lundi 23 février 2015

EN ITALIE TOUT VA BIEN, SUITE

QUAND LES MILITANTS ÉCOLOGISTES VONT ILS COMPRENDRE QU'ILS NE SONT QUE DES PIONS AU SERVICE DE LA PROPAGANDE?

"Quinze moutons allaient mourir dans un fossé, entassés et se sont noyés, fuyant dans la terreur; dix-huit autres abattus par les prédateurs..."

Massacre de brebis aux portes de Grosseto, 33 brebis perdues en une seule fois
Double attaque entre Preselle (Scansano) et Istia d’Ombrone. L’éleveur:
 «je m'en vais d'ici, je ne peux plus survivre »

Malgré la présence de chiens de défense et d'autres mesures mises en place par les bergers, qui ont obéi aux indications des projets réalisés à différents niveaux, il n'y a rien à faire. S'il doit y avoir une cohabitation entre loups et brebis, objectif des projets comme Ibriwolf, en définitive les perdantes sont toujours les brebis.

Après le raid des prédateurs, le chef de famille - Giuseppe Zizzi - commente durement:
 « En réalité nous sommes attaqués par les politiques, pas par les prédateurs. Depuis qu'ils ont tous signé (des Communes et la Région) la charte du loup, nous et nos brebis sommes enfermés dans des camps de concentrations, dans des cellules d'isolement, derrière des treillis en acier soudé, avec les chiens autour et les loups qui courent dehors. Et ce n'est pas tout. Malgré les attaques, nous devons continuer à payer toutes les taxes du monde, en dépit des manques à gagner et des pertes subies. Et quoi qu'il en soit,  nous devons le faire. Nous continuons de payer le "pizzo" à l’État (pizzo : taxe mafieuse), aux communes et tout le reste, et nous nous retrouvons devant le spectre d'Equitalia (Equitalia : société publique qui perçoit les impôts)».

Quinze brebis fuyant la terreur sont allées mourir dans un fossé, entassées et noyées ; les 18 autres égorgées par les prédateurs, une meute probablement. «Elles étaient toutes jeunes, notre perte est totale, un véritable désastre. Les chiens bergers de Maremme et Abruzzes n'ont rien pu faire, encore  moins les bergers du Caucase qui sont encore jeunes, les seuls capables de faire face aux prédateurs, même si c'est partiellement ».

Mercredi matin, les vétérinaires sont venus à l'exploitation pour les contrôles et les analyses de routine: «Mon fils les a toutes décapitées, et ce moment n'est pas agréable. Il vous mets devant une réalité dramatique et presque insupportable. Demain, j'irai chez le Maire et je lui ferai savoir que nous n'avons plus d'argent à donner à la Commune. S'il veut l'exploitation, qu'il la prenne, je lui en fais cadeau. Moi je suis en train de chercher comment m'en aller d'ici. Aujourd'hui, on ne peut plus survivre».

Entre temps, au même moment, les prédateurs sévissaient à Bellavista di Istia d’Ombrone, à quelques km de distance de chez  Zizzi. ici les dégâts ont été moindres: «Une brebis et deux agneaux.... des agneaux aucune traces, ils ont été mangés en une bouchée dit  Zambernardi, l'éleveur ....... "nous sommes dans une région meurtrie, il n'y a pas de salut"

Voici qui confirme mon article:

LOUP, LA FACE CACHÉE DES PRÉDATEURS, TOME II


Voir la cohabitation chez nos voisins



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