vendredi 7 juin 2013

LES DEFENSEURS DU LOUP CONTRE-ATTAQUE

DECRYPTAGE – Pour les associations de défense du loup, la coupe est pleine, alors que 24 loups pourraient être tirés en France. Et ce toute l’année, de jour comme de nuit, en montagne comme dans les vallées, à proximité ou non des troupeaux… Une spécificité bien française.
(les textes entre parenthèses sur fond vert clair et les liens sont d'Ouragan!)

Loup trouvé mort à Échirolles en mai 2010 © P-E Briaudet - ONCFS
Loup trouvé mort à Échirolles en mai 2010 © P-E Briaudet – ONCFS Echirolles aglomération de 40 000 habitants

« On aura le droit de tirer le loup même quand il n’y aura pas de moutons dans les alpages », (seulement après l'autorisation du préfet dans le cas de très forte prédation et pour le seul quota des 24 loups décision prise démocratiquement et ne sont concernés que certains départements) s’insurge Pierre Athanaze, président de l’association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS). « Avec ce plan, le loup peut être chassé, y compris en période de reproductionII.  –  (Toutes  les  opérations  de  tirs  de  prélèvement  sont  suspendues  du  1 er mars  au  30  avril  pour  ne  pas perturber  le  cycle  de  reproduction  de  l’espèce). et avec des armes utilisées en temps de guerre par des snipers ! (voir le texte de loi au lieu d’interpréter)  On se retrouve avec une espèce protégée qui est plus maltraitée qu’une espèce nuisible ou du gibier, avec l’organisation de battues comme on le faisait aux XVII et XVIIIe siècle. » (ce qui aidait a rendre la vie pastorale supportable)
L’ASPAS a donc décidé de porter plainte auprès de la Commission européenne pour non respect de la directive Habitats. Comme elle l’a fait pour l’ortolan, oiseau migrateur prisé des gourmets.(comparaison déplacée, les éleveurs veulent simplement sauver leur outil de travail reconnu d’intérêt général par le parlement européen) La France a, depuis, été mise en demeure de prouver qu’elle luttait contre le braconnage et le commerce très lucratif de cette espèce.
La cohabitation avec le loup semble décidément impossible dans l’Hexagone. Entre régulation et protection, les pouvoirs publics peinent en tout cas à trouver une position.(aux protecteurs du loup de mettre ma main au porte monnaie et de proposer des solutions qui marchent) Comment calmer la colère des éleveurs qui réclament plus de tirs, alors même que l’espèce est protégée par la Convention de Berne ? (La convention de Berne, tout état qui veut en sortir peut le faire sans qu'aucun reproche ne lui soit fait par les autres membres) Du coup, assise entre deux chaises, la France tente tant bien que mal de contenter les deux parties. « On n’aura pas la paix sociale, prévient Pierre Athanaze. Avec ce type de plan, on ne fait que reculer la cohabitation obligatoire (et qui vas renforcer les élevages industriels qui ne risquent pas la prédation et qui a terme ne gêneront plus les écolos Français puisque pour des raisons de rentabilité, ils seront délocalisés) entre l’homme et les grands prédateurs ».
Le Petit Chaperon Rouge DR
Le Petit Chaperon Rouge DR
Peur du loup
Comment expliquer que la France ne parvienne pas à gérer ses 250 loups (chiffre officiel Français 2011), quand l’Italie et l’Espagne, qui en comptent respectivement 1500 et 2500, ont semble-t-il trouvé un terrain d’entente (les écolos utilisent le chiffre minimisé officiel en France et les chiffres officieux maximisés ailleurs ?) Par le poids de l’histoire tout d’abord. En France, l’Eglise a joué un grand rôle dans sa stigmatisation, le loup étant associé à Satan. Loin, bien loin de la louve nourricière romaine de Rémus et Romulus…
La peur du loup ? Une tradition bien française. Le Petit Chaperon Rouge est passé par là, sans parler de la Bête du Gévaudan. En France, pays très cartésien, le loup incarne donc la peur d’une nature sauvage. Alors que ce dernier y a été chassé par l’homme jusqu’à disparaître, avant de revenir à la fin des années quatre-vingt-dix, en Italie et en Espagne, il n’en est jamais parti.
Et puis, il y a le type d’élevage. Un élevage laitier en Italie et notamment dans les Abruzzes (ou depuis janvier  13 loups ont été retrouvés morts par balle ou empoisonnement, c'est dire si les Italiens prennent les choses en main), où les bêtes sont rentrées tous les soirs, limitant de fait le risque de prédation. Ce d’autant plus que les éleveurs ont su s’entourer de meutes de chiens de protection.(exactement comme chez nous, ils constatent les difficultés liées à ces chiens, très coûteux en soins et nourritures, dont efficacité est loin d’être probante et les problèmes qu'ils causent aux randonneurs!) « Le fonctionnement n’est pas le même, explique un spécialiste du loup. La main d’œuvre est moins chère là-bas. Il y a plus de monde autour des troupeaux ».(la proposition de la cohabitation est donc la diminution des maigres acquis sociaux des éleveurs bergers pour réduire le coup de la main d'oeuvre. Cela sous entends aussi l'acceptation de la délocalisation de tout ce qui gène le loup a nos chers écolos Français qui ne tiennent aucun compte de l'aspect stratégique de garder une autonomie en produit vitaux. Libre a eux d'être dépendant de la soumissions des peuples exploités!)
Louve allaitant les fondateurs de Rome, Romulus et Rémus. DR
Louve allaitant les fondateurs de Rome, Romulus et Rémus. DR ce qui n'est qu'une fiction
Forte pression politique
En matière de régulation, chaque pays sa technique. Quand la France veut tout encadrer, tout maîtriser, l’Espagne mise sur un système de régulation très libre… avec des battues. « En fait, elle laisse les éleveurs régler la question du loup par eux-mêmes. »( vous pouvez vous inscrire sur la longue liste d'attente pour abattre un loup, sachant que la moitié des département en Espagne n'ont pas ratifié la convention de Berne et considère donc le loup comme exploitable!)
Dans ces différentes façons d’appréhender la place du loup, les associations de défense pointent aussi et surtout le système d’indemnisation mis en place en France. «  En Italie  l’État ne rembourse pas les dégâts, seulement la prime d’assurance contractée par les éleveurs, poursuit Pierre Athanaze.(En France aucune assurance n'accepte de couvrir les même dégâts a répétitions même si vous n'êtes pas responsable) En France, on parle de 6000 attaques en 2012, mais combien sont réellement causées par les loups ? (voir les études des chercheurs français et étranger) Ici, on rembourse tout, même quand le troupeau n’est pas protégé. C’est comme si vous vous faisiez voler votre voiture avec les clés dessus ! Et puis, en Italie, on s’en fiche que le conseiller général ou le député du coin hurle. En France, la pression politique est très forte.  »

On s'aperçoit que ce texte bourrés d'inexactitudes, reflète bien l'esprit des défenseurs du loup prêts à endoctriner la population pour arriver a leurs fins, au mépris des gens qui soufrent de la prédation et qui n'ont strictement rien contre le loup en tant que tel!

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