vendredi 26 janvier 2018

LOUP, L’INCROYABLE REVIREMENT DE L'ÉTAT







Union pour la Sauvegarde des Activités Pastorales et Rurales,

garante de l’équilibre des territoires

Association loi 1901 Saint Colomban des Villards,

le 26 janvier 2018



COMMUNIQUE DE PRESSE


Discours de Monsieur le Président de la République Française,
Saint-Genès-Champanelle (Puy-de-Dôme), le 25 janvier 2018



« Il ne faut pas penser l'agriculture, les éleveurs et leurs troupeaux autour du loup ; il faut savoir comment le loup trouve sa place dans des éco-systèmes qui lui pré-existent (...)"

Concrètement, « cela se fera d’une part en anticipant tous les moyens à mettre en œuvre, les moyens de précaution pour « protéger les troupeaux, en s’en donnant tous les moyens de manière très claire et assumée », et « en assumant un modèle d'agro-pastoralisme (...) qui ne doit pas être fragilisé par un autre objectif. »

« Le plan loup, il faut qu'il soit fait et pensé dans les territoires où on le décline ».

________________________________


Sur la base de ces orientations, l’USAPR demande aujourd’hui une réécriture du plan loup 2018-2013 et des deux projets d’arrêtés qui l’accompagnent. Des négociations doivent reprendre autour de ces objectifs clairement exprimés. 
___________________________________________________________

Le billet d'Ouragan : 

Tout d'abord, il faut préciser la pensée du Président pour ceux qui aurait mal compris (car cela fait plus de 25 ans que ça dure chez les défenseurs du loup) : "Il faut savoir comment le loup pourra trouver sa place dans des écosystèmes qui ont succèdé à sa disparition et qui pré-existent à son retour"

 Le démocratie est en train de reprendre le dessus sur la dictature en ce qui concerne ce dossier.

 Voyez vous, Nicolas Hulot essaye de nous culpabiliser parce que les Africains ont des problèmes plus important que les nôtres avec les prédateurs. En démocratie on proposerait de rendre aux africains leur autonomie tous en les accompagnants au lieu de les délocaliser sous prétexte de biodiversité, surtout si les futures réserves regorgent de diamants ou autres.

 De même ceux qui affirment haut et fort que : "puisque le loup était là avant nous (les ruraux), nous devons céder la place", vont devoir réviser leur copie totalitariste. 

 Ce soir dans les foyers des écologistes intransigeants et sûr de détenir la vérité, ce doit etre désolation et la colère. J'ai une pensée pour eux, bien que leur désolation et leur colère ne soit pas quantifiable face à la détresse et à la colère de ceux qui ont subit la prédation et pire leur mépris.
 Eux qui ont souvent transformé la victime de la prédation en coupable de ne pas savoir vivre avec les loups. Eux qui ont toujours cru savoir comment protéger les troupeaux sans jamais subir de contraintes physique, morale, financière ou psychologique liées à leur fantasmes.

Ce soir dans nos chaumières, nous nous réjouissons d’être enfin reconnu. Ce soir nous avons aussi une pensée pour ceux d'entre nous qui ont été obligé de baisser les bras dans le mépris de la population. Ce soir j'ai une pensée émue pour notre ami Philippe qui aurait tant aimé entendre cette prémisse de la reconnaissance. 

 Mais attention rien n'est acquis, car nous avons tous l'habitude de relativiser les déclarations d'intentions surtout lorsqu'elles sont politiques.
  •  Le ministre de l’environnement place le loup au centre de la reconquête de la biodiversité qui est pourtant exemplaire en grande majorité dans les zones d'élevage. Pour ce faire il n’hésite pas à accabler les éleveurs de mesures tout aussi contraignantes physiquement et financièrement qu'aléatoires. Des mesures contres-productives, astreignantes et impopulaires pour l'ensemble des usagers de la nature. Une pression qui met en danger le pastoralisme créateur de cette biodiversité pré-existante au retour du prédateur.
  •  Le président de la République lui, place l'élevage traditionnel comme modèle d'agro-pastoralisme ne devant pas etre fragilisé par un autre objectif.
  • Nicolas Hulot défend un plan loup qui ne tient aucun compte de la reconnaissance et de l'autonomisation des éleveurs à travers le partage des compétences et le respect de leur consentement préalable, libre et éclairé. 
  • Emmanuel Macron estime que le plan loup doit etre fait et pensé avec les acteurs des territoires ou il s'applique.
La balle est au centre, le match va pouvoir commencer et en attendant le résultat, il ne faut pas baisser la garde. Il s'agit de préserver toutes les avancées obtenues par tous ceux qui se mobilisent au quotidien pour que vive le pastoralisme.









1 commentaire:

  1. Lettre d'un élu, modeste éleveur de brebis à ceux qui voudrons bien la lire.

    je connais trop bien les politiques pour savoir que la parole de Mr le président de la république n'est que l'esquisse de l'ébauche d'un début de prise de conscience..

    Mon seul rêve serait ( tout d'abord) que Mr Macron réalise que le ministère de l'écologie est dirigé, non par lui même et son ministre, mais par une ribambelle de fonctionnaires formatés en place depuis bien trop longtemps...

    L'espoir fait vivre paraît il?

    Bien des paysans auront disparu depuis 1985 date réelle (et dissimulée) du retour des loups en France.

    Reussirons nous à démontrer que nous défendons finalement mieux les (vrais) loups que les écologistes eux mêmes? Que leur retour est un vaste mensonge et une immense manipulation?

    La réorientation des flux financier (taxe carbone/valeur des espèces "rares") ? Verdissement de la PAC? En tout cas, à trop bien vouloir faire sur les loups, les investisseurs et spéculateurs de la finance se sont trompés... Et malgré le faible rendement (financier direct) de l'élevage en plein ou semi plein air, il reste d'une grande valeur agro environnementale.

    RépondreSupprimer

Pour ceux qui veulent commenter mais qui n ont pas de compte, vous pouvez communiquer en tant qu'anonyme. Merci de mettre un pseudo en cas de conversation suivie.