vendredi 1 septembre 2017

ÉTAT, PRÉDATEURS ET PASTORALISME, L'INÉVITABLE SERAIT-IL POUR BIENTÔT?

Les éleveur et bergers sont à bout.
"Je souhaite que nous puissions collectivement relever le défi de la préservation de cette espèce protégée..." c'est la réponse de Nicolas Hulot à la lettre ouverte  adressée pour exprimer les incroyables conditions de vie que nous impose la présence des loups dans  les zones d'élevage.
  • Trop de chiens à problème pour la faune et pour le tourisme
  • Trop de travail non reconnu financièrement et socialement
  • Trop de stress, moins de revenus et moins de vie familliale
  • Trop de fatigue et moins de soutiens
  • Trop de contraintes qui engendre l'abandon des terres, la disparition du pastoralisme, la fin de la vie sociale dans nos campagnes...
 Et ce n'est qu'un petit aperçu de ce que demande l'ÉTAT à la profession en guise "d’effort collectif pour préserver cette espèce structurante de nos écosystèmes " toujours selon Nicolas Hulot.
Pourtant, les scientifiques qui ont affirmé à propos du loup, taxé d’«espèce parapluie»,  de «clé de voûte de la biodiversité», d’«indicateur de la qualité ou de l’intégrité d’un habitat» et autres idées reçues qu’ils ont inspirées eux-mêmes, les auteurs de ces contres vérités constatent ceci : «Les loups ne méritent pas de tels labels. Si ceux-ci ont été de formidables moyens pour déclencher les émotions, obtenir et réunir rapidement des soutiens au rétablissement des loups, il nous faut prendre conscience que ce furent là des raccourcis pour vendre un produit, plutôt que de bonnes bases scientifiques.» 

Nicolas Hulot : "J'accorde une attention toute particulière aux travaux entre les éleveurs les ONG..."

Rien, aucune concertation et encore moins de travaux entre ONG environnementales et éleveurs n'a jamais pu voir le jour. Et pour cause, pour les ONG les gadgets les plus délirants suffiraient à construire la coexistence.  Mais jamais, au grand jamais, ils n'auront tenu compte de l’avis éclairé de ceux qui sont les seuls à subir la prédation. 
LOUP, FALLAIT IL UN PREUVE DE L'IGNORANCE OU DE LA MANIPULATION DES DÉFENSEURS DU PRÉDATEUR?

LE LOUP, IL SE MARRE ET SE FÉLICITE DE L'INCROYABLE STUPIDITÉ DES APPRENTIS SORCIERS



 
Nicolas Hulot : "...le constat des dommages permettra désormais d’évaluer de façon précise les mesures mises en place pour protéger le troupeau."
Encore une fois la défiance envers les éleveurs et bergers. Ils sont a bout M. Hulot, vous pouvez le constater, certains d'entre eux sont prêts au pire pour échapper à la réalité du lendemain.
Quelle évaluation allez vous donner au constat fait par l'ONCFS pour cet éleveur :
"...le troupeau de Cipières dans les Alpes-Maritimes, déjà attaqué 40 fois depuis le début de l’année 2017. Les services de l’Etat suspectant fortement qu’une meute de loups spécialise son alimentation sur ce troupeau, il a été fait appel à la brigade nationale loup en complément des mesures de protection mises en place par l’éleveur : chiens de protection présents lors de l’attaque, gardiennage renforcé, parc de regroupement nocturne."

Nicolas Hulot : "Dans les prochains mois, l'ensemble du dispositif sera revu à la lumière des études existantes..."
Espérons que vous saurez apercevoir cette lumière au bout du tunnel creusé par les scientifiques pour cacher la réalité :
Car selon le Conseil Scientifique du Patrimoine Naturel et de la Biodiversité, rattaché à votre ministère, cette "lumière des études existantes" est un parfait exemple de la capacité de ses membres à faire l'obscurité, je cite  : "L’inefficacité des mesures actuelles s’explique par le fait qu’elles n’ont pas de bases scientifiques../ 
.../Il est par conséquent urgent d’aider le centre national d'études et de recherches appliquées sur les prédateurs et animaux déprédateurs de l’ONCFS en lui fournissant les moyens humains et financiers permettant de tester des solutions de protection des élevages qui tiennent davantage compte de l’éthologie du loup..../ Cet organisme a toujours refusé de travailler avec les représentants de l’élevage sous prétexte que ce n'est pas leur travail . Pas un mot sur les années de recherches faites sur le terrain par des organismes comme le Cerpam et l'Institut de l'Élevage soutenus par l'Inra, le Cnrs, l'istréa... Pas un mot sur la mobilisation des éleveurs et bergers qui ont joué le jeu et qui sont les seuls à pratiquer la cohabitation. 
/....des mesures qui ont fait leurs preuves dans d’autres pays." Mais alors si elles ont fait leurs preuves dans d'autres pays, pourquoi tous ces pays ont ils les mêmes problèmes avec les prédateurs que chez nous?
Espagne, Italie, Suisse, Norvège... vous trouverez ici des articles relatant de "l'efficacités de ces mesures mises en place à l'étranger" LOUP, A L'ÉTRANGER COMMENT SE PASSE LA COHABITATION?
Toujours à la lumière des scientifiques du CSPNB : "..../L’impact négatif de l’absence de grands carnivores sur les forêts françaises a été abondamment documenté"
Ce sont surtout les réintroductions d'ongulés sauvages (faites pour préparer la réintroduction des loups?) qui posent des problèmes. La foret n'a cessé d'augmenter depuis plus d'un siècle ; en M² ci dessous: 

Parlons un peu des analyses ADN, que nous avons été obligé de faire nous mêmes au vu des conclusions de l'ONCFS qui jettent le discrédit sur les services de l’État. Allez vous vous en servir pour éclairer votre lanterne ou préférez vous rester dans l'obscurité de ceux qui en guise de science sont  aveuglé par l'idéologie du tout sauvage à n'importe quel prix?




"Le problème que le loup va poser au droit et à la science va résider dans le statut des hybrides chien-loup. En l'état actuel des  connaissances scientifiques et juridiques, ces hybrides n'ont pas de définitions alors que leur dangerosité le réclamerait. Mais pendant que les scientifiques (supposés éclairer la lanterne de M. Hulot ndlr) tergiversent, les juristes français se taisent". cf l'incertitude attenante à la définition d'une espèce animale.
L’État, lui, joue le jeu de l'Europe, car sacrifier le pastoralisme traditionnel et minoritaire sur l'autel du tout sauvage n'est pas un problème. Reste à savoir  quel est le but à atteindre.
La future concentration mondiale de la production alimentaire par 2 ou 3 grandes structures financières se précise. Le marché de la viande représente plusieurs trillons de dollars partagés, entre "autres", par des millions d'éleveurs petits ou grand. La viande issue de cellules souches permettra de mettre hors circuit tout ces paysans au profit des "autres" et de quelques industriels peu scrupuleux aidés en cela par les évangélistes du bien être animal.
http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/le-juteux-business-du-vegan_1904862.html
Je vous en parlerai bientôt.

En conclusion 
De nombreux éleveurs et bergers se sont montrés menaçant parce que au vu des déclarations du ministère de l'agriculture et de l'environnement, ils ont compris qu'il n'y avait aucune issue.

C'est dans l’ordre des choses. Certains d'entre nous opteront pour la violence dans le but d'en finir, car c'est le seul exutoire qu'ils pourront choisir pour en terminer avec cet incroyable machine à broyer les derniers représentants d'une agriculture de proximité, familiale, respectueuse, durable...

Le seul échappatoire pour ces désespérés face à l'aveuglement et au mépris des instances publiques et des ONG manipulées : "dans les zones où évolueront les grands prédateurs, il faut de fortes restrictions à l'élevage". La messe est dite par les instances européennes adeptes du tout sauvage et du tout industriel : "dans les zones réservées à l’élevage industriel il faudra faire les prélèvements nécessaires pour qu'il ne nuise pas...". Cette messe, les évangélistes du tout sauvage la célèbrent sans états d'âme.

LOUP, LA FACE CACHÉE DES PRÉDATEURS

LOUP, LA FACE CACHÉE DES PRÉDATEURS, TOME II

World Wide Fund, LA FACE CACHEE DU FOND pour LE MONDE SAUVAGE

Pour écrire votre commentaire veuillez cliquer ici

3 commentaires:

  1. Commentaire sur l'article du 1er septembre : Le traitement du "problème" de réapparition du loup ne peut être traité sérieusement en se déconnectant du contexte global de la situation de la filière ovine au regard de la politique agricole notamment. Sinon toute prise de position devient idéologique même et surtout de la part d'éleveurs sensés être "avisés" ...

    Cordialement, H.G.

    RépondreSupprimer
    Réponses

    1. Peut etre avez vous mal lu ?
      la prise de position idéologique est bien celle des ONG et des scientifiques qui affirment tout et n’importe quoi comme on a pu le lire dans l'article.
      Quand à la filière ovine, le seul endroit ou elle est viable utile et indispensable c'est justement dans les territoires qui sont désormais voués aux loups : ""dans les zones où évolueront les grands prédateurs, il faut de fortes restrictions à l'élevage" Et la il ne s'agit pas de la situation de la filière ovine au regard de la politique agricole, mais bien au regard de l'idéologie du tout sauvage, car une fois l’élevage ovin disparu, les loups s'en prendront aux bovins et aux équins ce qui est déjà une norme dans la péninsule ibérique ou les bovins dans certains endroit représente 30% du régime alimentaire des loups. http://leloupdanslehautdiois.blogspot.fr/2017/04/loup-dans-la-peninsule-iberique-comme.html
      Alors situation de la filière ovine ou réalité politique "dans les zones réservées à l’élevage industriel il faudra faire les prélèvements nécessaires pour qu'il ne nuise pas...".

      Supprimer
    2. Cher HG, l'argument de relativisation que vous servez est un bel exemple de subversion.

      Comparons ce qui est comparable :

      Le traitement du problème des cambriolages de bureaux de tabac ne peut être traité sérieusement en se déconnectant du contexte global de la situation de la profession au regard de la politique de taxation notamment. Sinon toute prise de position devient idéologique même et surtout de la part de buralistes sensés être "avisés" ...

      Ou encore : Le traitement du "problème" des collisions entre deux roues et voitures qui déboitent sans clignotant ne peut être traité sérieusement en se déconnectant du contexte global de la situation de la sécurité routière au regard de la politique de lutte contre l'alcoolisme.Sinon toute prise de position devient idéologique même et surtout de la part de motards sensés être "avisés" ...

      On peut multiplier les exemples à l'infini mais je me contenterai de m'arrêter au suivant.

      Le traitement du "problème" de réapparition du loup ne peut être traité sérieusement en se déconnectant du contexte global de la situation des ONG qui la soutiennent au regard des doctrines anti humanistes dominantes notamment. Sinon toute prise de position devient idéologique même et surtout de la part d'"écologistes" sensés être "avisés" ...


      Supprimer

Pour ceux qui veulent commenter mais qui n ont pas de compte, vous pouvez communiquer en tant qu'anonyme. Merci de mettre un pseudo en cas de conversation suivie.