mercredi 29 janvier 2014

LA CROIX, LES MENSONGES SUR LA COHABITATION??

Aujourd’hui, en tout cas, « contrairement à ce qui se passe en France, il fait peu de dégâts », estime Simone Angelucci. On rembourse les brebis tuées et, surtout, on fait de la prévention en allant voir chaque berger sur le terrain et en analysant avec lui sa manière de travailler, l’usage de chiens bergers des Abruzzes, de clôtures électriques la nuit et, parfois aussi, le jour, le besoin d’un aide berger… bref, en analysant son niveau technique.

Extrait d'un article dans LA CROIX du 29/01/2014 Journal qui a reçut :      10 722 591 euros d'aide de l'état pour étaler des mensonges idéologiques a des fins de propagandes. A noter que La Croix fait partie du groupe Bayard Presse,  qui sera l'objet d'un prochain article surprenant, à travers l'idéologie développée dans Wakou, magazine pour  enfants malléables car en bas age!

En Italie, dans les Abruzzes, le loup est tenu à distance des moutons

La vérité est tout autre car en Italie si tout va si bien, IL FAUDRA QUE LE JOURNALISTE DE LACROIX NOUS EXPLIQUE/

La région autour d'Orvieto et San Venanzo est très impactée (Allerona, Castel Giorgio ...)  Un des éleveurs a eu 17 bovins et 4 chevaux tués l'année dernière (37000e) et 12 veaux déjà cette année (dommages 24000e). Les fonds de compensation manquent. Les éleveurs ont déposé une requête.
Piémont, Lombardie, Toscane, Ombrie ... ils n'en peuvent plus ..
Depuis le début de l’année, en 2 mois,  12 loups ont été retrouvés morts dans le Parc national des Abruzzes, dont la plupart du fait de l’homme :
- 3 loups tués par arme à feu, ce qui démontre que des actes de braconnage existent bel et bien au cœur même du parc national,
- 2 confirmations au moins d’empoisonnement au Carbamate.
Pour les autres, il y a de fortes présomptions d’empoisonnement 
mais puisque tout vas bien en Italie, pourquoi en vouloir au gentil loup? Impossible de savoir combien il en meurt tellement ça arrive souvent: http://gaianews.it/ambiente/lupo-morto-nel-parco-nazionale-dabruzzo-si-teme-evvelenamento-47402.html#.UnldjXAz3D7

Un loup tué dans le piémont par balle et chevrotines pour bien montrer la cohabitation  exceptionnelle entre bergers et loups prônée par les inconscients (ou les manipulateurs?)

Décompte au 5 janvier 2013 10 loups tués et exhibés 
il faut vraiment être arrivé au bout de toute possibilité de cohabitation pour en arriver là. Mais que dirait l'écologiste à qui on détruirait systématiquement son véhicule qui lui servirait d'outil de travail, par exemple? Et la ce ne sont pas des objets qui sont massacrés......!

"En fait, l'état d'esprit des agriculteurs est au saumum de l' exaspération: des milliers d'animaux perdus, l'élevage de moutons dell'Amiata divisé par deux, la perspective est réelle de la disparition de l'élevage. Un objectif que ne nient pas les pros loupsTraduction approximative de votre serviteur

Un loup décapité et pendu à un pont en Toscane 
http://firenze.repubblica.it/cronaca/2014/01/28/news/altro_lupo_ucciso_decapitato_in_maremma-77124385/



liens vers la vérité sur la cohabitation en Italie











vendredi 24 janvier 2014

INVITATION ÉLEVEURS ET BERGERS DU VERCORS

Association des Eleveurs et Bergers du Vercors Drôme-Isère
                                    Notre association tiendra son Assemblée Générale :
                                        Samedi  22 Février  2014 à 14 heures
                                                     Salle Communale
                                              26 190 ORIOL EN ROYANS
0rdre du jour :
      *Bilan moral            *Bilan des actions menées en 2013 et bilan financier
       * Bilan en Drôme et en Isère         * Echanges et questions diverses
 
Intervention   et   Echanges   avec   Laurent   GARDE   Technicien   au   Centre   d'Etudes   et   de
Réalisations Pastorales Alpes Méditerranée qui affirmait récemment :
 « On ne sait pas si l’on va perdre la maîtrise de la situation ou si on l’a déjà
perdue.  Les  choix politiques  qui  ont  été  faits  jusqu’à  maintenant  reviennent à
dresser  les  loups  à  consommer  de  l’ovin »      La  France  Agricole  Mardi  9  Avril  2013  article :
« Eleveurs et Montagnes appelle au rassemblement »
 et  auteur  de  plusieurs  livres  sur  le  pastoralisme  confronté  aux  loups  dont  celui  en
collaboration  avec  ODIER-SUAMME,  l’ADEM,  DDT04,  05,  06,  38,73  et  IDELE  sur   « la
protection des troupeaux contre la prédation. »
 La  situation  dans  les  Alpes-Maritimes  est  catastrophique ;  c’est  l’exemple  de  ce  qui  nous  attend  si
rien n’est fait politiquement. Les éleveurs et les bergers doivent prendre leur avenir en main.
 Les chiffres en Drôme parlent d’eux-mêmes, toujours plus d’attaques, toujours plus de victimes et une
répartition géographique qui s’étend.
En Isère, moins de victimes reconnues mais  38% des constats sont refusés contre 14,5% en moyenne
nationale.
 L’assemblée Générale est un temps à prendre pour venir s’informer et affirmer ses convictions.
VENEZ NOMBREUX.
Cette assemblée est ouverte à tous.

                   
           Le Président : Michel CURT                                                                                              
           Quartier VOIRAZIER
           26 100 ROMANS-SUR-ISERE
          Tel : 04 75 02 97 78  
          Contact-Info : Annette JOUVENT  Tél : 04 76 36 04 30                                                                  
                                                                             

vendredi 17 janvier 2014

LES ÉCOLOGISTES FONT PARLER LES CHIFFRES

la manipulation par les chiffres



Que ce soit, férus, loup.org, l'aspas et même EELV, les écologistes essaient de manipuler les indécis en leur proposant des statistiques qu"un élève de 6eme n'oserait pas proposer par peur du ridicule.


700 000 OVINS partent chaque année à l’équarrissage, d’après des chiffres qui ne sont justifiés par aucune statistique officielle, mais là n'est pas la question.!
l’INRA et l’AFSSA, dans leurs études démographiques, sanitaires et économiques, utilisent le chiffre de 2% de mortalité annuelle des ovins adultes, toutes causes confondues,  ce qui correspond à environ 200 000 animaux!





POURQUOI CE GRAPHIQUE N'A AUCUNE RAISON D'ÊTRE

Ils n'ont de cesse de comparer ce chiffre (700 000) au nombre de victimes du loup, 5779 ovins, issus de seulement "16 départements loup officiellement présent", animaux d'alpages et d'élevages extensifs exclusivement.
Ils sont tous sur la même longueur d'ondes, un peu comme si ils avaient reçus des consignes pour publier sans se remettre en question!

 D'un coté, 700 000 ovins répartis dans toute la France, dans 96 départements avec ou sans loup, tous ovins confondus (alpages, industriels, de plaine, hors sol, hors zone loups....), blessés, malades ou de réforme, ou que sais-je, équarris (à savoir que la quasi totalité des réformes issues d'élevages de plein air sont bien vendus en boucherie et ne sont donc pas comptée dans les 700 000 )

- De l'autre 5779 ovins, 264 caprins, 49 bovins, 5 équins, 5 chiens, issus de petits élevages extensif en pâture,  répartis dans les 2 régions PACA et RHÔNE ALPE,  victimes du loup.


Que font les écologistes avec ces 2 chiffres non comparables. Ils s'en servent pour minimiser l'impact important du loup sur un cheptel d'ovins représentant environ :
870 000 animaux sur moins de 1/10eme du territoire. 

   Comparer la prédation oppressant 870 000 ovins en P.A.C.A. et Rhône  Alpe et la transposer au 7 500 000 ovins du territoire National tient uniquement de l'idéologie et non de la démonstration scientifique
(un peu comme si on comparait le nombre d’homicides en Corse au nombre de personnes menées au cimetière ou incinérées en France pour le minimiser).


D'après mes sources, les départements en 2012 concernés par la présence loup, recenseraient approximativement 870 000 ovins.(source maison de l'élevage et d.r.a.a.f.). D’après le Centre d'Etudes et de Recherche pour le Pastoralisme Alpes Méditerranée, "L’estimation de 700 000 ovins exposés au risque loup dans le massif alpin est réaliste."
et de rajouter : "Aux 6000 ovins reconnus et indemnisés, nos études montrent qu’il faut rajouter environ 40 à 50 % d’animaux disparus ou invérifiables (dont 20 % reconnu dans la cadre du forfait). La réalité des pertes reconnues par l’Etat est donc de plus de 7000 ovins perdus, et la réalité de terrain doit avoisiner prudemment 8000 ovins perdus dans les Alpes."

 Restons zen et contentons nous d'appliquer le chiffre officiel (+ de 6000 ovins et caprins; source oncfsde la prédation loup aux seuls départements ou il  sévit, sur 700 000 animauxcomme il convient pour une statistique réaliste, et on arrive à un pourcentage  14 fois supérieur à celui des écologistes !

Tout ce montage idéologique pour démolir l’excellent reportage fait par Solenne le Hen dans interception de France Inter: 
Les bergers Malade du loup.
Merci pour cette émission qui a fait l'unanimité dans la profession, et  permet de faire connaître la réalité de la prédation sur nos vies!
Beaucoup d'émotions dans les chaumières et un peu de beaume au coeur pour les désepérés. Ne pas se sentir seul, est important! 

La seule comparaison valable serait celle qui comparerait les mêmes estives avant et après l'arrivée du loup!
Ce qui a été fait ici

Un dernier chiffre : le spécialiste d’écologie historique du loup, François de Beaufort, estimait en 1800, à 100 000 les pertes ovines dues aux loups en France chaque année. Que ceux qui maintiennent que nos anciens savait s'y prendre avec le loup modère leurs paroles. Valables aussi pour ceux qui prônent que la cohabitation est possible
a lire aussi "qu'en est il du loup en 1800"



Les animaux de réforme ont toujours été vendus à la boucherie.
Les animaux trop gravement blessés pour être soignés, constituent en général la part de l'éleveur.

Ceci conforte le fait que le petit élevage tire son épingle de la crise, en offrant des produits de qualité et en optimisant les méthodes simples qui ont fait leurs preuves et sont le fait de la connaissance du métier et de la valeur réelle des choses; Pouvoir proposer des animaux de réforme à valeur marchande non négligeable, car en bon état de santé et de présentation. Contrairement aux élevages industriels dont les animaux de réforme sont inutilisables en boucherie et participent donc aux trucage des chiffres par les défenseurs du loup.(Le nombres d’animaux équarris dans les élevage qui subissent le loup est quasi insignifiant en dehors de ceux prédatés)

Contrairement à l'affirmation des pros loups, selon lesquels "toute la filière ovine est en crise", c'est encore une des nombreuses contradictions, chères aux écologistes qui n'hésitent pas à mettre dans le même panier tous les élevages de la filière ovine, pour justifier leurs fantasmes.
Or c' est loin d'etre le cas, comme le dit le porte parole de l’agneau de Sisteron :

"L’agneau de Sisteron se porte bien. Tellement bien, que la progression continue,  ces trois dernières années, des agneaux présentés au label, labellisés puis vendus a atteint le plafond de l’offre. L’heure est donc à la réflexion pour les coopératives qui devront trouver des solutions pour remonter l’offre d’agneaux, ce qui revient à trouver de nouveaux éleveurs."

Par ailleurs, l’agneau Label Rouge s’exporte et gagne des parts de marché dans la région languedocienne jusqu’à taquiner son homologue du Quercy sur les terres aveyronnaises.

La filière ovine d'animaux de qualité manque d'agneaux et d'éleveurs:

Malheureusement c'est seulement cette filière en bonne santé qui est la proie des prédateurs. Le reste de l'élevage ovin a moins de risque de subir le loup, surtout en intensif et industriel.

De même que les défenseurs du loup attestent que le métier de berger est en voie de disparition, pratiqué par des personnes vieillissantes qui ne seront pas remplacées, on peut lire dans le dernier recensement:
 Les résultats du dernier recensement agricole attestent du fait qu’en région PACA, la 
chiffrescles-population des éleveurs est plus jeune que dans les autres productions agricoles, et que les installations sont plus nombreuses dans ce secteur en valeur relative. Cette dynamique se traduit par une meilleure résistance des filières animales au cours des dernières années par rapport à d’autres régions françaises. source "la maison de l'élevage"

cette préoccupation exclusive de l’intérêt pour les prédateurs explique pourquoi les écologistes ne seront jamais capable de mettre en place une politique de réelle cohabitation avec les éleveurs. C'est certainement la frénésie de ses défenseurs qui condamnera le loup!



mardi 14 janvier 2014

L'IMPACT DRAMATIQUE DE LA DISPARITION DU PASTORALISME

CONTRAIREMENT A CE QUE PENSE LA PLUPART DES INTRANSIGEANTS PROS LOUPS, LE PASTORALISME EST INDISSOCIABLE DE  LA BIODIVERSITÉ 

 Les herbivores sont des espèces clés dans les écosystèmes et leur disparition engendre des extinctions en cascade. cf Fabien Condamine, chercheur au CNRS à l’Institut des sciences de l’évolution de Montpellier

Par exemple, le site « Science et Décision » du CNRS + Université d’Ivry propose une synthèse des connaissances scientifiques qui confirme cette analyse 
(http://documents.irevues.inist.fr/handle/2042/31155):
« Les paysages qui abritent la plus forte biodiversité sont composés d'habitats semi-naturels. /…/ Les principaux types sont les prairies exploitées de façon extensive ou peu intensive, les vergers traditionnels, les zones boisées (haies, bosquets champêtres, berges boisées). /…/ En France, 84 % des surfaces classées en " haute valeur naturelle " correspondent à des zones d'élevage en plein air (Alpes, Corse, Franche-Comté, Massif central, Pyrénées…). »
Même analyse au niveau planétaire. FAO 2009. Livestock keepers – guardians of biodiversity. ( = Éleveurs – gardiens de biodiversité) In Animal Production and Health Paper. No. 167. Rome
« Les paysages créés par la coévolution de l'élevage et de la végétation ressemblent souvent à des zones sauvages pour les étrangers /alors que/ la disparition des systèmes traditionnels de pâturage tend à s’accompagner de pertes importantes de biodiversité. »
(en anglais, télécharger à http://www.fao.org/docrep/012/i1034e/i1034e00.htm, page 11, §2)

80% des zones riches en biodiversité de la planète sont les territoires de communautés indigènes qui, depuis des millénaires, ont trouvé des moyens ingénieux de subvenir à leurs besoins tout en maintenant l’équilibre écologique de leur environnement.

Avant-propos du comité de direction de la publication
Les perspectives sur la diversité biologique, sa conservation et son utilisation durables sont nombreuses. Mais trop souvent, nous perdons de vue l’importance de l’utilisation et de la gestion humaines dans le maintien de la biodiversité.
Le pastoralisme constitue un exemple de secteur d’investissement au sein duquel le double objectif de développement et de conservation de la biodiversité peut être atteint par la reconnaissance de la contribution importante de ce système aux cultures, traditions, moyens d’existence et services des écosystèmes. A titre d’exemple, le maintien de la couverture végétale par un pastoralisme durable peut contribuer à fournir des services des écosystèmes à la fois aux populations pastorales et à leur élevage mais aussi aux utilisateurs des terres alentour. De plus, en dépit de la méprise communément admise selon laquelle le développement n’est pas compatible avec le pastoralisme, il existe de nombreux systèmes développés de pastoralisme exclus de la définition générale du pastoralisme, précisément parce qu’il s’agit de systèmes développés.
PASTORALISME, CONSERVATION DE LA NATURE ET DÉVELOPPEMENT (convention sur la diversité biologique)


Prolongeant  la  réunion  thématique  organisée  en  2007  à  Meyrueis  (France),  cette  rencontre  a confirmé l’intérêt pour le pastoralisme. Cette réunion d’experts était organisée par le Ministère de l’Agriculture  d’Albanie,  la  Mountain  Aera  Development  Agency  (Mada,  Albanie)  l’Université Européenne de Tirana, Albanie, avec le soutien de l’Unesco, Centre du patrimoine mondial et des Ministères français de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer et celui de la culture  et  communication,  ainsi  que  du  Centre  International  de  Hautes  Etudes  Agronomiques Méditerranéennes/Institut  Agronomique  Méditerranéen  de  Montpellier  (Ciheam-IamM)  dans  le cadre de la convention France-Unesco pour le patrimoine. 

Le pastoralisme est vital pour conserver les grandes zones d’habitat naturel et semi naturel. Ce faisant l’abandon du pastoralisme constitue une menace pour la biodiversité.

Le pastoralisme constitue un exemple de secteur d’investissement au sein duquel le double objectif de développement et de conservation de la biodiversité peut être atteint par la reconnaissance de la contribution importante de ce système aux cultures, traditions, moyens d’existence et services des écosystèmes. A titre d’exemple, le maintien de la couverture végétale par un pastoralisme durable peut contribuer à fournir des services des écosystèmes à la fois aux populations pastorales et à leur élevage mais aussi aux utilisateurs des terres alentour. Les actions qui conduisent à remplacer le pastoralisme, en passant donc d’une option d’utilisation durable de la terre à une option non durable, comme la conversion de zones pastorales en zones d’activités agricoles sédentaires, ou le remplacement d’espèces d’élevage traditionnelles par des espèces exotiques, peuvent provoquer une dégradation des services écosystèmiques. Par exemple, la dégradation de la couverture végétale peut affecter le cycle de l’eau et conduire à une augmentation des inondations ou bien des sécheresses menaçant à la fois les objectifs de développement et de biodiversité.
source UICN (union internationale pour la conservation de la nature) "pastoralisme, conservation de la nature et développement"

Les pratiques pastorales ancestrales participent à une forme d’équilibre et à la diversité des milieux de montagne que l’on connaît actuellement. Elles sont notamment indispensables au maintien des prairies d’altitude riches en espèces végétales. Par exemple, la déprise de ces espaces conduit à une progression des ligneux (arbres ou arbustes) et une fermeture du paysage qui peut être néfaste à la biodiversité végétale ou animale 
source cemagref “l'évolution du pastoralisme, quel impact sur la biodiversité”


Ce cahier technique s'intéresse à la gestion des pelouses sèches, des milieux menacés et fragiles qui, outre leurs intérêts écologiques, ont un rôle à jouer dans de nombreux domaines (agriculture, paysage, lutte contre les incendies...).

Issues, en majorité de l'activité humaine, beaucoup de pelouses et coteaux secs sont aujourd'hui délaissés par l'agriculture. Or, ces milieux qui abritent nombre d'espèces remarquables ont un très faible pouvoir de reconstitution... Ce cahier technique, rédigé par Virginie Pierron, fait le point sur l'état des connaissances dans ce domaine (habitats, espèces, inventaires) et synthétise des expériences rhônalpines de gestion (techniques d'entretien et de restauration, lutte contre les invasives, suivis...).


Le pastoralisme est aujourd'hui considéré comme une solution durable a l'entretien des milieux en faveur de la biodiversité. Il est également un outil de préservations des milieux contre les incendies. Par ses multiples vocations, le pastoralisme est donc présent dans de nombreux documents de planification territoriales comme les documents d'objectif des sites Natura 2000 mais également les plans départementaux de défense de la forêts contre les incendies.


Au-delà de son aspect folklorique, ce projet a surtout su démontrer l’efficacité et les atouts du pastoralisme comme mode de gestion des espaces ligériens, une méthode originale certes mais aussi plus favorable à la biodiversité que des moyens mécaniques et ce avec des coûts compétitifs.
Elle vise à être étendue à de plus vastes secteurs et notamment sur le domaine public fluvial mais aussi sur d'autres départements ligériens. 

En 2013, le projet se concrétise sur plus de 400 hectares de terres ligériennes avec quatre troupeaux provenant de quatre élevages différents, représentant un effectif total de 1000 brebis et un peu plus de 800 agneaux.


L’agro-pastoralisme au cœur du dispositif Natura 2000un outil pour ouvrir ou préserver les paysages 
et leur biodiversité


Dans les régions de moyenne et haute montagne d’Europe continentale, l’élevage est attendu par les acteurs, notamment les Parcs naturels régionaux, comme un levier pour l’entretien des paysages et de la biodiversité, mais également pour ses produits de terroir qui stimulent le développement des économies locales.


Comment le pastoralisme participe-t-il à la construction et à l’entretien des paysages ?


Le pastoralisme est vital pour converser les grandes zones d’habitat naturel et semi naturel. Ce faisant l’abandon du pastoralisme constitue une menace pour la biodiversité.
http://www.iucn.org/fr/wisp/portail_des_eleveurs_/diversite_biologique_/

 Le maintien des activités agricoles et forestières en montagne est une nécessité
Il répond à des impératifs environnementaux :
-     pour  la  conservation  des  milieux  fragiles  de  haute  montagne  et  de  leur  richesse  de biodiversité, la stabilité des terrains, l’ouverture des espaces qui accueillent les sports d’hiver et d’été ;  
-     pour  leur  contribution  à  la  biodiversité  des  immenses  espaces  herbagés  de  moyenne montagne, pour autant qu’ils continuent à être pâturés ;
-     pour la contribution de la forêt aux grands équilibres écologiques.
Les  conclusions  du  Grenelle  de  l’environnement  ont  mis  sur  le  devant  de  la  scène  la  relation agriculture/forêt /environnement  en  recherchant  le  dépassement  d’un  conflit  qui  n’aurait  jamais  dû avoir lieu. Si le Grenelle de l’environnement ne traite pas directement de la montagne, car tel n’était
pas  son  objet,  plusieurs  de  ses  recommandations  confortent  la  politique  agricole  et  forestière  de montagne, notamment :
-     « Stopper  partout la perte de biodiversité » (groupe 2 du Grenelle) par :
o    la  « trame  verte » :  « les  grands  espaces  que  constituent  les  montagnes,  les  grandes zones  herbagères  et  forestières,  […]  ne  doivent  pas  rencontrer  d’obstacles  à  leur continuité écologique »
o    « la révolution doublement verte » qui demande « d’augmenter de façon significative les financements  du  développement  rural  et  de  l’agroenvironnement »  et  de  « préserver  la diversité génétique dans nos terroirs »
o    « un   effort   accru   de   protection   des   patrimoines   naturels   les   plus   remarquables menacés. »
-     « Lutter contre le changement climatique » (groupe 1 du Grenelle) 
o    « dynamiser  la  filière  bois,  en  favorisant  la  filière  bois-énergie  tout  en  protégeant  la biodiversité forestière ordinaire et remarquable »
o    promouvoir un « urbanisme plus efficace et plus équitable », qui s’attache, notamment, à limiter l’impact de l’étalement urbain sur les équilibres agricoles et naturels.
Le  maintien  des  activités  agricoles  et  forestières  est  encore,  bien  évidemment,  une  nécessité économique  et  sociale,  indispensable  aux  secteurs  les  plus  ruraux ;  sans  elles,  des  communes  ne pourraient  survivre,  entraînant  la  disparition  des  services  à  la  population  et  l’exclusion  de  ces territoires. 
Enfin,  l’agriculture  de  montagne,  avec  un  certain  nombre  de  spécialités  parmi  les  plus  réputées, contribue au renom de la production agricole et alimentaire française et à la richesse nationale.
Nul   ne   conteste   l’intervention   de   l’Etat,   puis   celle   de   l’Europe   depuis   plus   de   30   ans. L’approfondissement  de  la  politique  de  développement  durable  apporte  une  nouvelle  légitimité  aux aides à la montagne, qui « rémunèrent » les  externalités positives de  l’entretien de la nature, de  la biodiversité et des paysages par l’agriculture et la forêt, dont la contribution aux équilibres sociaux, économiques  et  écologiques  en  montagne  est  tout  à  fait  essentielle  et  dépasse  le  seul  cadre géographique de la montagne. 

Source : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/084000441/0000.pdf


Par Christian Deverre INRA-SAD-Avignon, unité d'Écodéveloppement domaine Saint-Paul, site Agroparc, 84914 Avignon cedex 9
Ce qui est paradoxal dans la situation actuelle, c'est que les administrateurs des choix sociaux de la nature se sont, de manière croissante ces dix dernières années, appuyés sur les activités pastorales pour accompagner les plans de gestion des territoires confiés à leurs soins. Ce sont à des éleveurs, transhumants ou locaux, qu'ont été largement confiées les tâches de maintenir l'ouverture de milieux favorables aux espèces végétales et animales fragiles et menacées par l'extension de la forêt ; c'est à eux que l'on a demandé de contribuer à 1'entretien des alpages et des mosaïques paysagères favorables aux ongulés sauvages comme aux grands rapaces. Au travers d'incitations financières comme les mesures agri-environnementales, les propriétaires de troupeaux domestiques ont été encouragés à reconquérir des espaces embroussaillés, pauvres en biodiversité et menacés par les incendies, et des bergers alimentent les charniers qui facilitent la réintroduction des vautours. Dans l'élaboration des futurs plans de gestion des sites du réseau Natura 2000, l'élevage se voit confier un rôle central dans tout l'arc alpin et en général dans toutes les zones montagnardes où l'on annonce l'inéluctable et prochaine réapparition des loups.

Au Royaume-Uni, la NSA met en garde contre les risques de sous-pâturage et rappelle que, grâce au pâturage, les ovins permettent de maintenir la biodiversité.
Les éleveurs anglais s’inquiètent actuellement des risques de sous-pâturage au Royaume-Uni. Dans un communiqué de presse, la NSA (équivalent de la FNO) explique que « des mesures doivent être prises afin de ne pas se retrouver dans une situation similaire à celle de l’Australie. »

Réintroduire le mouton

Au cours des 20 dernières années, le gouvernement australien a acheté plus de 11 000 hectares de terres agricoles dans le nord de l’État de Victoria, afin d’arrêter le pâturage des moutons. Ils se sont aperçus que la biodiversité a été mise à mal, avec par exemple la baisse inquiétante des effectifs de certaines espèces animales comme le « Plains-wanderer », une espèce d’oiseau proche de la caille et certaines espèces végétales qui ne peuvent pas rivaliser avec des graminées dominantes et envahissantes. Ils ont donc fait machine arrière, encourageant le retour des ovins.

Parmi les études, il y a celle coordonnée par le Pr Battaglini de l'Université de Turin (Département Sciences Agronomiques, Forestières et Alimentaires), dans le cadre du Projet ProPast et financée par la Région Piémont ; elle porte sur le changement observable de cette végétation des alpages piémontais depuis l’arrivée des loups. Elle est en ligne sur le site de la SoZooAlp, le titre est "Variation de la végétation pastorale dans le Piémont consécutive au changement de gestion du troupeau dû à la prédation du loup". 
ICI la traduction Française


contrairement au affirmations des représentants écologistes pros loups, la biodiversité et les paysages que nous connaissons depuis des milliers d'années ont été façonné par l'homme et les activités agro pastorales extensives. Pourtant Dans le rapport de Boitani, loin de limiter l’impact des grands carnivores à quelques secteurs des massifs concernés, il est clairement indiqué, page 103 : « C’est la totalité du paysage qui doit être incluse dans les plans de gestion. » Et l’élevage n’est pas le seul visé, les activités touristiques libres sont directement menacées, page 97, car « elles peuvent conduire à des effets négatifs sur les populations de grands carnivores. source »  Seules les activités touristiques encadrées et payantes seront alors autorisées


La conclusion de la fédération pastorale en Ariège, dans la dépèche


"Si le pastoralisme s'arrête, c'est la fin de nos territoires. C'est la colonne vertébrale de l'activité économique rurale en montagne, même s'il y a aussi des petites industries, des artisans… On fait aussi des efforts sur le tourisme, on crée de l'activité. Mais cela marche de pair avec le pastoralisme, parce que l'on entretient l'espace, par exemple. Nous sommes très inquiets pour l'avenir de ces territoires."


Seuls les écologistes se frottent les mains, eux sont très inquiets de sentir cette résistance à l'ensauvagement de nos terres, pour je cite "proposer a travers la faune sauvage, un tourisme de classe internationale" des millions de visiteurs viendront remplacer les milliers de brebis, ânes, vaches, chevaux... sans que le piétinement de la flore et le dérangement de la faune ne les émeuvent!  



A lire  aussi : http://plume-clandestine.blogspot.fr/2014/02/multifonctionnalite-du-pastoralisme.html





lundi 13 janvier 2014

LE PASTORALISME VAS T'IL DISPARAÎTRE DE FRANCE; SON STATUT EST MOINS PROTÉGÉ QUE CELUI DU LOUP!


Article pro-loup, pourquoi pas! mais bourré de mensonges pourquoi? dans quel but?


"un couple de loups venu d’Italie est aperçu en France en 1992 " ... 
Faux. Alors qu'un loup a déjà été tué par erreur au cours d'une battue en 1987," les gardiens du parc ne disent mot face aux éleveurs qui se plaignent d'attaques de chiens (ne comprenant pas cette arrivée subite d'attaques hors normes qu'ils attribuent a des chiens).. L'administration se justifiera plus tard : " Nous avions pris la décision de ne pas officialiser cette présence de loups avant d'avoir définitivement écarté l'hypothèse qu'il s'agissait de chiens errants ensauvagés" Et tant pis pour les éleveurs et bergers déjà dans le collimateur des écologistes qui eux savaient. Pourtant c'est de là que vient la légende des attaques de chiens dans l'esprit des écolos qui sautent sur l'aubaine et continuent encore aujourd'hui, malgré les résultats des études faites par des organisme d'état, a crier aux chiens. Et comble de la dérision, tout cela provient du fait que les éleveurs, tenus à l'écart de la réapparition du loup, par l'état et ces mêmes associations, qui eux savaient mais ne disaient rien, mettant en place la stratégie du chien errant afin de protéger le loup au mépris des populations qui en souffrent. Les éleveurs, donc, sont les premiers qui ont crié aux chiens,  ne pouvant imaginer la tromperie des responsables du parc et des associations intégristes!


"Aujourd’hui la population de loups, venus spontanément d’Espagne et d’Italie, est évaluée à 250 individus."...
Faux. Aucun loup de souche espagnole n'a jamais été trouvé, au contraire: "On ne peut que s’étonner en relevant que le loup ibérique n’a pas (encore ?) réussi à coloniser les Pyrénées où les seuls loups présents, dans la partie orientale du massif, des deux côtés de la frontière, sont de souche italienne et viennent de l’Arc alpin" dixit "Évaluation du protocole technique d'intervention sur les spécimens de loups dans le cadre du plan d'action national sur le loup"


250 loups c'est le chiffre officiel fin 2011, puis fin 2012, puis juillet 2013

"Le retour des battues est vécu comme une véritable régression par les défenseurs de la nature, "
Faux. Mensonge : les loups ont été prélevés par les chasseurs dans le cadre légal des tirs de loups autorisés, à l’occasion de battues de chasse au gibier. Les battues au loup ne sont en aucun cas autorisées, mais pour endoctriner la population, les écologistes n'hésitent pas à mentir.

"(l’espèce est classée "vulnérable" sur la liste rouge de l’UICN)"
Faux. Pour l'IUCN, le loup, dans le monde et en Europe, n'est pas classé en voie de disparition, NI vulnérable. D'autre part l'IUCN considère que dans un pays, si la population d'un animal classé vulnérable dans le monde ou sur un continent est inférieure à 1 ou 2% selon la superficie, on ne doit pas entreprendre de mesures de protection car inutiles est trop coûteuses.
Seule une manipulation de l'IUCN France a décrété ce mensonge.

"L’ASPAS et FERUS rappellent d’ailleurs qu’en Italie (1.000 loups) et en Espagne (3.000 loups), les troupeaux sont protégés efficacement. Ce qui fonctionne pour des milliers de loups doit donc pouvoir fonctionner pour les 250 loups français."
Archi faux. Voir plus haut pour les ""250 loups".
 Italie : la région autour d'Orvieto et San Venanzo est très impactée (Allerona, Castel Giorgio ...). Un des éleveurs a eu 17 bovins et 4 chevaux tués l'année dernière (37000e) et 12 veaux déjà cette année (dommages : 24000€). Les fonds de compensation manquent. Les éleveurs ont déposé une requête.
Piémont, Lombardie, Toscane, Ombrie ... : ils n'en peuvent plus …
 Espagne : ce n'est pas mieux: "Dans les Picos, les dommages des loups aux bovins battent des records historiques. Les éleveurs ovins et caprins disparaissant, poussés à se retirer par le loup, celui-ci se rabat sur les bovins et équins". "Du 1 janvier au 7 novembre 2013, 153 bovins y sont passés pour le seul parc des picos."

"en comparaison des 400.000 à 500.000 brebis de réforme que les éleveurs envoient à l’équarrissage"
Comment peut-on comparer des animaux de réforme de l'ensemble du pays, tous élevages confondus, avec les 6.102 victimes dues au loup dans seulement 14 départements sur les seuls élevages extensifs en pâtures??????
De plus les brebis de réformes passent par le circuit boucherie et ne sont pas équarris .Pour etre équaris un animal doit etre mort.  Idéologie de pure endoctrinement, voilà le reflet des défenseurs du loup. Rien ne tient dans leurs discours idéologiques!

"et des 100.000 moutons et chèvres victimes de chiens divagants."
Une étude approfondie a été réalisée sur 295 troupeaux et 143 000 ovins au pâturage. Les résultats révèlent une fréquence d’attaques par les chiens errants tous les cinq ans en moyenne pour un troupeau donné et un très faible niveau de pertes au regard des chiffres cités plus haut, qui varient par région entre 0,1 et 0,4 % de l’effectif au pâturage chaque année ; la moyenne s’élevant à 0,25 %. Cela équivaut à un niveau de pertes inférieur à 20 000 victimes par an pour un troupeau national de 7 920 000 ovins en 2008 : un résultat quatre à trente fois inférieur aux chiffres sans fondement qui circulent encore trop souvent en France, mais un résultat tout à fait comparable aux données anglaises  et italiennes.
Une dimension idéologique évidente, une dénégation systématique de la prédation par les loups, une recherche de tous les autres problèmes pouvant affecter l’élevage ovin pour mieux minimiser l’impact du loup afin de dénoncer le statut de « bouc émissaire » qui lui serait réservé. C’est à n’en pas douter un discours idéologique mais en rien scientifique.

" Les éleveurs souffrent de la concurrence internationale"
Faux. Ce qui est désastreux, c'est que le loup s'attaque à la filière qui manque d'agneaux, celle dont les produits sont recherchés!
L’agneau de Sisteron se porte bien. Tellement bien que la progression continue de ces trois dernières années des agneaux présentés au label, labellisés puis vendus, a atteint le plafond de l’offre. L’heure est donc à la réflexion pour les coopératives qui devront trouver des solutions pour remonter l’offre d’agneaux, ce qui revient à trouver de nouveaux éleveurs.
Idem pour tous les agneaux labellisés : les élevages industriels et les importateurs se frottent les mains du retour du loup! Ce sont eux qui souffrent de la crise et de l'importation

 "un sondage Ifop publié en septembre dernier a révélé que 80% des Français sont attachés aux loups"
Manipulation la question était : "Vous personnellement, êtes-vous tout à fait, plutôt, plutôt pas ou pas du tout favorable à l’éradication totale du loup en France ?"
Ma réponse personnelle, et celle de je pense 80 % des éleveurs, est NON à l’éradication du loup! Les intégristes ont bien posé la question afin de s'accaparer le résultat pour le servir à toutes leurs sauces.

Rien, aucun mot sur l'application de la loi :

• Modifié par LOI n°2010-874 du 27 juillet 2010 - art. 41
Par leur contribution à la production, à l'emploi, à l'entretien des sols, à la protection des paysages, à la gestion et au développement de la biodiversité, l'agriculture, le pastoralisme et la forêt de montagne sont reconnus d'intérêt général comme activités de base de la vie montagnarde et comme gestionnaires centraux de l'espace montagnard.
En conformité avec les dispositions des traités instituant la Communauté économique européenne, le Gouvernement, reconnaissant ces rôles fondamentaux de l'agriculture, du pastoralisme et de la forêt de montagne, s'attache à :
- notamment alinéa : 8° Assurer la pérennité des exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier en protégeant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires exposés à ce risque.

"il faut espérer que François Hollande qui vient d’engager la France dans la lutte contre le braconnage en Afrique, entendra les attentes des Français en matière de biodiversité et sera capable de faire preuve d’autant de courage en interne qu’à l’international."

Mais François Hollande préfère jouer au loup ....

En conclusion, encore la preuve que les dirigeant des associations pros loups ne peuvent s’empêcher de mentir, mentir, endoctriner. Ils sont prêts à tout pour assouvir leurs fantasmes!

Quand aux commentaires qui confortent tous ces mensonges:

On en déduit que chez les pros loup, ceux qui écrivent les commentaires, sont endoctrinés par ceux qui écrivent les articles pour la promotion du loup, en priorité pour drainer les subventions d'un état déficitaire, dont le principal souci est de garder la minorité des électeurs qui font pencher la balance de leur côté.  

             Aucun d'entre eux ne maîtrise quoique ce soit! Ils sont animés par une passion, qui bien que légitime, ne doit pas rendre aveugle, au point de dresser les populations les unes contre les autres! 

             Le loup ne peut pas être l'idole qui efface les erreurs humaines, dont la responsabilité incombe à nos civilisations,  et dont les écologistes intégristes ne peuvent pas se targuer d'être les élus choisis pour les corriger, au mépris des populations qui vivent de et en accord avec, cette nature!


vendredi 10 janvier 2014

2014, la véritable image des écologistes intègristes

CANTON DES GRISONS
  
Le Groupe Loup Suisse met à prix tout indice de la population permettant de trouver le braconnier qui a abattu le jeune loup près de Tamins, aux Grisons.

"Les indices utiles adressés au GLS, qui pourront servir à l'arrestation du braconnier, seront récompensés, écrit l'organisation. Cette dernière transmettra chaque élément à l'autorité grisonne d'enquête sans en publier le contenu. Le comité du GLS décidera de l'attribution ou de la répartition exacte de la récompense, si plusieurs indices utiles lui sont adressés."

8000 euro de récompense a qui dénoncera son voisin....

Le GLS pourra tenir à jour la liste des délateurs sans la divulguer au public, ni aux autorités. Les milices d'antan resurgissent....

Cette fois, les écologistes pros loups se découvrent et montrent leur vrais nature.
Encourager la délation fut pendant la dernière guerre la mesure employée pour dénoncer tout ce qui ne convenait pas aux dirigeants du 3eme reich, épaulé par le gouvernement de vichy, mis en pratique  par tout les  gouvernements les plus décriés et les plus sanguinaires de nos civilisations.

MANQUE QUE LA CROIX GAMMÉE 

Si les écologistes intégristes prennent le pouvoir vous savez maintenant à quoi vous attendre!


Voici ce qu'on peut lire sur l'abris BUS de nos enfants scolarisés dans le haut diois: 

Délation, incitation à la haine, xénophobie, mépris des populations rurales, stigmatisation, diffamation......
 Seul compte l’assouvissement de leurs fantasmes qu'ils sont prêts à réaliser sans aucune discussion, ni concessions, avec les populations concernées!


Au même titre que les gouvernements les plus cruels et extrémistes traquaient jadis ceux qu'ils appelaient terroristes, (mais qui défendaient leur liberté),  ils traquent aujourd'hui ceux qui défendent leurs outils de travail.
Affiche du gouvernement de vichy

« Pourquoi nous fusiller, nous ne sommes ni juifs, ni terroristes, ni communistes ? », demande Raymonde Vallat-Belot à Klaus Barbiequi réplique : « Vous êtes pire, car avec vos écrits, vous armez les terroristes » 1."

A quand la prime pour dénoncer ceux qui encouragent les éleveurs et bergers à se défendre?
A quand la prime pour dénoncer Ouragan? et tous les résistants qui œuvrent pour que la vérité sur la protection des prédateurs soit connue?

Ceux qui sont incapables de faire la différence entre dénoncer une personne qui défend sa survie et dénoncer un salaud, ceux la doivent se remettre en question, mais ceux qui dénoncent pour la prime, ceux la ne méritent pas de vivre en démocratie!
Et la démocratie qui autoriserait une entité non élue à proposer une prime pour dénonciation, cette démocratie la serait bien malade ou assujettie !

"quelle est la différence entre un extrémiste qui défend ses idées* parce "qu'il culpabilise de s'apercevoir qu'il ignore sa condition de vie dans son rapport réel avec les choses qui la fondent et qui ne s'aperçoit pas qu'en somme il n'existe pas", et un extrémiste qui défend "sa vie en contact étroit avec la nature et pour qui il n'est pas loisible de se contredire et de la** contredire, car il en mourrait"!

*complétement abstraites
** la nature
Gavino Ledda (padre padone II)


En conclusion, si les gouvernants autorisent des associations à proposer des primes avec de l'argent public,  pour dénonciation, il faut s'attendre à un retour de la délation, de la xénophobie, de la peur, de la discrimination... le tout au service de la pensée unique! 



En Italie ce sont des dizaines de loups que l'on trouve tué par pièges, poison ou balle. Au lieu de se poser la question de savoir pourquoi des gens désespérés en arrivent à de telles situations, on ne s'occupe que d'essayer de les trouver pour les punir.
Exactement ce que faisait le gouvernement collaborateur avec les résistants!


Dernière minute. une citation de Christian Bacqué:
" Dans ce monde difficile qui mieux que le loup de par ses qualités et de par son caractère 

enseigne à l'homme l'instinct de survie ?... C'est par le loup que l'Homme s'échappera des 


contraintes, des pièges et des humiliations de la Civilisation, pas par le mouton"

Les qualités du loup sont : Le plus fort possède tout et contrôle la reproduction!
la femelle alpha devient très agressive et effectue ainsi une véritable castration psychologique des autres femelles dont l’œstrus est alors bloqué.

(les vainqueurs vont composer le couple dominant (appelé alpha), vient ensuite l’animal béta jusqu’au dernier, l’omega. C’est sur lui que va se déverser le trop plein d’agressivité des autres…)
Il peut arriver qu'un loup vive seul -- exclu de la meute -- malade ou bien repoussé par le couple alpha.La place de loup oméga s'avère donc plus sécurisante car elle est garantit, à l'inverse de celle du loup exclu.

Le caractère du loupIl s’attaque de préférence aux individus jeunes, âgés, malades ou les individus qui sont un peu gênés dans la neige pour se déplacer mais il sait aussi s’attaquer aux animaux en pleine santé. a condition que la prédation soit sans risque........

EN SAVOIR PLUS SUR LA MAGNIFIQUE PROPOSITION DE VIE SOCIÉTALE DES 

ÉCOLOGISTES

Quand aux faibles, handicapés, timides, malades, vieux, ........cette société n'est pas pour vous! Elle est pour Christian Bacqué, tant qu'il se porte bien et qu'il ne rencontre pas un plus fort que lui!