lundi 8 mai 2017

LOUP, ELECTIONS : AVEC MACRON ET POMPILI, QUE RESTERA IL DU PASTORALISME DANS 5 ANS?

Mme Barbara Pompili (EELV) aime les loups et n’aime pas ceux qui n’aiment pas les loups : les éleveurs d’ovins! http://www.bvoltaire.fr/barbara-pompilou/

Barbara Pompili : La question de la coexistence entre les loups et, d’une manière générale, les grands prédateurs et les éleveurs, ce n’est pas nouveau. Il y a des pays d’Europe où cela se passe bien.

Regardons où cela se passe bien (3) car on ne va pas tuer tous les prédateurs pour aider nos éleveurs ! Même si j’entends que les éleveurs ont besoin d’aide. Donc soyons raisonnables sur cette question-là. Sortons des clichés et des caricatures et, M. Beulin, qu’il défende les éleveurs d’une manière générale et pas sur des coups médiatiques. »

Barbara Pompili, nommée secrétaire d'état à l'environnement auprès de Ségolène Royal a refusé de signer les autorisation de prélèvements.
Elle a commandé une étude (sic) à des scientifiques acquis à la cause du loup.(6)
Une étude qui affirme envers et contre toutes les autres études faites en Europe, même par les plus grands défenseurs du loup, comme Luigi Boitani, qu'il faudrait 5000 loups adultes en France pour que la population soit viable génétiquement. Étude reprise par l'ensemble des médias de l'Oligarchie Française qui n'acceptent aucune contradiction.
 Par contre, si elle n'aime pas ceux qui subissent la prédation, elle aime Macron favorable au TAFTA et au CETA et qui recrute chez les ensauvageurs. (2)

Emmanuel Macron : "De même, nous serons rigoureux tant en métropole qu’en outre-mer pour la préservation des espèces protégées en particulier les populations de grands carnivores, qu’ils soient terrestres ou marins"

Macron et les petits agriculteurs..... Un libéral sauvage ?

"j'envisage de transformer le CESE (Conseil économique, social et environnemental) en « Chambre du futur ». C’est une idée qui a été abordée d’ailleurs à un moment par Jean-Luc Mélenchon (etre végan c'est etre révolutionnaire), et qui a surtout été portée par Nicolas Hulot (4), les associations, les ONG (5)"
"Les mouvements citoyens, les ONG, les associations
Écologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique) pourront être représentés et pourront prendre part à la décision politique de manière beaucoup plus forte." lire l'entretien sur Médiapart.

LE BILLET D'OURAGAN

1 - Personnellement j'ai mis un mouchoir en papier à la place du bulletin de vote afin d'essuyer les larmes de nos amis éleveurs et bergers pour le prochain quinquennat.
2 - Macron ne tiendra évidemment pas toutes ses promesses, mais la destruction des petits éleveurs et bergers considérés comme des parias par les écologistes ne devrait pas lui poser trop d'état d’Âme. Le WWF qui demande "de fortes restrictions à l'élevage dans les zones à loups" a t'il contribuer à la campagne électorale? Emmanuel Macron et le WWF

 L’assujettissement des environnementalistes à une idéologie totalitaire et nihiliste peut se définir comme étant du fascisme.

3 - MME Pompili :  Où cela se passe t'il bien?  LOUP, A L'ÉTRANGER COMMENT SE PASSE LA COHABITATION?
Cette vache Italienne vous interpelle Mme Pompili!

4 - Ce cher Nicolas Hulot qui nous a préconisé l'éducation du loup à travers son association houmbaba sous couvert de partenariats fantômes : EDUCATION DU LOUP ça RECOMMENCE

5 - les associations et les ONG qui condamnent le pastoralisme en utilisant tout ce qui leur tombe sous la main : LOUP, POUR EN FINIR AVEC LES CONTREVÉRITÉS SUR LE PASTORALISME

 6 - À propos de l'étude demandée par Mme Pompili à M. LE Maho spécialiste des phoques, grand défenseur du loup, prêt a tout pour faire passer son idéologie, voici une approche réaliste quand au nombre de loups nécessaires à sa viabilité en France et dans les pays transfrontaliers: 


Résumé partiel et essai d'interprétation
"Démarche d'évaluation prospective à l'horizon 2025/2030
et viabilité à long terme"

C'est la première étude qui s'emploie de manière officielle et publique à évaluer une population minimum viable. Cependant page 17 elle précise qu'elle n'intègre pas la notion d'état de conservation favorable par rapport aux attendus de la Directive Habitat Faune Flore. On peut s'interroger alors sur ce qu'elle évalue réellement.

Les populations de loups transfrontières
Le rapport souligne la fréquence des échanges génétiques entre les populations transfrontières, et identifie une population alpine constituée de la France, l'Italie, la Suisse, et l'Autriche qui s'élève à 70 meutes environ (soit plus de 650 individus dont 45% environ pour la France). La population italienne est sous estimée avec 1770 individus puisque c'est l'effectif évalué en 2013 par l'étude de Mattioli et al. 2014.
Cette population alpine est connectée à la population des Apennins pour une hauteur estimée à 2.5 migrants efficaces sur 4-5 ans. l'Échelle de valeur étant de moins de 1 migrant pour les populations insuffisamment connectées, et 4 migrants pour les populations  connectées de manière très satisfaisantes.
L'étude prétend que la Directive Habitat ne prévoit pas une échelle d'évaluation supranationale pour évaluer un état de conservation favorable des loups, ce qui est  inexact dans le sens où les "Guidelines for population level management plans for large carnivores" sont des éléments rajoutés et annexés aux textes européens, qui incitent à examiner les populations de loups à une échelle transfrontière (introduction, articles 2; 3.3; 5.2; 5.4; 5.5; 5.6; 6.2). Pourtant on peut lire page 28, “la population française est considérée comme partie intégrante de la population transfrontière alpine (France, Italie, Suisse, Autriche) connectée à la population des Apennins.”
Il n'est pas exclu dans le rapport que la population française à l'échelle transfrontière puisse être viable (page 28) tout en soulignant que ce n'est pas une garantie à long terme du fait que nous n'avons pas d'emprise sur la gestion des autres populations. Ceci n’étant pas un argument rédhibitoire, car il en est ainsi pour toute chose.  

La prise en compte de la dimension "écologique" d'une population
Le rapport précise qu'il faut considérer la population dans sa relation avec son habitat et avec les autres espèces. Il en déduit qu'il faudrait préférentiellement l'estimer par rapport à un nombre maximal d'individus qu'un habitat peut accueillir. C'est une approche en totale contradiction avec les "Guidelines" qui précisent que dans les milieux anthropisés comme le sont les vallées et les alpages, la capacité sociale est inférieure à la capacité biotique (articles 5.4; 5.5; 5.7; 6.4). Il est même précisé que la difficulté d'acceptation socio-économique du loup peut justifier d'en limiter le nombre  (article 6.4).
L'utilisation des outils mathématiques en prospective
Si les outils mathématiques montrent leur réelle pertinence, la documentation scientifique fait remarquer que dans les domaines aussi complexe que ceux de la biologie de la conservation et de l'écologie, les simulations théoriques sont difficiles à adapter et à modéliser convenablement, et ne doivent pas supplanter la prise en compte des données de terrain observés réellement. (cf. Douglas H. Johnson 2002). C'est cet aspect que les éléments du rapport ne prennent pas suffisamment en compte, contrairement à l'etude de Waples et al. de 2013 qui en contredit les résultats comme ci après.


L'estimation d'une population minimum viable génétiquement
Le rapport retient le ratio Ne*/N**= 0.1 à 0.2 ( Frankham, Oalstra…et al.) qui conduit à un minimum N de 2500 à 5000 individus matures (Ne=500). Curieusement il ne retient pas cette étude plus récente de Waples et al. qui conduit à un ratio Ne/N=0.71, soit N=700 individus matures, qui repose sur de nombreux cycles réels d'examen (valeur proche des 1000 de l'UICN qui n'est pas particulièrement indulgente en matière de seuils).
Cela aboutit à une non prise en compte de l'étude de Walpes et al :
  • en raison du facteur de variations de populations,  alors que les populations de loups ne présentent pas de fluctuations extrêmes comme le montrent les évaluations de l'ONCFS.
  • en raison également de l'aspect génétique initial de la population.
Or aujourd'hui la dépression génétique n'est pas un paramètre préoccupant en France. De surcroît le loup est moins exposé que les autres espèces de ce point de vue. Waples et al. indiquent que leurs résultats doivent être retenus en soulignant bien qu'ils sont en désaccord avec la pensée conventionnelle qui voudrait que le ratio Ne/N soit inférieur ou égal à 0.5.

Les méthodes d'évaluation des populations pratiquées aujourd'hui
Un audit organisé par l'UICN aurait conclu à une excellence des méthodes surtout pour l'estimation des taux de croissance. Les problèmes rencontrés pour la détection des individus en l'absence récurrente de neige pourraient être contournés par de nouveaux dispositifs. Ce n'est donc pas encore opérationnel et les effectifs pourraient donc légitimement être soupçonnés d'évaluations minorées.

Taux de mortalité maximum envisageables et effectif minimum de meutes
Les auteurs du rapport s'inspirant de l'étude Duchamp-Marboutin de 2005, indiquent qu'une population dont le fonctionnement n'est pas satisfaisant,  décline dès que la mortalité annuelle excède 32%. Pour un modèle de fonctionnement comparable à celui de nos populations en France, il faudrait un minimum de 4 meutes (soit 40 loups, p. 37). En cas de fonctionnement moins favorable ce serait plutôt 10 à 15 meutes (90 à 125 loups, p. 39).
Avec la croissance des populations observée 1995-2016, pour respecter un risque d'extinction de 10% sur 100 ans, il faudrait un effectif plancher de 50 loups. En prenant en compte une croissance supposée freinée entre 2014-2016, l'effectif plancher deviendrait entre 100 et 125 loups.
Proposition réaliste pour une population viable de loup dans les zones d'élevage d'un pays à forte densité humaine   
À l'échelle transfrontalière, 700 loups suffiraient pour assurer une population minimum viable génétiquement dont une centaine  assureraient une population démographique viable pour la France.


*Ne= population totale minimum viable retenue
**N = nombre d'individus matures



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