lundi 25 janvier 2016

LOUP, L'ADMINISTRATION VEILLE A SON DÉVELOPPEMENT DANS LES ZONES D'ÉLEVAGE

Attention particulière pour les parlementaires, les élus, responsable d'associations, syndicats, éleveurs et bergers.

L’administration travaille toujours au développement de la présence du loup sur les espaces d’élevage avec notamment pour grande ambition de supprimer beaucoup d’indemnisation qui ne seraient, apparemment plus limités aux seuls professionnels de l’élevage.
Ce projet probablement établi par une poignée de fonctionnaires écologistes (et ils sont beaucoup trop nombreux à profiter du prédateur pour se faire une place tranquille) prévoit déjà la loi biodiversité avant son adoption définitive et avant de connaitre les décrets d’applications qui pourraient en découler.


Le projet concerne à priori la totalité du territoire, et pas seulement les zones de présence actuelle, compte tenu du développement du prédateur partout en France. Cependant, les instances Européennes pour les grands prédateurs (LCIE) ont prévu ( Systèmes européens de subventions à l’élevage, et propositions de réformes favorables à la conservation des grands carnivores ) :
 " « Page 20 - L’Etat devrait pouvoir affirmer clairement que la population de loups a vocation à s’étendre sur le territoire français, mais pas nécessairement dans toutes les zones. Des territoires inadaptés à sa présence: Secteurs du centre et de l’ouest de la France particulièrement axés sur l’élevage intensif où sa présence sera inappropriée. /…/ renforcement du prélèvement rendant le loup inapte à son installation /…/.!"

Quelques extraits qui donne une idée de l'avenir:
"A partir de 2028, les éleveurs auront l'obligation de s’assurer à titre individuel contre les prédations..;"
Quelle seront les assurances qui voudront prendre en charge les quelques rescapés en 2028? Ces quelques rescapés, si il en reste, canaliseront toute la pression des prédateurs.

"l'objectif de former 2200 chiens de protection par an..." une mesure qui laisse pantois lorsque l'on connait la problématique de ces chiens alors que des communes refusent les troupeaux avec chiens de protection sur leur alpages.


Nous voyons ici toutes les incidences et les dangers de cette loi pour l’élevage extensif, qu’il soit en montagne ou en plaine. A priori, la totalité des propositions du projet sont à refuser et confirme qu'aucune présence de loup en zone d’élevage y compris estives et alpages utilisés ou potentiels doit être exigée.
A la profession de se prononcer et aux éleveurs de juger.


DERNIÈRE MINUTE, APRÈS CONTACT AVEC LA D.R.E.A.L. R.H. , CE PLAN LOUP 2018/2022 SERAIT UN FAUX.


Mais pour ceux qui connaissent le dossier et les orientations des promoteurs des grands carnivores dans les zones d'élevage, il n'y a rien de nouveau. Rien que nous n'ayons pas déjà entendu.

Alors, FAUX VRAI document de travail que personne n'aurait du voir?
Ou VRAI document qui devient FAUX lorsqu'il est se dévoile avant l’heure?


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