lundi 20 octobre 2014

ASSOCIATIONS PROCÉDURIÈRES ET SI PEU D'AMOUR PROPRE!

Des associations françaises de défense de la nature viennent d'obtenir la condamnation pour diffamation de Louis Dollo, ardent défenseur du pastoralisme!
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quand un blog « anti-écologiste » est condamné pour diffamation

Si tant soit peu que défendre le pastoralisme contre les grands prédateurs, sur nos terres et dans nos pays ou ne subsiste plus aucun espace sauvage  peut être taxé "d'anti ecologiste"!
Prédateurs qui ont besoin pour vivre de vastes étendues ou je cite : "il faut de fortes restrictions a l'élevage ( extensif et respectueux), afin que le pastoralisme ne gène pas les grands prédateurs".


Parmi les parties prenantes:

La F.N.E qui s'offusque parce que les éleveurs excédés par la prédation sur leurs troupeaux, ont déposé des cadavres et jeté des œufs devant la vitrine d'une officine de défense des prédateurs, lors de la manifestation de Gap 05.
la FNE qui s'est toujours inscrite dans l'écoute et le respect mutuel, est choqué par ces actes violents. La  FNE qui décerne le "bonnet d’âne aux éleveurs ayant participer a cette action"

Férus, qui dans un article du journal de Marianne, n'hésite pas a affirmer: " en 2012 :"5000 victimes dont la moitié est due aux chiens!" Le bilan officiel * étant de 6666  victimes tout animaux confondus et de 6102 victimes dues au loup."  et de titrer ""NON AUX BATTUES AUX LOUPS....." alors que  les loups ont été prélevés par les chasseurs dans le cadre légal des tirs de loups autorisés à l’occasion de battues de chasse au gibier   Les battues au loup ne sont en aucun cas autorisées.

la LPO, qui avec Ferus et FNE, ne sont peut être pas étrangers aux conflits qui opposent les acteurs ruraux et les défenseurs des grands prédateurs, en cosignant  un document dans lequel leurs idées sur le pastoralisme mettent le feu aux poudre:
"Le pastoralisme n’est pas forcément synonyme d’entretien du paysage
Les moutons n’ont jamais créé la moindre espèce
Ecologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique.
Dans les Alpes du sud, la richesse floristique est parfois plus grande sur les pistes de skis que dans les pâturages !
Si nous faisons le choix de ne pas maintenir de pastoralisme dans certains endroits de montagne très reculés et très difficiles, la biodiversité ne s’en portera pas plus mal

Cette même LPO, cosignataire du document ci dessus, qui demande des subventions pour entretenir un troupeau de brebis afin de je cite "garder les paysages ouverts"

Le troupeau de la LPO Aude a rejoint récemment ses quartiers hivernaux sur le Plateau de Leucate après un séjour sur les communes de Fitou et Gruissan. Il y sera présent tout l’hiver et pacagera les milieux communaux du Plateau de Leucate suite à l’accord de pâturage octroyé à la LPO Aude par la municipalité.
en savoir plus
http://aude.lpo.fr/life-consavicor/actualite.html

Dans le département, des programmes européens contribuent à maintenir voire à restaurer ces milieux ouverts. La Ligue pour la Protection des Oiseaux de l’Aude est ainsi bénéficiaire du programme LIFE-Nature « Conservation de l’Avifaune patrimoniale des Corbières Orientales » depuis l’année 2005. Ce programme soutenu financièrement par la Commission Européenne, la Région Languedoc-Roussillon, la DIREN Languedoc-Roussillon, le Conseil Général de l’Aude et des Pyrénées Orientales a pour objectif la conservation de 13 espèces d’oiseaux rares et menacées au niveau européen affectionnant particulièrement les milieux ouverts. A cet effet, des ouvertures de milieux via brûlage dirigé et girobroyage sont mises en place. La LPO Aude s’est même portée acquéreuse d’un troupeau ovin de 50 têtes afin d’entretenir ces milieux restaurés.
http://bellesgarrigues.org/brebis-et-biodiversite/utilite-environnementale-du-troupeau/


      À partir de ce constat, la LPO a lancé en 2006 une expérimentation sur quatre ans visant à concilier tous les usages traditionnels de la garrigue (élevage, chasse et viticulture). Pour ce faire, la ligue a acquis un troupeau de 50 brebis qui, grâce au pâturage, maintiennent des milieux ouverts, propices au développement de ces deux espèces protégées d’oiseaux.
     Plus largement, la restauration du pastoralisme s’inscrit dans un projet de valorisation du patrimoine naturel et culturel des Corbières. Ainsi le choix des brebis ne résulte pas du hasard mais la volonté de promouvoir la « Rouge du Roussillon » plutôt qu’une race classique mais moins spécifique à la région. Car le concept de biodiversité concerne aussi les animaux d’élevage. Enfin, le pastoralisme contribue à préserver le patrimoine culturel, puisqu’il requiert l’entretien des murets de pierre et bergeries.
     Séduite par cette approche qui, loin d’opposer activité humaine et protection de la faune, associe ces deux objectifs, la Fondation RTE a apporté 11 500 euros à la LPO. Cette somme a permis de rendre le troupeau économiquement viable en lui adjoignant 50 brebis et de financer l’achat de matériel pastoral.
http://www.rte-reso.com/lettre/dans-les-corbi%C3%A8res-la-lpo-r%C3%A9concilie-l%E2%80%99homme-et-la-nature
PETIT RAPPEL :  "Le pastoralisme n’est pas forcément synonyme d’entretien du paysage  L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique." difficile de croire que l'on puisse demander des subventions pour entretenir la biodiversité avec un troupeau de Brebis, après de telles déclarations!

    Alors, mensonges?, diffamations?, propagande? qui sont ces associations qui se permettent d'attaquer en diffamation après avoir tenu de tels discours contradictoire?

A Ecole dans les Bauges, un chevrier était attaqué régulièrement et se plaignait de ces dégâts qu’il attribuait au loup. Les experts de l’ONCFS ont toujours nié la responsabilité du loup, répétant qu’il n’y avait pas de loup dans les Bauges. (l’ONCFS a toujours eu peur d’annoncer, à forciori d’anticiper la présence du loup.) . Ce chevrier a donc un jour tiré sur le prédateur… et tué un loup ! Ce sont alors cinq associations écologistes qui se sont liguées pour lui faire procès. La multiplication des plaignants ayant pour but de multiplier les frais d’avocats demandés à l’éleveur. Ces associations se sont acharnées jusqu’à la court de cassation.

http://mathieuerny.unblog.fr/2014/12/25/la-fin-du-reve-europeen/


L'ARTICLE QUI PROVOQUE UNE RÉACTION DISPROPORTIONNÉE


1 commentaire:

  1. "Les 5 associations dites écologistes qui se distingue devant les tribunaux? mais beaucoup plus rarement, voir pas du tout sur le terrain pour entretenir et protéger efficacement et raisonnablement l'environnement avec ceux qui travaillent et vivent sur ces territoires, semblent se précipiter pour condamner définitivement.
    Sont-elles bien sûre d'être irréprochable ? Toutes les voies de recours sont elles épuisées ? Peuvent-elles être fières du respect de la liberté d'expression et de la diversité de la pensée ? "

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