lundi 27 février 2017

LOUP, LE VENT SOUFFLE CONTRE LE PASTORALISME

Voici quelques résolutions du Groupe de Travail national sur la prédation du loup permettant aux prédateurs de renforcer la désertification sociale dans nos campagnes avec la bénédiction de nos élus.

Un document dont la teneur des 4 points était déjà connue et proposée par un notable défenseur du loup quelques jours avant la réunion. Un document qui montre l’incompétence et la soumission de nos élus qu'ils soient de n'importe quel bord politique, bienveillants ou non envers le pastoralisme.

le point 3/ "Assurer une meilleure formation des chiens de protection à travers une habilitation délivrée par un organisme indépendant, et expérimenter des nouvelles races de chiens de protection"

Si le chiens de protection est un élément permettant de diminuer le nombre de victime, il n'évite pas les attaques même de jour et en présence des bergers.
Plus de chiens = plus de travail, plus d'ennui avec les usagers de la montagne, plus de problème dans la tranquillité du troupeau, une menace pesante pour la faune sauvage victime des chiens, une recrudescence du tournis... et cela ressemble plus à une annonce publicitaire pour les marchands de solutions miracles qu'a une solution.
"Nous refusons que nos chiens soient évalués et testés par des tiers (amis des loups qui en ont fait leur juteux gagne-pain) afin d’acter un programme de sélection sans tenir compte des efforts de sélection et d’amélioration fait depuis 20 ans par les éleveurs. Personne ne peut prévoir la réaction de chiens confrontés en permanence avec les prédateurs." cf Association des Éleveurs et Bergers du Vercors

le point 4/ "Mettre en place des modules de formation dédiés à la prédation du loup dans les lycées agricoles et les formations supérieures agricoles "
"Des modules dédié à la prédation du loup". De quoi dégoutter les vocations et affirmer haut et fort que la lutte officielle pour le pastoralisme vient de pendre fin, remplacée par la résignation et la fuite en avant qui conduira inévitablement à la fin d'une pratique ancestrale bienveillante pour la nature et les hommes.

Si l'on y rajoute la position de la direction générale de l’environnement à Bruxelles,...

La Directive "Habitats" consiste en deux piliers: la désignation et la gestion de sites (appelés Zones Spéciales de Conservation) et la protection des espèces. Le loup en France (comme dans la plupart des Etats membres) figure à l'Annexe II et à l'Annexe IV. Par conséquent la France a, d'une part, l'obligation de désigner des Zones Spéciales de Conservation, avec des mesures de conservation appropriées, (fortes restrictions à l’élevage? ndlr) conformément à l'article 4(4) et 6(1) de la Directive. D'autre part, il y a les obligations de protection de l'espèce de l'article 12 de la Directive (notamment l'interdiction de capture, de mise à mort et de perturbation intentionnelle), qui s'appliquent d'une façon horizontale sur tout le territoire, même en dehors des Zones Spéciales de Conservation.
Donc la désignation des Zones Spéciales de Conservation pour le loup ne signifie absolument pas que la présence du loup, ou sa protection, devrait se limiter à ces zones.

l'adaptation des pratiques d'élevage à la présence des prédateurs sauvages est liée au principe de cohabitation (partage des territoires) qui est à la base de la politique européenne sur les grands carnivores. En effet cette adaptation est un élément essentiel dans le but de réduire les dégâts aux troupeaux domestiques, les coûts des indemnisations et les conflits. (fortes restrictions à l’élevage? ndlr)

Pour des plus amples informations concernant le régime de protection stricte: http://ec.europa.eu/environment/nature/conservation/species/guidance/index_en.htm

                 ...les ruraux qui veulent continuer à vivre dans leurs pays devront désormais compter uniquement sur eux. Peut etre toute cette mascarade explique-t-elle pourquoi nos prévenants députés ont voté la forte augmentation des amendes pour atteintes à la biodiversité, les faisant passer de 150 000€ à 750 000€. Des résolutions qui pérennisent la présence de défenseurs du loup grands promoteurs de chiens comme Jean Marc Landry à l'école des bergers du Merle filiale de Montpellier Université.


Désormais éleveurs et bergers sont pris dans un étau pour que la massue écologique ne puisse pas les rater.


Le communiqué du groupe de travail



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