mercredi 27 septembre 2017

FRAPNA, L'OPPORTUNITÉ N'A PAS BESOIN DE DÉONTOLOGIE.


"Dans les Alpes du sud, la richesse floristique est parfois plus grande sur les pistes de skis que dans les pâturages ! "
Une phrase cosignée par la FRAPNA et reprise par les fondamentalistes peu regardants sur l'éthique et incapables d'utiliser leur libre arbitre.
La FRAPNA qui ne craint pas le ridicule, vient de publier une intéressante constatation, celle-là même que j'avais opposée à cette théorie assassine pour le pastoralisme de la richesse floristique des stations de skis, dans le premier tract de propagande publié en 2012.
«C’est une zone naturelle totalement remodelée par l’homme, avec un sol artificiel parcouru de kilomètres de canalisations. L’aménagement est comparable à celui d’une zone urbanisée», résume Thomas Guiblain, de la Frapna.
Une grande barre rocheuse a été dynamitée et maçonnée pour laisser passer une piste rectiligne et plane, bordées de canons à neige. L’herbe semée a poussé sur un compost issu de boues de stations d’épuration, parsemé d’innombrables et indestructibles déchets de plastique de quelques centimètres. 
Le maire de l’Alpe d’Huez, lui, est convaincu de bien faire : «Nous aménageons la montagne, en la façonnant, mais sur une petite partie seulement, avec de gros efforts de nettoyage, de requalification, de diminution du nombre de pylônes et de notre impact carbone… Nous faisons partie de ceux qui défendent le plus la montagne, en permettant aux hommes d’y vivre» (avec la bénédiction des écologistes défenseurs du loup, FRAPNA en tête,  qui affirment que la flore est plus belle sur les pistes que dans la nature façonnée par le pastoralisme ndlr). 
En résumé, quand ça arrange (et que ça rapporte?), les pistes de skis sont des merveilles de biodiversité ou des poubelles au service de la finance.
Et il en va de même pour tout le reste : 
Voici quelques affirmations cosignées par la Frapna: 
"Le pastoralisme n’est pas forcément synonyme d’entretien du paysage

Les moutons n’ont jamais créé la moindre espèce

Ecologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique.

Dans les Alpes, la concentration des moutons abîme les pelouses d’altitude jusque dans le cœur des parcs nationaux du Mercantour ou des Écrins :
"

Et voici la Fapna émerveillée par le pastoralisme :Agriculture et biodiversité : le Concours des Prairies fleuries en images par la Frapna
Retour sur l'édition 2017 de ce Concours en Matheysine : une initiative qui valorise des milieux agricoles à haute valeur écologique et paysagère ainsi que le travail des agriculteurs qui entretiennent ces prairies au bénéfice des animaux qu’ils élèvent...

En résumé, quand ça arrange (et que ça rapporte?), l'élevage traditionnel produit des merveilles de biodiversité ou bien il est néfaste jusque dans les parcs nationaux qui eux affirment le contraire : "Le pastoralisme contribue à la structuration écologique et paysagère des territoires, à la constitution du patrimoine naturel et culturel des parcs nationaux et à sa gestion. Ainsi, les paysages d’alpages et d’estives offrent une biodiversité et un caractère remarquable, résultat des interactions complexes et dynamiques entre activités pastorales et milieux naturels, que les parcs visent à préserver. " Et qui mieux que les parcs avec leurs agents et techniciens peuvent constater les bienfaits du pastoralisme?
Certainement pas la Frapna.
 
Mais mieux qu'un long discours, allez donc voir ce qu’affirme la Frapna dans LOUP, POUR EN FINIR AVEC LES CONTREVÉRITÉS SUR LE PASTORALISME

Dont voici un extrait concernant une hérésie destinée à minimiser la prédation : 
"Saviez-vous que chaque année en France...Environ 500 000 ovins de réforme sont envoyés à l’équarrissage ! Oui, ce nombre gigantesque de moutons qui n’entrent pas dans le circuit de consommation est tout simplement détruit, incinéré."
tout FAUX la frapna : les brebis de réformes passent toutes par le circuit boucherie ou alimentation animale. Pour être incinéré un animal doit être mort et il n'est donc pas de réforme.
l’INRA et l’AFSSA utilisent le chiffre de 2% de mortalité annuelle des ovins adultes, toutes causes confondues, dans leurs études démographiques, sanitaires et économiques, ce qui correspond à environ 200 000 animaux../.

Alors IGNORANCE ou MANIPULATION IDÉOLOGIQUE? Le lecteur qui peut utiliser son libre arbitre se fera sa propre idée.



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