vendredi 14 avril 2017

LOUP, ITALIE, L'APPEL DES BERGÈRES

Appel des bergères au ministre

Nous sommes des femmes,  des paysannes, des montagnardes
Nous sommes porteuses d'une culture et d'une civilisation qui au cours des siècles ont transformé le monde en terre pour l'homme.

NOUS  ÉTIONS LIBRES

Nous étions libres. Une liberté  qui se payait avec les sacrifices de tous les jours: le froid, la pluie, la neige et le gel, la fatigue sans horaire, ni fête de Pâques ni de Noël ... Mais il y avait le soleil, le vent sur la peau, le bêlement des agneaux, le printemps qui fait croître la vie nouvelle.

Mais maintenant, cette civilisation globalisée a pris notre liberté et nous fait mourir. Chaque mouton a une étiquette à l'oreille avec un numéro, nous sommes tous pris au piège dans un carcan bureaucratique qui nous étouffe: numéro d'étable, part de TVA, numéro de sécurité sociale, numéro de REA, codes ATECO, OTE, CAA, ARAP, ARPEA, AGEA,  PEC, modèle 4, modèle 7 ...

Assises à l'ombre d'un arbre de hêtre dans le pâturage nous ne pouvons pas suivre toute cette bureaucratie, et nous devons constamment courir dans les bureaux des associations ... Pendant ce temps, qui garde les bêtes?

Tu signes des questionnaires que tu ne comprends pas, et tu paies, tu paies, tu paies ... Toujours avec la peur de faire des erreurs ou d'oublier un papier, car il est plus grave de se tromper sur un morceau de papier que de négliger les enfants, les cabris ou les agneaux ....

Prendre soin de la famille, de la maison, des brebis, des agneaux et des enfants qui grandissent, tu te sacrifies pour eux, et après ? Les années où les agneaux ne se vendent pas facilement tu dois demander la charité à un commerçant pour qu'il te les prenne, et c'est humiliant...

Une brebis en fin de carrière vaut 20 €. En comptant les heures de travail, nous ne gagnons pas 50 centimes de l'heure certaines saisons ; et il n'y a pas pour nous de caisse de solidarité, de chômage ni de revenu de base.

L'AGONIE DES PETITES ENTREPRISES

C'est un métier de pauvres qui doivent se soumettre à une bureaucratie de riches. Même pour nos associations, nous comptons pour rien et  ainsi nos petites entreprises ne peuvent pas progresser.

Sur le papier, cependant, nous sommes égaux! Nous sommes égaux  aux grandes exploitations de la plaine qui sont montés dans les alpages avec des milliers de têtes, mais ils ne le sont que sur le papier, avec tous les documents bureaucratiques en règle pour prendre les aides qui devraient plutôt être destinés à la montagne et à ceux qui y vivent et y travaillent!

Et là-dessus s'est ajouté dernièrement le loup : bannière « écologiste » d'une société en décomposition, cette menace a transformé notre vie quotidienne en guerre de tranchées permanente: tu dois toujours être sur tes gardes, tu ne sais jamais quand il arrivera et combien d'animaux il tuera malgré les systèmes de défense mis en place (chiens, réseaux, bornes ...) .. Pour ensuite t'entendre dire: « Mais les bêtes qui sont mortes on vous les paie ! »

* Bientôt sera publiée la première liste de noms où apparaîtra également la vôtre. Cette pétition est un préalable au lancement d'une pétition sur une plate-forme.

N'hésitez pas à signer la pétition : http://progetto-propast.blogspot.fr/2017/04/blog-post.html

Le BILLET D'OURAGAN:
 Encore et toujours, le mensonge des environnementalistes français n'a pas finit de nous sauter au visage.
Qui sont ils ceux qui ont osé se servir d'une propagande ignoble pour dresser la population contre ses derniers ruraux respectueux de la nature, de l'homme et des animaux?
 Qui sont ils ceux qui ont inventé de toutes pièces une idéologie digne des années noires de notre histoire pour servir les multinationales à l’affût de la main mise sur nos terres que nous sommes les seuls a avoir su gardées intactes? 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Pour ceux qui veulent commenter mais qui n ont pas de compte, vous pouvez communiquer en tant qu'anonyme. Merci de mettre un pseudo en cas de conversation suivie.