BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.
Affichage des articles dont le libellé est loup. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est loup. Afficher tous les articles

mercredi 13 février 2013


Bonjour à tous les amis des chevaux et autres animaux qui sont nos compagnons ou qui nous font rêver.
Voilà: dans notre région de moyenne montagne, malheureusement souvent désertifiée car la vie n'y est pas facile, sévit actuellement le Loup. Jusqu'à présent, celui-ci s'attaquait aux troupeaux de brebis ou de chèvres. Toutes les communes limitrophes ainsi que la notre ont subi des attaques qui se sont soldées par d'horribles carnages (tous les troupeaux ayant essuyé une agression ont eu à peu prés 40% d'avortements). Mais maintenant que les ovins et caprins se retrouvent enfermés dans la bergerie pour y passer l'hiver, souvent rude dans nos montagnes, le prédateur s'en prend aux chevaux! Tous les « pro-loups » vous diront que ce n'est pas possible, mais ils ont besoin de se rassurer eux-mêmes aux dépend de la sécurité de nos amis. Devant l'évidence de la réalité, il ne reste plus qu'à espérer que le discours selon lequel l'animal ne s'attaque pas à l'homme ne soit pas de la même veine!
Après une attaque dans les Hautes-Alpes sur un troupeau de Mérens (un poulain déchiqueté et sa mère blessée en le défendant qu'il a fallu abattre),un poulain dans les Vosges, idem en Lozère, et je ne suis pas au courant de tout, voici une nouvelle attaque dans la Drôme a 6 km de notre lieu de vie!
A la « Ferme des Ganaos » nous avons trois gros poneys de traits (bientôt 4 car Galipette attend un poulain pour le mois de mai) avec lesquels nous travaillons la terre, pratiquons l'attelage en simple et en paire, ainsi que la monte pour des promenades pour le plus grand plaisir des enfants. Ils se prêtent volontiers au plaisir du dressage (« va chercher ton licol », « défais ton noeud », « couché », ou « monte sur le tabouret », etc.). Depuis toujours ils sont rentrés le soir dans un enclos avec abri, qui a été renforcé depuis les premières attaques, mais tous les soirs en fin de journée, je pars, la peur au ventre, les récupérer à la pâture!
C'est pourquoi, avec le collectif des éleveurs en montagne du Haut-Diois, je vous demande de signer la pétition qui sera envoyée aux membres du gouvernement qui doivent statuer au printemps sur la conduite à tenir à propos des loups. http://www.petitions24.net/les_eleveurs_en_montagne
Pour les personnes averties, vous pouvez visionner les photos du massacre du poney sur:
Si rien n'est fait, mes chevaux sont condamnés à subir le sort de cette jument qui a défendu ses 4 autres congénères qui ont échappé à la mort mais en sont sortis complètement traumatisés.
Voilà, pour la continuité de nos régions les plus reculées et les plus pauvres, celles qui regroupent les gens les plus attachés à leur pays malgré et à cause de la rudesse de la vie, qui se cramponnent à des valeurs profondes de développement durable et écologique, bien avant que ce n'en soit la mode, des régions qui sont souvent abandonnées par l'administration (fermeture d'écoles, inexistence des transports, moyens de communication sous-développés, etc.) je demande à chacun d'agir en son âme et conscience, mais de glisser dans son jugement une pensée pour nous. Le loup ou la vie dans nos campagnes?
Merci de votre attention et merci de bien vouloir diffuser ce message a vos partenaires

LE BERGER PHOTOGRAPHIE LES LOUPS

En plein jour, ce berger a pu photographier les loups qui encercle le troupeau
Hautes-Alpes : sept loups attaquent un troupeau en plein jour en présence du berger et 
des chiens.
Laurent Garde – CERPAM – 23-12-2010
Le 6 novembre 2010, Philippe Lemoine, le berger de la montagne de Céuze dans les Hautes-Alpes, 
garde son troupeau. Il fait beau, c’est le début de l’après-midi.  Sur ce bas d’alpage, le terrain est 
dégagé, facile à garder, facile à surveiller dans ce massif où les loups ont fait leur apparition depuis 
deux ou trois ans.  Il reste 700 brebis en fin de saison, les autres sont déjà redescendues. Auprès du 
troupeau veille avec le berger ses trois chiens de conduite, l’un de ses deux chiens de protection, et 
un âne sur lequel il compte pour donner l’alerte et impressionner les loups.
C’est alors qu’il voit sortir des buissons, à  une centaine de mètres, un, deux, trois, sept loups qui 
commencent à encercler son troupeau en longeant un sentier en contre-haut. Il est saisi de stupeur. 
Certes, l’année dernière, il a déjà vu un loup dans les mêmes circonstances. Mais sept loups en 
même temps ! Il sort son appareil photo et il parvient à en fixer six sur le cliché. Il est 14 h.
A ce moment déboule une randonneuse avec son chien face aux loups. Stupeur et affolement de la 
dame. Les loups repassent la crête. Le berger, inquiet, rassemble son troupeau serré et redescend 
vers les prés. Précaution inutile. C’est deux heures après que les loups attaquent. En plein jour, par 
un beau soleil, un temps calme, sur un terrain parfaitement dégagé, près d’un hameau et d’une route 
goudronnée, en présence du berger, de quatre chiens et d’un âne utilisé comme animal de 
protection. Ils sont deux sur une brebis, l’un à la gorge, l’autre lui déchire les entrailles. Le chien de 
protection, une jeune femelle qui a aboyé toute la nuit face aux loups  ne bouge pas, comme
tétanisée. Il faut que le berger arrive sur les loups à moins de 30 m pour leur faire lâcher prise. La 
brebis est encore vivante…
Traumatisé, le berger ramène ses bêtes au parc de nuit et appelle les éleveurs  ainsi que
l’administration pour le constat. On est samedi, les gardes monteront le lundi, d’ici là il faut préserver 
la carcasse des charognards pour pouvoir être constatée, le berger amène sa remorque et la 
retourne sur la brebis morte.
Le lendemain, jour de brouillard. L’un des éleveurs est monté soutenir le berger. Inquiets, les deux 
hommes sortent le troupeau à proximité immédiate des chalets, sur d’anciens prés de fauche pour 
mieux surveiller les bêtes à un endroit où il passe du monde. Cette fois, les deux chiens de protection 
sont présents avec les trois chiens de conduite. Ce qui n’empêche pas les loups d’attaquer à 
nouveau. La veille ils ont été privés de leur proie. Ce jour ils changent de tactique, et malgré  les deux 
hommes et les cinq chiens courant, hurlant, aboyant, ils coursent une brebis à l’écart vers les bois et 
les ravins pour la consommer tranquillement. La carcasse ne sera pas retrouvée.
C’en est trop. La coupe est pleine. Les éleveurs enferment leurs bêtes et décident de les rapatrier à 
l’abri, deux semaines avant la date prévue. En urgence, il faut les trier. Les compter. Renoncer au 
camion qui avait été réservé et multiplier les voyages avec la petite bétaillère de l’un des éleveurs. 
Organiser l’accueil des bêtes sur le site de transhumance hivernale où les brebis n’étaient attendues 
que 15 jours après, dans les Bouches-du-Rhône. Le 9 novembre, le démontagnage est terminé après 
trois jours de travail d’urgence qui désorganise le planning des éleveurs et des gestionnaires.
Le berger a 54 ans. Il est très expérimenté. C’est sa cinquième saison de garde sur la montagne. Il 
accompagne les brebis en permanence tout au long des heures de pâturage. Depuis l’arrivée des 
loups, il rajoute des heures de surveillance au moment où les bêtes chôment aux heures chaudes de 
la journée. La nuit, il double l’enclos en grillage d’un parc en filets pour que les loups n’affolent pas 
les bêtes « Ce n’est plus une vie. Maintenant, c’est 300 à 400 heures de travail par mois. Tu n’as plus le temps de rien, de faire ta vaisselle, de voir des gens. Le stress, je prends des cachets pour dormir. 
L’aide-berger, ça n’est pas possible, on le loge où, la cabane est petite, à mon âge, c’est pas évident 
de cohabiter avec quelqu’un avec qui t’as pas forcément d’affinités. »
Sur cette montagne, le groupement pastoral s’était engagé sur un contrat agri-environnemental
pour la gestion des habitats remarquables de ce site Natura 2000.
Que faut-il faire désormais face à des loups qui ignorent toute crainte ? Que faut-il faire de plus dans 
les alpages quand la quasi-totalité des troupeaux disposent déjà d’un berger permanent et, bien 
souvent, d’un aide-berger ? Que faut-il faire de plus dans un contexte où la grande majorité des 
troupeaux attaqués par des loups sont surveillés par des chiens de protection ? Que faut-il faire de 
plus alors que la moitié des attaques de loups se produit désormais en plein jour dans les Alpes du 
Sud et que ni la présence des hommes, ni celle des chiens ne les découragent ?




 POUR VOIR LES LOUPS QUI ENCERCLE LE TROUPEAU?
Vous devez sélectionner l'image et l'enregistrer dans un de vos fichiers photos, puis l'ouvrir et vous servir du zoom. 

LES CLÔTURES CONTRE LE LOUP!


Les partisans “du loup a n'importe quel prix” nous suggèrent de clôturer nos terres!

Prenons l'exemple de notre petite commune, ou 4 éleveurs, dont je fais partie, se partagent les terres en propriété et en bail agricole, (environ 800 ha, beaucoup de landes très pauvres, des bois, des prairies, un peu de terre labourable et beaucoup de cailloux) le reste uniquement des bois a 90% pour l' ONF et 10% pour le communal (environ 400 ha) ce qui représente a peu près 1/3 de la superficie totale, en plusieurs parcelles non attenantes.

Après concertation nous pourrions décider de clôturer nos terres, afin d'espérer être tranquille contre les attaques de loup. Je dis espérer car dans de nombreux cas, le loup ayant trouver la faille, les bêtes ne pouvant s'échapper de part la clôture,  le massacre est encore bien plus important. ( a ce propos j'ai une astuce pour limiter la casse, que je veux bien partager avec ceux qui sont intéressés). Mais là n'est pas le sujet.

Une fois toutes nos terres clôturées, il reste les îlots de l'onf et de la commune, qui se retrouvent de fait eux aussi enfermés et non communiquant, car leur chemin d'accès ne se rencontrent que par le réseau d'autres chemins, qui de part le fait du relief, peuvent, pour des parcelles distantes à vol d'oiseau de quelques dizaines de m, atteindre plusieurs km.

Une fois les clôtures terminées, les portails fermés, toute la faune sauvage qui aura quittée les lieux pendant les travaux, ne pourra plus réintégrer son habitat. Sans parler des touristes randonneurs et autre amoureux de la nature, ils seront cantonnés sur le seul chemin et sur la seule route, traversant de part en part la commune. Pour le reste, tout aboutira a des parcs, des bois et des fermes, enceints de grillage et de fils électriques. Les pêcheurs devront suivre les ruisseaux et rivières ceinturés, a partir des points ou ils communiquent avec les deux seul chemins ouverts, sans pouvoir jamais en sortir autrement que par les entrées. Les chiens patou veillant a ce qu'il n'y ait aucun débordement!

Imaginons que suite a cette orgie de clôtures, les autres communes nous emboîtent le pas, le tout bien subventionné par l'état. Elle sera où la biodiversité que nous favorisons en laissant les espaces ouverts, en laissant la faune sauvage et les promeneurs avoir accès à nos pâtures et à nos champs!
A ceux qui préconisent de clore le monde rural, je réponds que ce n'est pas la solution, car dans ce monde fermé, ne pourra survivre que nos animaux domestiques gardés par des vigiles hommes détenteurs d'armes et du permis officiel de se défendre contre le prédateur, ou chien de défense, souvent rendu dangereux après avoir subit une attaque ou pire avoir été blessé par le loup.

 Ce n'est pas cette existence, ni ce partage de de nos terre, que nous souhaitons! Si nous sommes emmenés à le faire, ce sera uniquement contraint et forcé:
Extrait de la buvette des alpages, qui se targue de concilier" le loup et le pastoralisme"
"La coexistence pacifique et raisonnée est impossible? Je n'ai jamais cru que l'homme évoluait par sagesse, mais toujours sous la contrainte. Eh bien organisons la coexistence contrainte!"


Voilà, pour ceux qui veulent agir, je demande à chacun en son âme et conscience, de glisser dans son jugement, une pensée pour les ruraux, et de bien vouloir lire la pétition qui sera envoyée aux membres du gouvernement qui doivent statuer au printemps sur la conduite à tenir à propos des loups. En savoir plus.