BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.
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vendredi 14 mars 2025

LES LOUPS EN ITALIE CONTINUENT LEUR TRAVAIL DE SAPE DU PASTORALISME

 

" Tornareccio: Elles mènent le troupeau au pâturage et sont attaquées par une meute de loups. Lors de l'attaque, ils ont tué vingt moutons et dix chèvres

 

Rédaction 11-02-2025

MARIANO PELLICCIARO

 

Ce devait être une matinée comme une autre pour Anna Maria Piteo et sa sœur Maria Pia, respectivement âgées de 33 et 30 ans, propriétaires de la ferme "Due cuori" à Tornareccio (Ch). Avec le soleil, hier, elles sont parties, accompagnées de leurs chiens et de leur troupeau d'environ 350 têtes, dont des chèvres et des moutons, vers les pâturages les plus verts où les deux jeunes éleveuses n'auraient jamais imaginé être observés et attendus par une meute de loups.


Il est environ 10h30 lorsque les quatre bergers des Abruzzes qui escortent le troupeau sentent un air étrange, tandis que les border collies semblent plus nerveux à mesure qu'ils avancent. Les éleveurs se trouvent à quelques kilomètres du territoire de Torricchio di Tornareccio, alors que les loups sont déjà sur leurs animaux.


« Il y avait environ 10 ou 11 loups », a raconté à Abruzzolive.tv Anna Maria Piteo, encore choquée et gravement affectée par l'assaut sanglant. Nous n’avons même pas eu le temps de réaliser ce qui se passait. Les chiens, à un moment donné, se sont regroupés pour essayer de faire face au danger, mais quatre bergers des Abruzzes ne peuvent pas arrêter 11 loups et les border collies ne sont pas là pour se défendre".


Le troupeau terrifié commence à se disperser, au milieu des aboiements et des cris des agriculteurs qui tentent de rappeler les chiens et d'effrayer les prédateurs. Mais il y a trop de loups, les chiens se séparent pour tenter de défendre à la fois les moutons et leurs propriétaires. Il y a de la consternation et de l'indécision et les loups en profitent : ils se lancent soudainement sur le troupeau, avec la précision d'un scalpel tranchant, profitant de la confusion et de la foule créée par les moutons et les chèvres effrayés, parvenant ainsi à emporter les animaux les plus faibles et ceux empêchés de s'échapper par leurs agneaux.


« Nous sommes habitués aux loups mais jamais comme cette année – continue Anna Maria -. Maintenant c'est vraiment trop. Nous demandons une aide concrète des institutions car s'il est vrai que le loup doit être protégé, il est également vrai que les bergers et leurs animaux doivent être protégés et indemnisés lorsque ces événements se produisent".


Au final, vingt moutons et dix chèvres furent tués, égorgés, férocement déchiquetés, un chien blessé à la gorge et d'autres animaux blessés et dispersés.

« Les loups ne peuvent pas changer leur nature, mais nous non plus, et il est juste que nous soyons protégés dans notre travail – tonne à ce stade Anna Maria Piteo –. Nous avons grandi avec cette passion. Depuis que nous étions enfants, nous passions des heures après l’école à nous occuper des animaux dans les étables pour les voir naître et les élever. Les animaux que nous avons perdus aujourd’hui sont nés de moi et de ma sœur, nous les avons élevés comme s’ils étaient de la famille et les voir traînés par les loups au milieu de la végétation pour les mettre en pièces et les aboiements des chiens ont arrêté nos cœurs – conclut-elle –. À la fin, il ne reste qu’un énorme sentiment de vide, d’impuissance totale et le désir de ne plus se taire : quelqu’un devra nous écouter ». "

 

https://www.abruzzolive.tv/cronaca/tornareccio-portano-gregge-al-pascolo-e-vengono-assalite-da-un-branco-di-lupi-it36978.html?fbclid=IwY2xjawIYUK5leHRuA2FlbQIxMQABHVjmD0WzaTic11NtLq42dW_FxTqNM498OpfYs4YZuQRTZkWzf999LyvyGQ_aem_FchIfXeR_EcpS98AHKEVvw

 Le billet d'ouragan:

 non à la mise à mort, oui à la protection ont écrit les écologistes italiens
Mais les éleveurs Italien confrontés à l'inefficacité des mesures de protection expriment leur détresse. 

Depuis toujours nos ONG de défense du loup nous ont menti ; par ignorance, par idéologie, par escroquerie, par haine, par stigmatisation, par xénophobie, par bêtise, par endoctrinement, par convoitise ... ce mouvement écologiste a été le précurseur de ce que l'on peut voir aujourd'hui de pire, dans les réseaux sociaux.

 LOUP, AU DÉBUT ILS NOUS ONT DIT.....

 LOUP, A L'ÉTRANGER COMMENT SE PASSE LA COHABITATION?

 LOUP, ITALIE ; QUAND LES MENSONGES DES ENVIRONNEMENTALISTES DEVIENNENT INSOUTENABLES !

 LOUP, ITALIE, TÉMOIGNAGE "LE J'ACCUSE" D'UNE BERGÈRE

TÉMOIGNAGE DE BERGERS ITALIEN

LOUP, ITALIE, TÉMOIGNAGE : "LE REMERCIEMENT" DE LA BERGÈRE  (intéressant le bulletin de la prédation dans le piémont en 2012 en fin d'article)

jeudi 14 avril 2016

LOUP, EN ITALIE LA RÉVOLTE GRONDE

le maire de Manciano ( commune de + 7000 habitants) a lancé une pétition pour soutenir les éleveurs:



Comme suite aux attaques de troupeaux survenues jeudi et vendredi dernier, ainsi qu’hier pendant la journée, le Maire de Manciano Marco Galli intervient sur la question délicate et insoutenable des dommages aux exploitations agricoles et aux éleveurs.


“ Aujourd'hui c'est dans l’exploitation agricole de Nicola Sensi à San Martino sul Fiora qu'a eu lieu la énième attaque de prédateurs contre un troupeau ovin. La même chose s'était déjà produite jeudi chez Sensi et vendredi chez l’éleveur Carmelo Masala. La situation est devenue véritablement insoutenable. C'est tout un secteur économique de notre territoire qui risque de disparaitre, mettant en crise l’ensemble de la communauté.


Ces animaux, qu'il s'agisse de loups ou d'hybrides, ne sont pas compatibles avec notre environnement ni avec notre économie, et il faut les éloigner du territoire. A ce jour, il n'est pas possible selon la loi de les abattre, mais nous n'avons que cette solution pour pouvoir résoudre le problème. En qualité de Maire de la commune de Manciano, l'une des communes les plus touchées par les prédations, je vais recueillir des signatures pour soutenir les éleveurs et j'impliquerai toutes les associations professionelles ainsi que toutes les forces politiques présentes sur le territoire. Un combat de tous sans couleur politique. Ces signatures, qui j'espère seront très nombreuses et proviendront de nombreux citoyens, seront ensuite envoyées au Ministère et à la Communauté européenne.


Nous devons, tous ensemble, soutenir un secteur fondamental de notre économie. Ce problème ne concerne pas que les bergers, il nous concerne tous.

Traduit de l'Italien par Marie Sabotier, Webmaster de "LE LOUP DES VOISINS"


mercredi 16 mars 2016

LOUP, A L'ÉTRANGER COMMENT SE PASSE LA COHABITATION?

Selon les défenseurs du loups, la France est le seul pays à avoir des problèmes avec le loup!

Vous trouverez ici quelques articles sur ce qui se passe réellement chez nos voisins:


cohabitation en Espagne

LE LOUP EN ALLEMAGNE INQUIÈTE LES PAYS BAS





LOUP, ITALIE, LA FIN DU PASTORALISME S'ANNONCE MEUTRIÈRE
































cohabitation en Italie



En Italien en attendant la traduction de Marie, Webmaster de l'excellent blog "LE LOUP DES VOISINS" dans lequel vous trouverez des traduction concernant cette fameuse cohabitation exemplaire. 




dimanche 21 février 2016

LOUP, DOIT ON PRENDRE EXEMPLE SUR L'ITALIE?

L'ensemble des défenseurs du loup nous citent souvent la cohabitation exemplaire en Italie. Une rhétorique reprise par des Médias sans scrupule.

Voici ce qui se passe réellement:


Ci dessous un extrait qui permet d'y voir une peu plus clair sur la propagande qui nous affirment que en Italie, "comme ils ont toujours eu des loups, ils savent comment gérer le problème"

- Le vieil Emilio : " nous voulons être comme nous étions avant avec nos bêtes dans les pâturages, sans enclos, sans rien. S'ils veulent des loups, qu’ils fassent des enclos pour les loups, ce n’est pas à nous de les faire pour nos bêtes !".


Ce documentaire sur les loups dans la province de Parme a vivement fait réagir le WWF et Legambiente ; pour eux c'est de l'exagération, de la désinformation, il aurait fallu donner la parole aux spécialistes du Wolf Apennine Center, etc,etc, et non pas à ces quelques individus !

De plus Legambiente a annoncé ( au sujet du mec qui a témoigné sur l'élimination de loups ) que dans les jours prochains l'association "agira par voie légale pour vérifier l'authenticité des délits énoncés et poursuivre les coupables" http://www.gazzettadiparma.it/gallery/334966/Il-Wwf---Piu-bufale.html#0

Menaces, intimidations, négation de la réalité de terrain....une des méthodes de la deep écologie pour faire passer sa propagande.

Le texte intégral de la traduction dans la vidéo ici :

Comment les habitants de la Province de Parme cohabitent avec le loup


Les articles des Médias sans scrupules ici:







vendredi 29 janvier 2016

LOUP, NICE MATIN SANS FOI NI LOI?



"Dans les Abruzzes on a trouvé une manière lucrative de cohabiter avec le loup"

titre ce journal, si d'aventure on peut encore l’appeler par ce nom. Cet article et les précédents sur "le dossier loup", nous montre la dérive de journalistes qui ne prennent pas la mesure de leur écrits, et qui utilisent l'exception pour en faire une généralité.

" En Italique et en Gras, " les phrases clefs de Nice Matin, qui sont une insulte à nos amis Italiens.


N.M. : "La présence du loup attire les passionnés de faunes sauvages. Un écotourisme qui rapporte."  Gling gling, le tiroir caisse
La voila la véritable motivation des initiés qui utilisent l'affectif des écologistes désemparés et culpabilisés par leur incroyable manque de discernement.


N.M. :"La bas on les voit à l’état sauvage". Vivant contre nature, dans un monde artificiel, sur les terres des bergers, dépossédés par des instances ou tout est pensé pour faire marcher le tiroir caisse. Dans un pays de plus de 210 h/km² ou les seuls endroits préservés sont les zones d'élevages traditionnel qu'il faut désormais protéger à n'importe quel prix pour justifier les dégâts irréversibles commis par nos sociétés.


N.M. :"Croiser de loups en liberté est une expérience très forte. D'ailleurs ça attire les touristes, EN MASSE."  Il va falloir qu'on m'explique quel est le rapport avec le respect de la Nature.
 Pendant plus d'un siècle nous avons été les seuls à vivre avec la faune sauvage sans la présence du loup, dans des zones qui sont aujourd'hui des exemples de conservation et de richesse de la biodiversité.
 Voici que tout à coup, le loup devient le rédempteur pour ceux qui n'ont plus aucune connaissance de la valeur des choses et qui son prêts à sacrifier nos mode de vie et notre profession. Un des derniers métiers dont la finalité est  l’élaboration de produits de qualité dans le respect, la traçabilité, la durabilité et la proximité.  Autant de valeurs mises à mal par une consommation effrénée de biens et services qui remettent en cause l'essence même de cette nature dont ils s'autoproclament les sauveurs.


 N.M. :" ils viennent DU MONDE ENTIER".  ...par train, avion, bateau, autobus, voiture... utilisant des infrastructures qui détruisent des millions d'hectares de terres maraîchères et de forêts de par le monde, expulsant si besoin est les habitants.
Une louange sans vergogne pour le tourisme de masse, grand producteur de CO², grand destructeur de biodiversité, exerçant une pression insoutenable sur le foncier, sur la qualité de l'eau, le respect de ceux qui ont choisi de vivre de et avec la nature...
 La faune et la flore piétinées par ces millions de touristes encadrés par des multinationales qui manœuvrent des pions en les gratifiant "d'évangélistes défenseurs de la nature"


N.M. :"Cette passionnée de la nature s’interroge "pourquoi ne fait on pas la même chose ici?"  Il faut être aveugle pour ne pas comprendre que la pression mise sur les ruraux dans le but du dépeuplement des montagnes, en plus de laisser la "main libre" sur les richesses de la nature (eau, biomasse, sous sol...), favorise le contrôle social et politique à travers la standardisation de la population. Cela engendre la dépendance étroite (pour l'alimentation, l'énergie, l'information, chaque besoin de la vie) à des réseaux et des filières compliquées et toujours plus contrôlées par  des noyaux, de moins en moins nombreux et de plus en plus gros, d'acteurs économiques et politiques. cf ruralpini


N.M. :"Plus d'un millions de visiteurs par an".  Les associations regroupées dans Cap Loup parlent fièrement de plus de 2 millions de visiteurs par an.
Nous autres ruraux, pensons que les Français seraient attachés à conserver le patrimoine intact, sans le déferlement d'un tourisme de masse, comme s'en félicitent certainement à tort, l'ensemble des défenseurs du loup.

De même, nous pensons qu'il faut un équilibre en toutes choses, et par respect pour cette Nature que nous avons su préserver pour les générations futures, des millions de visiteurs seraient néfastes pour la faune et pour la flore.

Actuellement, le pastoralisme est un vecteur important d'un tourisme familial et respectueux, comme vous pourrez le voir dans toutes les brochures des offices de tourisme, faisant vivre les autochtones qui ne veulent pas de structures industrielles pouvant accueillir ces millions de touristes.

Dans les Abruzzes aussi Nunzio Marcelli, Président de l'Association Régionale de Producteurs Ovicaprins l'affirme: "Pour quelques centaines de brebis, des étrangers et des italiens arrivent en groupes à Anversa degli Abruzzi : pour suivre le troupeau, marcher avec lui dans les zones non contaminées de notre Région, et Marcelli souligne: «zones que justement le pastoralisme a su conserver intactes pendant des millénaires, avec leur charme et leur biodiversité ».


N.M. :"Pour diminuer les pertes sur le cheptel bovin, il serait nécessaire d’organiser les naissances en enclos".  Encore un des prémices vers l’élevage industriel, déjà évoqué dans l'article de Nice Matin sur le berger à la solde de Wolf Alp.

En Italie aussi, les bergers l'ont très bien compris:
"Voilà à quoi sert le loup - Une autre vision du Projet WolfAlps"



Et toujours la même propagande à sens unique, si chère à Nice Matin; tous ces boniments reflètent désormais la mentalité réductrice de ce quotidien:
 N.M. :"Comment se passe la cohabitation des éleveurs dans cette région?".  L'Italie est le pays qui a connu la plus forte baisse de l’élevage ovin ces dernières décennies avec plus de 60% d'abandon." 
"Il y a seulement 50 ans, il y avait des millions de brebis sur ces pâturages et sur nos drailles." affirme Nunzio Marcelli, président de l'Arpo.

Alors que chez nous dans les Alpes l'activité se maintient. Mais combien de temps allons nous résister à de telles pressions idéologiques et mensongères?


 En Italie, ceux qui continuent n'en peuvent plus et le font savoir:




Extrait de : Grands prédateurs : Prise de position ferme des organisations agricoles par le professeur Michele Corti qui a organisé une conférence le 17/12/2015 dont vous trouverez ici le compte rendu: En Italie comme ailleurs

"La «coexistence», la «cohabitation» présuppose qu'il y ait une volonté de la part des deux partenaires de la relation, sinon il ne s'agit pas de cohabitation mais d'un viol permanent. La «cohabitation» avec les grands prédateurs est imposée par la technocratie verte, par une nouvelle forme d’autoritarisme biopolitique, de contrôle social et territorial («par nature sauvage interposée ») qui nous renvoie à d’autres époques, rétablit le servage et justifie l'impossibilité, pour ceux qui sont porteurs d'intérêts légitimes, de les faire valoir démocratiquement."

Extrait de :  IbriWolf, MedWolf...: quand les tentatives de solution deviennent le problème, par la psychosociologue Lucia Morelli,

"Il est à la fois banal et choquant de constater le bouleversement des données d'une réalité dont on est témoin oculaire. Je veux parler des conséquences dévastatrices que subissent le pastoralisme et ses dérivés à cause de l'application de la directive UE Habitats n°43 de 1992.
De la part des animalistes, fomenter une «guerre» contre les éleveurs, en leur envoyant des projectiles aux connotations négatives infamantes, est un moyen qui ne sert qu'à exalter la dynamique émotive de fond du problème, celui du besoin de trouver un ennemi à abattre, après l'avoir défini à ses propres yeux et aux yeux des autres comme «coupable» et donc méritant une «juste» punition. Exactement ce que faisait le loup de la fable de Phèdre qui, pour légitimer son agression sur l'agneau, l'accusait de lui salir l'eau du ruisseau où tous les deux buvaient, sourd au fait que l'agneau buvait en aval par rapport à lui."


NICE MATIN VOUS, C'EST LA PROFESSION QUE VOUS SALISSEZ, C'EST VOTRE DROIT.  Mais nous ne vous laisserons pas nous salir par vos reportages indignes d'une presse libre, éclairée et objective.













lundi 21 décembre 2015

LOUP, EN ITALIE COMME PARTOUT AILLEURS, la suite

Pour faire suite a la conférence "LE LOUP SUR LES ALPAGES" qui a eu lieu le 17 décembre 2015 à Véronne en Italie, voici le compte rendu en Français (traduction du Webmaster du blog le loup des voisins)

Alpages : le paradis du loup, l’enfer des bergers.

Le 17 Décembre l'ancien hôtel de ville de Saluzzo accueillait la conférence « Le loup dans les alpages « organisé par l’Association Adialpi ( association de défense des alpages du Piémont) pour donner la parole à ceux qui vivent cette réalité tous les jours à travers leur travail sans se laisser leurrer par tous les discours et l'argent public consacrés aux projets en faveur du loup en Italie, qui financent des organismes publics, des parcs et des associations, sans avoir le moindre égard pour les difficultés des alpagistes.
C’est Giovanni Dalmasso, alpagiste de Crissolo et Président de Adilapi, qui a ouvert la soirée en décrivant les activités de l’association, la lutte contre la spéculation sur les alpages qui a fait grimper le prix de location des pâturages et l’implication actuelle de la région Piémont dans les choix de la politique agricole.
« Le loup est l’un des nombreux problèmes des alpagistes - dit Dalmasso - dont on pourrait volontiers se passer. Même les nouveaux Parcs qui s’installent actuellement dans le Piémont ne sont rien d’autre qu’un casse-tête pour ceux qui travaillent en montagne, avec de nouvelles contraintes, règlements et difficultés pour ceux qui doivent vivre dans cet environnement. La faute est surtout celle des maires de montagne qui ne se sont pas battus pour représenter leurs citoyens mais ont surtout regardé leurs intérêts.
Le loup avait disparu de notre région au début du 20e siècle, puis il a été réintroduit et aujourd’hui il crée des dommages, attaque les troupeaux ovins et bovins, mettant en difficulté les quelques éleveurs restés dans nos vallées.
Et pendant que nous continuons à gaspiller des millions d'euros pour financer de nombreux projets comme Wolfalps, les éleveurs sont de plus en plus abandonnés, incapables de se défendre; les systèmes de défense sont inefficaces: le loup continue de tuer des animaux, les chiens de protection sont des dangers pour les touristes et les dédommagements ne suffisent pas à compenser les dommages subis. Le nouveau Plan de conservation et de gestion du loup en Italie, présenté par l’Union Zoologique Italienne 19 Octobre sur commande du Ministère de l'Environnement est un autre exemple de mauvaise gestion du problème, créé par un groupe d'experts du loup inévitablement non experts en pastoralisme. Nous sommes en train de mettre en danger l'avenir des bergers et par conséquent, en l’absence de leur travail dans la préservation du territoire, de risquer aussi de graves dommages pour l'environnement ".

L’intervention du Pr Corti, professeur de zootechnie à l'Université de Milan et représentant les bergers lombards, a analysé la diffusion du loup non seulement dans les Alpes et les Apennins, mais au niveau européen où l’on observe au cours des dernières décennies, un retour en force du prédateur. Mais à la différence de l'Italie, presque tous les autres pays ont accordé des autorisations d’abattages à la suite de demandes du secteur agricole. Le loup est ainsi chassé en Suisse, en France, en Suède et dans de nombreux autres Etats, bien que le prédateur fasse partie des espèces protégées par la Convention de Berne et la directive Habitats.

« En Italie, - dit le professeur Corti - il semble que l’abattage du loup soit un mot tabou, impossible à réaliser parce que la loi ne le permet pas. Le loup a trouvé dans nos montagnes un vrai paradis, un territoire plein de nourriture où personne ne lui fait de mal. Alors que pour les bergers cette situation est en train de se transformer en enfer. Mais est-il vrai que le loup soit la seule chose importante et protégée ? Il existe de nombreuses autres conventions internationales visant à protéger les pratiques agricoles, la biodiversité des races animales autochtones, la culture locale, ainsi que des normes qui protègent la sécurité, la liberté économique, et la propriété. Toutes ces protections sont des droits qui doivent être défendus: on ne peut mettre comme seule priorité la conservation du loup, il faut un juste équilibre.
Le loup arrive en plaine et à proximité des grandes agglomérations, alors la situation dans les pâturages est intenable: les clôtures ne suffisent pas, le loup ne mange pas que les brebis mais parfois aussi le chien de protection, les indemnisations sont trop faibles et souvent ne sont même pas accordées.
Les conséquences ? Les bergers en ont assez de dénoncer les prédations, de nombreux alpages ne sont plus pâturés, les mesures de protection se heurtent à la bonne utilisation des pâturages et au bien-être animal.
Les solutions ? Coordonner les éleveurs des différentes zones touchées par le retour du loup en Italie (Piémont, Vénétie, Toscane, ..) et en Europe pour échanger des informations et agir avec des actions politiques et légales, mettre en œuvre des projets en faveur des pâturages, du tourisme rural, des produits locaux et de la culture alpine. Faire en sorte que cela ne soit pas les Alpes du loup, mais les Alpes de l'homme. »"
Le Président de Alte Terre, Giorgio Alifredi, en qualité d’éleveur de la vallée Maira a exprimé sa volonté de pouvoir se défendre en cas d'attaque: « Tant que l'élevage et le pastoralisme existeront, nous devons pouvoir défendre nos animaux contre les attaques. Ne pensez pas que le berger ait le temps d'aller à la chasse au loup, mais quand un prédateur attaque son troupeau il doit pouvoir l’éloigner. Je ne peux pas rester les bras croisés pendant que mes animaux et mon travail se font dévorer »

Alifredi ensuite présenté le « manifeste anti-loup », rédigé par les associations Alte Terre et Adialpi, destiné à faire connaitre aux institutions européennes les difficultés liées au retour du loup dans les Alpes et les mesures à mettre en place pour faire en sorte que le pastoralisme ne disparaisse pas complètement de nos montagnes. Le document rapporte que « la seule solution efficace pour résoudre à long terme le conflit entre prédateurs et montagnards est de remettre en question la directive Habitats et de sortir de la Convention de Berne, puisque dans les faits la véritable espèce aujourd’hui en risque d’extinction dans les Alpes n’est pas le loup, mais l'être humain, en particulier le paysan et sa famille ! «
Parmi les intervenants il y avait aussi Daniele Massella, éleveur en Lessinia dans la Vénétie, qui décrit la situation des vallées de Vérone après l'arrivée des loups: « Il y a moins d’animaux sur les alpages parce que de nombreux éleveurs ne veulent plus laisser leurs vaches au pâturage, ils préfèrent les garder dans l’étable, malgré les coûts plus élevés. Les dédommagements sont insuffisants, on ne tient pas compte de la juste valeur génétique des animaux. La cohabitation entre loup et élevage est impossible: il faut changer les lois qui le protège, sinon les éleveurs disparaîtront de nos montagnes « .
Aiassa Tiziano, éleveurs de Limone (Piémont) a décrit sa situation: « J’élève des bovins de la race piémontaise. En l’espace de cinq ans je perdu trente bêtes à cause des attaques de loup. Les premières années, j’ai été indemnisé. Mais pas dernièrement : les vétérinaires de l'ASL chargés de faire les constats de prédation sur place ne veulent pas certifier qu’il s’agit d’attaques de loups et de toute façon les animaux de plus de trois ans ne sont pas indemnisés. En plus des dommages, on doute de nos déclarations. Il faut une contre-expertise en plus de celle de l'ASL dans les cas où elle ne suffit pas « .
Le soutien à l’initiative de Adialpi est aussi venu du vice-président de la fédération de chasse du Piémont, Alessandro Bassignana, qui a déclaré : « le loup est là et nous le voyons, il se rapproche des villes. En montagne, le nombre d'animaux sauvages a considérablement diminué après le retour du loup. Concernant le repeuplement et son éventuelle réintroduction, je peux dire que, si le loup des Alpes est théoriquement arrivé des Apennins, on n’explique pas le fait que des signalements aient été faits plusieurs années auparavant dans le secteur de Turin et en Ligurie
Pierangelo Cena de CIA Turin (syndicat agricole) a réitéré son soutien aux initiatives pour défendre les activités des éleveurs sur les alpages: « En qualité d’organisation agricole nous nous sommes déjà engagés pour recueillir des signatures contre le loup sur les alpages. Nous sommes ouverts à toutes propositions. Le loup n’est plus en danger d’extinction aujourd’hui, nous pensons qu’il faut de nouvelles actions pour gérer le problème « .

Concernant les élus, en plus des interventions de plusieurs maires locaux qui ont souligné leur rôle au sein de la Coordination des Montagnards, née justement pour représenter les différentes problématiques du territoire lapin, Emiliano Cardia est intervenu en qualité de représentant du secrétariat de l'eurodéputé Alberto Cirio. Il a souligné la nécessité de coordonner les propositions et les forces des différentes associations agricoles et de catégorie pour pouvoir constituer un front uni de propositions à faire aux politiques Ce sont en effet les hommes politiques qui représentent le territoire qui ont le devoir et la possibilité de changer les règles quand on rencontre des problèmes.
Pour conclure la soirée, le président Giovanni Dalmasso a rappelé l'importance de protéger ceux qui travaillent en montagne, en particulier les éleveurs qui jouent un rôle fondamental dans la préservation du territoire. Dans nos vallées nous n’avons pas besoin du loup mais de ce qui est indispensable à l’homme.

« En qualité d’Association des alpagistes, nous continuerons à nous faire entendre pour obtenir des mesures utiles à la défense de notre travail, en collaborant avec les alpagistes d’autres régions et en portant nos propositions aux politiques. Nos idées sont claires, nous devons seulement faire comprendre aux autres nos raisons avant tous les alpagistes ne soient partis des montagnes «


jeudi 29 octobre 2015

LOUP, EN ITALIE AUSSI LES AUTORITÉS MANIPULENT AUSSI BIEN QUE CHEZ NOUS!



On vous l'avez dit que loup des alpes ne venait pas d’Italie mais bien du versant Français suite à des lâchers!
 Les Italiens, ceux qui ont gardé leur libre arbitre, vous l'ont dit:
"ils ne proviennent pas des Apennins mais des Alpes, c'est à dire de la souche à partir de laquelle la population s'est constituée après les libérations répétées faites sur le versant français de la part des amoureux de cet animal, qui pour l'avoir n'ont pas hésité à libérer ceux qu'ils détenaient dans leurs propres enclos d'au-delà des Alpes, sans faire dans la finesse quant à leur pureté génétique et à la provenance géographique,...."


Voici quelques extraits, du Nouveau Plan de conservation et de gestion du loup en Italie, dont vous trouverez "la traduction et l'analyse du webmaster dans le loup des voisins", des extraits qui laissent rêveur quand à l'omerta qui règne sur la réintroduction des prédateurs en France autant que en Italie.

On lit page 7 : «  Alors que la population apenninique se trouve entièrement sur le territoire italien, la population alpine se trouve en continuité démographique, génétique et écologique avec les loups présents dans les Alpes françaises et suisses.
page 11: Par conséquent, le plan présent prend en considération le loup réparti en deux populations distinctes géographiquement et facilement identifiables (Apenninique et Alpine:
De plus, cette subdivision des deux populations est soutenue par des évidences scientifiques concernant la faiblesse relative de la connectivité fonctionnelle pour le loup entre les Apennins et les Alpes. (ouragan dit : Mais alors, d'ou vient donc le loup des alpes ?)

Il existe en Italie plusieurs structures de loups autochtones captifs, lesquelles, même si elles ne sont pas utiles à l'état de conservation du loup en Italie...Toutefois, la prolifération de telles structures a donné lieu à des opérations d'utilité douteuse dans le domaine de la conservation du loup" (ouragan traduit : des opération d'utilité idéologique de lâchers dans la nature )

 " la détention de loups à des fins didactiques, zoo privés et publics...... Il faut un contrôle attentif des reproductions, (ouragan dit tiens tiens) qui ne devraient être autorisées qu'exceptionnellement et s'il y a une réelle utilité ( par exemple pour la gestion génétique de la population nationale en captivité).(ouragan dit : Sans contrôle, que sont devenus les louveteaux? )

La nécessité d'un contrôle vigilant des structures jugées aptes à accueillir des loups, d’une planification rigoureuse de l’élevage et d’une coordination des institutions impliquées,.... 

ouragan dit : Cette nécessité des contrôles n'est elle pas un aveu suffisamment clair des lâchers de loups? Cette nécessité a été demandée il y a plus de 20 ans par la convention de berne:
 E. Recommande à l’Italie :
1. De mettre en oeuvre une stratégie nationale de conservation de l’espèce ; 
2. De faire respecter l’interdiction de posséder en captivité des individus de toute sous-espèce de Canis lupus et de les libérer dans la nature ; 
3. De poursuivre et d’améliorer le programme de reproduction en captivité actuellement en cours 


Le résumé du Webmasters "le loup des voisins"
Le nouveau plan de 2015 propose donc un ensemble d’actions et souhaite « resserrer les boulons » dans beaucoup de domaines : citons l’élevage bien sûr, une surveillance et/ou restriction du pâturage en semi-liberté en particuliers dans les alpages, plus de protection pour les troupeaux (ouragan dit : nos défenseurs du loup Français ne jurent pourtant que par le modèle Italien), de meilleures indemnisations pour les éleveurs et plus homogènes sur l'ensemble du territoire, plus de surveillance et répression de la solution à l’italienne pour limiter les loups (braconnage) (ouragan dit : quelle déconvenue pour nos écologistes Français jurant sur la cohabitation sereine et légendaire des italiens avec les loups ) ; une « éradication » des hybrides, une surveillance renforcée des élevages de chiens-loups (Tchèques, Sarloos, américains) et suggestion de les interdire comme animaux de compagnie, une surveillance de la reproduction des loups dans les centres où ils sont en captivité ; la chasse - autre source de conflit majeur- , la limiter aux abords des zones protégées, notamment les battues au sanglier ; une surveillance des producteurs de truffes même (? museler leur chiens ?)  ; et de l’éducation, combattre les « légendes » racontant encore que le loup a été réintroduit (en Italie aussi) ; une meilleure coordination entre les Pays pour la gestion du loup des Alpes car c’est à l’Italie que revient le devoir de favoriser son expansion dans les Alpes, etc, etc.


 



dimanche 18 octobre 2015

LOUP, TOUR D'HORIZON

Le retour du loup, et on peut le craindre, la réintroduction du loup, a soigneusement été caché par les associations et les responsables des parcs nationaux Français, Espagnol ou Italien

dimanche 28 juin 2015

LOUP, EN ITALIE TOUT VAS DE MIEUX EN MIEUX

sur le net en italien il y a beaucoup de choses sur la colère des éleveurs de la zone de Grosseto :
300 bergers et 7 maires souhaitent faire pression sur l'Europe pour la suppression de la directive habitat qui les empêche de tirer sur les loups/hybrides et disent qu'ils iront manifester à Florence et à Rome aussi
600 brebis tuées en 270 attaques depuis le début de l'année selon les services vétérinaires , soit 1,5 million€, sans tenir compte des prédations non déclarées
les éleveurs disent que c'est la fin de l'élevage en Maremme et pas seulement en Maremme. Il y a 31,5% d'élevages en moins par rapport à 2004 (une cohabitation exemplaire! ndlr)
sur la vidéo (premier lien) le jeune éleveur montre l'enclos de 2m de haut qu'il a été obligé d'installer, enterré sur  30 cm, ce qui n'empêche pas les prédations car les prédateurs creusent et arrivent à passer en-dessous  : il a eu 43 bêtes tuées, plus le stress et les avortements des survivantes. Ibriwolf s'est pointé avec une cage pour choper des prédateurs : bredouille.( A noter que dans la littérature "scientifique" de Ibriwolf il est clairement dit que les pièges à lacets type Belisle sont beaucoup plus efficaces que les cages mais cela ne les a pas empêché d'utiliser les pièges cages !!!)





lundi 23 février 2015

EN ITALIE TOUT VA BIEN, SUITE

QUAND LES MILITANTS ÉCOLOGISTES VONT ILS COMPRENDRE QU'ILS NE SONT QUE DES PIONS AU SERVICE DE LA PROPAGANDE?

"Quinze moutons allaient mourir dans un fossé, entassés et se sont noyés, fuyant dans la terreur; dix-huit autres abattus par les prédateurs..."

Massacre de brebis aux portes de Grosseto, 33 brebis perdues en une seule fois
Double attaque entre Preselle (Scansano) et Istia d’Ombrone. L’éleveur:
 «je m'en vais d'ici, je ne peux plus survivre »

Malgré la présence de chiens de défense et d'autres mesures mises en place par les bergers, qui ont obéi aux indications des projets réalisés à différents niveaux, il n'y a rien à faire. S'il doit y avoir une cohabitation entre loups et brebis, objectif des projets comme Ibriwolf, en définitive les perdantes sont toujours les brebis.

Après le raid des prédateurs, le chef de famille - Giuseppe Zizzi - commente durement:
 « En réalité nous sommes attaqués par les politiques, pas par les prédateurs. Depuis qu'ils ont tous signé (des Communes et la Région) la charte du loup, nous et nos brebis sommes enfermés dans des camps de concentrations, dans des cellules d'isolement, derrière des treillis en acier soudé, avec les chiens autour et les loups qui courent dehors. Et ce n'est pas tout. Malgré les attaques, nous devons continuer à payer toutes les taxes du monde, en dépit des manques à gagner et des pertes subies. Et quoi qu'il en soit,  nous devons le faire. Nous continuons de payer le "pizzo" à l’État (pizzo : taxe mafieuse), aux communes et tout le reste, et nous nous retrouvons devant le spectre d'Equitalia (Equitalia : société publique qui perçoit les impôts)».

Quinze brebis fuyant la terreur sont allées mourir dans un fossé, entassées et noyées ; les 18 autres égorgées par les prédateurs, une meute probablement. «Elles étaient toutes jeunes, notre perte est totale, un véritable désastre. Les chiens bergers de Maremme et Abruzzes n'ont rien pu faire, encore  moins les bergers du Caucase qui sont encore jeunes, les seuls capables de faire face aux prédateurs, même si c'est partiellement ».

Mercredi matin, les vétérinaires sont venus à l'exploitation pour les contrôles et les analyses de routine: «Mon fils les a toutes décapitées, et ce moment n'est pas agréable. Il vous mets devant une réalité dramatique et presque insupportable. Demain, j'irai chez le Maire et je lui ferai savoir que nous n'avons plus d'argent à donner à la Commune. S'il veut l'exploitation, qu'il la prenne, je lui en fais cadeau. Moi je suis en train de chercher comment m'en aller d'ici. Aujourd'hui, on ne peut plus survivre».

Entre temps, au même moment, les prédateurs sévissaient à Bellavista di Istia d’Ombrone, à quelques km de distance de chez  Zizzi. ici les dégâts ont été moindres: «Une brebis et deux agneaux.... des agneaux aucune traces, ils ont été mangés en une bouchée dit  Zambernardi, l'éleveur ....... "nous sommes dans une région meurtrie, il n'y a pas de salut"

Voici qui confirme mon article:

LOUP, LA FACE CACHÉE DES PRÉDATEURS, TOME II


Voir la cohabitation chez nos voisins