mardi 18 avril 2017

LOUP, CE QUE LES ÉCOLOGISTES CACHENT À LEURS ENFANTS

D'après les défenseurs du loup, le prédateur s'en prend aux animaux vieux et malade, faisant ainsi un ménage sanitaire et salutaire dans la nature.

C'est le discours que tiennent à leurs enfants qu'ils ont le droit de mépriser et de désinformer, les militants pour le retour du tout sauvage.


Pour nous autres ruraux, nos enfants, ce qu'ils vivent et ce que nous leur apprenons c'est tout simplement la réalité. 
Nos enfants dés le plus jeune age connaissent tout de la reproduction, de la naissance, de la vie et de la mort, de la nécessité de la pluie qu'il accueillent avec joie, ...  ; car ils sont confronté quotidiennement à la réalité de la nature, contrairement à ceux qui geignent quand il pleut mais qui se présente comme les sauveurs de la biodiversité.
Nos enfants s'épanouissent dans une nature accueillante et apprennent à la respecter mais surtout à la connaître. Aujourd'hui nos petits enfants sont confrontés à la réalité de l'horreur des charniers causé par le loup. Les enfants, à qui l'on enseigne les bienfaits des prédateurs dans les zones d'élevage de pays ou ne subsiste plus d'espace suffisant pour les accueillir, ne doivent surtout pas voir de telles abominations en photos! Comment éviter les conflits humain entre ces deux visions du problème?


Voila une victime ni vieille, ni malade et qui compte double



DEVOIR POUR UN ÉLÈVE DE 5eme


l’élève pourra se documenter sur la biologie du loup sur des sites objectifs comme le site de l'État consacré aux loups, en évitant les sites militants pour le retour des prédateurs qui affirment par exemple que "le le loup ne mange que des animaux malades ou vieux, et les tuent sans les faire souffrir"

Sachant que, selon les biologistes, en moyenne, un loup consomme chaque jour 17% de son poids en viande, soit 4 à 5 kg pour un loup européen.
1/4 de la biche a été consommée
A partir de l'estimation du poids de la biche ci dessus, 65 kg, et en prenant le minimum de 4kg de viande consommée par jour et par loup:
  • quelle est la part consommée?
  • quelle est la part non consommée?
  • quel est le nombre de loup supposé s’être nourrit sur cette proie?
La population loup est estimée à 300 spécimen par les autorités dites "compétentes"
  • quelle est, en tonne, la consommation journalière  de viande estimée pour 300 loups?
  • quelle serait en tonne, la consommation annuelle pour 300 loups?
  • quel pourrait etre le tonnage journalier de restes non consommés au vue de ces images pour 300 loups?
  • quel pourrait etre le tonnage annuel de restes non consommés pour 300 loups?


Selon des scientifiques choisi par les défenseurs du loup, il faudrait 5000 loups adultes pour que la viabilité de l'espèce soit possible en France.
  • quelle est, en tonne, la consommation journalière  de viande estimée pour 5000 loups?
  • quelle serait en tonne, la consommation annuelle pour 5000 loups?
  • quel pourrait etre le tonnage journalier de restes non consommés au vue de ces images pour 5000 loups?
  • quel pourrait etre le tonnage annuel de restes non consommés pour 5000 loups?
  • quel pourrait etre le tonnage total de biodiversité nécessaire pour nourrir 5000 loups adultes, en prenant en compte les restes non consommés et la consommation réelle?

DISCUSSION:

  • Que pensez vous du retour des loups dans les zones d'élevage d'un pays à forte densité humaine ou les espaces naturel n'ont plus rien de sauvage?
  • Quel serait l'impact sur la biodiversité de la présence de 5000 loups en France?
  • Les résultats  comme "quel pourrait etre le tonnage... " qui demandent une extrapolation de l’élève, issue de son analyse par rapport à son approche personnelle et à la documentation qu'il aura choisit, devront etre regroupés. Ils devront etre discutés entre tous les élèves de la classe, afin de faire se confronter tous les points de vue, si possible avec des intervenants ruraux qui vivent la situation réelle de la prédation? Ceci afin que soit pris en compte le partage des connaissances et le respect des consentements préalables, libres et éclairés des personnes concernées. 


9 commentaires:

  1. Moi qui vient de la campagne, je vois que le ruraux ont bien changé. Il y a 70 ans lorsque je suis né, les adultes nous disaient que la nature devait resté telle quelle, avec les animaux sauvages (loups, ours, linx, renards, blairaux etc). aujourd'hui, certains ruraux veulent exterminer ces animaux sauvages, surtout le loup. Car il ne veulent que des animaux domestiqués. Excellente journée aux loups et aux ruraux !!!

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    1. Moi, ma mère a été louée dés l'age de 7 ans pour garder les troupeaux sur les causses en Lozère et croyez moi tous ces ruraux ont été soulagé lorsque le loup a disparu. Les enfants ont pu aller à l'école et les adultes ont pu améliorer leur condition de vie sociale, physique et financière. Ceux qui prônent une nature sauvage sont aussi ceux qui refusent de payer le juste prix pour des denrées élevée dans la nature. Le retour des prédateurs est une aubaine pour l'élevage industriel et délocalisé. Ce sont aussi ceux qui ne subiront jamais l'ombre d'une contrainte liée à la prédation. Ce sont aussi ceux qui ne lèveront jamais le petit doigt ni ouvriront jamais leur porte feuille pour que la cohabitation soit ne serait ce que tentée. Le loup pour un berger c'est 7 heures de travail par jour supplémentaire, y compris les week-end et les jours fériés.
      Voici ce que disent les adhérents de la confédération ,paysanne :
      La Confédération paysanne se bat pour une agriculture paysanne, face à une agriculture industrielle prédatrice pour les paysans, les territoires et l’environnement. Elle défend le droit pour les paysannes et paysans de chaque peuple à vivre de leur activité et selon leur culture.
      Le constat de la cohabitation impossible entre loups et pastoralisme n’est pas issu d’une idéologie « anti-loup ». Il ne s’appuie pas sur une défense corporatiste mais repose sur l’expérience de paysans bienveillants envers la biodiversité. Cette position est issue de la pratique de paysannes et paysans qui ont, pour certains, passé plus de vingt ans à essayer de « s’adapter », en vain.
      Bonne journée!

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    2. retournons à l'idée de base de l'extermination c'est tellement plus simple on a deja essayer avec d'autres populations...

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    3. je ne vois pas ou vous voulez en venir!
      1 - Pour le moment le loup est classé sans préoccupation dans la liste rouge des animaux en danger.
      2 - les prédateurs n'ont rien a gagner a vivre dans les zones d'élevage de pays à forte densité humaine. C'est contre nature, contre leur nature. Alors qui êtes vous pour faire la morale à ceux qui sont les seuls à participer à cette cohabitation?
      Que le loup vive ! oui, au milieu de ses proies sauvages à chasser, en agissant pleinement selon sa nature. Mais bien loin des humbles brebis, parce que, quand il est à son tour dévoré par les affres de la faim, il est obligé de se transformer de merveilleux chasseur en misérable cambrioleur assassin qui pénètre dans les espaces où sont enfermées ses victimes.
      Et il n’y a pas de réparations pour le dommage, la douleur et le stress des humains et des animaux, et pas non plus de dissuadeurs (rapidement ridiculisés par l’intelligence des prédateurs), de chiens de troupeau (dévorés) ou d’enclos avec des treillis soudés (franchis en creusant sous les bordures de béton enterrées) qui tiennent. L’impossible projet, sur ces terres, n’aurait même pas dû être une hypothèse, si sa faisabilité avait été évaluée avec une approche réaliste et une responsabilité de compétences. Lucia Morelli,psychosociologue

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  2. Puisque vous prétendez apprendre à vos enfants les réalités de la vraie vie, pourquoi ne pas commencer par le fait qu'elle n'est pas juste, parfois cruelle mais qu'elle doit rester ainsi car la nature a ses propres lois et l'homme doit les accepter au lieu de vouloir toujours les changer (à son profit) ! Oui le loup tue ses proies, oui il ne mange pas l'animal entier en 1x (mais rassurez-vous il revient souvent pour grignoter la carcasse dans la nature et d'autres petits prédateurs en profite tels renards, aigles, gypaètes etc), oui il tue parfois en nombre ("over-killing instinct, c'est génétique, la nature est ainsi faite...) et oui il croque des moutons, malgré les moyens de protection (pas tjrs appliqués et malheureusement, pas infaillibles, le risque zéro n'existera jamais). Alors si on souhaite véritablement enseigner à ses enfants la vraie vie, il faut partir du principe que l'homme n'est aucunement le maître de l'univers, celui qui a le droit de décider et de tout contrôler. Il n'est qu'un maillon de la chaîne, ni plus ni moins. Massacrer des espèces parce qu'elles nous dérangent, qu'on les estiment inutiles, nuisibles, effrayantes ou moches, c'est faire preuve d'un manque d'humilité et d'intelligence certain ! Vous pouvez montrer toutes les photos de biches éventrées, de cerfs dévorés que vous voudrez, ca ne changera pas les lois de la nature. Mais montrez également celles des abattoires, de la corrida, du marché des fourrures, du braconnage des éléphants/rhinocéros en Afrique, de la maltraitance animale partout dans le monde. Car le champion toute catégorie de la cruauté, du manque d'éthique, de respect et le vrai prédateur, ca n'est pas le loup mais L'HOMME !!! ABE

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    1. Désolé, mais il y a eu un beug et je n'ai pas été avertit de votre commentaire que je m'empresse de publier.
      Pour vous répondre je pense que la réponse faite à Jeremy au dessus de votre post est aussi appropriée.
      1 - Pour le moment le loup est classé sans préoccupation dans la liste rouge des animaux en danger.
      2 - les prédateurs n'ont rien a gagner a vivre dans les zones d'élevage de pays à forte densité humaine. C'est contre nature, contre leur nature. Alors qui êtes vous pour faire la morale à ceux qui sont les seuls à participer à cette cohabitation?
      Que le loup vive ! oui, au milieu de ses proies sauvages à chasser, en agissant pleinement selon sa nature. Mais bien loin des humbles brebis, parce que, quand il est à son tour dévoré par les affres de la faim, il est obligé de se transformer de merveilleux chasseur en misérable cambrioleur assassin qui pénètre dans les espaces où sont enfermées ses victimes.
      Et il n’y a pas de réparations pour le dommage, la douleur et le stress des humains et des animaux, et pas non plus de dissuadeurs (rapidement ridiculisés par l’intelligence des prédateurs), de chiens de troupeau (dévorés) ou d’enclos avec des treillis soudés (franchis en creusant sous les bordures de béton enterrées) qui tiennent. L’impossible projet, sur ces terres, n’aurait même pas dû être une hypothèse, si sa faisabilité avait été évaluée avec une approche réaliste et une responsabilité de compétences. Lucia Morelli,psychosociologue

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  3. Je suis loin d'être d'accord avec votre phrase "Ceux qui prônent une nature sauvage sont aussi ceux qui refusent de payer le juste prix pour des denrées élevée dans la nature". Car ceux qui prônent la cohabitation (pourquoi une espèce aurait le droit d'être là et pas une autre ?!) sont ceux qui vont acheter leur viande chez le producteur, au juste prix. Ils sont prêts à payer plus cher leur viande quand ils savent qu'ils n'engraissent pas des intermédiaires et que le bénéfice permet à l'agriculteur de mieux vivre. Donc merci de ne pas faire de généralités absurdes...

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    1. Merci pour votre participation, mais il ne s'agit pas de payer un peu plus cher les produits qui sont en vente directe car en vente directe ils sont moins cher que par le réseau commercial. J'ai passé ma vie à vendre des fromages de chèvres en vente directe et je sais de quoi je parle.
      Pour ce qui est du surcoût du aux prédateurs, même en multipliant par 2 le prix de vente nous serions en dessous de ce que nous coûte la prédation.
      Vous nous demandez de faire selon une étude du CERPAM et de l'Institut de l'élevage 7 heures supplémentaire par jour dont le tiers est non reconnu socialement et financièrement. Par contre le défenseurs du loup lui n'acceptera jamais l'ombre d'une contrainte physique, morale, financière ou psychologique qu'il nous impose.
      Merci d'acheter vos produits au juste prix chez le producteur, c'est a dire moins cher que dans ls commerce, l'éleveur si retrouve et vous aussi. Il s'agit donc d'un échange bénéfique sur tous les plans humain, financier, qualitatif, qui favorise la proximité, la durabilité et la vie sociale dans nos campagnes.
      Pourquoi une espèce aurait le droit d'être là et pas une autre ? Tout simplement parce que ce que vous considérez comme un espace sauvage est tout simplement une zone d'élevage contemporaine qui permet de proposer des produits de qualité dans le respect, la traçabilité la proximité et que nous avons les mêmes droits que vous de vivre décemment sans etre obligé de nous transformer en guerrier sur le qui vive permanent sans plus aucune vie sociale entouré de meutes de chiens de combats...
      Alors soit vous nous expropriez, comme l'a fait le WWF pour plus de 20 millions d’indigènes sous prétexte de biodiversité et vous transformez nous terres que nous sommes les seuls à avoir préservées tout en continuant à artificialiser plus de 60 000 hectares par an, soit vous acceptez de nous laisser vivre en acceptant de tenir compte de l'autonomisation des éleveurs à travers le partage des connaissances et le respect de leur consentement préalable, libre et éclairé.

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    2. J'ai oublié de rajouter que lorsque nous perdons une reproductrice par prédation, on nous en donne 160€
      Vous vous imaginez la perte que cela engendre, puisque un reproducteur en fin de carrière se négocie lors de sa mise en réforme 60€!

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