jeudi 19 octobre 2017

LOUP, QUOI DE NEUF POUR L'EUROPE DU TOUT SAUVAGE?


A part le constat qu'il y a des conflits entre les hommes et la prédateurs, rien ne bouge. Et rien ne doit bouger. Il faut s'entendre, telle est leur solution !
Une solution qui transforme les grands prédateurs en manne nourricière pour ses défenseurs et en enfer pour les éleveurs et bergers traditionnels. 


Bruxelles, le 19 octobre 2017 - Des mesures beaucoup plus efficaces doivent être mises en œuvre dès maintenant pour atténuer les conflits croissants entre les humains et les grands carnivores en Europe. Tel était le message principal de la conférence «Coexistence avec les grands carnivores: défis et solutions» le 17 octobre 2017 au Parlement européen à Bruxelles.
Exemple :" 1997: dans les zones ou évolueront les grands prédateurs il faut de fortes restrictions à l’élevage..." WWF, UICN, LCIE


La conférence était présidée par le député européen Karl-Heinz Florenz, du groupe PPE, président de l'intergroupe «Biodiversité, chasse, campagne» du Parlement européen et organisé par la FACE, Fédération des associations pour la chasse et la conservation de l'UE. Les systèmes actuels de gestion et de compensation des dommages doivent fournir des solutions appropriées pour la coexistence en ce qui concerne l'augmentation de nombreuses populations de grands carnivores dans les paysages densément peuplés et multifonctionnels d'Europe.
Une réalité reconnue en 2014 par l'Institut pour les grands Carnivore en Europe (LCIE) : ""cette expérience n'a jamais été tentée auparavant" .../...
... / ... "Nous essayons maintenant de trouver un moyen de coexister avec eux (les grands prédateurs ndlr), même si personne ne sait à quoi cette coexistence va ressembler à la fin".


L'eurodéputé Karl Heinz Florenz a déclaré: «La coexistence entre les activités humaines, y compris l'agriculture, la conservation de la nature et le tourisme avec certaines espèces de grands carnivores comme le loup, nous pose de plus en plus de défis: le retour du loup suscite un débat Je demande donc que nous élaborions de bons plans de gestion pour les loups et les autres animaux sauvages qui causent des conflits, non seulement des facteurs écologiques, mais aussi économiques et sociaux, qui doivent être pris en compte. les préoccupations de nombreux agriculteurs et propriétaires terriens. Nous devons mieux impliquer les agriculteurs touchés, les propriétaires fonciers, les chasseurs et les forestiers sur le terrain dans le processus de prise de décisions ».
C'est bien ce que nous avons réclamé sans jamais l’obtenir: " tenir compte de l'autonomisation des ruraux à travers le partage de leurs connaissances et le respect de leur consentement préalable, libre et éclairé."


Le Dr Nicola Notaro, responsable de la protection de la nature de la DG Environnement (Commission européenne), a insisté sur le fait que les grands carnivores font partie intégrante des écosystèmes et des paysages à travers l'Europe et la gestion des conflits entre les intérêts humains et la présence des espèces de grands carnivores est de développer un dialogue constructif avec les parties prenantes, les agriculteurs, les chasseurs et les institutions. Ce dialogue devrait inclure l'échange de connaissances, le travail en commun et l'utilisation des outils fournis dans le cadre de la législation et de la politique de l'UE, qui est suffisamment souple pour être adapté aux différents contextes et zones géographiques. Il a évoqué le plan d'action de l'UE pour la nature, les personnes et l'économie en tant que moyen de réaliser ces actions.
publication officielle en 2008 : Analyse par l'Institut Européen pour les Grands Carnivore (LCIE), membre du WWF et de l'UICN:
«Comme nous l'avons vu, les grands carnivores, comme groupe d'espèces, représentent un nombre de challenges uniques quand nous essayons de les conserver dans des écosystèmes densément peuplés, à dominante humaine et fortement modifiés, comme ceux en Europe » ...
… « Ces challenges ont le potentiel d'avoir localement de graves répercussions sur ...
  • 1) le cheptel …
  • 2) les proies sauvages qui représentent des ressources de grande valeur pour les chasseurs …
  • 3) la peur qu'ils induisent chez de nombreuses personnes ...
  • 4) leur association à une large gamme de conflits sociaux …..
  • 5) le fait qu'en de rares occasions, les loups et les ours peuvent représenter une menace pour la sécurité humaine en s'attaquant à des humains


M. Csaba Borboly, membre du Comité des régions et président du Conseil du comté de Harghita en Roumanie, a rendu compte de l'élaboration d'un rapport au sein du Comité des régions visant à améliorer la coexistence entre les populations et les grands carnivores. De sa propre région, il a décrit les conflits générés par l'ours brun en Roumanie. Il a évoqué la restriction récente des quotas de pêche comme étant problématique. Il a également souligné la nécessité pour la Roumanie d'utiliser les fonds de l'UE pour les zones Natura 2000 et d'améliorer la coexistence ainsi que la nécessité de soutenir les approches scientifiques de la prise de décision.
 Là nous entrons dans le vif du sujet : la manne financière  que procure le retour des grands prédateurs pour les ONG et les différents services d'État qui se prennent souvent pour un état dans l'état.


Selon M. Daniel Heindl, de la Chambre d'agriculture de Basse-Autriche, le pâturage traditionnel et l'élevage pastoral sont devenus extrêmement difficiles dans certaines régions. Il a appelé à la création de zones exemptes de conflits, notamment dans les zones de pâturage extensif dans les régions alpines d'Europe. Il a fait valoir que l'agriculture pastorale traditionnelle, qui s'est développée au cours des siècles, est un atout écologique et culturel des Alpes et doit être maintenue dans l'avenir, sans mesures de protection élaborées.
Voici donc un exemple d'un pays qui a pris la réelle mesure du problème : En essayant de protéger leurs animaux contre les attaques des grands carnivores, les agriculteurs ont mis en place des mesures de protection (bergers, chiens, enclos ...). Financées par les autorités nationales, les mesures de protection ne doivent pas être un fardeau administratif et financier. Compenser les coûts des prédations des grands carnivores a un impact financier énorme et les mesures de protection (même coûteuses) ne sont pas assez efficaces. 
 Les grands carnivores peuvent s’adapter aux mesures de protection, ce qui signifie que l’agriculteur devra utiliser davantage de mesures, avec des coûts supplémentaires. Par exemple lorsque les premières mesures ont été mises en œuvre en France, une nette diminution des attaques s’est produite rapidement, mais lorsque davantage d’agriculteurs ont adopté ces mesures, les attaques ont commencé à augmenter de nouveau y compris parmi les troupeaux protégés. cf copa cogéca "the impact of large carnivores déprédation on the économic activity" (perdu la date)


M. Luis Suarez, WWF Espagne, a cité plusieurs exemples de bonne coexistence entre les populations et les grands carnivores. Il a déclaré que les conflits peuvent être résolus et référé à un large éventail de mesures préventives et a souligné la nécessité d'une bonne collaboration des parties prenantes.

Il a montré comment l'instrument de financement LIFE de l'UE et les développements ruraux nationaux. Les fonds peuvent être utilisés avec succès pour améliorer la coexistence entre les populations et les grands carnivores.

Ici nous avons un organisme qui s'y connait, entre autre pour attirer la manne nouricère que sont les grands carivores : Mieux connaitre le WWF : 
Quand à la bonne coexistence entre les populations et les grands carnivorres, il me semble avoir déja dit que les défenseurs du loup sont de "fiéffés salauds" :
Je cite le WWF Espagne :  Le WWF a lancé la marque "territoire pour le loup" (on ne parle plus de cohabitation ?ndlr) campagne avec une pétition en ligne demandant l'appui du public pour arrêter les persécutions sur cette espèce qui menacent sa survie dans de nombreuses parties de l'Espagne ! 

La Principauté des Asturies ouvre la voie à l’extermination des loups dans le tiers de son territoire.

La Principauté a mis en œuvre un nouveau programme qui autorise de chasser sans aucune discrimination cette espèce protégée sur un espace de 3300 km 2 à cause du « haut degré de conflit social » atteint. 
Le WWF a porté plainte devant le procureur.
Alors ça se passe bien ou c'est une catastrophe? Mais quand il s'agit de toucher la finance destinée à la protection des grands prédateurs certains sont capables de tout et de son contraire pourvu que le tiroir caisse fonctione (gling gling) 
Meux qu'un long discours : LOUP, A L'ÉTRANGER COMMENT SE PASSE LA COHABITATION?

Et ci dessous la photo du président du WWF Espagne :

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