A propos de ce loup qu'un chasseur brestois a vu ou cru voir aux environs de Crozon, nous constations l'autre jour que, depuis plusieurs années, les loups avaient entièrement disparu de notre département.
Il n'y a pourtant pas si longtemps encore que ces fauves étaient la terreur des campagnes bretonnes. Malheur aux fermes qu'ils visitaient! Leurs visites étaient aussi désastreuses qu'une épizootie pour les malheureux paysans dont ils décimaient les troupeaux. Et quelles émouvantes rencontres ils menageaient la nuit aux passants attardés! Au coin du feu, les histoires de loups faisaient suite aux histoires de revenants dans le programme des longues veillées d'hiver.
La réalité fut autrefois au moins aussi terrible que les contes.
Et dire que les histoires de loups ont effrayé notre enfance ! C'est tout au plus si nos enfants voudront croire à l'existence des loups.
écrit en 1897
Lire l'article sur Crozon - Bretagne
Autre son de cloche dans les Pyrénées:
ce passage résume tout ce qui pose problème aujourd'hui à l'inverse de ce que veulent nous faire croire les intégristes pros loups:
"Ce sont surtout les bêtes à laine qui étaient la proie
des loups, mais aussi les jeunes bêtes à cornes et les chevaux. Salaberry
signalait cet aspect au ministre, en 1824 : "le bétail à laine et les chèvres
sont les plus exposés à ses ravages ; les porcs , les ânes, même les génisses et
les bouvillons jusqu'à l'âge de deux ans sont de sa partie. Le cheval le plus
fougueux se laisse surprendre par l'adresse : le loup, appuyé sur son derrière ,
le saisit au museau pendant qu'il le flaire et, à force de le faire tourner, il
parvient à l'abattre et à en faire sa proie". A la différence des ours , les
loups égorgent toute une partie des troupeaux sans vrai motif alimentaire et il
peut se trouver cinquante à soixante brebis mortes."
ESPAGNE EN 1900 : On comprend sans peine que les communautés rurales d’Asturias, de Cantabria et de Castilla-León soient encore aujourd’hui fréquemment en contact avec les deux espèces. Dans cette zone rurale à hiver rude, les dégâts causés par les deux « grands prédateurs » sont remarquables — précisons qu’en 1924, sur la seule « province de Santander [située dans l’autonomia de Cantabria] qui couvre 5 300 km2, la perte de 1712 moutons, 679 chèvres, 677 chevaux et ânes, 437 vaches et 21 porcs » fut attribuée aux loups (Delibes 1990, 47 : 22). source : http://librairie.immateriel.fr/fr/read_book/9782738010223/e9782738010223_c03
Bonjour ! C'est Ange gardien du 10 ... Recrudescence des attaques de loups dans notre région et souvent véritables carnages . A voir dans l'est-eclair ... Dans le cadre d'une rétrospective de l'année sur le loup serait-il possible que le journaliste chargé du loup vous contacte pour argumenter ses articles . En plus des éleveurs de la région et des pros-loups qui n'ont bien entendu pas le même discours , il souhaiterait avoir un témoignage sérieux d' un éleveur qui cohabite tant bien que mal avec le loup depuis longtemps . C'est pour cela que j'ai pensé à vous . J'avais rencontré le journaliste la semaine dernière devant la préfecture de Troyes ou nous avons déposé deux brebis égorgées par les loups ... A voir aussi dans l'est-éclair notre manif plutôt musclée ou nous étions environ 200 . Ange gardien du 10 .
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