dimanche 13 mai 2018

LE LOUP SOURCE DE SOLITUDE, DE STRESS ET DE DESERTIFICATION


Nicolas Hulot se dit malheureux dans son ministère. Il explique que se sera sa dernière expérience politique et qu'il va pouvoir enfin consacrer du temps à sa famille et à ses enfants...
Avant de partir il a largement contribué à multiplier les heures supplémentaires non rémunérées et non reconnues socialement  des éleveurs et bergers sans jamais prendre en compte leurs revendications.
Avec un patrimoine de multimillionnaire qu'il a acquis sans se poser de question morale ou déontologique, il va pouvoir enfin s'occuper de sa famille, dans les multiples propriété dont il est l'heureux propriétaire.
Très rares sont les éleveurs et bergers qui dispose d'un patrimoine leur permettant simplement d'envisager d'aller vivre ailleurs que dans leur ferme. Rares sont ceux qui abdiquent devant la difficulté  ou la vindicte des défenseurs de la nature.
Encore plus rares sont les éleveurs et bergers qui dispose du temps nécessaire à une vie sociale et familiale depuis le nouveau plan "reloup" de Nicolas Hulot.
Le rêve du ministre de l'environnement et de la solidarité est de tout plaquer parce qu'il n'est pas aimé et que son travail est laborieux! Difficile à admettre dans la mesure ou il n'a jamais tenu compte de la réalité, allant même jusqu’à concevoir une réalité au service de son idéologie :  "le problème c'est que le pastoralisme s'est installé dans un territoire à une époque ou le loup avait disparu..."
Non monsieur Hulot ; Aujourd'hui ce sont les loups qui reviennent s'installer dans un territoire qui n'a rien de sauvage et d'ou ils avaient disparu.

L’alpage est le symbole du pastoralisme et de son emprise sur le milieu alpin. En effet, c’est « Alpage » qui a donné son nom aux Alpes et non le contraire!
Tous les paysages, réputés naturels ou non, sont le fruit d’une coévolution du travail de la nature et de l’homme ». Le fruit de ce que la nature a permis à l’homme de faire pour la transformer tout en la préservant. Cette complicité a commencé il y a plus de 6500 ans, au Néolithique avec le pastoralisme




A LIRE DANS "Terre Dauphinoise" un des rares média qui ose relater la réalité telle qu'elle est, telle que la vivent les acteurs ruraux confrontés aux loups.


EXTRAITS :« Aujourd'hui, le loup n'est plus seulement un problème agricole : c'est aussi un problème de sécurité publique. » Yann Souriau n'y va pas par quatre chemins.

"Les élus considèrent que ces systèmes de protection sont insuffisants et « peu efficients ». Ils génèrent même des « effets pervers » pour les usagers de la montagne, habitants, touristes ou randonneurs. Les maires ont par ailleurs déclaré qu'ils « refusaient que les démarches d'indemnisation soient les seules réponses apportées aux éleveurs » et demandent que soit levé le « flou juridique » qui entoure le statut des hybrides. Fabien Mulyk, au nom du Département, a suggéré de s'inspirer de ce qui se pratique dans certains pays scandinaves où la population de loups est régulée en fonction de ce que le territoire peut supporter en termes de densité et d'activité."

Autre exemple de média qui ne craint pas la vindicte des "frustrés de nature" : l'Humanité
Comme le dit si bien Daniel Roucous : " Qu'un animal soit passé aussi vite de l'animal primable pour sa destruction à un statut d'icone (nourricière) pour des associations et même de dieu pour des frustrés de nature en dit long sur la société."

Et comme le relate aussi Gérad Le Puil toujours dans l'humanité : "Si le loup continue de coloniser les départements d’élevage en France, nous risquons d’importer de plus en plus de moutons pour notre consommation alors que c’est déjà le cas de 6 agneaux sur 10. Parallèlement, on ira progressivement vers un élevage en bergerie avec une fuite en avant dans des méthodes d’élevage productivistes. Dans « Campagnes solidaires » de Juillet août, la Confédération paysanne rend compte, pour s’en indigner, d’un colloque qui s’est tenu en mai à Bruxelles, sous la houlette du Commissaire européen à l’Agriculture."

"Alors que l’élevage à l’herbe est une manière écologique de produire de la viande et du lait, la présence du prédateur dans un nombre croissant de département d’élevage risque de faire reculer le pastoralisme au profit de l’élevage en bâtiment. Avec un bilan carbone en hausse pour le contenu de notre assiette"
"Il convient de noter ici que tous les syndicats paysans, Confédération paysanne comprise, ne veulent pas voir leurs troupeaux sous la menace permanente des attaques de loups. Néanmoins, des associations comme France nature environnement (FNE) et la Société nationale de protection de la nature (SNPN), généralement dirigées par des citadins peu au fait de la vie réelle dans le milieu naturel, sont très actives pour défendre l’idée que le loup au XXIème siècle doit repeupler tout le territoire national comme au Moyen Age. Même Stéphane Le Foll, notre ministre de l’Agriculture défenseur convaincu de l’agro-écologie, a défendu cette idée absurde devant moi le 21 octobre 2016 (1). Tout cela au nom d’une biodiversité que la présence du loup fait pourtant reculer !"


(1) Cet échange figure dans les pages 166 à 170 du  dernier livre de Gérard Le Puill  paru en mars 2017 sous le titre : « Devant l’urgence climatique, bousculons les politiques », éditions du Croquant , 16€

A lire pour mieux comprendre la position idéologique et aveugle de la FNE : 

LOUP? NICOLAS HULOT DÉFEND SON PLAN RELOUP


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Pour ceux qui veulent commenter mais qui n ont pas de compte, vous pouvez communiquer en tant qu'anonyme. Merci de mettre un pseudo en cas de conversation suivie.