jeudi 26 février 2015

UICN, WWF, QUAND LA NATURE N'EST QU'UN PRÉTEXTE

Un avocat dénonce l’impact dévastateur de la Conservation sur les peuples indigènes


A travers des exemples réunis au Botswana, au Cameroun et en Inde, Me Gordon Bennett fera valoir que l’application des lois sur la conservation de la faune nuit presque toujours aux communautés indigènes car ces réglementations sont généralement imposées par les mauvaises personnes et ne s’adressent pas aux bonnes personnes.
En Inde, les peuples indigènes sont illégalement expulsés de force des réserves de tigres pendant que les touristes y sont les bienvenus. Au Botswana et au Cameroun, les peuples indigènes sont accusés de braconnage parce qu’ils chassent pour se nourrir. Ils sont en butte aux brutalités, aux arrestations, à la torture et à la mort tandis que les chasseurs de trophées sont privilégiés.
           CHASSEUR BIENVENUE                                BRACONNIER HORS LA LOI

Voici quelques extraits de l'article de Stephen Corry, 

les parcs ont besoin des peuples

Même ceux qui sont d'un avis contraire reconnaissent au moins qu'à s'aliéner les populations locales — qu'elles soient indigènes ou non — on augmente les risques d'opposition et même d'attaque contre les zones protégées. Voilà une des raisons pour lesquelles l'industrie de la conservation souhaite, sur le papier en tout cas, inclure les communautés locales. Mais au-delà des engagements écrits, est-ce que les choses ont vraiment changé ces vingt dernières années? La réponse malheureusement est "presque pas"; dans certains cas, les choses ont même empiré. 
En Inde par exemple, les réserves de tigres créées sous l'inspiration du WWF ont pendant longtemps expulsé les habitants autochtones de leurs forêts pour faciliter leur ouverture au tourisme. Soudoyés au moyen de quelques roupies, les gens renoncent aux terres qui les ont nourris depuis un nombre incalculable de générations. Trop souvent les promesses ne sont pas tenues et les habitants se retrouvent les poches vides et, pour tout abri, quelques bâches de plastique. Si parfois une incitation financière s'y ajoute, elle est liée à des menaces et à l'intimidation: les habitants s'entendent dire que s'ils ne déguerpissent pas, leurs maisons et leurs récoltes seront détruites et qu'il ne leur restera rien. Lorsqu'ils cèdent enfin à la pression, les défenseurs de la nature appellent cela "réinstallation librement consentie". Inutile de dire que cela est totalement illégal. 
Quand les habitants sont expulsés, les anciennes clairières laissent place à des routes, des hôtels ou des essaims de touristes ébahis. Chez les animaux, des études ont montré que le niveau de stress augmente avec le développement du tourisme.
Les gardes travaillant dans les réserves de tigres usent d'intimidation et de violence envers les autochtones qu'ils trouvent sur les terres qui furent pourtant naguère leurs forêts ancestrales. Mais ils ne vont tout de même pas jusqu'à les torturer, contrairement à la pratique des forces de lutte contre le braconnage envers les Pygmées baka du Cameroun. Pour en revenir à la publicité du WWF : oui, les protecteurs de la nature dépêchent des soldats, comme ils l'ont toujours fait. Des groupes paramilitaires gouvernementaux lourdement armés accompagnent des patrouilles d'"éco-gardes" dont l'équipement a été financé par le WWF. Ils tabassent ceux qui, selon eux, ont pénétré dans les zones protégées, alors que ce sont en fait les terres ancestrales des Baka. Des autochtones sont même agressés s'ils sont simplement soupçonnés de connaître ceux qui sont entrés. Et pendant ce temps-là, leurs terres et leur sous-sol sont exploités, entre autres par des partenaires du WWF. 
Les victimes indigènes sont systématiquement accusées de "braconnage", un terme qui englobe aujourd'hui toutes les formes de chasse — y compris vivrière — auxquelles s'opposent les défenseurs de l'environnement. Et pourtant cela ne couvre pas toutes les formes de chasse. De nombreuses organisations de conservation, dont le WWF, ne sont pas opposées à la chasse payante au gros gibier. Au contraire, elles en profitent, chuchotant même que c'est là un ingrédient indispensable de la protection de l'environnement. 
Les rois peuvent chasser des éléphants — qui sont, nous rappelle-t-on, une espèce menacée — mais les Bushmen ne peuvent pas chasser pour se nourrir ne serait-ce qu'une seule des très nombreuses antilopes qui depuis des temps immémoriaux font partie de leur régime  alimentaire durable. Si le moindre soupçon pèse sur eux, ils sont battus et torturés comme les Baka. Cela dure depuis des décennies, depuis que le président du Botswana, Ian Khama, a entrepris d'expulser tous les Bushmen de la région du Kalahari central. L'an dernier il a interdit la chasse sur tout le territoire national — sauf pour les safaris payants, cela va sans dire. Encore une action illégale sous couvert de conservation. 
 La conservation est devenue une marchandise  qui génère d'immenses sommes d'argent et offre à ses partisans un sentiment du devoir accompli, qui n'est pourtant pas du tout aussi apolitique qu'on voudrait nous le faire croire. 
Si les conglomérats de la conservation veulent vraiment se mettre à empêcher une industrialisation  accrue de ces écosystèmes vitaux, ils ne pourront faire l'économie de retirer les méga-pollueurs que sont que sont Monsanto ou BP de leurs conseils d'administration. 


Lancement de la campagne "Les parcs ont besoin des peuples" à l'occasion du congrès mondial des parcs naturels (!)
Novembre 2014
http://assets.survivalinternational.org/documents/1324/parksneedpeoples-report.pdf
Les parcs ont besoin des peuples traduction en Français

Chez nous en Europe, la tactique est différente:
 On réintroduit les grands prédateurs,
 on oblige les éleveurs à mettre en place des mesures de protections totalement inefficaces,
 on endoctrine la population pour qu'elle encense les prédateurs en lui proposant de faire un transfert pour qu'elle oublie sa position de mouton tondu par les autorités,
 on conditionne les militants écologistes qui culpabilisent de vivre dans nos société destructrices, et une fois le terrain libre:

LOUP, LA FACE CACHÉE DES PRÉDATEURS


4 minutes en chanson :





VOSGES, UN MAIRE ET CONSEILLER GÉNÉRAL FAIT LA PART DU LOUP

La commune de Gérardmer se situe dans la région Lorraine dans le départementVosges (88).


le conseiller général et maire de la commune accueille une conférence pro loup le 27 /02, on peu donc s'interroger sur ces prises de parole en faveur de l élevage !!!

Le conférencier, Thomas Pfeiller, non c'est pas vrai?, ceux qui le connaissent ne rêvent pas!
"Pfeiffer, oui je connais, il a appellé son fils lou, et toutes ses poignées de porte sont en forme de loup .... a ce point c'est pathologique"
au cours d'un interview il affirme " il y a plus de 200 000 loups dans le monde et aucune preuve d’attaque sur l'homme"
"Sauf cas de rage mais il n'y pas de cas avérés"  3 personnes mordues par un loup enragé en novembre 2014! 
Je vous suggère la lecture de cette traduction faite par des défenseurs du loup  http://www1.nina.no/lcie_new/pdf/634993231241795116_Linnell%20NINA%20OP%20La%20Peur%20du%20loup.pdf traduction comportant de nombreux oublis ou interprétations et annotations comme il se doit de la part d'écologistes qui ont perdu tout libre arbitre, mais qui révèle néanmoins  de nombreuses attaques dont plusieurs contemporaine.


Le Président de la Fédération des Chasseurs du Jura, Christian Lagalice, participe aussi à la propagande jusque dans le Limousin
http://www.pyrenees-pireneus.com/Faune/Loups/France/Massif-Central/Limousin/2014-04-06-Limousin-Loup-Chasseurs-font-Propagande.php http://www.pyrenees-pireneus.com/Faune/Loups/France/Massif-Central/Limousin/2014-04-06-Limousin-Loup-Chasseurs-font-Propagande.php

Attendez vous, dans les prochains jours, à un véritable raz de marée en faveur du loup avec la sortie du film de JJ Anaud. Les rédactions ont été sollicitées par une agence de communication faisant intervenir un certain Letourneux qui sort du même tonneau que Gilbert Simon en plus discret

La bande annonce est on ne peut plus claire: « tu as capturé un DIEU (le loup), pour en faire un esclave » et le réalisateur de rajouter: "« Si Pékin est envahi par des nuages de poussière, c’est à cause de la disparition des loups » C'est dire le mépris qu'il a envers ses spectateurs et les écologistes qui l'encensent! 

une photo qui montre le réalisateur en train d'embrasser un loup  montre le niveau malsain de cette idéologie. Vous pouvez avoir un aperçut de cette ignominie ici:
comme EELV embrasser un loup pour montrer combien la nature sauvage est importante.
Une manière de montrer le mépris envers la population à laquelle s'adresse le message!
Comment peut on prôner la nature sauvage avec une image aussi vile de la réalité?

Mais pire, certifier que le loup est le symbole des mongols, la réaction ne se fait pas attendre:
Un écrivain mongol s'insurge contre le film "Le dernier loup"
"Les loups n'ont jamais été le totem des Mongols, et aucun document écrit de l'histoire ou de la littérature mongole ne le laisse entendre, a écrit M. Guo. Les loups avides, égoïstes, froids et cruels sont l'ennemi naturel des Mongols et «promouvoir leur esprit va à l'encontre de l'humanité et est fasciste."
http://french.china.org.cn/culture/txt/2015-02/26/content_34892595.htm


Comme toujours, mensonges, manipulations, idéologie, les promoteurs du loup se ressemblent tous et se vautre dans le mépris envers les populations qui subissent la réalisation de leurs fantasmes qui leurs sont dictés par les requins de la finance !




lundi 23 février 2015

EN ITALIE TOUT VA BIEN, SUITE

QUAND LES MILITANTS ÉCOLOGISTES VONT ILS COMPRENDRE QU'ILS NE SONT QUE DES PIONS AU SERVICE DE LA PROPAGANDE?

"Quinze moutons allaient mourir dans un fossé, entassés et se sont noyés, fuyant dans la terreur; dix-huit autres abattus par les prédateurs..."

Massacre de brebis aux portes de Grosseto, 33 brebis perdues en une seule fois
Double attaque entre Preselle (Scansano) et Istia d’Ombrone. L’éleveur:
 «je m'en vais d'ici, je ne peux plus survivre »

Malgré la présence de chiens de défense et d'autres mesures mises en place par les bergers, qui ont obéi aux indications des projets réalisés à différents niveaux, il n'y a rien à faire. S'il doit y avoir une cohabitation entre loups et brebis, objectif des projets comme Ibriwolf, en définitive les perdantes sont toujours les brebis.

Après le raid des prédateurs, le chef de famille - Giuseppe Zizzi - commente durement:
 « En réalité nous sommes attaqués par les politiques, pas par les prédateurs. Depuis qu'ils ont tous signé (des Communes et la Région) la charte du loup, nous et nos brebis sommes enfermés dans des camps de concentrations, dans des cellules d'isolement, derrière des treillis en acier soudé, avec les chiens autour et les loups qui courent dehors. Et ce n'est pas tout. Malgré les attaques, nous devons continuer à payer toutes les taxes du monde, en dépit des manques à gagner et des pertes subies. Et quoi qu'il en soit,  nous devons le faire. Nous continuons de payer le "pizzo" à l’État (pizzo : taxe mafieuse), aux communes et tout le reste, et nous nous retrouvons devant le spectre d'Equitalia (Equitalia : société publique qui perçoit les impôts)».

Quinze brebis fuyant la terreur sont allées mourir dans un fossé, entassées et noyées ; les 18 autres égorgées par les prédateurs, une meute probablement. «Elles étaient toutes jeunes, notre perte est totale, un véritable désastre. Les chiens bergers de Maremme et Abruzzes n'ont rien pu faire, encore  moins les bergers du Caucase qui sont encore jeunes, les seuls capables de faire face aux prédateurs, même si c'est partiellement ».

Mercredi matin, les vétérinaires sont venus à l'exploitation pour les contrôles et les analyses de routine: «Mon fils les a toutes décapitées, et ce moment n'est pas agréable. Il vous mets devant une réalité dramatique et presque insupportable. Demain, j'irai chez le Maire et je lui ferai savoir que nous n'avons plus d'argent à donner à la Commune. S'il veut l'exploitation, qu'il la prenne, je lui en fais cadeau. Moi je suis en train de chercher comment m'en aller d'ici. Aujourd'hui, on ne peut plus survivre».

Entre temps, au même moment, les prédateurs sévissaient à Bellavista di Istia d’Ombrone, à quelques km de distance de chez  Zizzi. ici les dégâts ont été moindres: «Une brebis et deux agneaux.... des agneaux aucune traces, ils ont été mangés en une bouchée dit  Zambernardi, l'éleveur ....... "nous sommes dans une région meurtrie, il n'y a pas de salut"

Voici qui confirme mon article:

LOUP, LA FACE CACHÉE DES PRÉDATEURS, TOME II


Voir la cohabitation chez nos voisins



LOUP, LA FACE CACHÉE DES PRÉDATEURS, TOME II

Septembre 1997: Dans le cadre de l’ « Initiative pour la conservation des grands carnivores en Europe », le WWF (Association mondiale dédiée à la faune sauvage) finance une étude intitulée: «  Systèmes européens de subventions à l’élevage, et propositions de réformes favorables à la conservation des grands carnivores » menée par l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la nature). Toutes ces associations participent au programme européen Life Coex qui prétend gérer la « cohabitation » entre grands carnivores et territoires habités.
Tout est dit page 103 : « des réserves naturelles de faune sauvage limitées ne sont pas suffisantes pour les grands carnivores. c’est la totalité du paysage qui doit être incluse dans les plans de gestion."  

Pour le moment, il s'agit de laisser aux loups le libre accès à l'ensemble du territoire et surtout de sensibiliser la population et de l'amener à encenser le loup!
 Pour exemple le film « le dernier loup ». La bande annonce est on ne peut plus claire: « tu as capturé un DIEU (le loup), pour en faire un esclave » et le réalisateur de rajouter: "« Si Pékin est envahi par des nuages de poussière, c’est à cause de la disparition des loups » C'est dire le mépris qu'il a envers ses spectateurs et les écologistes qui l'encensent! 
comme EELV embrasser un loup pour montrer combien la nature sauvage est importante.
Une manière de montrer le mépris envers la population à laquelle s'adresse le message!

Ensuite viendra le temps du zonage, histoire de s'acheter une bonne conduite face à la disparition des petits élevages extensifs source de biodiversité. Ces zones sont déjà répertoriée : « Page 20 - L’Etat devrait pouvoir affirmer clairement que la population de loups a vocation à s’étendre sur le territoire français, mais pas nécessairement dans toutes les zones. 4.2.4 Déterminer des zones différenciées de colonisation:
     -Des territoires confortés, adaptés et soutenus face à la présence de loups. Ces espaces pourraient correspondre aux massifs montagnards colonisés actuellement (Alpes du Nord et du Sud) et en colonisation prévisionnelle (Jura, Vosges, Pyrénées) ! Dans ces zones (définies par les dirigeants sans aucune concertation avec la population concernée ndlr), sont inclus les secteurs où doivent être établies de fortes restrictions à l’élevage, en accord avec les réalités locales, afin que l’élevage ne perturbe pas les carnivores. /…/ »
  • Des territoires inadaptés à sa présence: Secteurs du centre et de l’ouest de la France particulièrement axés sur l’élevage intensif ( vous commencez a comprendre?, je vais vous en parler plus bas. Ndlr) où sa présence sera inappropriée. /…/ renforcement du prélèvement rendant le loup inapte à son installation /…/.! (hé oui, vous voyez quand on veut on peut! ndlr)

Alors, vous commencez à comprendre pourquoi les biens pensants vous préconisent des mesures de protections aussi inefficaces les unes que les autres, ce n'est pas par hasard! Le petit élevage extensif est condamné au profit de l'élevage industriel et du tourisme de classe internationale.

Pour le tourisme il leur faut attendre tranquillement de mettre la main sur vos terres et ensuite comme le préconise de nombreuses associations écologistes attendre les millions de touristes  qui vont piétiner ce que vous avez su conserver!

Pour l'élevage intensif, ce n'est pas par hasard si une étude qui a durée plus d'un an a répertoriée 29 structures d'élevages industriels de très grande envergure en préparation; 2 200 laitières, 63 000 porcs, 250 000 poulets.....Et vous savez ou seront construites ces structures une fois la concurrence des petits éleveurs éliminée? Bingo, l'Est et l’ouest de la France, hors zone à loups!

« Nous nous sommes aperçus qu’il y avait aussi des fermes usines végétales », comme ce projet de serres de tomates hors-sol sur 40 hectares en Charente-Maritime »

«  Ainsi, un centre d’engraissement de mille taurillons prévu dans le Limousin « risque de détruire de la main d’oeuvre », en empêchant d’autres petites fermes de pratiquer cette activité, alors que « le marché n’est pas infini »

« nombre de fermes géantes, bien que portées par des agriculteurs, font appel à des investisseurs extérieurs. Sont cités entre autres Sofiprotéol (rebaptisé récemment Avril), le poids lourd des huiles et protéines végétales qui détient les marques Lesieur et Puget, SVA Jean Rozé (filiale d’Intermarché), ou le groupe de gestion de l’eau, des déchets et de l’énergie Veolia. »
PÉTITION CONTRE LES FERMES USINES

Mais revenons à nos loups

Tout ces programmes dans le monde sont supervisé par le WWF, (chiffre d'affaire 2 millions de dollars par jour!), WWF, la branche propagande, vulgarisation, médiation de l'UICNUICN, partenaire entre autre de syngenta, gros producteurs de pesticide. Le WWF a ensuite créé le LCIE qui dépend donc directement du WWF / UICN

   En Europe,  la LCIE, organisme de référence des instances européennes pour la cohabitation des grands prédateurs. La LCIE qui dicte la messe: Bien que la recherche peut fournir quelques indications, il va y avoir beaucoup d'essais et d'erreurs parce que tout simplement cette expérience n'a jamais été tentée auparavant. Nous essayons maintenant de trouver un moyen de coexister avec eux, même si personne ne sait à quoi cette coexistence va ressembler à la fin. 

Un 2eme article sur le WWF qui va définitivement mettre un terme à la probité des écologistes et prouver que les militants du tout sauvage ne sont que des pions manipulés par la finance est en attente de feu vert de son auteur!

UICN union internationale pour la conservation de la nature  http://leloupdanslehautdiois.blogspot.fr/2014/07/uicn-ecologistes-mensonges-et-vilaines.html


samedi 21 février 2015

PÉTITION

Abandonnez le projet d'introduction des Chamois en Lozère




La Lozère caractérisée par la préservation de son environnement, son image "nature" et la qualité de vie qu'elle offre, n'en est pas moins un territoire sur lequel il y a une vie économique et sociale.
Le projet d'introduction du Chamois imposé par le lobby de la Fédération de Chasse 48 n'émane pas des habitants du territoire et n'est pas soutenu localement.
Il a été conçu, uniquement à des fins pécuniaires et de chasse commerciale. L'argument de préservation de l'espèce apparaît comme un leurre étant donné que le chamois n'est pas en voie de disparition.
Une précédente expérience, qui reposait sur l'introduction du mouflon dans le même secteur, n'a amené aucune plus-value économique, qu'elle soit agricole ou touristique.
Aussi, nous demandons l'abandon de ce projet et que les décideurs s'attachent plus à consacrer les financements publics vers des vrais projets de développement économiques plutôt que vers des réalisations futiles.
LE CERCLE : 

Réaction:
De nombreux écologistes affirment que si les animaux sauvages sont plus nombreux le loup ne s'en prendra pas aux troupeaux. C'est bien mal connaitre le loup ou c'est vouloir faire passer son idéologie pour de la science!
"le loup, comme tous les prédateurs, frappe toujours le maillon faible de la chaîne alimentaire ; c’est pour ça que quelque soit le nombre d'ongulés sauvages et surtout de sangliers dont il a peur, le loup préfère toujours les brebis, les chèvres, les chevaux et les bovins (quand ce ne sont pas les chiens)."

vendredi 20 février 2015

PRÉDATEURS, LA FACE ET LES PROMOTEURS DU TOUT SAUVAGE SUPPLIENT LA COPA COGECA

la FACE représentant les fédérations  Européennes de chasseurs , membre de l'UICN

le WWF et l'UICN, proposant une forte restriction de l'élevage pour ne pas que les carnivores soient gênés dans leur expansion, membres entre eux.
Le WWf responsable de la délocalisation de plus de 20 millions de personnes sous prétexte de biodiversité.
 L'UICN qui participe à la délocalisation des buschmens, dont le président du Botswana Ian Khama membre du conseil d’administration de l’ONG nord-américaine Conservation International  a été nommé membre honoraire de l’UICN!

ELO  Organisation européenne des propriétaires forestiers. Grand partenaire de Syngenta (pesticides / semences) comme le Copa-Cogeca et l'UICN .qui s'allie avec Syngenta, un des principaux producteurs d’insecticides! 
..
CIC Conseil International de la Chasse et de la Conservation du Gibier; membre de l'UICN et partenaire des autres signataires

EUROPARC membre UICN  et partenaire des autres signataires, développement du tourisme dans les zones protégées  le but de leur charte étant d'attirer des fonds pour des activités de tourisme; "Partout où on a créé des Parcs Nationaux, l'argument était que des scientifiques formés dans des universités occidentales étaient mieux à même de protéger les ressources que les autochtones" (avec peut être des bergers parqués derrière un grillage pour le fun ndlr) 
Et pourtant: 80% des zones riches en biodiversité de la planète sont les territoires de communautés indigènes qui, depuis des millénaires, ont trouvé des moyens ingénieux de subvenir à leurs besoins tout en maintenant l’équilibre écologique de leur environnement.

Tous ces acteurs de l'ensauvagement de nos terres, qui se sponsorisent et se subventionnent entre eux,  supplient le COPA COGECA, représentant les syndicats européens agricole, de de se remettre à table pour finir le festin de la disparition des acteurs ruraux!

 extrait de la lettre: "La mission de la plate-forme pour les grands carnivores de l'UE est de "promouvoir les voies et moyens de réduire au minimum, et si possible de trouver des solutions aux conflits entre les intérêts humains et la présence d'espèces de grands carnivores, par l'échange de connaissances et en travaillant ensemble dans un esprit ouvert....." (et si ce n'est pas possible, les acteurs ruraux favorisant la biodiversité auront disparu d'ici là et la question ne se posera plus! ndlr)
"....de façon "constructive et mutuellement respectueuse.
 L'UICN, le WWF, ELO, CIC, EUROPARC, et la FACE, restent entièrement voués à une approche positive fondée sur le respect mutuel et la confiance, (un face à face avec d'un coté, des membres qui s'auto finance entre eux avec en commun le projet de l'ensauvagement à des fins spéculatives,  et de l'autre plus personne. ndlr)

 Petit rappel pour être membre de la plateforme il faut:

1 ne pas contester la directive habitat qui place les carnivores au dessus de toute considération face a l'élevage traditionnel

2 accepter que la gestion soit fondée sur la base de preuves tangibles et scientifiques Bien que la recherche peut fournir quelques indications, il va y avoir beaucoup d'essais et d'erreurs parce que tout simplement cette expérience n'a jamais été tentée auparavant. Nous essayons maintenant de trouver un moyen de coexister avec eux, même si personne ne sait à quoi cette coexistence va ressembler à la fin. " déclaration  LCIE (et bien nous autres ruraux, commençons à entrevoir à quoi va ressembler cette cohabitation! ndlr)

3 accepter que les grands carnivore s'étendent sur l'ensemble du territoire et en particulier sur l'ensemble des zones pastorales et vulnérables, car ensuite on aura toujours le temps de limiter leur expansion dans le reste du territoire si ça gène nos intérêts. 

trouver des solutions grâce aux dialogues pendant que les carnivores déciment la petite agriculture familiale jusqu'a l'abandon des terres qui sont convoitée par l'idéologie du tout sauvage et en profiter pour proposer des aides à la reconversion, ou des échanges "plus d'OGM ou de pesticides si vous acceptez les contraintes de la prédation

tenir compte des lignes directives de la LCIE " dans les zones des prédateurs (l'ensemble du territoire), il faut de fortes restrictions à l'élevage pour que le pastoralisme ne gêne pas les grands prédateurs"

Attendons de voir si le COPA COGECA revient à la table des négociations pour nous faire une idée. Car le COPA COGECA EST AUSSI PARTENAIRE DE TOUS LES AUTRES, et les voilà très surpris (great suprise)
Espérons que le départ de la COPA COGECA n'est pas le résultat d'une négociation en échange de quelques liberté pour les industries agricoles, laissant le champ libre aux ensauvageurs,  et la conscience des syndicats tranquille auprès de leurs électeurs!

Paris (AFP) – A trois jours du salon de l’agriculture à Paris, le gouvernement a pris des mesures destinées à alléger les difficultés des agriculteurs concernant notamment les normes environnementales, bien reçues par la FNSEA, mais moins par les défenseurs de l’environnement.

jeudi 19 février 2015

LOUP, L'ETAT CLARIFIE SA POSITION CONTRE LE PASTORALISME

Si pour certain, il était encore nécessaire de justifier la position de l'état pour le loup et contre le petit élevage, en voici la confirmation!

Le conseil d'état a rejeté la requête déposée par le cercle (collectif des éleveurs de la région des causses, de la Lozère et leur environnement)
Voir la requête ici: https://drive.google.com/?authuser=0#my-drive

Et d'affirmer: "les dérogations a l'interdictions de destructions d'animaux d'espèces protégées, en particulier pour prévenir des dommages important à l’élevage, ne saurait être étendue lorsque la survie de l’espèce n'est plus menacée"
Donc, une espèce protégée menacée ou non, les dommages important aux troupeaux qu'elle peut causer, ne justifient aucune mesures de régulations, jusqu’à la disparition totale des ces troupeaux qui gênent le développement des grands prédateurs!



 Et de rajouter" le coeur des parcs nationaux et les resserve nationales constituent des territoires dans lesquels peuvent être édictées des mesures renforcées de préservation des espèces menacées" 


Alors que dans les parcs, qui se sont constitués sur les terres privées, les signatures d’adhésions l'ont été parce que la charte garantissaient le développement du pastoralisme: 
"Les paysages d’alpages et d’estives de ces cinq parcs nationaux recouvrent 460 000 ha (comprenant des pâturages d’altitude d’été et les pâturages d’intersaison) et se situent en zones cœur et en aires optimales d’adhésion. Dans les cœurs (excepté le PNC où l’on trouve également des espaces cultivés), le pastoralisme est l’activité agricole très largement majoritaire, voire exclusive. Il est également présent dans l’aire optimale d’adhésion de tous les parcs nationaux.
Le pastoralisme contribue à la structuration écologique et paysagère des territoires, à la constitution du patrimoine naturel et culturel des parcs nationaux et à sa gestion. Ainsi, les paysages d’alpages et d’estives offrent une biodiversité et un caractère remarquable, résultat des interactions complexes et dynamiques entre activités pastorales et milieux naturels, que les parcs visent à préserver.  " extrait de la charte des parcs nationaux

Mais qu'importe, maintenant que les parties prenantes ont signés, le lobbying du tout sauvage qui est connu pour l’absence totale de démocratie, met en oeuvre son principal objectif,  comme il est précisé dans l'étude demandée par le WWF, l'UICN, la LCIE: 

"« des réserves naturelles de faune sauvage limitées ne sont pas suffisantes pour les grands carnivores. c’est la totalité du paysage qui doit être incluse dans les plans de gestion. » Dans ces zones sont inclus les secteurs où doivent être établies de fortes restrictions à l’élevage, en accord avec les réalités locales, afin que l’élevage ne perturbe pas les carnivores. /…/"

Ensuite se serra un jeu d'enfant de s'approprier les terres abandonnées de ceux qui ont su préserver la nature dans laquelle ils ont choisi de vivre, et qu'importe les conséquences:
L'impact dramatique de la disparition du pastoralisme!
Loup, la face cachée des prédateurs

Certains pourront dire que je radote, mais la réalité est ici, renforcée cette fois par le conseil d'état, qui a choisit de sacrifier l’agriculture familiale sur l'autel du loup et de l'industrialisation délocalisée dans des pays moins regardant sur le bien être animal ou sur les conditions sociales de ceux qui produisent à bas coût des victuailles pour nos concitoyens. Cela permet aux consommateurs de garder un pouvoir d'achat important pour acheter des marchandises produites dans les pays émergents, par des enfants ou des adultes en  conditions d'esclavages!