mercredi 21 août 2013

RETOURNONS FAIRE UN PETIT TOUR DU COTÉ DE L'IUCN

C’est  bien  une  contradiction  que  révèle  le  document  de  référence  publié  conjointement  par  l’UICN  et l’UE  en  2007.  Ni  endémiques,  ni  menacés  à  quelque  niveau  que  l’on  envisage  l’Europe,  ours  bruns  et  loups occupent dans les programmes LIFE-Europe consacrés aux mammifères une place inverse à leur réalité, alors que  d’autres  espèces,  elles  en  péril  et  pour  certaines  endémiques,  sont  beaucoup  moins  valorisées,  voire totalement oubliées. 
Si  l’objectif  était  vraiment  de  sauver  la  biodiversité  et  les  espèces  menacées,  une  telle  contradiction 
n’existerait pas. Il faut alors se demander pourquoi existe ce processus très sélectif et peu cohérent avec les deux objectifs premiers des programmes LIFE :  

Non, ce ne serait quand même pas pour spolier les terres des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature :
 (Par exemple, le site « Science et Décision » du CNRS + Université d’Ivry propose une synthèse des connaissances scientifiques qui confirme cette analyse (http://documents.irevues.inist.fr/handle/2042/31155):
« Les paysages qui abritent la plus forte biodiversité sont composés d'habitats semi-naturels. /…/ Les principaux types sont les prairies exploitées de façon extensive ou peu intensive, les vergers traditionnels, les zones boisées (haies, bosquets champêtres, berges boisées). /…/ En France, 84 % des surfaces classées en " haute valeur naturelle " correspondent à des zones d'élevage en plein air(Alpes, Corse, Franche-Comté, Massif central, Pyrénées…). »)



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