lundi 7 août 2017

LOUP, GRANDEUR ET DÉCADENCE

Pour bien comprendre comment on en est arrivé à cette ubuesque situation, il faut faire un petit saut en arrière, lorsque les autorités "compétentes" en matière de protection du loup ont décidé en secret de vouloir protéger les hybrides au même titre que les loups.

LOUP, LES APPRENTIS SORCIERS ESSAYENT DE CORRIGER LEURS ERREURS


À l'origine la législation envers les hybrides était SIMPLE : Veiller à éliminer les hybrides par tous les moyens possible.

Pour l'ONCFS la situation semble claire comme de l'eau de roche:
"La mesure de l’hybridation « in situ » reste un diagnostic complexe le long d’un gradient allant de la mise en évidence de l’héritage ancestral (le chien et le loup ont la plus grande partie de leur ADN en commun) jusqu’au croisement actif entre deux individus chien et loup donnant une descendance dite « F1 ».
"En France, depuis le début du suivi génétique sur le loup en 1995, plus de 5 000 analyses génétiques ont été pratiquées.
"Elaborée pour répondre à la question de la différentiation des loups entre eux, la méthode utilisée n’était pas purement dédiée à la problématique de l’hybridation.
"Elle permet cependant de détecter des incohérences de profils génétiques individuels.
"A ce titre, l’ensemble des typages individuels réalisés n’a révélé jusqu’à aujourd’hui aucun cas atypique pouvant indiquer la présence d’une hybridation active et récurrente entre les deux espèces.Source : Info Loup N°13 de décembre 2016 page 9
L'oncfs précise aussi que seuls des loups issus de la souche Italienne sont présents en France.
On ne peut pas faire plus parfait, tellement parfait que cela donne envie de voir si il n'y aurait pas anguille sous la roche de cette eau si claire!

Pour débusquer cette anguille les éleveurs confrontés à la prédation ont décidé de ne pas croire aux affirmation de l'ONCFS. Sur les conseils de Bruno Lecomte qui a eu cette idée en rencontrant des éleveurs allemands ayant mis cette pratique en vigueur, ils donc décidé de faire eux aussi des prélèvements ADN sur des animaux prédatés et de les envoyer à Bruno. C'est lui qui se charge ensuite de les transmettre au laboratoire allemand FORGEN qui pratique la génétique médico légale à Hambourg . Labo certifié iso 17025 et expert auprès des tribunaux. Ils en recueille les données et en fait la synthèse.

Mieux qu'un long discours, l'analyse de ces tableaux comparatifs réalisés dans l'Aveyron, nous montre que la réalité n'est pas celle idyllique de l'ONCFS quand à l'hybridation, l'origine des loups, le nombre de loups et la qualité des analyses lors des constats.



Les écologistes fervents défenseurs du loup, vont surement arguer que puisque ce sont des hybrides qui nous attaquent nous ne sommes plus éligibles aux indemnisation. Seulement voilà, il y a des hybrides parce que il y a des loups. Donc le plus simple est encore et toujours d'en revenir à l’exclusion des loups dans les zones d’élevage et de laisser éleveurs et bergers régler le problème des hybrides comme ils l'ont toujours fait pour les chiens "errant". 
Reste  à savoir pourquoi avec plus de 5000 analyses l'ONCFS n'a jamais trouvé d’hybrides.
Vous constaterez aussi qu'il y a trois races de loups d'origines différentes alors que l'ONCFS précise qu'il n'y a en France que des loups d'origine Italienne.
Partout ou ces analyses sont faites, on constate grace aux différents ADN, que le nombre de loup est fortement supérieur (jusqu’à 5 fois dans l’Aveyron)  à celui annoncé par l'ONCFS.

En conclusion: Les analyses ADN permettent :
1) de savoir si c'est du loup ou de l'hybride
2) combien il y a de loups dans un secteur, combien de loups sur une attaque(une signature génétique à chaque loup qui mange)

3) certifier que c'est bien un loup ( ou plusieurs) qui a attaqué ( intéressant  pour tous ceux qui ont des refus - loup exclu- mais l'ADN peut parler si vous faites les prélèvements, voir Annette pour les écouvillons)

Il faut absolument les multiplier, à chaque attaque et sensibiliser vos voisins.

Obtenir les INSTRUCTIONS DE PRÉLÈVEMENTS

DERNIÈRE MINUTE.
Devant la pression exercée par les éleveurs qui se rebiffent, L'ONCFS vient de débloquer 500 000€ à rajouter aux 26 millions que le loup à coûté en 2016, pour un appel d’offre afin d'établir des analyses ADN fiable pour l'ours et le loup. Cela suffira t'il pour redorer l'image de cet organisme aux yeux du public? Laissez moi en douter.

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