vendredi 23 février 2018

Conseil National Pour la Nature : DIFFICILE DE TOMBER PLUS BAS

Une fois n'est pas coutume, le billet d'Ouragan en préambule:

Vous trouverez ci dessous une analyse de Michel Revelin sur la délibération du CNPN concernant le plan loup.

Ce n'est pas une blague : "le Conseil national de protection de la nature est l’instance d'expertise scientifique et technique, compétente en matière de protection de la biodiversité et plus particulièrement de protection des espèces, des habitats, de la géodiversité et des écosystèmes."

Tous ces braves gens reçoivent une indemnité d'expertise (un bien grand mot lorsque vous aurez lu l'analyse de Michel). Ils ont au nombre de 60, nommés pour une durée de 5 ans.

Défense de rire  : "ils sont reconnus pour leurs travaux, leurs connaissances scientifiques ou techniques dans les domaines des sciences de la vie et de la terre ainsi que des sciences humaines et sociales"

Cette analyse démontre que tous les arguments du CNPN sont guidés par l'idéologie, non par la science et encore moins par la raison. Au même titre que le CSPNB, difficile de tomber plus bas.
À la lecture de cette analyse, on est en droit de se demander si les auteurs de cette délibération ont encore la possibilité d'utiliser leur libre arbitre. Pourtant il semble bien que tous ces braves gens savent ce qu'ils font. Exécutent-ils sans broncher la mission de désinformation que leur a confié l'État souverain?

Le président du groupe Faune et Flore, Michel Metais, était à la tête de la LPO. Un organisme bien connu pour sa faculté de retourner sa veste:
  • Quand il s'agit de toucher la manne du loup : Ecologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique.
  • Quand il s'agit de toucher la manne du pastoralisme  "Le pastoralisme est aujourd'hui considéré comme une solution durable a l'entretien des milieux en faveur de la biodiversité. Il est également un outil de préservation des milieux contre les incendies..."
EN RÉALITÉ, il est possible que le président du CNPN, Nicolas Hulot (le monde est petit) suscite  les vocations de docilité et d'aptitude à la soumission.
Avec le Conseil Scientifique Pour la Nature et la Biodiversité, le Conseil National Pour la Nature, le Conseil National pour la Biodiversité, le Conseil National de la Transition Écologique...j'en passe et des meilleurs, l'ex vendeur de shampoing s'est procuré une crème miracle qui lui donne des ailes pour achever les derniers petits eleveurs et bergers en les sacrifiant sur l'autel du tout sauvage. Le tout à partir de fausses données fabriquées pour la circonstance et dont la finalité n'a rien à voir avec la protection de la nature. Une nature qui regorge de zones d'élevage et qui n'a rien de sauvage.

MAIS PASSONS AU CHOSES SÉRIEUSES: 
temps de lecture 10 mn

Extrait : 7- Si des mesures sont naturellement souhaitables pour améliorer les conditions de vie des éleveurs et des bergers, elles ne doivent pas permettre une intensification de l'élevage, ni d'«équiper» la montagne. La formulation «favoriser l’emploi agricole et l’installation» est ambiguë. S’agit-il d’inciter davantage d’éleveurs à s’installer en zone de présence du loup en instaurant un «effet d’aubaine», ou de développer et valoriser des activités alternatives compatibles avec la conservation du loup (élevages de petite taille, transformation sur place) ? p.3


Il est constaté aujourd'hui que la présence du loup fragilise le pastoralisme traditionnel. On est donc loin d'une intensification de ce mode d'élevage à l'heure actuelle. La tendance aujourd'hui conduirait même, à l'image de l'Italie par exemple, à s'orienter vers une industrialisation de l'élevage ovin qui en l'éloignant en partie du loup, l'éloignerait aussi des pratiques naturelles ancestrales et de leurs vertus écologiques.

La question sociétale que l'on peut se poser est : est-ce au pastoralisme à s'adapter au loup, ou est-ce au loup à s'adapter au pastoralisme? En effet nous ne sommes pas dans un contexte de protection de la biodiversité dans des espaces de nature primaire comme dans les grands espaces nord-américains, mais bien dans des espaces anthropisés où l'homme crée déjà de la biodiversité par son travail. Les espaces montagnards sont façonnés par l'homme depuis longtemps.

Il faudrait perdre cette idée que l'homme n'est pas créateur de biodiversité et que cela seule la nature saurait le faire. C'est extraordinairement inexact comme le montrent les scientifiques naturalistes, spécialistes de l'évolution, que sont Hervé Le Guyadier et Christian Lévêque par exemple.

http://www.abchasses.com/portfolio-item/chasse-loup-espagne/
La note d'Ouragan pour l’extrait 7 elles ne doivent pas permettre une intensification de l'élevage, ni d'«équiper» la montagne.   Laissons donc ce rôle d'équiper la montagne aux stations de skis avec canons à neiges, route d’accès, bétonisation à outrance,  tondeuses au gaz-oil (les brebis n'étant plus là pour tondre la pelouse puisque le berger ne peut pas s'équiper pour les protéger).  N'oublions pas les eaux et forêts pour en tirer du bois énergie  grâce aux innombrables pistes qui saignent la montagne et le paysage...Et pourquoi ne pas y mettre des hôtels 4* pour accueillir les riches chasseurs de loups  comme cela se fait en Espagne? (photo de gauche)

La délibération des experts du CNPN






A LIRE AUSSI de Michel Revelin :

REMARQUES DE MICHEL REVELIN SUR LA NOTE DE LA FABRIQUE
.



et ci contre l’incontournable bible pour connaitre la vérité, toute la vérité, rien que la vérité


pour le commander c'est ici

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Pour ceux qui veulent commenter mais qui n ont pas de compte, vous pouvez communiquer en tant qu'anonyme. Merci de mettre un pseudo en cas de conversation suivie.