jeudi 19 février 2015

LOUP, L'ETAT CLARIFIE SA POSITION CONTRE LE PASTORALISME

Si pour certain, il était encore nécessaire de justifier la position de l'état pour le loup et contre le petit élevage, en voici la confirmation!

Le conseil d'état a rejeté la requête déposée par le cercle (collectif des éleveurs de la région des causses, de la Lozère et leur environnement)
Voir la requête ici: https://drive.google.com/?authuser=0#my-drive

Et d'affirmer: "les dérogations a l'interdictions de destructions d'animaux d'espèces protégées, en particulier pour prévenir des dommages important à l’élevage, ne saurait être étendue lorsque la survie de l’espèce n'est plus menacée"
Donc, une espèce protégée menacée ou non, les dommages important aux troupeaux qu'elle peut causer, ne justifient aucune mesures de régulations, jusqu’à la disparition totale des ces troupeaux qui gênent le développement des grands prédateurs!



 Et de rajouter" le coeur des parcs nationaux et les resserve nationales constituent des territoires dans lesquels peuvent être édictées des mesures renforcées de préservation des espèces menacées" 


Alors que dans les parcs, qui se sont constitués sur les terres privées, les signatures d’adhésions l'ont été parce que la charte garantissaient le développement du pastoralisme: 
"Les paysages d’alpages et d’estives de ces cinq parcs nationaux recouvrent 460 000 ha (comprenant des pâturages d’altitude d’été et les pâturages d’intersaison) et se situent en zones cœur et en aires optimales d’adhésion. Dans les cœurs (excepté le PNC où l’on trouve également des espaces cultivés), le pastoralisme est l’activité agricole très largement majoritaire, voire exclusive. Il est également présent dans l’aire optimale d’adhésion de tous les parcs nationaux.
Le pastoralisme contribue à la structuration écologique et paysagère des territoires, à la constitution du patrimoine naturel et culturel des parcs nationaux et à sa gestion. Ainsi, les paysages d’alpages et d’estives offrent une biodiversité et un caractère remarquable, résultat des interactions complexes et dynamiques entre activités pastorales et milieux naturels, que les parcs visent à préserver.  " extrait de la charte des parcs nationaux

Mais qu'importe, maintenant que les parties prenantes ont signés, le lobbying du tout sauvage qui est connu pour l’absence totale de démocratie, met en oeuvre son principal objectif,  comme il est précisé dans l'étude demandée par le WWF, l'UICN, la LCIE: 

"« des réserves naturelles de faune sauvage limitées ne sont pas suffisantes pour les grands carnivores. c’est la totalité du paysage qui doit être incluse dans les plans de gestion. » Dans ces zones sont inclus les secteurs où doivent être établies de fortes restrictions à l’élevage, en accord avec les réalités locales, afin que l’élevage ne perturbe pas les carnivores. /…/"

Ensuite se serra un jeu d'enfant de s'approprier les terres abandonnées de ceux qui ont su préserver la nature dans laquelle ils ont choisi de vivre, et qu'importe les conséquences:
L'impact dramatique de la disparition du pastoralisme!
Loup, la face cachée des prédateurs

Certains pourront dire que je radote, mais la réalité est ici, renforcée cette fois par le conseil d'état, qui a choisit de sacrifier l’agriculture familiale sur l'autel du loup et de l'industrialisation délocalisée dans des pays moins regardant sur le bien être animal ou sur les conditions sociales de ceux qui produisent à bas coût des victuailles pour nos concitoyens. Cela permet aux consommateurs de garder un pouvoir d'achat important pour acheter des marchandises produites dans les pays émergents, par des enfants ou des adultes en  conditions d'esclavages!




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