vendredi 28 octobre 2016

LOUP, LES AGENTS ENVIRONNEMENTAUX REVENDIQUENT DE MEILLEURES CONDITIONS DE TRAVAIL

Faisant le jeu des associations de défense du loup, aggravant la situation vécue par les éleveurs et bergers, les agents environnementaux, pour mieux exploiter la "manne du loup", réclament l'officialisation de leur statut,  une augmentation de leurs revenus, des emplois durables...

Les agents, qui sont pour la plupart de fervents adeptes du retour des prédateurs dans les zones d'élevage, craignent-ils la disparition des loups et, par voie de conséquence, leur mise au chômage en cas de non titularisation?

Pour étayer leurs revendications, ils ont choisi de :

- Bloquer les données sur le nombre de loups, qui est déjà fortement sous-estimé selon l'ensemble de la profession et de ceux qui travaillent sur le sujet (CERPAM, INRA...). En découlent le renforcement de la position des associations quant à l'incapacité des bergers à se protéger contre si peu d'animaux (officiellement moins de 300 loups, depuis 5 ans) et les difficultés pour déterminer les mesures de régulation.

- Suspendre les constats relatifs à la prédation sur les troupeaux, fragilisant ainsi les éleveurs et donnant du poids à ceux qui nient ou minimisent le nombre des attaques.

- Mettre en échec le plan de régulation de la population des loups.

Il est possible que ces mesures soient calculées pour que perdure le loup et se pérennisent les emplois liés à sa prolifération.
Il est certain que cela  fragilise la filière ovine confrontée aux prédateurs et participe à l'expansion des loups dans les zones d'élevages traditionnels.

En Italie, la pression sociétale disqualifie l’élevage ovin et encourage sa disparition depuis 30 à 40 ans, dans la région d’Europe qui a initié toute la politique européenne de promotion des prédateurs depuis 30 à 40 ans. Une coïncidence ? cf Molise et Abruzzes , des brebis, des chiens, des loups....et des hommes.....
En France, est-on en train de suivre l'exemple Italien?

Les conséquences : Un délai de 48H est fixé entre la déclaration de l'éleveur et la réalisation du constat.
Passé ce délai, la proposition d'indemnisation pourra être étudiée par la DDT/DDTM sur la base des éléments déclarés par l'éleveur après avis, le cas échéant, du groupe de travail mentionné au point II.4 de la présente circulaire (P8 de la circulaire du 21 Juillet 2011 en vigueur actuellement).
Si les constats ne sont pas réalisés, il faudra que les éleveurs victimes se saisissent de cette procédure (par Lettre R.A.R.). 
Les associations doivent demander à être présentes au groupe de travail, tout comme les syndicats.

Vous trouverez ici la lettre de revendication des agents environnementaux

Un peu d’humour dans ce monde de cinglés :

Jeudi 3 novembre  11h30 Cérémonie du souvenir à l’Office national de la chasse et de la faune sauvage à DRY (Loiret), remises de décorations et remises des galons à la promotion de techniciens de l’environnement.



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