dimanche 23 juillet 2017

LOUP, LE MINISTRE DE L'AGRICULTURE N'EST "PAS SON ENNEMI"

Stéphane Travert assure travailler « avec » Nicolas Hulot et entretenir d’excellentes relations avec lui.
https://www.publicsenat.fr/article/politique/stephane-travert-je-ne-suis-pas-un-ennemi-du-loup-76271
« Nous travaillons ensemble, nous sommes complémentaires. Chacun est dans son rôle et on essaie de trouver des accords gagnant-gagnant. C’est ce qu’on a fait pour le loup ».
Stéphane Travers a également rappelé que « d’ici le 31 décembre (il) all(ait) discuter avec Nicolas Hulot pour avoir plan de gestion pluriannuel », l’objectif étant de « trouver des accords gagnant-gagnant , à la fois pour les éleveurs mais aussi pour celles et ceux qui défendent les loups ». Et de conclure : « Je ne suis pas un ennemi du loup ».

LE BILLET D'OURAGAN : 
Monsieur Travert, nous avons bien noté ce que vous avez fait pour le loup dont vous n’êtes pas un ennemi.
Sachez que nous éleveurs et bergers ne sommes les ennemis de personne, comme vous le laissez sous entendre en affirmant que vous vous n’êtes pas l'ennemi du loup!
 Mais alors qui sont ses ennemis au loup? Certainement ceux qui le défendent à n'importe quel prix au mépris de ceux qui coexistent dans des conditions de vie inhumaine et intolérable avec les prédateurs.
"Que le loup vive ! oui, au milieu de ses proies sauvages à chasser, en agissant pleinement selon sa nature. Mais bien loin des humbles brebis, parce que, quand il est à son tour dévoré par les affres de la faim, il est obligé de se transformer de merveilleux chasseur en misérable cambrioleur assassin qui pénètre dans les espaces où sont enfermées ses victimes/.../Et il n’y a pas de réparations pour le dommage, la douleur et le stress des humains et des animaux, et pas non plus de dissuadeurs (rapidement ridiculisés par l’intelligence des prédateurs), de chiens de troupeau (dévorés) ou d’enclos avec des treillis soudés (franchis en creusant sous les bordures de béton enterrées) qui tiennent. L’impossible projet, sur ces terres, n’aurait même pas dû être une hypothèse, si sa faisabilité avait été évaluée avec une approche réaliste et une responsabilité de compétences. Lucia Morelli,psychosociologue

Monsieur Travert,

  • Dans votre discours nous avons noté que vous essayer de trouver des accords gagnants  pour les éleveurs mais AUSSI pour ceux et celles qui défendent le loup sans en subir aucune contrainte physique, morale, financière ou psychologique.
  • Nous avons aussi remarqué que pas une fois vous n'avez cité l'importance du pastoralisme pour justifier une médiocre décision de prélèvement qui permettra aux loups d'encore et encore mettre en danger l'élevage traditionnel. Ce sur quoi vous insistez c'est ce que vont gagner les éleveurs et les défenseurs du loup.
  • Rien n'est dit sur l'impact dramatique de la disparition du pastoralisme, alors que les scientifiques qui ont donné aux loups une fausse identité ont avoués :

A propos du loup taxé d’«espèce parapluie», de «clé de voûte de la biodiversité», d’«indicateur de la qualité ou de l’intégrité d’un habitat» et autres idées reçues qu’ils ont inspirées eux-mêmes, les auteurs constatent ceci : «Les loups ne méritent pas de tels labels. Si ceux-ci ont été de formidables moyens pour déclencher les émotions, obtenir et réunir rapidement des soutiens au rétablissement des loups, il nous faut prendre conscience que ce furent là des raccourcis pour vendre un produit, plutôt que de bonnes bases scientifiques. Le loup devra être contrôlé partout où il revient. Dans la plupart des cas, le contrôle direct par destruction est habituellement l’unique voie possible.» http://www.liberation.fr/debats/2017/06/26/derriere-le-mythe-juste-un-animal_1579651

Annexe : 
  • Le loup n'est pas une espèce en danger dans le monde et en Europe selon l'UICN
  • Le loup est en pleine expansion dans notre pays.
  • le pastoralisme - la production extensive de bétail dans les pâturages - offre d'énormes avantages à l'humanité et devrait être considéré comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte »/…./
  •  le pastoralisme durable dans les écosystèmes de grands pâturages libres / …/ préserve la fertilité des terres et le carbone présent dans sol, et contribue à la régulation de l'eau et à la conservation de la biodiversité. Les autres avantages qu'il présente se trouvent sous la forme de produits alimentaires de grande valeur. 

Messieurs les ministres quand allez vous vous décider de tenir compte de l'importance de
l'autonomisation des éleveurs à travers le partage des connaissances et le respect de leur consentement préalable, libre et éclairé?

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