BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.

lundi 18 décembre 2023

LES "MALADES DU LOUP"

Les "malades du loup" : une énième étude révèle les effets des attaques sur la santé des éleveurs et des bergers


Publié le: 15 décembre 2023 par Terre de chez nous

 
« TOMBER MALADE DU LOUP »
Le loup est une nouvelle source de détresse pour les éleveurs, bien identifiée par la MSA. Elle a mis en place des groupes de parole et de l’aide au répit. Ce mardi 5 décembre à Besançon, une table ronde était organisée avec le sociologue Antoine Doré, appuyé dans la salle par le récit d’un éleveur prédaté.

Antoine Doré est sociologue à l’Inrae de Toulouse, c’est-à-dire qu’il va chercher à comprendre comment fonctionne la société en interrogeant des individus ou des groupes. Dans le cadre de ses missions, il s’est intéressé au retour du loup en France. Cette table ronde, organisée par la MSA à Besançon le 5 décembre, était l’occasion pour lui de présenter une partie de ses résultats, devant un public très demandeur.
Plus récemment, le sociologue s’est penché sur les effets du retour du loup sur la santé des éleveurs et des bergers.


TOUT LE MONDE a un avis sur le sujet
« Le loup, c’est un sujet un peu étrange : peu de monde est affecté mais tout le monde a un avis sur le sujet », explique Antoine Doré. C’est notamment le cas sur le pastoralisme où le débat se focalise depuis des années sur « la menace réelle ou non du loup pour les élevages ». Mais on s’interroge peu, voire pas, sur « les effets du loup sur les existences des gens qui travaillent avec ces attaques ». Guy Scalabrino, éleveur déjà prédaté deux fois aux Pontets, le raconte depuis la salle : « C’est impactant, c’est violent, on a l’impression de subir cette situation qu’on n’a pas voulue et qu’on subit à cause d’autres ».


RETOUR d’expérience après une prédation
Antoine Doré le précise, il est sociologue et pas médecin. Il a donc « envisagé la santé comme une expérience vécue » et donc racontée par ceux qui vivent les attaques. Les résultats de son étude peuvent être résumés en trois points.
    Le premier est que les impacts de la présence du loup ne sont pas proportionnels, pas corrélés, au nombre d’attaques ou de victimes. Des agriculteurs peuvent avoir vécu peu ou pas d’attaques et être très affectés par la présence du loup ou avoir vécu un grand nombre d’attaques et « mieux le vivre ».
Qu’est-ce qui fait que des éleveurs ou bergers vont plus ou moins bien dans un contexte de prédation ? Il y a bien sûr l’impact direct de scènes très dures à voir, des traumatismes qu’elles peuvent amener. Mais il y a aussi des effets indirects, plus insidieux : l’interaction avec les voisins, la famille, qui peut aussi planter la graine de la détresse en créant des conflits. Le sociologue explique que « la nature et l’intensité des impacts du loup sur les éleveurs sont davantage liées au sentiment de maîtrise de la situation à la fois dans la pratique et symboliquement ».

LORSQU'ON VA TOMBER "MALADE DU LOUP", c’est qu’on est débordé
Lorsqu’on va « tomber malade du loup », c’est qu’on est débordé physiquement, psychiquement, mais aussi par rapport au traitement médiatique ou quand on échange avec des proches « qui vont chercher à nous faire la morale ».

LES DÉFENSEURS DU LOUP sont là pour me prouver qu’ils ont raison, pas pour écouter
Nouveau témoignage de l’éleveur : « Aux apéritifs, je sais que souvent je préfère ne pas répondre aux questions car ils sont là pour me prouver qu’ils ont raison, pas pour écouter ». C’est une accumulation qui va s’immiscer dans la vie quotidienne des familles, quelque soit le nombre d’attaques ou de prédations vécues.
C’est la voix tendue que Guy Scalabrino termine son témoignage : « On a vu le troupeau agité un dimanche soir. Au lieu de regarder au chaud la télévision avec ma femme, j’ai pris le fusil et je suis allé surveiller le troupeau. Et là, dehors, la nuit, je me suis dit tout à coup : ça va être ça ton métier maintenant ? »

Certains "malades du loup" selon le coté ou ils se trouvent, comme l'a si bien dit Fabrice Nicolino, sont souvent atteints d'un trouble idéologique qui semble incurable! 


Voir aussi le reportage de FR3  vous pourrez y télécharger la synthèse complète de l'étude (40 pages)   

DÉJÀ EN 2019

LOUP, LA MUTUALITÉ SOCIALE AGRICOLE SONNE L'ALERTE

 A écouter pour réaliser " les bergers malades du loup" 39 mn sur FRANCE INTER

 a voir pour savoir "les morsures invisibles"  9mn par la M.S.A


mardi 28 mars 2023

LES PARCS NATIONAUX VU PAR LES BERGERS


                                                                 SANS COMMENTAIRES!