mercredi 13 février 2013

LES CLÔTURES CONTRE LE LOUP!


Les partisans “du loup a n'importe quel prix” nous suggèrent de clôturer nos terres!

Prenons l'exemple de notre petite commune, ou 4 éleveurs, dont je fais partie, se partagent les terres en propriété et en bail agricole, (environ 800 ha, beaucoup de landes très pauvres, des bois, des prairies, un peu de terre labourable et beaucoup de cailloux) le reste uniquement des bois a 90% pour l' ONF et 10% pour le communal (environ 400 ha) ce qui représente a peu près 1/3 de la superficie totale, en plusieurs parcelles non attenantes.

Après concertation nous pourrions décider de clôturer nos terres, afin d'espérer être tranquille contre les attaques de loup. Je dis espérer car dans de nombreux cas, le loup ayant trouver la faille, les bêtes ne pouvant s'échapper de part la clôture,  le massacre est encore bien plus important. ( a ce propos j'ai une astuce pour limiter la casse, que je veux bien partager avec ceux qui sont intéressés). Mais là n'est pas le sujet.

Une fois toutes nos terres clôturées, il reste les îlots de l'onf et de la commune, qui se retrouvent de fait eux aussi enfermés et non communiquant, car leur chemin d'accès ne se rencontrent que par le réseau d'autres chemins, qui de part le fait du relief, peuvent, pour des parcelles distantes à vol d'oiseau de quelques dizaines de m, atteindre plusieurs km.

Une fois les clôtures terminées, les portails fermés, toute la faune sauvage qui aura quittée les lieux pendant les travaux, ne pourra plus réintégrer son habitat. Sans parler des touristes randonneurs et autre amoureux de la nature, ils seront cantonnés sur le seul chemin et sur la seule route, traversant de part en part la commune. Pour le reste, tout aboutira a des parcs, des bois et des fermes, enceints de grillage et de fils électriques. Les pêcheurs devront suivre les ruisseaux et rivières ceinturés, a partir des points ou ils communiquent avec les deux seul chemins ouverts, sans pouvoir jamais en sortir autrement que par les entrées. Les chiens patou veillant a ce qu'il n'y ait aucun débordement!

Imaginons que suite a cette orgie de clôtures, les autres communes nous emboîtent le pas, le tout bien subventionné par l'état. Elle sera où la biodiversité que nous favorisons en laissant les espaces ouverts, en laissant la faune sauvage et les promeneurs avoir accès à nos pâtures et à nos champs!
A ceux qui préconisent de clore le monde rural, je réponds que ce n'est pas la solution, car dans ce monde fermé, ne pourra survivre que nos animaux domestiques gardés par des vigiles hommes détenteurs d'armes et du permis officiel de se défendre contre le prédateur, ou chien de défense, souvent rendu dangereux après avoir subit une attaque ou pire avoir été blessé par le loup.

 Ce n'est pas cette existence, ni ce partage de de nos terre, que nous souhaitons! Si nous sommes emmenés à le faire, ce sera uniquement contraint et forcé:
Extrait de la buvette des alpages, qui se targue de concilier" le loup et le pastoralisme"
"La coexistence pacifique et raisonnée est impossible? Je n'ai jamais cru que l'homme évoluait par sagesse, mais toujours sous la contrainte. Eh bien organisons la coexistence contrainte!"


Voilà, pour ceux qui veulent agir, je demande à chacun en son âme et conscience, de glisser dans son jugement, une pensée pour les ruraux, et de bien vouloir lire la pétition qui sera envoyée aux membres du gouvernement qui doivent statuer au printemps sur la conduite à tenir à propos des loups. En savoir plus.




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