dimanche 17 septembre 2017

EUROPE ÉCOLOGIE LES VERTS ou LA FACE CACHÉE DES DÉFENSEURS DE LA NATURE

L'incroyable Croisade pour la désinformation du parti politique EELV ici : « Pour Europe Écologie Les Verts, le loup est un bouc émissaire et une manière pour le monde de l’élevage d’exprimer sa détresse. »
Mais ce qui compte, est-ce l'avis des politiques ou l'avis des éleveurs concernés ? Le monde de l’élevage est-il aussi incapable de jugement que l'affirme EELV ? Sommes-nous abrutis au point de ne pas savoir faire la différence?

« ...les grands prédateurs comme le loup ont un rôle prépondérant...»
Ce n'est pourtant plus l'avis des 2 scientifiques grands promoteurs du loup dans le monde, Luiggi Boitani pour l’Europe et David Mech pour les USA :
A propos du loup taxé d’«espèce parapluie», de «clé de voûte de la biodiversité»,  d’«indicateur de la qualité ou de l’intégrité d’un habitat» et autres idées reçues qu’ils ont inspirées eux-mêmes, les auteurs, constatent ceci : «Les loups ne méritent pas de tels labels. Si ceux-ci ont été de formidables moyens pour déclencher les émotions, obtenir et réunir rapidement des soutiens au rétablissement des loups, il nous faut prendre conscience que ce furent là des raccourcis pour vendre un produit, plutôt que de bonnes bases scientifiques.» et d'ajouter : «Le loup devra être contrôlé partout où il revient. Dans la plupart des cas, le contrôle direct par destruction est habituellement l’unique voie possible.»  Behavior, Ecology and Conservation, publié en 2005
De plus si le rôle du loup dans de vastes étendues sauvages peut être important, il en va tout autrement dans les zones d'élevage de pays à forte densité humaine.
Voyons ce que disent aussi Nicolas Lescureux, Docteur en Ethnoécologie du CNRS et John D.C. Linnell, Scientifique favorable aux loups de l'Institut Norvégien pour la Nature: "Dans la mesure où la plupart des études étaient réalisées en Alaska ou dans des zones très peu peuplées, ces animaux ont été associés à la nature sauvage. Des interprétations abusives de résultats scientifiques ont conduit à une propagation de demi-vérités sur le rôle d’espèce ‘clef de voûte’ du loup, et sur ses capacités à s’autoréguler.."


« ...D’une part en régulant les populations d’élevage (bêtes malades, blessées ou affaiblies), ce qui a une rôle sanitaire important. »
Encore une fois EELV tente de donner une image méprisante de la profession en faisant croire à l'incapacité des éleveurs à gérer leurs troupeaux. Le loup s'attaque principalement aux jeunes en pleine santé et souvent aux reproducteurs qui sont isolés dans des parcs en attendant le rut, les femelles en fin de gestations payent un lourd tribu. Les animaux malades ou blessés étant le plus souvent confinés en bergerie ou ils reçoivent des soins appropriés à leur pathologie. Le loup n'a donc aucun rôle à jouer pour "réguler les population d'élevage". Ceci est aussi valable pour la faune sauvage comme l'explique M. Benoît Lequette, chef du service scientifique du parc national du Mercantour : « le nombre de mouflons a fortement baissé,[....], nous avons constaté certaines années une absence quasi totale de survie des jeunes »


« D’autre part, en prévenant les regroupements trop importants d’herbivores sauvages. Ces derniers, s’ils ne sont pas régulés par des prédateurs, provoquent un déséquilibre des systèmes forestiers, en empêchant les jeunes arbres de se développer. »
Mais pourquoi ne pas dire que dans les années 85 de nombreux lâchers d'ongulés sauvages ont permis à l'ONF gestionnaire de ces forêts, de pouvoir quadrupler la location aux sociétés de chasse ? Pourquoi ne pas dire que les prélèvements accordés aux chasseurs sont insuffisants pour réguler ces cervidés? Parce que les apprentis sorciers se sont imaginés que les loups feraient le travail? Pourquoi toujours inventer pour les loups un rôle à jouer, puisqu'ils ne sont en fait que des animaux comme les autres. Opportunistes, profitant de l'hyper protection dont ils jouissent, ils préfèrent s'attaquer dans les zones d'élevage aux animaux domestiques plus nombreux et difficilement protégeables:  «La société dans son ensemble gagnerait à utiliser davantage, à mieux connaître les données scientifiques relevant du loup, lequel plus que toutes autres espèces est idéalisé, mal compris. Pour le dire crûment, de plus en plus de gens aiment le loup, mais de moins en moins comprennent et mesurent son contexte écologique. » nous disent David Mech et Luiggi boitani, en parlant des défenseurs du loup à n'importe quel prix.
Il faut beaucoup d'audace et d'irresponsabilité pour transposer les études sur le comportement du loup dans de vastes étendues sauvages vers les régions d'élevages de pays à fortes densité humaine. À moins que le but recherché soit la désinformation au service de l'idéologie?

« D’un point de vue économique, le loup est aussi un atout pour le tourisme… »
En France le pastoralisme reste l'un des principal moteur du tourisme rural comme le prouvent les brochures des offices de tourisme. Mais chut !  Alors si faire croire que la population va se déplacer en masse pour voir et déranger les loups en piétinant les territoires que nous avons préservés ne vous pose aucun problème, pour nous autres, véritables acteurs défenseurs de la nature, cela est inacceptable.
 Loup et tourisme : LOUP, LA FACE CACHÉE DES PRÉDATEURS

 « Aux États-Unis, le tourisme lié à la présence du loup est évalué à 20 millions de dollars dans le Parc national de Yellowstone. »
ÉTONNANTE CONCLUSION qui a elle seule dévoile la véritable face cachée des écologistes fondamentalistes du tout sauvage. En effet, dans le parc de Yellowstone nous n’y trouvons ni ville ni village ni activité rurale, comme ils s'en trouvent dans nos montagnes et parcs français. Le loup a été réintroduit pour, entre autre, diminuer la faune sauvage en pleine expansion, puisque les indiens natifs du pays, chassés de leurs terres, ne faisaient plus office de régulateurs. Aux États-Unis, il a fallu dix ans de discussions  avant  d'opérer la réintroduction  du Loup  dans  1e parc de Yellowstone en 1995. Soyez en surs, les millions de visiteurs du parc ne venaient donc pas pour les loups avant 1995 et ne viennent pas plus aujourd’hui uniquement pour les loups !
Voici une version différente expliquant l'affluence des touristes à Yellowstone « Les touristes viennent admirer les geysers, les fumerolles, les sources d'eau chaude, le grand canyon, les forêts et les espaces sauvages, ainsi qu'un grand lac. Ils pratiquent le kayak, la randonnée, la pêche. Ils peuvent également observer les grands mammifères comme les bisons (surtout en hiver et au printemps), les élans, les wapitis et les mouflons. Il y a également des pumas, des loups et des coyotes, mais leur observation est plus rare. »
 À mille lieux donc de la propagande EELV.  A la lecture de ces affirmations, la solution finale se dévoile en filigrane : Délocaliser les ruraux qui ont été les seuls à avoir su conserver leurs terres intactes pour créer des parcs dédiés au tourisme au mépris de la vie sociale qui s’épanouit dans nos campagnes ? Pour EELV et autres ensauvageurs, la justification se chiffre en Dollars.  LOUP, LA FACE CACHÉE DES PRÉDATEURS


« ... il n’en reste pas moins que les conséquences des attaques de loup sont numériquement très faibles. »
2016 - 2735 attaques reconnues pour seulement 300 loups. Soit plus de 7 attaques par jour. il est évident que pour ceux qui ne subiront jamais l'ombre d'une contrainte liée à la prédation "c'est numériquement très faible"
Pourquoi ne pas parler des conséquences dramatiques liées à ces attaques ? Avortements, pertes de rendement, refus des chaleurs, stress permanent des animaux et des bergers, pertes de lactation, pertes des acquis génétiques, risques sanitaires… Mais aussi : abandon des terres engendrant des risques accrus d'incendie et d'avalanche, sans parler de la perte de biodiversité lié à la fermeture des milieux : « Le pastoralisme est vital pour conserver les grandes zones d’habitat naturel et semi naturel. Ce faisant l’abandon du pastoralisme constitue une menace pour la biodiversité. » cf http://www.iucn.org/fr/wisp/portail_des_eleveurs_/diversite_biologique_/


« Pour les écologistes, le loup n’est pas un problème. »
Ça on s'en serait douté, car à part proposer d’invraisemblables solutions et du travail supplémentaire pour les bergers et les éleveurs, aucun écologiste ne lèvera le petit doigt pour faire en sorte que la coexistence soit possible. Pire, le loup est un faire valoir rédempteur pour ceux qui culpabilisent de vivre de et avec les méfaits de notre société tout en se targuant d’Être les évangélistes de la protection de la nature ; pourvu que ce soit les ruraux qui payent l’addition. Et quand on voit l'ignorance (ou la mauvaise foi?) avec laquelle les écologistes traitent le sujet, la fracture sociale n'est pas prête de se refermer.

« ...si le loup constitue un ennemi pratique, la réalité est tout autre : les attaques de loups (quelques milliers d’animaux tués) représentent un goutte d’eau pour un cheptel français de neuf millions de têtes (soit moins de 0,1% des effectifs tués par le loup). »
ENCORE ET TOUJOURS LA PROPAGANDE MENSONGÈRE : S'il fallait encore une preuve du manque de déontologie d'EELV dans cette publication, il suffit de se rendre à l'évidence.
  • Officiellement le cheptel français avoisine les 7 millions d'animaux. Il était de 9 millions en 2000 lorsque le loup a commencé à faire parler de lui.
  • Comparer le chiffre de la prédation en 2016 (9788) dans une trentaine de départements où sévissent les loups avec la totalité du cheptel Français en 2000,  même un élève de 6eme n'aurait pas osé.
C'est bien connu, désinformation et propagande ne s’embarrasse avec l'Éthique. 

« Surtout, les maladies, les chiens errants, les décrochements ou la foudre tuent bien plus que le loup : environ 400 000 bêtes meurent ainsi chaque année. »
ET ÇA CONTINUE :
  •  Même si ce chiffre est inférieur à ce que les extrémistes comme Pierre Rigaux annonce dans ses conférences (800 000), 
  • même si le chiffre est inférieur à ceux extravagants des associations les plus virulentes (600 000, 500 000...) 
  • il est encore loin des chiffres publiés conjointement par l'INRA et l'AFSSA* dans leurs études démographiques, sanitaires et économiques (200 000).
  • Et surtout EELV compare encore une fois son nombre de morts dans toute la France avec la prédation dans quelques départements afin d'en minimiser l'impact.
Cette spécialité idéologique a déjà été expérimentée pour l'ours dans les Pyrénées par EELV en 2013. Le parti politique de l'époque, devenu groupuscule aujourd'hui, comparait la prédation par les ours occupant un infime territoire (200 victimes) avec la totalité des ovins (700 000) dans tout le massif pyrénéens. Une stratégie bien rodée destinée à masquer la réalité.
Pourquoi ne pas comparer les victimes de mort violente à Marseille (par exemple) avec la totalité des décès dans toute la France?
Quant aux chiens errants (terminologie désignant les chiens ensauvagés qui n'ont pas de propriétaires) ils sont officiellement absents du territoire Français. cf ONCFS.

« Les chiens responsables de ces attaques sont le plus souvent des animaux de compagnie, mais qui font une fugue, car il n’existe probablement pas de chiens errants vivant totalement libres en France. » CF Société Française pour l’Etude et la Protection des Mammifères défenseurs du loup. Préface de L. Boitani
Un troupeau a un risque d'attaque une fois tous les 5 ans par des chiens divaguants. Ces chiens sont identifiés dans 89 % des cas. Cf étude faisant référence pour les ministères de l’environnement et de l'agriculture et pour l'ONCFS, faite par UR-EPR (soutenue par l'INRA) Enita Clermont, SUAMME Alès, CRA Franche-Comté, CERPAM Manosque


« ...il existe des solutions pour prévenir et réduire les attaques sur les troupeaux : clôtures électriques pour regroupement des troupeaux, chiens de protection, présence d’un berger… »
Mais pourquoi ne pas tenir compte de la réalité ? Déclaration de l'ONCFS : "..le troupeau de Cipières dans les Alpes-Maritimes, déjà attaqué 40 fois depuis le début de l’année 2017. Il a été fait appel à la brigade nationale loup en complément des mesures de protection mises en place par l’éleveur : chiens de protection présents lors de l’attaque, gardiennage renforcé, parc de regroupement nocturne."
"Les troupeaux ne sont plus attaqués uniquement en période d’estive. La proportion d’attaques au printemps et en automne, voire même en hiver est en constante augmentation. Ces dernières années, des constats ont été réalisés onze mois sur douze que ce soit sur des troupeaux gérés collectivement ou individuellement. Les attaques se produisent de jour comme de nuit. La proportion d’attaques en pleine journée ne cesse de croître. Des attaques qui se produisent malgré la présence de bergers et de chiens de protection." cf DDT 26, ONCFS, DREAL Rhone Alpe.
Pourquoi cacher la réalité de l'inefficacité des mesures de protection?
Dans la nuit du 18 au 19 septembre, dans la station de Valdrôme, le loup a attaqué à l’intérieur d’un parc de nuit électrifié doté de protections supérieures à celle préconisées au sein du Groupe national loup : 1,60 mètre de haut, 8 fils galvanisés fortement tendus avec retour extérieur, électrificateur surpuissant sur secteur. Un dispositif renforcé par deux chiens mais également par l’autorisation de tirs de défense. 
Une des expertes en grands prédateurs auprès de la Commission européenne, Petra Kaczensky, consacrait dans la revue scientifique Ursus, un article à une analyse de la prédation dans tous les pays d’Europe, sa conclusion est sans appel :
« Il n’y a pas d’exemple en Europe où des systèmes de pâturage extensif avec de faibles pertes cohabitent avec des populations viables d’ours et de loups dans le même espace. »



« En Savoie, en 2004, 72 % des brebis dont la mort était attribuée au loup étaient issues de troupeaux non protégés, 4 % seulement étaient issues de troupeaux correctement protégés (étude menée par la Direction départementale de l’Agriculture et de la Forêt). »
SHAME ON YOU EELV : Le 2 juillet 2005, sur l’alpage de Margeriaz situé dans le massif des Bauges (Savoie), Denis Dupérier, éleveur de chèvres et alpagiste à Jarsy, abat un loup dans un territoire ou le loup n'est pas présent officiellement. Il sera d'ailleurs relaxé pour cela. En Savoie les premières Zones de Présence Permanente du loup sont officialisées en 2004. La mise en place des mesures de protections qui n'ont toujours pas fait leurs preuves aujourd'hui, en étaient à leurs balbutiements. Pourquoi prendre comme exemple ce qui se passait il y a 13 ans et occulter ce qui se passe aujourd'hui ? Cela est absolument insupportable pour les éleveurs et bergers qui souffrent et qui se sentent diffamés par ces affirmations grotesques.

Le constat de la cohabitation impossible entre loups et pastoralisme n’est pas issu d’une idéologie « anti-loup ». Il ne s’appuie pas sur une défense corporatiste mais repose sur l’expérience de paysans bienveillants envers la biodiversité. Cette position est issue de la pratique de paysannes et paysans qui ont, pour certains, passé plus de vingt ans à essayer de « s’adapter », en vain. cf Confédération paysanne

« Nous devons apprendre à cohabiter avec le vivant, faute de quoi nous avons aucune chance d’enrayer l’érosion de la biodiversité sur laquelle reposent pourtant 40% des échanges économiques mondiaux. La biodiversité est une chance : ne nous trompons pas de combat ! »
Extrait du Programme des Nations Unies pour l'Environnement : « le pastoralisme - la production extensive de bétail dans les pâturages - offre d'énormes avantages à l'humanité et devrait être considéré comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte »/…./
 « le pastoralisme durable dans les écosystèmes de grands pâturages libres / …/  préserve la fertilité des terres et le carbone présent dans sol, et contribue à la régulation de l'eau et à la conservation de la biodiversité. Les autres avantages qu'il présente se trouvent sous la forme de produits alimentaires de grande valeur. »
« Est important, l'autonomisation des éleveurs à travers le partage des connaissances et le respect de leur consentement préalable, libre et éclairé. » publié le 9/03/2015

 EELV non seulement vous vous trompez de combat, mais en plus de dépréciez votre image aux yeux de vos militants, de la population à qui s'adresse votre message, vous méprisez les éleveurs et des bergers en niant toute réalité et en détournant les chiffres et les données à des fins idéologiques. Ce sont pourtant eux et eux seuls qui sont confrontés à la prédation et dont les revendications ne sont jamais entendues.

 En regardant votre photo de propagande destinée à recueillir des voix dans le grand Est pour les élections Européenne de 2014, on s’aperçoit que votre démagogie au service de l'idéologie est une caractéristique flagrante de votre mouvement. (démagogie = politique qui consiste à exploiter les passions pour obtenir le pouvoir)

Image choquante. Vision méprisante pour le loup, pour la faune sauvage et pour le public à qui s'adresse le message : « Notre avenir, notre biodiversité, notre Europe »

POSTFACE : OUI le loup menace la branche ovine qui a su tirer son épingle du jeu.

"Les causes de la crise de l’élevage sont ailleurs : la concurrence internationale est l’une des principales causes qui met en péril le pastoralisme traditionnel." Donc ne faisons rien et favorisons le retour des loups dans nos zones d'élevages traditionnelle pour en finir?


"Une concurrence qui pourrait être aggravée par le traité de libre-échange UE – Canada, le CETA, que le gouvernement s’apprête à faire appliquer en France."
Bonne affaire, au lieu de demander à la population d'être solidaire avec le pastoralisme pour lutter contre cette folie, on lui explique que c'est une aubaine pour sacrifier nos bergers sur l'autel du loup.

A savoir : la France exporte pour plus de 77 millions d'euros (viande et vif) principalement vers l'Italie et l’Espagne (Cf Instiutut de l'Élevage) ou le loup à fortement fait chuter l'élevage.                    "L’agneau de Sisteron se porte bien. L’heure est donc à la réflexion pour les coopératives qui devront trouver des solutions pour remonter l’offre d’agneaux, ce qui revient à trouver de nouveaux éleveurs." cf coop Sisteron
 Idem en Lozère pour la fromagerie le Fédou, mais également pour l'IGP agneau de Lozère ELOVEL qui subit 25% à 30% de pertes de production, au même titre que l'ensemble des agneaux labellisés ou des productions fromagères dans les régions impactées par le loup. 
Le loup est désormais en Aveyron et impacte les producteurs du Roquefort; fleuron des produits à "haute valeur ajoutée" dans l'image de la France! Il menace les A.O.C. dont le cahier des charges exige une obligation de pâturage, comme en Italie et en Espagne
Les exploitations les plus vulnérables sont les petites structures en polycultures et élevage en vente directe avec des petits troupeaux (100 unités). Ces fermes, les plus exigeantes mais les plus rentables sont condamnées car elles n'ont pas les moyens physiques et financiers pour se protéger et ne sont souvent pas éligibles aux aides. De plus en cas de lourdes pertes la clientèle se détourne pour manque d'approvisionnement.

UN EXEMPLE DES CONSÉQUENCES ÉCONOMIQUES SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES DU LOUP EN ITALIE
                                 

* AFSSA = Association Française pour la Sécurité Sanitaire et Alimentaire. 



2 commentaires:

  1. Bravo! Bel article. je rajouterais un conseil pratique à l'intention de EELV : allez donc voir sur le terrain ce qu'il se passe vraiment. Car pour sortir de telles affirmations du style "les conséquences des attaques de loup sont numériquement très faibles.", il faut être un bureaucrate qui analyse la situation depuis con bureau parisien, sans jamais avoir été rencontrer des éleveurs.

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  2. Je n'arrive pas à croire qu'un parti politique que se targue d’être à l'avant garde de la démocratie puisse écrire de telle infamies. Finalement l'image de la dictature écologique se transforme en réalité morbide.

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