BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.
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mardi 12 août 2014

PASTORALISME, INCONTOURNABLE NÉCESSITÉ

la buvette des alpages, se targue d’être "le site de la cohabitation entre le pastoralisme et les prédateurs,!

dans un nouveau communiqué diffamatoire bourré d’erreurs et de mensonges, la buvette se distingue par la similitude de ces propos avec ceux des intégristes.
"En Italique les propos tenu pour la propagande diffamatoire"

la crise pastorale:

1ere ligne 1er mensonge: "vieillissement de la population (58% des éleveurs ont plus de 50 ans),"
 Les résultats du dernier recensement agricole attestent du fait qu’en région PACA, la 
chiffrescles-population des éleveurs est plus jeune que dans les autres productions agricoles, et que les installations sont plus nombreuses dans ce secteur en valeur relative. Cette dynamique se traduit par une meilleure résistance des filières animales au cours des dernières années par rapport à d’autres régions françaises. source "la maison de l'élevage"

2eme ligne 2eme mensonge: "baisse de la consommation de viande d'agneau (- 40% en 20 ans),

la part de la viande ovine est identique en 2009 par rapport a ce qu"'elle était en 1970!
Elle a ensuite diminuée au même titre que toutes les autres viandes de boucherie en France!
source :http://alimentation.gouv.fr/IMG/pdf/ConsoViandedepuis40ans.pdf

3eme ligne, essais d'endoctrinement: "concurrence internationale (la France posséde le prix au kilo le plus élevé de tous les pays producteurs),"

La France possède les prix de production les plus élevés dans tous les domaines, d'ou les multiples délocalisation.  
Le loup ne s'attaque qu' à la filière ovine qui se porte bien, très bien: ""L’agneau de Sisteron se porte bien. Tellement bien, que la progression continue,  ces trois dernières années, des agneaux présentés au label, labellisés puis vendus a atteint le plafond de l’offre. L’heure est donc à la réflexion pour les coopératives qui devront trouver des solutions pour remonter l’offre d’agneaux, ce qui revient à trouver de nouveaux éleveurs."

4eme et 5eme lignes et 6eme lignes, totalement hors sujet: "mortalité des agneaux (16% en moyenne),"
"attaques de mouches tueuses (mortalité de 0,8 % suite aux lésions provoquées par le développement des asticots),"
"crises sanitaires  (65.000 bovins et 32.000 petits ruminants morts depuis le début de l’épizootie de fièvre catarrhale (2007/2008), auxquels s’ajoutent des pertes indirectes : diminution de la production de lait, problèmes de fertilité et d’avortement, pertes économiques liées aux restrictions de circulation et d’échanges d’animaux)."

Et alors? même si ils restent à prouver, ces chiffres seraient pris en compte par l'éleveur qui est avant tout un chef d’entreprise capable de gérer ses affaires! Ces problèmes sont minimes, voire inexistant dans les élevages extensifs victimes des prédateurs par le fait qu'il sont pratiqués en pleine nature, sur nos terres et nos locations,!
Pour les crises sanitaires, ce sont surtout les élevages industriels qui ne subissent pas les prédateurs, une raison de plus d'être hors sujet!

Un remplissage destinés à semer le doute dans l'opinion publique. Une méthode très répandue chez les écologistes qui montrent le mépris qu'ils vouent a leurs concitoyen!


 Le cas du loup

"En zone à prédateurs, le pastoralisme bénéfice d’une manne économique importante générant emplois et meilleure rentabilité"

Étonnant, pourquoi tous les éleveurs refusent ils le loup, courant ainsi le risque de perdre cette manne financière qui les mènes droit dans le mur?

"En Espagne, un scandale éclate en ce moment : 35% des dégâts de loups viennent de faire l’objet d’un double dédommagement : par l’Etat d’une part et par une compagnie d’assurance d’autre part (compagnie financée par l’Etat également). Les éleveurs "ne savaient pas que c'était interdit..." "

J'ai personnellement eu un très grave accident de la circulation et j'ai été en toute légalité remboursé d'une part par la sécurité sociale et d'autre part par une assurance privée que j'avais souscrite en prévoyance! Qui peut croire que d’aussi nombreux éleveurs aient voulu tricher en s’imaginant ne pas se faire prendre?

"En France, 93 % des dégâts1 “grands canidés indéterminés” sont attribués au loup avec bénéfice du doute"

Toute les études faites en France et à l'étranger, ainsi que le vécu des bergers concordent: "

 La fréquence d'attaques de chiens est en moyenne de 0.20, soit une attaque tous les 5 ans. Le taux annuel de prédations s'établit en moyenne à 0.26%, soit 1 victime par an pour un troupeau de 400 têtes.
Ces attaques sont essentiellement diurnes et les chiens sont repérés dans près de 89% des cas. Ces fameux 93% sont donc applicables aux 11% restant non identifié, grands canidés indéterminés

Ne parlons pas des diffamations par rapport aux aides insuffisantes en cas de prédation,  je cite la buvette"60 million payés à tord", alors que en 2012 le budget consacré aux indemnisations loup a été de 1.8 million d'euro, ne tenat pas compte des disparues ou des avortements, blessures, stress, perte de production...... !
http://www.pyrenees-pireneus.com/Faune/Loups/France/Predations-Degats-Indemnisation/Cout-Loup-France-2012.html


Et cerise sur le gâteau, démontrant l'aveuglement haineux du mégalomane responsable de ses propos!:

"J'appèle les consommateurs à ne plus consommer les produits ou services issus des acteurs* qui refusent :"

"le partage des territoires,", alors que tout les randonneurs ou autres amoureux de la nature peuvent circuler librement sur nos propriétés ou locations

"le respect des législations,", alors que l’alinéa 8 du code rural est très explicite: L'état s’attache a : "8° Assurer la pérennité des exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier en protégeant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires exposés à ce risque."


"la légitimité de la présence de populations d’animaux sauvages libres et viables dans la nature,Alors que toute la faune sauvage mange sur nos pâtures et dans nos champs, les sous bois étant naturellement pauvre, et que le seul endroit ou   vous pourrez côtoyer des animaux sauvages, c'est uniquement chez nous!

 Les paysages qui abritent la plus forte biodiversité sont composés d'habitats semi-naturels. /…/ Les principaux types sont les prairies exploitées de façon extensive ou peu intensive, les vergers traditionnels, les zones boisées (haies, bosquets champêtres, berges boisées). /…/ En France, 84 % des surfaces classées en " haute valeur naturelle " correspondent à des zones d'élevage en plein air  SOURCE CNRS + Université d’Ivry



"la nécessité d’une agriculture propre et juste, économe en ressources, limitées dans ses pratiques polluantes"

Les grands prédateurs mettant uniquement en danger cette vision de l'agriculture, les lecteurs comprendront que derrière tout ce battage mensonger et diffamatoire se cachent d'autres enjeux dictés par des manipulateurs dont le but  n'est certainement pas la préservation des nos montagnes dont nous sommes les seuls à avoir été les garants depuis de nombreuses décennies!


 qui veut boycotter  "Ouragan", en train de travailler sa terre avec les survivants du loup?  


La plupart des publications émanant des défenseurs du loup à propos du pastoralisme et des bergers ressemblent étrangement aux publications faites par les dictatures extrémistes dans le but de stigmatiser des minorités dans l'esprit des populations assujetties!

Les écologistes défenseurs du loup ne sont plus libre de leurs pensées. Ils ne possèdent plus aucun libre arbitre et sont complètement coupé des réalités, se faisant les pions de ceux qui ont intérêt à contrôler toutes les filières permettant la main mise sur le peuple!










mardi 14 janvier 2014

L'IMPACT DRAMATIQUE DE LA DISPARITION DU PASTORALISME

CONTRAIREMENT A CE QUE PENSE LA PLUPART DES INTRANSIGEANTS PROS LOUPS, LE PASTORALISME EST INDISSOCIABLE DE  LA BIODIVERSITÉ 

 Les herbivores sont des espèces clés dans les écosystèmes et leur disparition engendre des extinctions en cascade. cf Fabien Condamine, chercheur au CNRS à l’Institut des sciences de l’évolution de Montpellier

Par exemple, le site « Science et Décision » du CNRS + Université d’Ivry propose une synthèse des connaissances scientifiques qui confirme cette analyse 
(http://documents.irevues.inist.fr/handle/2042/31155):
« Les paysages qui abritent la plus forte biodiversité sont composés d'habitats semi-naturels. /…/ Les principaux types sont les prairies exploitées de façon extensive ou peu intensive, les vergers traditionnels, les zones boisées (haies, bosquets champêtres, berges boisées). /…/ En France, 84 % des surfaces classées en " haute valeur naturelle " correspondent à des zones d'élevage en plein air (Alpes, Corse, Franche-Comté, Massif central, Pyrénées…). »
Même analyse au niveau planétaire. FAO 2009. Livestock keepers – guardians of biodiversity. ( = Éleveurs – gardiens de biodiversité) In Animal Production and Health Paper. No. 167. Rome
« Les paysages créés par la coévolution de l'élevage et de la végétation ressemblent souvent à des zones sauvages pour les étrangers /alors que/ la disparition des systèmes traditionnels de pâturage tend à s’accompagner de pertes importantes de biodiversité. »
(en anglais, télécharger à http://www.fao.org/docrep/012/i1034e/i1034e00.htm, page 11, §2)

80% des zones riches en biodiversité de la planète sont les territoires de communautés indigènes qui, depuis des millénaires, ont trouvé des moyens ingénieux de subvenir à leurs besoins tout en maintenant l’équilibre écologique de leur environnement.

Avant-propos du comité de direction de la publication
Les perspectives sur la diversité biologique, sa conservation et son utilisation durables sont nombreuses. Mais trop souvent, nous perdons de vue l’importance de l’utilisation et de la gestion humaines dans le maintien de la biodiversité.
Le pastoralisme constitue un exemple de secteur d’investissement au sein duquel le double objectif de développement et de conservation de la biodiversité peut être atteint par la reconnaissance de la contribution importante de ce système aux cultures, traditions, moyens d’existence et services des écosystèmes. A titre d’exemple, le maintien de la couverture végétale par un pastoralisme durable peut contribuer à fournir des services des écosystèmes à la fois aux populations pastorales et à leur élevage mais aussi aux utilisateurs des terres alentour. De plus, en dépit de la méprise communément admise selon laquelle le développement n’est pas compatible avec le pastoralisme, il existe de nombreux systèmes développés de pastoralisme exclus de la définition générale du pastoralisme, précisément parce qu’il s’agit de systèmes développés.
PASTORALISME, CONSERVATION DE LA NATURE ET DÉVELOPPEMENT (convention sur la diversité biologique)


Prolongeant  la  réunion  thématique  organisée  en  2007  à  Meyrueis  (France),  cette  rencontre  a confirmé l’intérêt pour le pastoralisme. Cette réunion d’experts était organisée par le Ministère de l’Agriculture  d’Albanie,  la  Mountain  Aera  Development  Agency  (Mada,  Albanie)  l’Université Européenne de Tirana, Albanie, avec le soutien de l’Unesco, Centre du patrimoine mondial et des Ministères français de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer et celui de la culture  et  communication,  ainsi  que  du  Centre  International  de  Hautes  Etudes  Agronomiques Méditerranéennes/Institut  Agronomique  Méditerranéen  de  Montpellier  (Ciheam-IamM)  dans  le cadre de la convention France-Unesco pour le patrimoine. 

Le pastoralisme est vital pour conserver les grandes zones d’habitat naturel et semi naturel. Ce faisant l’abandon du pastoralisme constitue une menace pour la biodiversité.

Le pastoralisme constitue un exemple de secteur d’investissement au sein duquel le double objectif de développement et de conservation de la biodiversité peut être atteint par la reconnaissance de la contribution importante de ce système aux cultures, traditions, moyens d’existence et services des écosystèmes. A titre d’exemple, le maintien de la couverture végétale par un pastoralisme durable peut contribuer à fournir des services des écosystèmes à la fois aux populations pastorales et à leur élevage mais aussi aux utilisateurs des terres alentour. Les actions qui conduisent à remplacer le pastoralisme, en passant donc d’une option d’utilisation durable de la terre à une option non durable, comme la conversion de zones pastorales en zones d’activités agricoles sédentaires, ou le remplacement d’espèces d’élevage traditionnelles par des espèces exotiques, peuvent provoquer une dégradation des services écosystèmiques. Par exemple, la dégradation de la couverture végétale peut affecter le cycle de l’eau et conduire à une augmentation des inondations ou bien des sécheresses menaçant à la fois les objectifs de développement et de biodiversité.
source UICN (union internationale pour la conservation de la nature) "pastoralisme, conservation de la nature et développement"

Les pratiques pastorales ancestrales participent à une forme d’équilibre et à la diversité des milieux de montagne que l’on connaît actuellement. Elles sont notamment indispensables au maintien des prairies d’altitude riches en espèces végétales. Par exemple, la déprise de ces espaces conduit à une progression des ligneux (arbres ou arbustes) et une fermeture du paysage qui peut être néfaste à la biodiversité végétale ou animale 
source cemagref “l'évolution du pastoralisme, quel impact sur la biodiversité”


Ce cahier technique s'intéresse à la gestion des pelouses sèches, des milieux menacés et fragiles qui, outre leurs intérêts écologiques, ont un rôle à jouer dans de nombreux domaines (agriculture, paysage, lutte contre les incendies...).

Issues, en majorité de l'activité humaine, beaucoup de pelouses et coteaux secs sont aujourd'hui délaissés par l'agriculture. Or, ces milieux qui abritent nombre d'espèces remarquables ont un très faible pouvoir de reconstitution... Ce cahier technique, rédigé par Virginie Pierron, fait le point sur l'état des connaissances dans ce domaine (habitats, espèces, inventaires) et synthétise des expériences rhônalpines de gestion (techniques d'entretien et de restauration, lutte contre les invasives, suivis...).


Le pastoralisme est aujourd'hui considéré comme une solution durable a l'entretien des milieux en faveur de la biodiversité. Il est également un outil de préservations des milieux contre les incendies. Par ses multiples vocations, le pastoralisme est donc présent dans de nombreux documents de planification territoriales comme les documents d'objectif des sites Natura 2000 mais également les plans départementaux de défense de la forêts contre les incendies.


Au-delà de son aspect folklorique, ce projet a surtout su démontrer l’efficacité et les atouts du pastoralisme comme mode de gestion des espaces ligériens, une méthode originale certes mais aussi plus favorable à la biodiversité que des moyens mécaniques et ce avec des coûts compétitifs.
Elle vise à être étendue à de plus vastes secteurs et notamment sur le domaine public fluvial mais aussi sur d'autres départements ligériens. 

En 2013, le projet se concrétise sur plus de 400 hectares de terres ligériennes avec quatre troupeaux provenant de quatre élevages différents, représentant un effectif total de 1000 brebis et un peu plus de 800 agneaux.


L’agro-pastoralisme au cœur du dispositif Natura 2000un outil pour ouvrir ou préserver les paysages 
et leur biodiversité


Dans les régions de moyenne et haute montagne d’Europe continentale, l’élevage est attendu par les acteurs, notamment les Parcs naturels régionaux, comme un levier pour l’entretien des paysages et de la biodiversité, mais également pour ses produits de terroir qui stimulent le développement des économies locales.


Comment le pastoralisme participe-t-il à la construction et à l’entretien des paysages ?


Le pastoralisme est vital pour converser les grandes zones d’habitat naturel et semi naturel. Ce faisant l’abandon du pastoralisme constitue une menace pour la biodiversité.
http://www.iucn.org/fr/wisp/portail_des_eleveurs_/diversite_biologique_/

 Le maintien des activités agricoles et forestières en montagne est une nécessité
Il répond à des impératifs environnementaux :
-     pour  la  conservation  des  milieux  fragiles  de  haute  montagne  et  de  leur  richesse  de biodiversité, la stabilité des terrains, l’ouverture des espaces qui accueillent les sports d’hiver et d’été ;  
-     pour  leur  contribution  à  la  biodiversité  des  immenses  espaces  herbagés  de  moyenne montagne, pour autant qu’ils continuent à être pâturés ;
-     pour la contribution de la forêt aux grands équilibres écologiques.
Les  conclusions  du  Grenelle  de  l’environnement  ont  mis  sur  le  devant  de  la  scène  la  relation agriculture/forêt /environnement  en  recherchant  le  dépassement  d’un  conflit  qui  n’aurait  jamais  dû avoir lieu. Si le Grenelle de l’environnement ne traite pas directement de la montagne, car tel n’était
pas  son  objet,  plusieurs  de  ses  recommandations  confortent  la  politique  agricole  et  forestière  de montagne, notamment :
-     « Stopper  partout la perte de biodiversité » (groupe 2 du Grenelle) par :
o    la  « trame  verte » :  « les  grands  espaces  que  constituent  les  montagnes,  les  grandes zones  herbagères  et  forestières,  […]  ne  doivent  pas  rencontrer  d’obstacles  à  leur continuité écologique »
o    « la révolution doublement verte » qui demande « d’augmenter de façon significative les financements  du  développement  rural  et  de  l’agroenvironnement »  et  de  « préserver  la diversité génétique dans nos terroirs »
o    « un   effort   accru   de   protection   des   patrimoines   naturels   les   plus   remarquables menacés. »
-     « Lutter contre le changement climatique » (groupe 1 du Grenelle) 
o    « dynamiser  la  filière  bois,  en  favorisant  la  filière  bois-énergie  tout  en  protégeant  la biodiversité forestière ordinaire et remarquable »
o    promouvoir un « urbanisme plus efficace et plus équitable », qui s’attache, notamment, à limiter l’impact de l’étalement urbain sur les équilibres agricoles et naturels.
Le  maintien  des  activités  agricoles  et  forestières  est  encore,  bien  évidemment,  une  nécessité économique  et  sociale,  indispensable  aux  secteurs  les  plus  ruraux ;  sans  elles,  des  communes  ne pourraient  survivre,  entraînant  la  disparition  des  services  à  la  population  et  l’exclusion  de  ces territoires. 
Enfin,  l’agriculture  de  montagne,  avec  un  certain  nombre  de  spécialités  parmi  les  plus  réputées, contribue au renom de la production agricole et alimentaire française et à la richesse nationale.
Nul   ne   conteste   l’intervention   de   l’Etat,   puis   celle   de   l’Europe   depuis   plus   de   30   ans. L’approfondissement  de  la  politique  de  développement  durable  apporte  une  nouvelle  légitimité  aux aides à la montagne, qui « rémunèrent » les  externalités positives de  l’entretien de la nature, de  la biodiversité et des paysages par l’agriculture et la forêt, dont la contribution aux équilibres sociaux, économiques  et  écologiques  en  montagne  est  tout  à  fait  essentielle  et  dépasse  le  seul  cadre géographique de la montagne. 

Source : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/084000441/0000.pdf


Par Christian Deverre INRA-SAD-Avignon, unité d'Écodéveloppement domaine Saint-Paul, site Agroparc, 84914 Avignon cedex 9
Ce qui est paradoxal dans la situation actuelle, c'est que les administrateurs des choix sociaux de la nature se sont, de manière croissante ces dix dernières années, appuyés sur les activités pastorales pour accompagner les plans de gestion des territoires confiés à leurs soins. Ce sont à des éleveurs, transhumants ou locaux, qu'ont été largement confiées les tâches de maintenir l'ouverture de milieux favorables aux espèces végétales et animales fragiles et menacées par l'extension de la forêt ; c'est à eux que l'on a demandé de contribuer à 1'entretien des alpages et des mosaïques paysagères favorables aux ongulés sauvages comme aux grands rapaces. Au travers d'incitations financières comme les mesures agri-environnementales, les propriétaires de troupeaux domestiques ont été encouragés à reconquérir des espaces embroussaillés, pauvres en biodiversité et menacés par les incendies, et des bergers alimentent les charniers qui facilitent la réintroduction des vautours. Dans l'élaboration des futurs plans de gestion des sites du réseau Natura 2000, l'élevage se voit confier un rôle central dans tout l'arc alpin et en général dans toutes les zones montagnardes où l'on annonce l'inéluctable et prochaine réapparition des loups.

Au Royaume-Uni, la NSA met en garde contre les risques de sous-pâturage et rappelle que, grâce au pâturage, les ovins permettent de maintenir la biodiversité.
Les éleveurs anglais s’inquiètent actuellement des risques de sous-pâturage au Royaume-Uni. Dans un communiqué de presse, la NSA (équivalent de la FNO) explique que « des mesures doivent être prises afin de ne pas se retrouver dans une situation similaire à celle de l’Australie. »

Réintroduire le mouton

Au cours des 20 dernières années, le gouvernement australien a acheté plus de 11 000 hectares de terres agricoles dans le nord de l’État de Victoria, afin d’arrêter le pâturage des moutons. Ils se sont aperçus que la biodiversité a été mise à mal, avec par exemple la baisse inquiétante des effectifs de certaines espèces animales comme le « Plains-wanderer », une espèce d’oiseau proche de la caille et certaines espèces végétales qui ne peuvent pas rivaliser avec des graminées dominantes et envahissantes. Ils ont donc fait machine arrière, encourageant le retour des ovins.

Parmi les études, il y a celle coordonnée par le Pr Battaglini de l'Université de Turin (Département Sciences Agronomiques, Forestières et Alimentaires), dans le cadre du Projet ProPast et financée par la Région Piémont ; elle porte sur le changement observable de cette végétation des alpages piémontais depuis l’arrivée des loups. Elle est en ligne sur le site de la SoZooAlp, le titre est "Variation de la végétation pastorale dans le Piémont consécutive au changement de gestion du troupeau dû à la prédation du loup". 
ICI la traduction Française


contrairement au affirmations des représentants écologistes pros loups, la biodiversité et les paysages que nous connaissons depuis des milliers d'années ont été façonné par l'homme et les activités agro pastorales extensives. Pourtant Dans le rapport de Boitani, loin de limiter l’impact des grands carnivores à quelques secteurs des massifs concernés, il est clairement indiqué, page 103 : « C’est la totalité du paysage qui doit être incluse dans les plans de gestion. » Et l’élevage n’est pas le seul visé, les activités touristiques libres sont directement menacées, page 97, car « elles peuvent conduire à des effets négatifs sur les populations de grands carnivores. source »  Seules les activités touristiques encadrées et payantes seront alors autorisées


La conclusion de la fédération pastorale en Ariège, dans la dépèche


"Si le pastoralisme s'arrête, c'est la fin de nos territoires. C'est la colonne vertébrale de l'activité économique rurale en montagne, même s'il y a aussi des petites industries, des artisans… On fait aussi des efforts sur le tourisme, on crée de l'activité. Mais cela marche de pair avec le pastoralisme, parce que l'on entretient l'espace, par exemple. Nous sommes très inquiets pour l'avenir de ces territoires."


Seuls les écologistes se frottent les mains, eux sont très inquiets de sentir cette résistance à l'ensauvagement de nos terres, pour je cite "proposer a travers la faune sauvage, un tourisme de classe internationale" des millions de visiteurs viendront remplacer les milliers de brebis, ânes, vaches, chevaux... sans que le piétinement de la flore et le dérangement de la faune ne les émeuvent!  



A lire  aussi : http://plume-clandestine.blogspot.fr/2014/02/multifonctionnalite-du-pastoralisme.html





mardi 5 mars 2013

PASTORALISME, pour en finir avec les contres vérités sur le LOUP


Pour faire face aux affirmations des écologistes « pro-loups » dans le « manifeste pour le loup », voici une réponse point par point, bien plus objective que la propagande discriminatoire et souvent en contradiction totale avec la législation Européenne, qu'ils étalent sans états d'âme
les textes en gras et soulignés sont copiés sur le manifeste

lundi 18 février 2013

PASTORALISME, pour en finir avec les contres vérités sur le LOUP


Pour faire face aux affirmations des écologistes « pro-loups » dans le « manifeste pour le loup », voici une réponse point par point, bien plus objective que la propagande discriminatoire et souvent en contradiction totale avec la législation Européenne, qu'ils étalent sans états d'âme
les textes en gras et soulignés sont copiés sur le manifeste



Un simple carnivore ordinaire
qui n'a aucun prédateur et dont contre lequel personne n'a le droit de se défendre, sous prétexte qu'il est une entité vulnérable, ce qui est totalement faux si on prend le raisonnement de l'UICN MONDE
sur lequel s'appuient pourtant les pro-loups pour le défendre



Un prédateur dépendant des proies sauvages
Mais qui en 2012 pour 250 loups en France a tué 5 848*  brebis, veaux, vaches,  ânes, chiens, chevaux, poneys *selon le ministère de l'environnement. A noter que les animaux disparus ne font pas partis du décompte.

Une espèce sociale et territoriale Chaque meute défend un territoire contre les autres meutes. Si les effectifs dépassent un seuil dans une meute, des individus partent coloniser de nouveaux territoires. Ainsi le nombre local de loups n’augmente pas.
Donc ils vont envahir tous les territoires ou ils pourront se nourrir et surtout ceux où les proies domestiques sont plus faciles à attraper que le gibier sauvage!

Une répartition réduite à presque rien
Et pour cause, aucun citadin ou banlieusard ne supporterait de cohabiter avec un tel prédateur, donc laissons les ruraux se débrouiller avec vos fantasmes!



Non, le loup n’a pas été réintroduit en France !
Après 400 000 ans de présence et 60 ans d’absence, le loup est revenu en France de façon spontanée, par recolonisation naturelle de son ancienne aire de répartition.
Mais on peut avoir des doutes surtout si on lit ceci  ou : Mais depuis 1997, les analyses scientifiques l'ont prouvé : le loup est bel et bien revenu en Auvergne. Ainsi le 9 octobre de cette année-là, (1997) une automobiliste percute un spécimen sur la RN122, à hauteur du plan d'eau de Laveissière. L'animal avait été filmé l'été précédent par un vidéaste amateur. D'où venait-il ? Des Alpes lointaines ? A-t-il été réintroduit par un homme ? Le canidé était en tout cas d'origine italienne. 
et aussi :  On ne peut que s’étonner en relevant que le loup ibérique n’a pas (encore ?) réussi à coloniser les Pyrénées où les seuls loups présents, dans la partie orientale du massif, des deux côtés de la frontière, sont de souche italienne et viennent de l’Arc alpin pourtant ( énormément )plus éloigné.( pourvu qu'on ne les ai pas accompagnés)
(source Évaluation du protocole technique d'intervention sur les spécimens de loups dans le cadre du plan d'action national sur le loup)
mais encore

"Lorsqu’un loup est tué à Aspres-les-Corps (Hautes-Alpes) en novembre 1992, Gilbert Simon(directeur de la direction de la protection de la nature et des paysages), alors directeur de la DNP, explique qu’il provient probablement d’un lâcher clandestin, lors d’un entretien avec une journaliste de Libération :
ou bien "Il est pour le moins surprenant que le ministère de l’environnement ait officiellement recensé des lâchers clandestins de loups (et d’autres espèces), opérations par définition illégales, sans s’inquiéter outre mesure des auteurs et des conditions de ces pratiques illégales. Peut-être faut il y voir un signe de l’anormale proximité entre la toute jeune administration de l’environnement et les milieux associatifs écologistes dont elle est en partie issue." en savoir plus 





Un nouveau venu… présent depuis 400 000 ans
Mais nouveau venu pour les générations d'acteurs ruraux qui se sont installés en connaissance de cause, et qu'on oblige à remettre tout en question sans aucune concertation. Que diriez-vous, braves gens, si on vous imposait du jour au lendemain la présence, par exemple, d'un aéroport, sans aucune concertation, sous prétexte que c'est d'utilité publique!

Le problème auquel est confronté l’Empire c’est que tous ces gens qui se sont installés là bas pour soutenir la resistance ont de plus poussé l’outrecuidance à vivre autrement, mieux, de manière autogérée plutôt que selon la loi du marché et pourraient donner l’exemple à la population alors que le plan serait plutôt de se la jouer à la grecque." Dixit un écolo

bizarre, les écolos n'ont pas le même raisonnement pour les gens qui habitent a Notre dame des Landes que pour nous, qui sommes pourtant solidaires de leurs préoccupations!

Pourchassé jusqu’à disparaître dans les années 1930
Non pas pour le plaisir, mais pour rendre possible la vie rurale à une époque ou le « tout industriel » prenait le dessus. On peut dire merci a ceux qui ont lutté pour préserver ce mode de vie, qui, sait-on jamais, crise ou autre conflit oblige, pourrait se révéler tout à coup très apprécié par certains détracteurs.

Une réinstallation plus lente que nature
Facile de mettre la faute sur le braconnage, alors que l'on sait que pour tuer n'importe quel ongulé il faut être en possession d'un bracelet délivré par l'ONCFS, que le risque si on se fait prendre est « puni de 15 000€ d'amende et d'un an d'emprisonnement confiscation du fusil et annulation du permis de chasse », et que la plupart des bergers ne sont pas armés.

Oui, la prédation sur certains troupeaux domestiques est une réalité
Rien a dire !

… Mais la cohabitation avec le loup est possible
Cette année les 5 848*  brebis, veaux, vaches,  ânes, chiens, chevaux, poneys, sont issues d'élevages ayant mis en place les mesures de protections préconisées par l'état, sinon pas d'indemnités, donc pas de décompte!
*selon le ministère de l'environnement

c'est sans équivoque, voici le sigle des adorateurs du loup! Du sang de brebis ? innocence ou provoquation?, ou ....?


Le bétail tué par le loup est correctement indemnisé
Faux, l'indemnisation pour le moment ne tient pas compte du fait que les animaux en gestation subissent de nombreux avortements, jusqu' 40% dans certains cas. Ne tient pas compte du fait qu'introduire des brebis de remplacement au sein d'un troupeau pose d'énormes problèmes d'intégration. Ne tient pas compte du fait que l'éleveur se retrouve désemparé, voire extrêmement choqué et qu'il est donc beaucoup moins efficace dans son travail, qu'il est obligé de continuer coûte que coûte (pas de congé maladie pour dépression ou autre dans ce métier)

  Voir la réaction de la Mutualité Sociale Agricole:


Les brebis meurent surtout d’autres causes
Mais les brebis mortes et indemnisées par l'état sont bien mortes à cause du loup. L'éleveur n'a pas pour vocation de nourrir le loup, même s' il le fait indirectement ; car la plupart du gibier sauvage se nourrit presque exclusivement sur les pâtures ou dans les champs, bien plus riches en flore végétale que le sous-bois, surtout celui des résineux dont l'acidité stérilise le sol.

Les difficultés des éleveurs étaient présentes avant le retour du loup
Quelqu'un peut-il me citer un domaine qui se porte bien en France, hormis les associations écologiques qui ont vu, en Rhône alpes, leur budget de subventions augmenter de 13,5%, alors que toutes les autres subventions aux associations caritatives ou autres sont en baisse ?
Et pourquoi, si le secteur est en crise, lui rajouter des difficultés!



L’élevage ovin-viande en France, une filière en difficulté
Plutôt que de faire de la promotion pour le loup, pourquoi ne pas en faire pour l'agneau. Sachant que chaque agriculteur induit 7 emplois indirects, et que chaque jour on  comptabilise 1000 chômeurs de plus!

Mais le mouton résiste mieux dans l’arc alpin où le loup est installé
Dans le Poitou-Charente,(Viande ovine 13 % de la production nationale) comme faussement cité dans le manifeste, ou dans d'autres régions, les éleveurs, ayant le choix de se diriger vers d'autres activités plus lucratives, le font. Ce qui favorise, de par leur orientation différente, l'élevage de montagne qui ne peut être remplacé par rien d'autre et qui en produisant des agneaux de qualité tire son épingle du jeu, car l'offre d'agneaux labellisé, est inférieure à la demande. Seuls les élevages respectueux et de qualité subissent la prédation, et aucun écologistes ne s'en inquiète, aveuglé par une passion qui bien que légitime, devrait retrouver le sens des réalités!

Des aides importantes qui permettent le gardiennage des troupeaux

mais rien encore pour les élevage équins et bovins qui commencent a subir des attaques reconnues
En profitera t-on pour restaurer l'habitat précaire des bergers qui ne se prête absolument pas à la cohabitation? Surtout pour des apprentis bergers souvent peu expérimentés, munis des dernières techniques électroniques et qui se retrouvent désemparés sans réseau de communications! Cela engendre de toute façon un surcoût, qui, ajouté aux frais de protections et à la faiblesse des indemnités, finit par être intolérable. Comme est intolérable pour n'importe quel chef d'entreprise, de recevoir des conseils de personnes qui ne sont absolument pas impliquées et qui défendent juste leur point de vue de manière très orientée !

Quand bien même seraient éliminés tous les loups en France, ne serait
résolu aucun des problèmes de l’élevage et du pastoralisme.
Une espèce protégée ne peut pas servir de caution pour faire oublier
les difficultés de fond d’une filière agricole !
Toutes les professions ne sont pas concernées par les grands prédateurs. Mais au moins, ici, pour les écologistes, faire état des difficultés de la profession évite de parler du fond des problèmes liés aux prédateurs.

Quel secteur n'est pas en difficulté en France
Dans la nature tout ce qui est inadapté disparaît ou s'adapte. Les intégristes citadins peuvent logiquement admettre la disparition des bergers et des paysans français trouvant facilement dans leurs supermarchés préférés (construits sur les meilleures terres maraîchaires!) les victuailles à bon marché importées au grand dam de l'énergie grise gaspillée, victuailles produites à grands coups de pesticides par des esclaves de pays à bas coût... Peu importe on ne sait pas on ne voit pas.  en savoir plus

Le pastoralisme n’est pas forcément synonyme d’entretien du paysage
Voici ce que dit le code rural et de la pêche maritime au chapitre agriculture:Par leur contribution à la production, à l'emploi, à l'entretien des sols, à la protection des paysages, à la gestion et au développement de la biodiversité, l'agriculture, le pastoralisme et la forêt de montagne sont reconnus d'intérêt général comme activités de base de la vie montagnarde et comme gestionnaires centraux de l'espace montagnard.
En conformité avec les dispositions des traités instituant la Communauté économique européenne, le Gouvernement, reconnaissant ces rôles fondamentaux de l'agriculture, du pastoralisme et de la forêt de montagne, s'attache à :
notament article 8: 8° «  Assurer la pérennité des exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier en protégeant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires exposés à ce risque ».
Alors qui décide, les partenaires Européens élus par le peuple ou une association d'écologistes irresponsables?

Les moutons n’ont jamais créé la moindre espèce
Les écolos affirmant que dans nos forêts montagneuses, composées presque exclusivement de résineux, la flore et la faune sont plus importantes que dans les alpages, sont des gens qui n'ont jamais mis les pieds dans cette forêt. La morille élevée pousse sous les résineux en particulier les pins sylvestres qui fournissent un terrain pratiquement dépourvu de végétation. Ensuite, quel est le berger qui va sur pâturer pour ne rien avoir l'année suivante ?
 Peut être un bobo écolo qui se lance dans l'élevage! 
 Certainement pas la bergère sur la photo qui conduit son troupeau sur un site natura 2000 

Ecologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique.
A voir le nombre de contrats que proposent les collectivités territoriales, pour faire pâturer leurs domaines ET AUSSI NATURA 2000– aux fins de garder le paysage ouvert et de prévenir les incendies - ,
A voir aussi l'introduction (voir plus haut) du code rural pour le chapitre agriculture,
On se demande qui a faux! Et dernière minute, une déclaration de Didier Galop. Chargé de recherche au CNRS :  « la conservation de la biodiversité passe par des activités socio-économiques, comme l'agriculture et l'élevage ». 
ET AUSSI:  Désolé mais je ne peux pas toutes les mettre!

Dans les Alpes du sud, la richesse floristique est parfois plus grande sur les pistes de skis que dans les pâturages !
Et oui puisque les stations de ski, après avoir ensemencées et fertilisées avec de l'engrais les pistes, sont les plus grandes demandeuses de brebis tondeuses, pour les entretenir et éviter les avalanches!

"Dans les environs de l’Alpe d’Huez se trouvent les villages d’Auris-en-Oisans, d’Huez-en-Oisans, de La Garde, d’Oz-en-Oisans, de Vaujany, et de Villard Reculas. Ils sauront occuper les visiteurs après le ski grâce à la grande variété des activités qu’ils proposent : activités culturelles, sportives, ou de détente.
Ces villages ont gardé leurs traditions et pratiquent encore aujourd’hui la transhumance avec 370 vaches et plus de 2000 moutons qui pâturent les 10 000 hectares de la station et évitent par la même, l’amas d’herbes qui causent les avalanches."

Pour la partie chasse , je laisse le soins aux gens concernés de se défendre car je ne connais suffisamment pas le sujet!

Pour les conclusions:
S’il y a un problème de l’élevage ovin en France, le loup ne doit pas en être le bouc-émissaire
Aucun éleveur ne tient ce discours. Je dis bien aucun. Simplement il dit ne pas vouloir supporter cette catastrophe que représente le loup.

Si les éleveurs ont des difficultés à cause d’un contexte économique défavorable, aidons les éleveurs et n’instrumentalisons pas le loup
Que proposez-vous qui ne soit pas une contrainte supplémentaire que ne supporterait aucun corps de métier sans se mettre immédiatement en grève! Et dites nous quels sont les corps de métier qui n'ont pas de problème aujourd'hui. Ça ira plus vite que de citer ceux qui ont des problèmes!

Si nous faisons le choix de maintenir une activité pastorale partout, réadaptons les pratiques pastorales à la présence de prédateurs naturels et à la préservation de la biodiversité
Que proposez vous qui ne soit pas une contrainte supplémentaire pour des gens qui travaillent déjà plus de 270 heures par mois, sans RTT, ni congés payés, ni droit au chômage, le tout sans se plaindre et qui sont reconnus d'intérêt général pour la sauvegarde de la biodiversité par les élus Européens, des scientifiques, la plupart des habitants ruraux, des amoureux de la nature.....


Si nous faisons le choix de ne pas maintenir de pastoralisme dans certains endroits de montagne très reculés et très difficiles, la biodiversité ne s’en portera pas plus mal

NOUS, MAIS QUI NOUS , les gens concernés ? Ou les adorateurs d'un animal qui reste pour eux absolument abstraitQui doit décider de qui doit vivre là ou non! Doit-on dans nos campagnes décider de ne pas maintenir la population citadine car elle est source de destruction de la biodiversité????? pour ceux qui ont choisit d'y vivre, il n'y a pas d'endroits reculé ou difficile d’accès!

Il NE S'AGIT PAS DE DIRE NON AU LOUP, MAIS DE DIRE NON A LA DICTATURE DES ÉCOLOGISTES!!!

"quelle est la différence entre un extrémiste qui défend ses idées* parce "qu'il culpabilise de s'apercevoir qu'il ignore sa condition de vie dans son rapport réel avec les choses qui la fondent et qui ne s'aperçoit pas qu'en somme il n'existe pas", et un extrémiste qui défend "sa vie en contact étroit avec la nature et pour qui il n'est pas loisible de se contredire et de la** contredire, car il en mourrait"!

*complétement abstraites
** la nature
Gavino Ledda (padre padone II)

A voir une vidéo d'un débat entre deux scientifiques qui devrait mettre tout les gens honnêtes d'accord des deux côtés. J'ai dit HONNÊTES!!!

POUR MEMOIRE:
Dans le parc de Yellowstone, souvent cité par les pro-loups, dans lequel nous n’y trouvons ni ville ni village comme ils s'en trouvent dans nos montagnes et parcs français, le loup a été réintroduit pour, entre autre, diminuer la faune sauvage en pleine expansion, puisque les indiens natifs du pays, qui de part leur mode de vie reconnu pour la préservation de la nature et de la biodiversité, ayant été chassés de leur terres, ne faisaient plus office de régulateurs. Aux Étars-Unis, il a fallu dix ans de discussions  avant  d'opérer la réintroduction  du
Loup  dans  1e parc de Yellowstone  ( en france aucune concertation, seulement la dictature de la deep écologie). Le parc de Yellowstone donc, dont seulement 4 départements en France atteignent ou dépassent la superficie de 8983 km² , sans aucune activité agricole interne, se retrouve aujourd'hui confronté au problème qui consiste a empêcher les loups de sortir pour s'en prendre aux élevages limitrophes, à tel point que les états voisins ont autorisé les tirs de prélèvement au quota de 220 pour le Montana et illimité pour l' Idaho!
Nos écologistes, s'ils prenaient le pouvoir, rêvent d'un endroit similaire en France, dans lequel ils sont prêts à déplacer de force et sans aucune concertation les populations humaines. Mais la France n'a ni la superficie, ni le budget nécessaire pour une telle opération qui a coûté des millions de dollars aux USA..La France a certainement bien d'autre problèmes à régler, qu'a déplacer ses citoyens pour pouvoir bénéficier de la satisfaction du devoir accompli envers le loup, qui je le rappelle n'est absolument pas en voie de disparition, ni vulnérable.


Le résultat de la réintroduction du loup dans le parc de Yellostone


Les U.S.A. 17 fois la superficie de la France, Yellowstone, la superficie de la corse, mais je déconseille aux amis du loup de déplacer les Corses pour y mettre leurs idoles!
 Si on respecte le rapport superficie, budget, des 2 pays, notre parc devrait avoir une superficie de 528 km² soit le plus petit département de France, territoire de Belfort avec  quand même 143 000 personnes a déplacer! Mais cela ne suffira pas aux écolos qui, passez moi l'expression, "veulent vivre au dessus de leurs moyens" , a l'époque ou 1000 chômeurs de plus s'inscrivent tout les jours a l'A.N.P.E.

"cette fascination, ressentie par des gens civilisés et le plus souvent coupés de la nature dans leur vie propre, en proie aux contraintes sociales diverses et fantasmant naïvement sur ce faux symbole de la Liberté.
Faux symbole, car les études d’éthologie le montrent abondamment, dans la réalité cet animal est très lié à des rituels et hiérarchies rigides.
Mais surtout faux symbole car si le loup est emblématique, c’est surtout de l'injustice, que ce soit du temps d'Esope ou du nôtre, comme symbole du fascisme (le plus bel exemple est le mouvement d’extrème-droite turc « Les loups gris »...)."


"Les ranchers ont repris leurs fusils. Les loups du parc de Yellowstone, dans le nord-ouest des Etats-Unis, ont été retirés de la liste des espèces en voie de disparition. On peut désormais les chasser. Une victoire pour les éleveurs de bétail de la région, une décision scandaleuse pour les écologistes."

POUR MEMOIRE BIS:
« MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DE L’ÉNERGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE L’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE
Arrêté du 27 mai 2009 modifiant l’arrêté du 9 juillet 1999 fixant la liste des espèces de vertébrés protégées menacées d’extinction en France et dont l’aire de répartition excède le territoire d’un département
Le ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire, le ministre de l’agriculture et de la pêche et la secrétaire d’Etat chargée de l’écologie,
Vu le livre IV du code de l’environnement relatif à la faune et à la flore, et notamment ses articles L. 411-1, L. 411-2, R. 411-6 à R. 411-14 ;
Vu l’arrêté du 9 juillet 1999 fixant la liste des espèces de vertébrés protégées menacées d’extinction en France et dont l’aire de répartition excède le territoire d’un département ;
Vu l’avis du Conseil national de la protection de la nature du 24 avril 2009,

Arrêtent :
Art. 1 A l’article 1er de l’arrêté du 9 juillet 1999 susvisé, les mots : « Loup » et « Canis lupus » sont supprimés
Art. 2. −Le directeur général de l’aménagement, du logement et de la nature et le directeur général des politiques agricole, agro-alimentaire et des territoires sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 27 mai 2009. »


Et cerise sur le gâteau, voici une des positions complètement irresponsable de la F.N.E.

Toutes les interventions sur le loup doivent respecter les trois dispositions obligatoires : ne pas porter atteinte à l’état de conservation de l’espèce, les dommages aux troupeaux doivent être importants et récurrents, et l'État doit s’assurer qu’il n’y a pas d’autres solutions satisfaisantes que celle d’intervenir sur l’individu

Importants: combien?
Récurrents: touts les jours?

Avec ce raisonnement, pas besoin d'abattre les loups incriminés, l’éleveur condamné a cesser son activité (il n'aura même pas le temps de remplacer les victimes entre deux attaques), donc plus de raison d'abattre le loup!

très rare, un écolo responsable?
réflexion d’un militant écologiste, homme de terrain , conseiller régional Vert, Vice président d’un parc naturel  (délégation à la biodiversité) en 1999.

« Sur la question de la bio-diversité, je m'interroge. En effet, si la présence du loup conduisait à stopper les transhumances dans la réserve, nous aurions un envahissement par les pins à crochets et une disparition de la pelouse d'altitude qui est aussi un réservoir de bio-diversité (idem plus bas pour les prairies de pente et donc leurs orées). Question aussi vis à vis des coqs de bruyères (dérangement et attaques pendant l'hiver).

Finalement les défenseurs acharnés du loup ne sont-ils pas en train de faire un choix emblématique parmi diverses configurations possibles de biodiversité ? »