionnalité par le constat de l’échec des mesures de protection, et mettons en évidence l’impact insupportable sur la biodiversité, sur la sécurité publique comme sur le bien être animal.
Soumis aux attaques incessantes des meutes de loups, 8000 molosses de protection imposés par l’État, attaquent la faune sauvage, les habitants et les randonneurs. Les maires, qui ont des responsabilités pénales, n’ont aucun pouvoir pour enrayer cette catastrophe.

Nous évoquons aussi le coût pharaonique de la protection des loups, la saisie de la cour des comptes par Marie-Noëlle Battistel (députée), Frédérique Puissat (Sénatrice), et Patricia Morhet Richaud (Sénatrice) ainsi que tous les aspects juridiques qui ne sont pas respectés tant sur la protection du pastoralisme, que celles des animaux et des bergers ou éleveurs.
Et enfin est venue la question des hybrides et des analyses génétiques, ainsi que des outils pour réguler la prolifération mortifère de ces grands canidés, comme la création d’une brigade loup par massif.

Nous soulignons que la conseillère du Président et le Préfet coordonnateur nous écoutent avec beaucoup d’attention.

Mme Bourolleau, conseillère agricole du Président tient d'abord à nous affirmer que M. Macron est conscient des problèmes de prédation des loups et qu'il est pour le gouvernement très important de prendre des mesures pour diminuer cette prédation. Elle nous précise que le plan vient à peine d'être validé et que par conséquent nous ne pouvons pas encore en mesurer les effets, que nous sommes dans une phase de concertation entre les différents acteurs. Ce type de discours est fort décevant pour nous, même s'il est important que le plus haut sommet de l’État, à savoir le président, soit bien conscient qu'il existe un gros problème avec les loups/hybrides et qu'il souhaite réellement « remettre l'éleveur au cœur de la montagne ».

Le préfet coordonnateur Bouillon répond dans un premier temps à nos questionnements, notamment sur le coût du plan loup, que l’État français a des comptes à rendre à l'Europe et qu'il risque des astreintes supérieures s’il ne respecte pas la protection des loups ! Oups, cette idée que finalement il vaut mieux laisser disparaître le pastoralisme et le tissu économique et social de nos territoires que de payer des amendes à l’Europe nous choque ! Nous réagissons fortement en exigeant des réponses concrètes pour réduire la prédation alors même que ce plan loup prévoit plus de loups !



Le Préfet s’engage à faire baisser la prédation et à nous rencontrer régulièrement afin d’évaluer si l’objectif est atteint. Mme Bourolleau et lui nous demandent à plusieurs reprises de leur faire confiance.

Il reconnaît ensuite que les méthodes de comptage ne sont pas fiables et qu'elles seront par conséquent revues.
De plus, nous apprenons que le chiffre de 500 loups pour la viabilité de l’espèce ne repose sur aucune base scientifique mais sur un compromis. Cela a été répété deux fois par Mr Bouillon.
Nous rappelons qu’il y a aujourd’hui dans les parcs animaliers en France 596 loups, largement suffisant pour la viabilité de l’espèce, et que le problème majeur de ces parcs est un excès de reproduction. L’État s’engage très clairement à réaliser des contrôles rigoureux dans ces parcs afin d’effectuer le suivi des loups, de leurs origines et l’évolution des effectifs.

La grande avancée : le Préfet annonce que l’État doit éliminer les hybrides et les sortir des quotas. Nous informons le préfet que l'Oncfs reconnaît la présence d'un hybride sur l'Aubrac. Maintenant nous travaillons à la mise en pratique de cette mesure.

Nous nous réjouissons que des membres de la délégation des Territoires puissent faire partie de la mission qui travaillera sur le dossier des hybrides. De plus le Préfet s’engage à faire la transparence sur les analyses et à ce que les deux laboratoires se rencontrent (Forgen et Antagène).

Brigade loup : point positif : les agents de la brigade loup verront leurs contrats pérennisés, au lieu de les remercier comme prévu initialement. Les territoires pourront ainsi continuer de bénéficier de leur expérience.
Contrairement à ce qu’avait exprimé le Président en février dernier au SIA, également promise par Mme S. Royal en 2016, la création d'une nouvelle brigade pour les autres massifs n'est pas prévue.

Le préfet Bouillon n’a pas exprimé d’opposition à notre proposition de création de brigades loup locales (sur des budgets locaux) et souhaite renforcer les équipes de louvetiers et les former pour venir en aide aux éleveurs dans le cadre des autorisations de tir.

Il confirme que les départements de l'Aveyron et de la Lozère sont reconnus non protégeables afin de devenir « front de colonisation ». Nous faisons remarquer que la notion de non protégeabilité n’est toujours pas définie et que la différence entre la non protégeabilité des fronts de colonisation et les territoires où la prédation est installée depuis longtemps, n’a pas de sens.
Nous rétorquons immédiatement que les autres territoires ne sont pas davantage protégeables. Les aveyronnais et lozériens sont satisfaits de cette classification, cependant ils pensent à leurs collègues des autres départements et se battront pour que cette disposition gagne tous les massifs. Il est en effet injuste de différencier le traitement des territoires en France !

Monsieur Bouillon se rendra prochainement dans les départements impactés, ce sera l’occasion de faire le point sur les outils pour retirer les hybrides.


Nous continuons de défendre une véritable écologie exprimée dans l’adéquation du maintien des activités humaines durables et du respect de la nature.


Le communiqué de presse complet pour ceux qui désire en savoir plus sur la réalité du retour des loups dans nos zones d'élevage. Rencontre à l’Elysée du 28 Mars 2018
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mercredi 7 mars 2018

LE LOUP COMME SOLUTION A TOUT NOS PROBLÈME


 Chaque année, les eaux sous-marines sont polluées par 130.000 tonnes de microplastiques. En surface, ce sont 500.000 tonnes qui s'accumulent dans la Méditerranée.

+ de plastique dans les océans que de poissons: http://www.lefigaro.fr/sciences/2016/01/25/01008-20160125ARTFIG00358-en-2050-les-oceans-compteront-plus-de-plastique-que-de-poisson.php

Le numérique est une source importante de pollution. Ainsi, une box internet consomme autant d’énergie qu’un frigo : https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/environnement-les-outils-numeriques-provoquent-une-pollution-importante_2239597.html

La voiture et l'avion détiennent le record en terme de pollution: http://sciencepost.fr/2017/07/avion-automobile-a-revient-palme-de-pollution/

La pétrochimie est une des principales source de pollution, La pollution nucléaire à l'avantage d’émettre peut de gaz à effet de serres mais les déchets mortels durent pendant des millénaires.

L'explosion des objets connectés pose un problème de ressource de matières premières et d'énergie. L'urbanisation à outrance et les structures culturelles qui lui sont liée dégradent les milieux naturels et polluent...



LE PAYSAN ET LA NATURE & L'ÉCOLOGISTE ET LE LOUP

Cela fait des années que je me demandais comment participer à minimiser mon impact sur la nature.

Petit éleveur traditionnel, je me déplace peu, je travaille mon maraîchage avec les chevaux, je n'utilise ni engrais ni produits chimique, en touts les cas un minimum. Je me chauffe au bois, je produit très peu de déchet non recyclables, je ne vais ni au skis, ni à la mer, ni au tennis, ni au gymnase en béton, ni au foot, ne prend pas l'avion, produit quasiment toute ma nourriture, achète peu d'habit que je choisis manufacturés le plus prés de chez nous (ce qui peut être considéré comme un exploit), répare pratiquement tout ce qui se casse, construit moi même mon habitat, greffe les arbres, soigne les animaux... 

Mais je n’étais toujours pas satisfait de ma maigre participation à la sauvegarde de la nature. Il me manquait quelque chose. Jusqu'au jour ou un écologiste est venu s'installer dans mon village. Attention, un vrai écologiste. Un de ceux qui se pose les vrais questions. Un écologiste qui après avoir durement gagné sa vie en ville décide de venir prendre sa retraite chez nous parce-qu'il trouve que la nature y a été préservée.

Je décide donc de demander à ce puits de science écologiste de bien vouloir abreuver ma soif de sauvegarde de la nature.


Je lui explique donc comment je vie et me déplace dans la nature. Il a l'air enchanté, voire même subjugué. Voila donc une raison de plus pour épancher mon bonheur. J'en arrive à lui confier que je vivais heureux jusqu’à ce que le loup vienne manger grisette, ma jument. Je lui confie que depuis lors, j'ai du me débarrasser de marguerite la chèvre qui me donnait le lait pour les fromages et de noiraude la brebis. Je rajoute que si je ne rêve pas de me venger, je veille, le vieux fusil Verney Carron de mon père en bandoulière, sur mes poneys de traits avec lesquels je fais le maraîchage, le d’enneigement des petites rues du village
et j'agrémente le plaisirs des enfants 

Et là, c'est le drame. Je le vois changer de couleur.
" - Mais non me dit il, le loup est une pièce maîtresse de la biodiversité, un animal formidable qui porte en lui la force mythique du bien et du mal....Ce que tu dois faire, c'est protéger tes animaux. Fait venir l’entrepreneur, il va creuser une tranchée dans laquelle on coulera du béton. Puis on plantera des poteaux en fer importés du Brésil et on fera venir d'Australie du grillage spécial à chevaux. On y mettra un électrificateur nucléaire avec une batterie au plomb du Pérou et des fils avec de cuivre extrait en Pologne. Il faudra ensuite poser des isolateurs plastique fabriqué en chine. La journée il te faudra les garder pour éviter de prendre des risques, et peut être songer à acheter un motoculteur Japonais pour ton maraîchage et une fraise à neige du Canada pour l'hiver."
"- Vois-tu le loup apporte quelques contraintes, mais c'est bien peu de chose comparé au services inestimables qu'il va rendre en réhabilitant la nature. En plus il participe à la relance économique, et c'est d'autant plus remarquable que l'impact écologique est nul pour la France puisque nous ne produisons rien* de tout ce qui est nécessaire pour la mise en place des mesures de protection."


*L’importation de la quasi totalité des autres produits que nous utilisons chez nous permet à notre pays d’être un des pays riche qui produit le moins de carbone et qui donne le plus de leçons puisque nous délocalisons la production, et par conséquent la pollution, chez nos voisins.







lundi 26 février 2018

LOUP, PLAN LOUP, TOUT EST RELOUP


Remerciements à Mélanie qui a su tenir tête et mettre en difficulté Sandrine Bélier.
Pour écouter le débat tout en lisant l'article, il vous suffit de cliquer sur le lien actif ci dessous, puis de lancer la lecture > dans le nouvel onglet et de revenir à l'article.
Sandrine Bélier Membre du Conseil d'Orientation de la FABRIQUE ECOLOGIQUE organisme qui voudrait imposer ses méthodes pour la coexistence impossible. Elle insiste lourdement sur la conditionnalité des indemnisations aux mesures de protection alors que 90% des attaques le sont sur des troupeaux protégés. 

Sandrine Bélier dont les arguments pour justifier la présence des loups dans nos zones d'élevage n'ont pas évolués depuis le début de la campagne d'ensauvagement de nos territoires : clôtures, chiens, gadgets,... et lorsqu'elle est acculée : "pensez aux éleveurs africains" « de toute manière la filière ovine va mal ». Mélanie Brunet l'a mouchée comme vous pourrez le constater en écoutant ce duel entre une éleveuse au cœur du sujet et une militante À mille lieux de la réalité. Une raison de plus pour affirmer notre opposition au document démagogique de la fabrique et de ses collaborateurs.

Mais qui sont ils tous ces biens pensants qui ne subiront jamais l'ombre d'une contrainte liée à la prédation, qui ne feront jamais rien pour y participer et qui veulent se substituer à la profession en nous expliquant ce que nous devons faire ?

Sandrine Bélier est aussi directrice de L’ONG
Humanité et Biodiversité. Une ONG qui se permet de raccourcir mon commentaire en l'amputant du copier collé des affirmations de ses partenaires sous le prétexte "Nous avons raccourci votre commentaire car vous oubliez que tout Membre inscrit sur le Site s’engage, en publiant ses contenus et en communiquant avec les autres Membres, à faire sienne et à propager la vision positive et volontariste des initiateurs du Site."

Dans l'article "Loi biodiversité: aller encore plus loin !", ci dessous la partie censurée qui, JE LE RÉPÈTE, n'est qu'un copier collé pris dans un document cosigné par la LPO et FNE MEMBRES de Humanité et Biodiversité et dont les président sont membres du conseil d'orientation de la Fabrique Écologique. Pour info, la Fondation Hulot est aussi signataire de cet article.

Le pastoralisme n’est pas forcément synonyme d’entretien du paysage

Écologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique.

Si nous faisons le choix de ne pas maintenir de pastoralisme dans certains endroits de montagne très reculés et très difficiles, la biodiversité ne s’en portera pas plus mal"


Nicolas Hulot et Sandrine belier
en train de se congratuler pendant que
les éleveurs sont laissés dans la détresse  


Cela se passait en Mars 2015. Humanité et Biodiversité censure sur son site les déclarations de ses partenaires sous prétexte qu'ils ne faut pas se servir de leurs affirmations idéologiques quand elles nuisent à l'image de l'ONG qui ne les condamne pas pour autant!

A cette époque j'avais précisé : Que l'on soit obligé de poster des commentaires destinés, je cite: "à faire sienne et à propager la vision positive et volontariste des initiateurs du Site.", cela relève du non respect de la liberté d'expression, du non respect de la dignité, de la certitude de détenir la vérité....VOIRE DE LA DICTATURE. Je le réaffirme aujourd'hui en 2018 à propos du document de la fabrique écologique.

Ce sont ces organismes, avec la complicité du CNPN, CSPNB, LE Maho, La fabrique..., qui ont rédigé le plan loup avec Nicolas hulot. Et aujourd'hui ce sont ces gens qui nous propose des solutions à condition que nous soyons d'accord avec les contre vérités qu'ils mettent en avant pour dévaloriser le pastoralisme, les éleveurs et les bergers aux yeux du public.


Ci contre la photo choisie par Sandrine Bélier pour sa campagne aux élections Européenne de 2014
Notre avenir, notre biodiversité, notre Europe... Une photo qui en dit long sur la perception de ces gens pour la nature sauvage.​
Une photo qui en dit long sur le mépris pour la faune sauvage et pour les gens à qui s'adresse le message. 

Et pour finir de remplir le panier de Crabes : Vous trouverez sur le lien ci dessous comment l’Association de recherche/actions HUMBABA2 et l’Université de Montpellier II (IEGB3) avec le soutien de la Fondation Nicolas Hulot. se sont servies de plusieurs organismes sans leur consentement pour valider un document sur l’éducation du loup.  Mais Ouragan veille au grain et avait à l'époque contacté ces organismes qui ont tous niés faire parti du projet!

vendredi 23 février 2018

Conseil National Pour la Nature : DIFFICILE DE TOMBER PLUS BAS

Une fois n'est pas coutume, le billet d'Ouragan en préambule:

Vous trouverez ci dessous une analyse de Michel Revelin sur la délibération du CNPN concernant le plan loup.

Ce n'est pas une blague : "le Conseil national de protection de la nature est l’instance d'expertise scientifique et technique, compétente en matière de protection de la biodiversité et plus particulièrement de protection des espèces, des habitats, de la géodiversité et des écosystèmes."

Tous ces braves gens reçoivent une indemnité d'expertise (un bien grand mot lorsque vous aurez lu l'analyse de Michel). Ils ont au nombre de 60, nommés pour une durée de 5 ans.

Défense de rire  : "ils sont reconnus pour leurs travaux, leurs connaissances scientifiques ou techniques dans les domaines des sciences de la vie et de la terre ainsi que des sciences humaines et sociales"

Cette analyse démontre que tous les arguments du CNPN sont guidés par l'idéologie, non par la science et encore moins par la raison. Au même titre que le CSPNB, difficile de tomber plus bas.
À la lecture de cette analyse, on est en droit de se demander si les auteurs de cette délibération ont encore la possibilité d'utiliser leur libre arbitre. Pourtant il semble bien que tous ces braves gens savent ce qu'ils font. Exécutent-ils sans broncher la mission de désinformation que leur a confié l'État souverain?

Le président du groupe Faune et Flore, Michel Metais, était à la tête de la LPO. Un organisme bien connu pour sa faculté de retourner sa veste:
  • Quand il s'agit de toucher la manne du loup : Ecologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique.
  • Quand il s'agit de toucher la manne du pastoralisme  "Le pastoralisme est aujourd'hui considéré comme une solution durable a l'entretien des milieux en faveur de la biodiversité. Il est également un outil de préservation des milieux contre les incendies..."
EN RÉALITÉ, il est possible que le président du CNPN, Nicolas Hulot (le monde est petit) suscite  les vocations de docilité et d'aptitude à la soumission.
Avec le Conseil Scientifique Pour la Nature et la Biodiversité, le Conseil National Pour la Nature, le Conseil National pour la Biodiversité, le Conseil National de la Transition Écologique...j'en passe et des meilleurs, l'ex vendeur de shampoing s'est procuré une crème miracle qui lui donne des ailes pour achever les derniers petits eleveurs et bergers en les sacrifiant sur l'autel du tout sauvage. Le tout à partir de fausses données fabriquées pour la circonstance et dont la finalité n'a rien à voir avec la protection de la nature. Une nature qui regorge de zones d'élevage et qui n'a rien de sauvage.

MAIS PASSONS AU CHOSES SÉRIEUSES: 
temps de lecture 10 mn

Extrait : 7- Si des mesures sont naturellement souhaitables pour améliorer les conditions de vie des éleveurs et des bergers, elles ne doivent pas permettre une intensification de l'élevage, ni d'«équiper» la montagne. La formulation «favoriser l’emploi agricole et l’installation» est ambiguë. S’agit-il d’inciter davantage d’éleveurs à s’installer en zone de présence du loup en instaurant un «effet d’aubaine», ou de développer et valoriser des activités alternatives compatibles avec la conservation du loup (élevages de petite taille, transformation sur place) ? p.3


Il est constaté aujourd'hui que la présence du loup fragilise le pastoralisme traditionnel. On est donc loin d'une intensification de ce mode d'élevage à l'heure actuelle. La tendance aujourd'hui conduirait même, à l'image de l'Italie par exemple, à s'orienter vers une industrialisation de l'élevage ovin qui en l'éloignant en partie du loup, l'éloignerait aussi des pratiques naturelles ancestrales et de leurs vertus écologiques.

La question sociétale que l'on peut se poser est : est-ce au pastoralisme à s'adapter au loup, ou est-ce au loup à s'adapter au pastoralisme? En effet nous ne sommes pas dans un contexte de protection de la biodiversité dans des espaces de nature primaire comme dans les grands espaces nord-américains, mais bien dans des espaces anthropisés où l'homme crée déjà de la biodiversité par son travail. Les espaces montagnards sont façonnés par l'homme depuis longtemps.

Il faudrait perdre cette idée que l'homme n'est pas créateur de biodiversité et que cela seule la nature saurait le faire. C'est extraordinairement inexact comme le montrent les scientifiques naturalistes, spécialistes de l'évolution, que sont Hervé Le Guyadier et Christian Lévêque par exemple.

http://www.abchasses.com/portfolio-item/chasse-loup-espagne/
La note d'Ouragan pour l’extrait 7 elles ne doivent pas permettre une intensification de l'élevage, ni d'«équiper» la montagne.   Laissons donc ce rôle d'équiper la montagne aux stations de skis avec canons à neiges, route d’accès, bétonisation à outrance,  tondeuses au gaz-oil (les brebis n'étant plus là pour tondre la pelouse puisque le berger ne peut pas s'équiper pour les protéger).  N'oublions pas les eaux et forêts pour en tirer du bois énergie  grâce aux innombrables pistes qui saignent la montagne et le paysage...Et pourquoi ne pas y mettre des hôtels 4* pour accueillir les riches chasseurs de loups  comme cela se fait en Espagne? (photo de gauche)

La délibération des experts du CNPN






A LIRE AUSSI de Michel Revelin :

REMARQUES DE MICHEL REVELIN SUR LA NOTE DE LA FABRIQUE
.



et ci contre l’incontournable bible pour connaitre la vérité, toute la vérité, rien que la vérité


pour le commander c'est ici

mardi 20 février 2018

LE LOUP EN ALLEMAGNE? C'EST COMME PARTOUT AILLEURS.


Dans le Brandebourg, un loup a attaqué un chien dans une propriété privée.

A Steinberg, un village brandebourgeois à la frontière de la Saxe, non loin de la Ziesar, le loup très protégé est un hôte quotidien mais pas très apprécié. Surtout depuis qu’un petit chien a été attaqué dans une propriété privée et gravement blessé. il a dû être piqué; la peur s'installe.

Le directeur de circonscription Norbert Bartels, qui vit à Steinberg, explique au journal Nordkurrier la situation actuelle: „ La vie a changé. Les enfants sont conduits au bus par leurs parents, les joggeurs n’osent plus aller dans la forêt.(1) Les prédateurs sont tous les jours ou presque dans le village, comme on le voit sur les photos prises par des caméras-pièges.



Vraisemblablement, un loup a attaqué la petite chienne terrier Angie. Le journal „Märkische Allgemeine“ relate que l’animal s’est vu mordre à la patte avant gauche dans son enclos en barreaux. Le chien de 13 ans a été soigné dans une clinique vétérinaire. Ses propriétaires se sont décidés à l’euthanasie pour lui éviter d’autres souffrances.


De temps à autres, il y a des rencontres avec des loups dans les régions du Brandebourg, de la Saxe et du Mecklenbourg-Pomméranie. Ces rencontres se terminent souvent mal pour le prédateur, surtout à cause d’accidents de voiture. Pourtant l’homme n’est pas non plus inactif malgré que cela soit interdit, mises à part quelques exceptions.
Pas plus tard que la semaine dernière, une louve de deux ans a été retrouvée morte dans la région de la Lausitz. L’animal avait été touché par deux balles avant de mourir des suites d’un accident de la route.(3)


Trop d’animaux attaqués par le loup


Le retour du prédateur est vu d’un mauvais oeil surtout pour les agriculteurs. L’année passée, ce sont pas moins de 1000 animaux domestiques qui ont été tués ou blessés par le loup. Dans le Mecklenborug-Pomméranie, ce sont, selon les données enregistrées, 26 attaques avec environ 90 moutons, vaches(2) et chevreuils blessés et tués. C’était presque le double qu’en 2016. A Steinberg aussi, mis à part le petit chien, d’autres animaux ont été la proie de la faim du loup. Sans arrêt, des veaux et même des vaches(2) sont attaqués, se soucie le directeur Bartels.


Le nombre grandissant de loups (5) préoccupe entre temps également le gouvernement fédéral. Les deux partis Union et SPD veulent, selon le traité de coalition, développer un catalogue de mesures avec les différents Lands pour réduire les loups - par exemple quand ils passent les clôtures de pâturages ou qu’ils deviennent dangereux pour l’homme. Dans le Brandebourg, le gouvernement a récemment autorisé de tuer les loups à problèmes. En Poméranie une telle décision est entrain d’être discutée.(4)

https://www.nordkurier.de/brandenburg/dorf-lebt-in-angst-vor-woelfen-1631264202.html

Le billet d'Ouragan
Comme on peut le constater, et contrairement à ce que voudrait nous faire croire la Fabrique Écologique avec l'aval de certains collaborateurs :
  • (1)Dans toutes les zones d’élevage de tous les pays du monde la coexistence n'existe pas,
  • (2)les attaques sur les bovins ne sont pas une originalité,
  • (3) Le braconnage reste la seule solution pour ceux qui sont abandonnés à leur sort
  • (4) les prélèvements restent la seule solution pour la pérennité des activités agro-environnementales traditionnelles. 
  • (5) le nombre de loups et toujours fortement minimisé par les défenseurs dans leur pays mais qui le maximalisent chez leurs voisins tout en affirmant que cela se passe mieux chez les autres.


mercredi 14 février 2018

HOMMAGE À LOUIS DOLLO


Louis,

Tu m'avais promis de prendre le dessus, et malgré tout c'est la maladie qui a eu le dernier mot. Pourtant tu aimais tellement l'avoir ce dernier mot que j'ai toujours cru que tu la dompterais.

Tes "coups de gueule" en ont déstabilisé plus d'un de l'autre coté comme du nôtre. Nous avons souvent discuté haut et fort, mais nous avons toujours finit par trouver un compromis pour que la lutte que nous menons tous ensembles soit efficiente.

Longtemps encore, nombreux seront ceux qui iront sur ton site chercher les innombrables informations que tu as recueillies, classées, et mises à disposition. Ce sera pour moi et pour beaucoup d'entre nous l'occasion de continuer le combat tout en ayant une pensée pour toi...

C'est toi qui m'a aidé et conseillé dans mes début, puis lorsque j'ai reçu les premières menaces... C'est toi que j'ai souvent consulté pour vérifier mes informations.

Adieu Louis, ta signature hantera encore longtemps les militants des associations de "défense du loup à n'importe quel prix".

Louis et Christian au cirque de Gavarnie

Le cirque de Gavarnie

Ouragan