mardi 24 octobre 2017

HULOT, PANTIN SANS MORALE NI DISCERNEMENT?

La vidéo qui en dit long sur l'idéologie du ministre : https://youtu.be/IHY4MnPJJRU?t=1418

"Hulot : "le problème c'est que le pastoralisme s'est installé dans un territoire à une époque ou le loup avait disparu..."
En voila un qui va bien s'entendre avec La Maho, le scientifique de référence du ministère de l'environnement : Hulot plus manipulateur que Le Maho? Le Maho qui affirme que l'on a malheureusement laissé s'installer le pastoralisme dans le coeur des parcs Nationaux , alors que se sont les parcs qui se sont créés dans les zones pastorales avec comme projet je cite : "les paysages d’alpages et d’estives offrent une biodiversité et un caractère remarquable, résultat des interactions complexes et dynamiques entre activités pastorales et milieux naturels, que les parcs visent à préserver."


L'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage est sur la même longueur d'onde que son ministre de tutelle et que les scientifiques déjantés:  « La présence du loup implique une modification importante des modalités d’exploitation des estives par les troupeaux, le système pastoral étant plutôt extensif en absence de prédateur. ».



La réponse d'Ouragan:

Monsieur Hulot, le pastoralisme symbolisant l’élevage extensif par définition, se développe depuis plus de 6000 ans Loup ou pas Loup. La différence c'est que nous ne voulons pas vivre ce que vivaient nos ancêtres. Et vous non plus d'ailleurs, si je ne m'abuse. Pas plus d'ailleurs que les agents de l'ONCFS aux 35 heures avec récupération des jours férié et week-end!
L'élevage extensif est un exemple de conservation de la biodiversité et du respect des animaux, de la nature et des consommateurs.
Le pastoralisme selon l’Association française de pastoralisme « regroupe l’ensemble des activités d’élevage valorisant par le pâturage extensif (de surfaces peu productives et non mécanisables) les ressources fourragères spontanées des espaces naturels, pour assurer tout ou partie de l’alimentation des troupeaux »
S'agit il donc encore une fois de désinformer le public pour mettre en pratique les recommandations de l'UICN, WWF et LCIE : "Dans les zones ou évolueront les grands prédateurs, il faut de fortes restrictions à l’élevage..." ou est-ce la preuve de l'ignorance et de la petitesse d'esprit des environnementalistes?
D'autre part, pour minimiser la souffrance de nos éleveurs et bergers face à la prédation, vous n'avez de cesse Monsieur Hulot, de les comparer aux pâtres africains censées avoir plus de problèmes que nous avec les prédateurs. Des prédateurs dont votre politique leur impose la présence sans les aider autrement que en les délocalisants. Le fait que des populations Africaines subissent des conditions d’existence difficile pour cohabiter avec des prédateurs justifie-t-il que nos conditions se dégradent ? S’agirait-il d’ailleurs des conditions d'existence de tous les français ou seulement de celles des paysans confrontés aux loup et à l'ours ? Je vous ai déjà posé la question à laquelle vous n'avez pas répondu!
Monsieur Hulot, ma mère a été louée dés l'age de 7 ans pour garder les troupeaux en présence des loups. Ça vous ennuie d'autoriser l'abattage des loups? Aucun berger n'a envie de le faire ni ne s'en réjouit ET MA MÈRE N'AURAIT PAS PU Y PARVENIR.

La loi est claire : Alinéa 8 du code rural article L 113-1 : l'ÉTAT S'ENGAGE À : 8° Assurer la pérennité des exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier EN PROTÉGEANT les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires exposés à ce risque.
ALORS FAITES VOTRE BOULOT, et si l'état n'est pas capable d'assurer la protection des troupeaux, qu'il enlève les loups des zones d'élevage des derniers paysans qui impactent le moins la nature. Et surtout qu'il cesse de réinventer l'histoire du pastoralisme à des fins d'ensauvagement dont le but est la main mise sur nos terres.

"Le constat de la cohabitation impossible entre loups et pastoralisme n’est pas issu d’une idéologie « anti-loup ».
 Il ne s’appuie pas sur une défense corporatiste mais repose sur l’expérience de paysans bienveillants envers la biodiversité. Cette position est issue de la pratique de paysannes et paysans qui ont, pour certains, passé plus de vingt ans à essayer de « s’adapter », en vain."



Le constat de l’idéologie qui consiste à affirmer que le loup est "une espèce structurante"  comme vous l'avez expliqué dans vos réponses à de nombreux élus, n'a aucun sens, ci ce n'est de montrer votre ignorance du sujet et votre incapacité à etre crédible:  

Les scientifiques qui ont affirmé à propos du loup, taxé d’«espèce parapluie»,  de «clé de voûte de la biodiversité», d’«indicateur de la qualité ou de l’intégrité d’un habitat» et autres idées reçues qu’ils ont inspirées eux-mêmes, les auteurs de ces contres vérités constatent ceci : «Les loups ne méritent pas de tels labels. Si ceux-ci ont été de formidables moyens pour déclencher les émotions, obtenir et réunir rapidement des soutiens au rétablissement des loups, il nous faut prendre conscience que ce furent là des raccourcis pour vendre un produit, plutôt que de bonnes bases scientifiques. Le loup devra être contrôlé partout où il revient. Dans la plupart des cas, le contrôle direct par destruction est habituellement l’unique voie possible.» Extrait du livre de L. David Mech (grand promoteur du loup aux USA) et Luigi Boitani (Grand promoteur du loup en Europe) Behavior, Ecology and Conservation

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