BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.

jeudi 26 juillet 2018

PASTORALISME, QUEL AVENIR DANS NOS SOCIÉTÉS?


OÙ PÂTURER ?
Le pastoralisme entre crises et adaptations


un ouvrage coordonné par
Anne-Marie BRISEBARRE
Guillaume LEBAUDY
et Pablo VIDAL


au format revue, le livre est richement illustré
par les photos des contributeurs :
anthropologues et ethnologues,
réalisatrice, géographes, journaliste, bergers,
agronome, vétérinaire, écologue


à paraître en septembre 2018 chez Cardère éditeur


180 pages 21 x 27, illustré couleur
isbn 978-2-37649-006-7
prix public 25€

Nos sociétés de plus en plus urbanisées montrent du doigt la pratique de l’élevage, y compris celle du pastoralisme pourtant conduit de façon extensive. Le mode de vie pastoral, fondé sur la relation hommes-animaux-territoires et sur la mobilité, est partout malmené. Cependant les cultures pastorales se défendent depuis plusieurs milliers d’années en faisant preuve de flexibilité, d’inventivité et de ruse, façonnant en outre des paysages diversifiés. Elles montrent partout leurs capacités de résilience et proposent des solutions hors des sentiers battus des modèles productivistes dominants, développés par nos sociétés hors-sol gourmandes en espace et en ressources.

Cet ouvrage collectif, rédigé par des spécialistes et praticiens du pastoralisme, en témoigne : en Espagne, en France, en Italie, en Roumanie, au Maghreb, en Turquie, au Kirghizistan et au Kazakhstan, éleveurs et bergers sont confrontés à des vicissitudes politiques, économiques, foncières, réglementaires, souvent conflictuelles, remettant partout en cause la place et la pérennité des cultures pastorales. Concurrencés par les pratiques de nos sociétés consommatrices d’espaces, marginalisés par les excès des tenants d’une idéologie verte (écologisme, rewilding, véganisme…), les pasteurs cherchent leur place et posent cette question dont dépend leur survie et leur avenir : où pâturer ?

Mis en forme dans un style accessible au plus grand nombre, les articles qui composent cet ouvrage ont aussi fait l’objet d’un soin particulier en matière d’iconographie. Publié dans la collection Hors les drailles, ce livre témoigne de l’inventivité des cultures pastorales. Le propos n’est pas pour autant d’être savant, mais de partager les dynamiques et savoirs pastoraux contemporains avec un large public.

COMMANDES : L’ouvrage est en souscription dès maintenant,
sur le site de la bonne maison
Cardère

Collectivités : nous consulter pour vos achats en nombre
Anne-Marie Brisebarre, Guillaume Lebaudy, Pablo Vidal,
la vingtaine de sympathiques contributeurs
et la bonne maison Cardère

vous souhaitent une sacrée chouette journée remplie de sonnailles.


lundi 23 juillet 2018

LE LOUP DES PARCS ANIMALIERS EN MANQUE DE DIGNITÉ

À la maison des loups d'Orlu, le public peut assister au nourrissage des loups. Un outil pédagogique «pour présenter le loup de façon objective» selon le directeur, Frédéric Mola.

Dans les parcs animaliers, les loups sont nourris 3 fois par jours pour éviter qu'ils ne se massacrent entre eux à l'heure du repas. Dans la nature, où ils peuvent rester plusieurs jours sans manger, il en va tout autrement. Dans ce cas, c'est la loi du plus fort qui prend le dessus. Le loup dominant mange en premier et les loups dominés mangent les restes si il en reste. 
Le parc, guidé par l'idéologie plutôt que par la science, choisit donc le nourrissage domestique pour présenter le loup sauvage de façon "objective". En inventant une mise en scène, à mille lieues de la réalité, ce directeur sans scrupule ni respect pour ses loups, essaye de tromper le public tout en le méprisant. 
Le mépris est aussi pour l'animal, puisqu'il s'agit de lui rendre sa dignité : «On ne voulait pas que ce soit un spectacle, le nourrissage est fait pour préserver le loup dans sa dignité». Comment oser parler de dignité en nourrissant des loups avec des cuisses de poulet aux hormones? Pire : «Le but n'est pas de renier ce que le loup peut faire mais plutôt de ne pas dénaturer ou exagérer les choses» explique l’éducateur canin du parc qui s'occupe des loups. 
Il ressort de ce communiqué que personne dans ce parc ne connait la biologie du loup. Il s'agirait plutôt d'un camp où l'idéologie est au service de l'incompétence, de l’ignorance et de la bêtise.
Et il ne se prive pas de le démontrer dans les secondes qui suivent : «la ferme située à côté de l'enclos des loups avec les chèvres et autres animaux est aussi là pour montrer qu'ils n'essayent pas constamment de les dévorer.». Vous noterez que, malgré ce nourrissage intensif, les loups n'essaient pas "constamment" d'attaquer les chèvres. Si ce n'est constamment c'est donc de temps en temps? Ils essaient quand même de temps en temps pour se défouler peut être?


Rétablir la réalité : Contrairement à ce qu'affirme le paragraphe du communiqué et le nourrisseur, "Ces quelques morceaux de poulets ne sont pas l'essentiel du repas, puisqu'ils mangent environ 1 à 1,5 kg de viande par jour". Ce qui est valable pour un loup domestique enfermé ne l'est pas pour un loup sauvage. Alors pourquoi cette affirmation qui laisse supposer le contraire? Et oui, il s'agit de minimiser la responsabilité des loups dans les attaques de troupeaux et dans la disparition de la faune sauvage.
Un loup a besoin en moyenne de consommer chaque jour 17% de son poids en viande, soit 3 à 4 kg pour un loup européen. Soit pour 400 loups en liberté, 1.5 tonnes de biodiversité par jour sans compter les restes non consommés (soit un total d'environ 550 tonnes /an). 

Avant que le nourrisseur d'Orlu ne transforme ses loups en végan, soyons sérieux : ce qui fait la dignité et l'intégrité du loup, c'est sa nature que l'on doit accepter surtout quand on se considère comme un de ses protecteurs  : "Que le loup vive ! oui, au milieu de ses proies sauvages à chasser, en agissant pleinement selon sa nature. Mais bien loin des humbles brebis, parce que, quand il est à son tour dévoré par les affres de la faim, il est obligé de se transformer de merveilleux chasseur en misérable cambrioleur assassin qui pénètre dans les espaces où sont enfermées ses victimes" (Lucia Morelli, sociologue).


Il y a une hiérarchie dans la meute en captivité comme en pleine natureA l’époque du rut au mois de mars, il y a au sein de la meute des bagarres sévères, les vainqueurs vont composer le couple dominant (appelé alpha), vient ensuite l’animal béta jusqu’au dernier, l’omega. C’est sur lui que va se déverser le trop plein d’agressivité des autres.

Voilà la personnalité du loup et voilà ce qu'il faut respecter en lieu et place de l'idéologie malsaine enseignée par la maisons des loups d'Orlu.

Que des fantoches le veuillent ou nonUne étude faite par 18 scientifiques et 93 correspondants qui ont rédigé un « recueil d'attaques de loups sur des humains », (65 pages) financé par le ministère de l'Environnement Norvégien – systématiquement occulté, voire critiqué !
En voici quelques extraits:
«Les résultats de ce recueil qui atteste que les loups peuvent présenter des risques pour la sécurité des personnes sous certaines conditions devraient, espérons-le, faire avancer la réconciliation entre les connaissances profanes et scientifiques sur ce sujet » (p.42)
« quand les loups perdent leur crainte de l'homme, par exemple dans certaines zones protégées, il y a un risque plus élevé d'attaques sur les humains. » (p.5)

« Un loup est un loup. Nous ne pouvons pas nous attendre à ce que cette espèce ne mange pas des humains (une proie facile et abondante) par principe. Le mythe du loup inoffensif - bâti de toutes pièces à partir de circonstances particulières qu'ont rencontrées les biologistes à l'époque - a été délibérément entretenu par ceux qui craignaient qu'une information valide concernant les dangers du loup n'entrave les projets de réintroduction et de protection. (p.2)



 Une amie journaliste outrée par le manque de professionnalisme de la dépêche qui ose publier ces désinformations est encore plus tranchante que moi :
La société du spectacle aurait dit Deleuze... L'abrutissement et la bêtise à son comble. Le nourrissage des prédateurs pour que l'homme n'ait plus peur d'eux ! A l'heure où les escrolos font fermer des cirques qui travaillent avec les animaux, dont des prédateurs, les parcs animaliers des loups les mettent en scène. Et là, tout est bien ! Mais les escrolos ne sont pas des forains, des Manouches, des Tziganes, bref des enfants de la balle... Les parcs animaliers ne cherchent pas à faire rire, ni à provoquer de l'émotion. C'est un autre monde, celui de l'acculturation. 
Françoise

Acculturation en saccageant l'imaginaire de l'Europe occidentale (contes de Perrault...), acculturation en faisant croire que le loup n'est pas un prédateur. C'est grave. Les enseignants en maternelle disent aux enfants que le loup est gentil ?
​Ci dessous chanson enseignée par un instituteur du village de Tende aux enfants de l'école publique.Le fond du bois, c’est ma maison.
Trois bouts de rocher, j’me cache au fond.
Je sors la nuit sans faire de bruit. 
Pourquoi ? Moi !Les gens… n’m’aiment pas ?    ​refrain   Je suis un loup, un loup sympa
                                                                                               Je suis un loup, un loup sympa                                   
                                                                                               Pourquoi… cette peur… de moi ?
Bien sûr, je mange quelques fois
Choucroute, poireaux, ou petits pois,
Et de la viande, oui, j’aime ça !
Et toi ! Et toi ! N’en manges-tu pas ?   ​refrain​

Toutes ces histoires qu’on dit sur moi
Petit enfant, le loup te mangera
Sont des histoires, n’y croyez pas.
Pas ça ! Pas ça ! Je n’aime pas ça.      ​refrain​​. Toujours selon l'étude précitée ci dessus : Il ressort aussi que 90% de ces cas de prédation de loups non-enragés, ont eu lieu sur des enfants – surtout de moins de 10 ans. "

À lire aussi : LE LOUP, UN ANIMAL MERVEILLEUX


samedi 14 juillet 2018

LOUP, QUAND ENVIRONNEMENTALISTE RIME AVEC ESCROLOGIE


Analyse d'un article publié dans Reporterre. Un média capable quelquefois du meilleur mais tout aussi souvent du pire. 

La quasi totalité de l'article se veut condescendante et bon enfant ; on fait joujou avec le loup et on explique que la cohabitation est possible. Bien sûr on précise qu'il ne faut pas être malade ou affaibli. Seuls les supers bergers, grands protecteurs du canis lupus peuvent y arriver avec l’aide toutefois de Férus à travers Pastoraloup.

Je ne traiterai donc pas l'ensemble de cet  un article condescendant empreint de morale et de valeurs universelles conformes à l'idéologie des supers héros. On y laisse même sous entendre que le braconnage serait important et responsable des nombreuses attaques. Attaques qui ont pourtant commencé avant l'arrivée officielle des loups dans le Mercantour :  alors qu'un loup a déjà été tué au cours d'une battue en 1987," les gardiens du parc ne disent mot face aux éleveurs qui se plaignent d'attaques de chiens. L'administration se justifiera plus tard :" Nous avions pris la décision de ne pas officialiser cette présence de loups avant d'avoir définitivement écarté l'hypothèse qu'il s'agissait de chiens errants ensauvagés". Il s'agissait donc déjà bien d'attaques de loups comme le précise en 2000 le Ministère de l’Environnement, projet Life Nature, « Conservation des grands carnivores, le Loup en France », rapport final 1997-1999 de mai 2000 :« Les attaques sur le cheptel domestique constituent souvent un des premiers signes de présence du loup sur un nouveau secteur »

Là ou ça donne envie de gerber, c'est quand les moralistes affirment : « Une brebis attaquée c’est 500 euros, une chèvre, 800. Si on les avait vendues, on en aurait eu pour 100 euros. Et le nombre de personnes qui laissent tuer leurs animaux malades pour toucher l’indemnité… »
Une brebis laitière qui se fait attaquer en début d'estive, c'est la perte d'environ 120 jours de lactation, soit au minimum 180 litres de lait non transformé en fromage : 900€ de perte auxquels s'ajoutent les 100€ puisque on ne peut plus la vendre en fin de carrière. Sans compter l'agneau ou l'agnelle qu'elle ne donnera pas en fin de saison et la baisse de lactation de ses congénères stressées par l’attaque, entre 10 et 30 % selon les cas.
Pour une chèvre c'est aussi : 120 jours de lactation, soit au minimum 240 fromages, la perte s’élèverait à 960€ plus les 60€ perdus de la vente en fin de carrière. Toujours sans compter le ou les chevreaux(-ettes) (de 120 à 180€ pièces selon leur destination viande ou laitière, voire beaucoup plus en cas de reproducteur mâle génétiquement rigoureusement sélectionné). Ajoutons les pertes de rendement plus importantes chez les caprins stressés. 
 L'année suivante, dans les 2 cas, ovins ou caprins, vous gardez une agnelle ou une chevrette sélectionnée pour sa génétique performante en remplacement que vous ne vendez donc pas (180€). Puis vous perdez une année de lactation de l'animal prédaté (environ 1000€) en attendant que sa remplaçante devienne adulte (et peut-être rebelote si elle devient à son tour la proie d'un prédateur). 
En voilà un qui avait beaucoup de chèvres malades selon l'auteur de l'article dans le média Reporterre

Alors supposons que quelques éleveurs profiteraient de la situation pour toucher l''indemnité, si vous savez faire l’addition des pertes réelles, on est encore bien loin du compte pour l'ensemble de la profession qui subit la prédation.

C'est donc bien grâce à d'odieux témoignages de ce genre repris par des médias peu scrupuleux quant à l'estime qu'ils ont de leurs lecteurs et de la déontologie de l'information, que la légende de la cohabitation perdure chez les convaincus, envers et contre toute réalité.

Reporterre essaye de nous livrer une théorie universelle à partir du témoignage de 2 éleveurs sur une seule et même exploitation...!  Pour l'ensemble de la profession il en va tout autrement.

EXTRAIT DE LA LETTRE DE "l'association des Bergers Fromagers Rhônalpins" qui regroupe les éleveurs ovins lait de 8 départements, AU MINISTRE DE L'ÉCOLOGIE. 
- la compensation financière de pertes occasionnées par le loup.
J'attire tout particulièrement votre attention sur le fait que, pour des petits élevages laitiers fromagers, dont les surfaces pastorales primées sont fréquemment faibles, le revenu repose essentiellement sur la production de lait. La perte de seulement quelques individus (la perte de 3 à 5 brebis en une seule attaque n'est pas rare) peut mettre en péril, en une seule saison, la survie de l'exploitation toute entière si les indemnisations apportée par l'Etat ne couvrent pas le manque à gagner des exploitants. Le niveau d'indemnisation proposé dans le barème qui a été présenté aux organisations professionnelles et syndicales pour les ovins laits est en nette régression par rapport à la circulaire précédente de 2011, elle-même déjà très mal calibrée pour ce type d'élevage. Sans rentrer dans des détails techniques que nous pourrions vous développer au besoin, nous estimons par exemple que l'indemnisation de 525 euros proposée pour une brebis laitière fromagère revient à laisser à la charge de l'éleveur dans certains cas, entre le tiers et 3⁄4 de la perte subie ! Cela est consternant car cela revient à faire financer à l'avenir, encore plus qu'aujourd'hui, une part de l'alimentation du loup par les éleveurs eux-mêmes ! On peut remarquer en outre que l'indemnisation forfaitaire des pertes proposée pour des brebis laitières est toujours nettement inférieure à celle des caprins, et qu'aucune souplesse n'est prévue pour les ovins laits, permettant dans les cas particulièrement dramatiques et sur présentation de justificatifs, d'ajuster l'indemnisation aux pertes subies. Ce contraste est surprenant dans la mesure où, à notre connaissance, aucune donnée technique ou économique ne permet d'étayer un moindre coût d'élevage ou une moindre rentabilité des élevages ovins laits. Je ne peux supposer que cela soit dû à de simples considérations budgétaires qui s'exerceraient au détriment des éleveurs ovins.

vendredi 29 juin 2018

LOUP OU PAS LOUP? L'INCROYABLE REVIREMENT DE L'ONCFS

Face à l'adversité, les éleveurs investi pour la défense du pastoralisme peuvent aujourd'hui se réjouir du communiqué de l'Oncfs : L'office reconnait la présence d'un loup d'origine balte en Margeride.....et annonce qu'il doit être éliminé, considérant la faible probabilité d'un retour naturel !!!

1) l'Office reconnait un possible lâché de loup. Ce dont nous n'avons jamais douté. 
2) l'office reconnait la présence de loup de lignée balte, ce que nos analyses avaient déjà mis en évidence à plusieurs reprises depuis plusieurs mois, implicitement c'est la reconnaissance de nos analyses.
3) l'Office détermine que du fait de l'origine il y a peu de probabilité que le retour soit naturel. Il doit donc en être de même pour tous les loups d'origine russe ou balte.
4) l'Office reconnait devoir éliminer les loups qui ne sont pas arrivés " naturellement ".


Grace à l'engagement de beaucoup d'éleveurs, de bergers, et des associations envers et contre tous les sceptiques, méfiants, frileux et autres partisans du politiquement servile,  ces avancées significatives ont été possible. Mais que le chemin est encore long! Nous allons continuer cette lutte dans les labos, les tribunaux et aussi dans les médias. Sans oublier d'être sur le terrain aux côtés des éleveurs impactés tout en travaillant sur nos exploitation pour que vive le pastoralisme.

Dessin d' Alain Ben Chretien


Il est évident que nombre d'escrologistes doivent serrer les fesses


Les aveux de l'ONCFS 
La mauvaise foi de l'ONCFS sous les projecteurs dans un communiqué de la FNDP


lundi 25 juin 2018

FÉDÉRATION NATIONALE DE DÉFENSE DU PASTORALISME


Ce 24 juin 2018 lors de la transhumance de 2506 brebis au Mont Lozère, des représentants des différents massifs français se sont rassemblés pour annoncer la création de la

fédération nationale de défense du pastoralisme.

C'est sur ce lieu symbolique, cœur de la résistance, dans une région classée au patrimoine mondial de l'Unesco et devant 4 000 personnes, que des éleveurs, des bergers, des scientifiques, des élus et des personnes issues de l'ensemble de la société civile venant  des Vosges, des Alpes, des Pyrénées et du Massif Central, ont  à l'unisson, et sous les applaudissements, exprimé le besoin de se regrouper pour créer une force indispensable à la sauvegarde du pastoralisme. 

Les fondateurs de la Fédération ont affirmé la détermination des territoires à stopper le massacre des troupeaux domestiques par les grands prédateurs (loups, ours) réimplantés de force, qui menacent l'avenir des élevages. Il en va du maintien du tissu rural, social et économique, et de la sauvegarde d'une culture pastorale, pour laquelle un nombreux public se déplace chaque année. 

C'est grâce à des pratiques d'élevage de plein air, respectueuses de l'environnement que nous pouvons répondre à l'attente des consommateurs, qui souhaitent de plus en plus une alimentation de qualité. 
Les diverses interventions ont aussi démontré à plusieurs reprises le rôle négatif indirect des grands prédateurs sur la biodiversité.

Les membres de la Fédération Nationale de Défense du Pastoralisme ont à cœur d'expliquer le métier d'éleveur afin de recréer du lien entre les populations rurale et urbaine, permettant ainsi une meilleure compréhension de la réalité vécue par le monde rural et par les éleveurs en particulier. 


Pour avancer dans ce combat, La Fédération poursuivra sa mission, déjà entamée, de

défense du pastoralisme et de l'élevage de plein air

 à travers des actions juridiques, scientifiques, médiatiques et politiques. 


dimanche 13 mai 2018

LE LOUP SOURCE DE SOLITUDE, DE STRESS ET DE DESERTIFICATION


Nicolas Hulot se dit malheureux dans son ministère. Il explique que se sera sa dernière expérience politique et qu'il va pouvoir enfin consacrer du temps à sa famille et à ses enfants...
Avant de partir il a largement contribué à multiplier les heures supplémentaires non rémunérées et non reconnues socialement  des éleveurs et bergers sans jamais prendre en compte leurs revendications.
Avec un patrimoine de multimillionnaire qu'il a acquis sans se poser de question morale ou déontologique, il va pouvoir enfin s'occuper de sa famille, dans les multiples propriété dont il est l'heureux propriétaire.
Très rares sont les éleveurs et bergers qui dispose d'un patrimoine leur permettant simplement d'envisager d'aller vivre ailleurs que dans leur ferme. Rares sont ceux qui abdiquent devant la difficulté  ou la vindicte des défenseurs de la nature.
Encore plus rares sont les éleveurs et bergers qui dispose du temps nécessaire à une vie sociale et familiale depuis le nouveau plan "reloup" de Nicolas Hulot.
Le rêve du ministre de l'environnement et de la solidarité est de tout plaquer parce qu'il n'est pas aimé et que son travail est laborieux! Difficile à admettre dans la mesure ou il n'a jamais tenu compte de la réalité, allant même jusqu’à concevoir une réalité au service de son idéologie :  "le problème c'est que le pastoralisme s'est installé dans un territoire à une époque ou le loup avait disparu..."
Non monsieur Hulot ; Aujourd'hui ce sont les loups qui reviennent s'installer dans un territoire qui n'a rien de sauvage et d'ou ils avaient disparu.

L’alpage est le symbole du pastoralisme et de son emprise sur le milieu alpin. En effet, c’est « Alpage » qui a donné son nom aux Alpes et non le contraire!
Tous les paysages, réputés naturels ou non, sont le fruit d’une coévolution du travail de la nature et de l’homme ». Le fruit de ce que la nature a permis à l’homme de faire pour la transformer tout en la préservant. Cette complicité a commencé il y a plus de 6500 ans, au Néolithique avec le pastoralisme




A LIRE DANS "Terre Dauphinoise" un des rares média qui ose relater la réalité telle qu'elle est, telle que la vivent les acteurs ruraux confrontés aux loups.


EXTRAITS :« Aujourd'hui, le loup n'est plus seulement un problème agricole : c'est aussi un problème de sécurité publique. » Yann Souriau n'y va pas par quatre chemins.

"Les élus considèrent que ces systèmes de protection sont insuffisants et « peu efficients ». Ils génèrent même des « effets pervers » pour les usagers de la montagne, habitants, touristes ou randonneurs. Les maires ont par ailleurs déclaré qu'ils « refusaient que les démarches d'indemnisation soient les seules réponses apportées aux éleveurs » et demandent que soit levé le « flou juridique » qui entoure le statut des hybrides. Fabien Mulyk, au nom du Département, a suggéré de s'inspirer de ce qui se pratique dans certains pays scandinaves où la population de loups est régulée en fonction de ce que le territoire peut supporter en termes de densité et d'activité."

Autre exemple de média qui ne craint pas la vindicte des "frustrés de nature" : l'Humanité
Comme le dit si bien Daniel Roucous : " Qu'un animal soit passé aussi vite de l'animal primable pour sa destruction à un statut d'icone (nourricière) pour des associations et même de dieu pour des frustrés de nature en dit long sur la société."

Et comme le relate aussi Gérad Le Puil toujours dans l'humanité : "Si le loup continue de coloniser les départements d’élevage en France, nous risquons d’importer de plus en plus de moutons pour notre consommation alors que c’est déjà le cas de 6 agneaux sur 10. Parallèlement, on ira progressivement vers un élevage en bergerie avec une fuite en avant dans des méthodes d’élevage productivistes. Dans « Campagnes solidaires » de Juillet août, la Confédération paysanne rend compte, pour s’en indigner, d’un colloque qui s’est tenu en mai à Bruxelles, sous la houlette du Commissaire européen à l’Agriculture."

"Alors que l’élevage à l’herbe est une manière écologique de produire de la viande et du lait, la présence du prédateur dans un nombre croissant de département d’élevage risque de faire reculer le pastoralisme au profit de l’élevage en bâtiment. Avec un bilan carbone en hausse pour le contenu de notre assiette"
"Il convient de noter ici que tous les syndicats paysans, Confédération paysanne comprise, ne veulent pas voir leurs troupeaux sous la menace permanente des attaques de loups. Néanmoins, des associations comme France nature environnement (FNE) et la Société nationale de protection de la nature (SNPN), généralement dirigées par des citadins peu au fait de la vie réelle dans le milieu naturel, sont très actives pour défendre l’idée que le loup au XXIème siècle doit repeupler tout le territoire national comme au Moyen Age. Même Stéphane Le Foll, notre ministre de l’Agriculture défenseur convaincu de l’agro-écologie, a défendu cette idée absurde devant moi le 21 octobre 2016 (1). Tout cela au nom d’une biodiversité que la présence du loup fait pourtant reculer !"


(1) Cet échange figure dans les pages 166 à 170 du  dernier livre de Gérard Le Puill  paru en mars 2017 sous le titre : « Devant l’urgence climatique, bousculons les politiques », éditions du Croquant , 16€

A lire pour mieux comprendre la position idéologique et aveugle de la FNE : 

LOUP? NICOLAS HULOT DÉFEND SON PLAN RELOUP


dimanche 1 avril 2018

L'ÉTAT OBLIGÉ DE SE RENDRE À L'ÉVIDENCE


Communiqué de Presse suite au rendez vous à l’Élysée du 28 Mars 2018

La délégation des Territoires composée de Mélanie Brunet, coprésidente du Cercle 12 , Olivier Maurin, président d’Elovel, André Baret président du Cercle 48, Gérard Landrieu maire de Prévenchères (48), Yann Souriau maire de Chichilianne (38), Frédérique Puissat sénatrice de l’Isère, Patricia Morhet Richaud sénatrice des Hautes-Alpes et de notre avocat Me Mollion, a été reçue le 28 mars à l’Elysée par Mme Audrey Bourolleau, conseillère à l’Agriculture de Mr Macron ainsi que Mr Bouillon, Préfet coordonnateur du Plan Loup. L’entretien a duré 1h30.

attaque dans un parc électrifié de 1m60, et fil galva tendu à 250kg
Les lignes majeures du nouveau Plan Loup étant inacceptables, il s’agit pour nous de mettre en évidence que les choix faits et les propos tenus par les différents décideurs de ce cadre de politique de développement des loups est le fruit d’une politique hors-sol qu’il faut modifier.
En déifiant les loups pour construire un mythe on s’éloigne inéluctablement des réalités. On le constate par le simple exemple d’avoir la volonté d’augmenter le nombre de loups en s’appuyant sur la mise en place de mesures de protection, expérimentées depuis 20 ans, sans avoir pris conscience que celles-ci ne fonctionnent pas puisque 90 % des troupeaux attaqués sont des troupeaux protégés (source Chiffres Dreal Auvergne).

Nous venons donc présenter un état des lieux et poser plusieurs questions, en commençant par dénoncer la fiabilité du comptage des loups et la gestion des loups dans les parcs animaliers. Nous exprimons le refus de la conditionnalité par le constat de l’échec des mesures de protection, et mettons en évidence l’impact insupportable sur la biodiversité, sur la sécurité publique comme sur le bien être animal.
Soumis aux attaques incessantes des meutes de loups, 8000 molosses de protection imposés par l’État, attaquent la faune sauvage, les habitants et les randonneurs. Les maires, qui ont des responsabilités pénales, n’ont aucun pouvoir pour enrayer cette catastrophe.

Nous évoquons aussi le coût pharaonique de la protection des loups, la saisie de la cour des comptes par Marie-Noëlle Battistel (députée), Frédérique Puissat (Sénatrice), et Patricia Morhet Richaud (Sénatrice) ainsi que tous les aspects juridiques qui ne sont pas respectés tant sur la protection du pastoralisme, que celles des animaux et des bergers ou éleveurs.
Et enfin est venue la question des hybrides et des analyses génétiques, ainsi que des outils pour réguler la prolifération mortifère de ces grands canidés, comme la création d’une brigade loup par massif.

Nous soulignons que la conseillère du Président et le Préfet coordonnateur nous écoutent avec beaucoup d’attention.

Mme Bourolleau, conseillère agricole du Président tient d'abord à nous affirmer que M. Macron est conscient des problèmes de prédation des loups et qu'il est pour le gouvernement très important de prendre des mesures pour diminuer cette prédation. Elle nous précise que le plan vient à peine d'être validé et que par conséquent nous ne pouvons pas encore en mesurer les effets, que nous sommes dans une phase de concertation entre les différents acteurs. Ce type de discours est fort décevant pour nous, même s'il est important que le plus haut sommet de l’État, à savoir le président, soit bien conscient qu'il existe un gros problème avec les loups/hybrides et qu'il souhaite réellement « remettre l'éleveur au cœur de la montagne ».

Le préfet coordonnateur Bouillon répond dans un premier temps à nos questionnements, notamment sur le coût du plan loup, que l’État français a des comptes à rendre à l'Europe et qu'il risque des astreintes supérieures s’il ne respecte pas la protection des loups ! Oups, cette idée que finalement il vaut mieux laisser disparaître le pastoralisme et le tissu économique et social de nos territoires que de payer des amendes à l’Europe nous choque ! Nous réagissons fortement en exigeant des réponses concrètes pour réduire la prédation alors même que ce plan loup prévoit plus de loups !



Le Préfet s’engage à faire baisser la prédation et à nous rencontrer régulièrement afin d’évaluer si l’objectif est atteint. Mme Bourolleau et lui nous demandent à plusieurs reprises de leur faire confiance.

Il reconnaît ensuite que les méthodes de comptage ne sont pas fiables et qu'elles seront par conséquent revues.
De plus, nous apprenons que le chiffre de 500 loups pour la viabilité de l’espèce ne repose sur aucune base scientifique mais sur un compromis. Cela a été répété deux fois par Mr Bouillon.
Nous rappelons qu’il y a aujourd’hui dans les parcs animaliers en France 596 loups, largement suffisant pour la viabilité de l’espèce, et que le problème majeur de ces parcs est un excès de reproduction. L’État s’engage très clairement à réaliser des contrôles rigoureux dans ces parcs afin d’effectuer le suivi des loups, de leurs origines et l’évolution des effectifs.

La grande avancée : le Préfet annonce que l’État doit éliminer les hybrides et les sortir des quotas. Nous informons le préfet que l'Oncfs reconnaît la présence d'un hybride sur l'Aubrac. Maintenant nous travaillons à la mise en pratique de cette mesure.

Nous nous réjouissons que des membres de la délégation des Territoires puissent faire partie de la mission qui travaillera sur le dossier des hybrides. De plus le Préfet s’engage à faire la transparence sur les analyses et à ce que les deux laboratoires se rencontrent (Forgen et Antagène).

Brigade loup : point positif : les agents de la brigade loup verront leurs contrats pérennisés, au lieu de les remercier comme prévu initialement. Les territoires pourront ainsi continuer de bénéficier de leur expérience.
Contrairement à ce qu’avait exprimé le Président en février dernier au SIA, également promise par Mme S. Royal en 2016, la création d'une nouvelle brigade pour les autres massifs n'est pas prévue.

Le préfet Bouillon n’a pas exprimé d’opposition à notre proposition de création de brigades loup locales (sur des budgets locaux) et souhaite renforcer les équipes de louvetiers et les former pour venir en aide aux éleveurs dans le cadre des autorisations de tir.

Il confirme que les départements de l'Aveyron et de la Lozère sont reconnus non protégeables afin de devenir « front de colonisation ». Nous faisons remarquer que la notion de non protégeabilité n’est toujours pas définie et que la différence entre la non protégeabilité des fronts de colonisation et les territoires où la prédation est installée depuis longtemps, n’a pas de sens.
Nous rétorquons immédiatement que les autres territoires ne sont pas davantage protégeables. Les aveyronnais et lozériens sont satisfaits de cette classification, cependant ils pensent à leurs collègues des autres départements et se battront pour que cette disposition gagne tous les massifs. Il est en effet injuste de différencier le traitement des territoires en France !

Monsieur Bouillon se rendra prochainement dans les départements impactés, ce sera l’occasion de faire le point sur les outils pour retirer les hybrides.


Nous continuons de défendre une véritable écologie exprimée dans l’adéquation du maintien des activités humaines durables et du respect de la nature.


Le communiqué de presse complet pour ceux qui désire en savoir plus sur la réalité du retour des loups dans nos zones d'élevage. Rencontre à l’Elysée du 28 Mars 2018
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