Vendredi 7 octobre 2016
lettre ouverte foire de Guillaumes
2430 route de Bonpertuis
38850 Chirens
France                                                
                                                                            Mesdames et Messieurs les élus
Objet : rencontre élus/bergers
Guillaumes, le 16 septembre 2016
                               Mesdames et Messieurs,
             Vous
 avez souhaité une nouvelle rencontre avec le monde de l’élevage à 
l’occasion de la foire de Guillaumes pour évoquer les problèmes de 
prédations… nous vous remercions de l’initiative.
            Elus,
 vous représentez vos électeurs, mais aussi l’administration et pour 
certains le législateur… C’est pour cela que éleveurs, bergers, ruraux… 
se tournent souvent vers vous pour essayer de trouver des solutions. 
Cette rencontre doit être le début d’un travail en commun avec un bilan 
régulier (tous les 2 mois environ) sur ce qui a pu être fait, obtenu, 
reporté et ce qui sera mis en œuvre…
Nous attendons des actes…
Le loup
 est un cancer, l’aspirine ne suffira pas, elle est nécessaire dans 
l’urgence, mais pour réussir à régler le problème  il faut aussi de la 
chimio : soit l’élimination de tous les loups en zone de pâturage…
Sur le fond il faut :
-Que
 la recommandation 173 (élimination des bâtards de loup) de la 
convention de Berne soit appliquée avec autant de rigueur que la 17 
(protection des loups)
-Obtenir
 la régularisation des listes rouges de l’UICN européenne et française 
en fonction des recommandations mondiales : Les loups comme de 
nombreuses autres espèces ne seraient plus protégé car : « Least 
Concern » ! Ce qui doit entraîner la dissolution de la plateforme 
européenne des grands carnivores, LCIE,  GNL…*
-Obtenir
 l’application des lois françaises L113.1 du code rural, L111.1 du code 
de la sécurité publique, L2212-2 du code des collectivités…
Dans l’urgence :
-L’état
 qui impose des chiens dit de «  protection » doit en assumer la 
responsabilité et ne plus traîner les éleveurs devant les tribunaux.
-L’état ne doit pas imposer aux éleveurs d’être à jour de leurs cotisations sociales pour être remboursé des mesures 323.C.
-l’état
 qui impose aux éleveurs de prendre des bergers, aides bergers doit 
donner les moyens de leurs fournir des conditions de travail et de 
logements corrects…
-l’administration
 ne doit pas mettre en concurrence nos bergers et autres prestataires 
avec ceux qui viennent d’autres pays européens en imposant des appels 
d’offres.
Moralement :
-Poursuivre
 ceux qui ont menti sous serment lors de l’enquête parlementaire comme 
nous l’a démontré Bruno Lecomte avec ces films (Mme Geneviève Carbone, 
Monsieur Benoît Lequette…)
-Supprimer
 au moins temporairement des écoles, médiathèques, bibliothèques la 
revue Astrapi vu le texte de sa bande dessinée (l’enquête de Marion 
Duval « gare au loup ») du 01 aout 2016
-
 Veillez à ce que les documents présents dans les offices du tourisme, 
point info… concernant les prédateurs reflètent la réalité de terrain
-Informer
 l’administration et tous les élus (du Conseiller municipal jusqu’au 
Président de la commission européenne…) que l’ensemble de la population a
 accès à internet et connais donc parfaitement la réalité italienne, 
espagnole, mais aussi arménienne, russe, suédoise… et donc dire que la 
cohabitation loups, éleveurs, randonneurs… se passe bien dans un pays 
étranger est une insulte envers les populations confrontées aux 
prédateurs !
-Rendre
 au FEADER ces lettres de noblesses : il doit servir au développement de
 l’agriculture rurale ! Les financements des loups doivent être 
supportés par ces défenseurs.
Sans
 attendre le prochain compte rendu dans deux mois, nous restons à votre 
disposition pour approfondir ces dossiers, Veuillez agréer nos 
salutations.
                       le Président de le Fédération des Acteurs Ruraux, Christophe Gabert.
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