BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.

samedi 16 août 2014

A PROPOS DU LOUP? en avant première

Préface d'Ouragan:

En avant première, un article qui remet lui aussi les pendules à l'heure, un résumé en quelque sorte de la plupart de mes articles ou de mes commentaires sur le web, ce qui n'est pas chose facile face aux intégristes qui sont prêt à sacrifier le pastoralisme, mondialement reconnu comme promoteur d'une biodiversité riche et prolifique!

Vous pourrez y découvrir (dans cet article ainsi que dans ceux du blog) l'acharnement et les subtilités que mettent les défenseurs du loup pour éradiquer le pastoralisme et pour vénérer comme je le dit dans l'introduction de mon blog : ""le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples."



A propos du loup

Les partisans de Canis lupus en conviendraient-ils enfin ? La cohabitation du loup et de l’agneau, sa proie, est un leurre. Faudrait-il en déduire, comme la morale de la fable, que « la raison du plus fort est toujours la meilleure » ? En vertu d’une wilderness fantasmée, dont le loup serait le héros, devra-t-on « éliminer » des alpages brebis et bergers, gêneurs d’une harmonie naturelle ?

            En juillet dernier, les lieudits des Pales et La Lavine, au cœur du Parc national des Ecrins, ont été le théâtre quasi quotidien d’attaques lupines répétées, en dix jours cent cinquante brebis lacérées, massacrées ou précipitées dans les combes. Du jamais vu en Hautes-Alpes jusque-là.

            Les agents du Parc savent qu’un, voire des loups errent dans ces parages où pâturent nombre de troupeaux. A défaut de tirs de prélèvement - comprenez abattage au fusil -les responsables de l’établissement public, en accord avec leur comité scientifique, déclenchent une action d’ « effarouchement » afin d’éloigner les prédateurs de cet espace classé « montagne pastorale ». Ainsi, un matin de juillet, une trentaine d’agents équipés de pétards explosifs font mouvement, puis lancent une battue sonore de quelques heures.

            Les associations protectrices du loup émettent aussitôt des protestations indignées. Dans un communiqué conjoint, Aspas et Ferus dénoncent une « opération honteuse et gravissime ». « La vocation première d’un parc national, s’insurgent-elles, est la protection de la nature. Comment justifier qu’une espèce protégée, utile à la bonne santé de nos écosystèmes, soit exclue de zones censées constituer des refuges pour la biodiversité ? » Ainsi fustigés, les gestionnaires des Ecrins rappellent qu’en l’occurrence ils ne font  qu’appliquer les fondements mêmes d’une Charte adoptée par décret du Conseil d’Etat après avis favorable du Comité national de protection de la nature. Celle-ci prévoit que les missions de préservation s’étendent aussi à certaines formes de pastoralisme « reconnues comme une priorité dans le maintien et l’équilibre des grands espaces et des espaces ouverts, avec toutes les espèces ou cortèges d’espèces liés à ces habitats ». Cet effarouchement découle donc des parades de prévention à l’encontre du dommage des grands prédateurs.

            Qu’à cela ne tienne, renchérissent les défenseurs du loup dans un communiqué : « Puisque tout le monde s’accorde pour considérer que prédation et pastoralisme sont incompatibles, commençons par le plus évident : déclarons les parcs nationaux zones d’exclusion totale pour toutes les activités pastorales ! »

            Depuis vingt ans, non sans arrogance, les protecteurs de Canis lupus prétendaient qu’une cohabitation meutes/troupeaux harmonieuse était possible en alpages, antienne reprise à l’unisson par les pouvoirs publics. La réapparition du loup, cette aubaine selon ceux-ci, favoriserait l’évolution, la modernisation des métiers pastoraux ; aucune inquiétude, les prédateurs seraient maintenus à l’écart grâce aux clôtures électrifiées, un gardiennage renforcé et  des chiens de protection.

Depuis vingt ans, éleveurs et bergers  se sont adaptés, quitte à transgresser la manière même de leur métier. Las...
La Direction départementale des territoires des Alpes-Maritimes, où la prédation des loups devient explosive, en convient : en 2013, la totalité des troupeaux attaqués était bien « protégée » selon les consignes imposées par les règlements ; constat identique dans les Alpes-de-Haute-Provence, où 87% des troupeaux victimes du prédateur respectaient parfaitement les normes récentes. Pour mémoire, notons que, cette même année, 6786 brebis étaient la proie des loups…

            « Le loup habitera avec l’agneau, un enfant les conduira, leurs petits dormiront ensemble et le loup mangera du fourrage comme le bœuf. » A l’évidence, cette prophétie d’Isaïe tient du rêve. A moins que les généticiens n’inventent un loup herbivore…

            Les naturalistes lycophiles ne sont dupes de rien, l’ont-ils jamais été d’ailleurs ? Deux d’entre eux, réputés « spécialistes du loup » (France-Inter 4/4/2012), le vétérinaire François Moutou de la Société pour l’étude et la protection des mammifères et Pierre Jouventin, éthologue CNRS, s’expriment de conserve : « La question, interroge le premier non sans cynisme, est de savoir si le pastoralisme est encore compatible avec les dangers de la montagne, le bien-être des troupeaux qui peuvent rencontrer des situations imprévues. » Définitif, le second surenchérit : « Les éleveurs devront abandonner le métier, de toute manière ils n’arriveront pas à se débarrasser du loup, il y en a partout, ils débarquent de toutes les frontières. »

            Que bergers et troupeaux, ces intrus, déguerpissent des alpages, que les brebis regagnent les bergeries des fonds de vallées, qu’elles se satisfassent, comme les porcs bretons gavés en batterie, de leur destin de machine à viande !

            Proches du désespoir devant une partie qui semble perdue, des centaines d’éleveurs de l’Alpe envisagent de renoncer. Certains, à chaque saison, subissent quarante, voire cinquante attaques de loups. D’autres, encore dans la force de l’âge, résistent mais s’interrogent, la mort dans l’âme : qu’adviendra-t-il des successions, quels jeunes dans pareilles conditions poursuivraient-ils le grand métier ? Sans oublier les quartiers de moyenne montagne ensauvagés, les paysages abandonnés à la friche proliférante, la forêt inéluctable. N’est-ce pas ce qu’escomptent les militants du loup qui prônent l’ensauvagement des territoires, à l’instar du Large Carnivore Initiative for Europe, ces lobbyistes qui à Bruxelles assiègent la Direction générale de l’environnement afin de peser sur l’élaboration de directives favorables au loup et aux grands prédateurs ?

            Est-ce là l’avenir des massifs alpins destinés à devenir de vastes sanctuaires dépourvus d’hommes, où la nature rendue à elle-même étendrait son empire ? Au profit des divagations de Canis lupus et des plaisirs exclusifs de l’écotourisme...

Anne Vallaeys

Auteur de : Le Loup est revenu ( Éditions Fayard) 



A lire aussi, quelques unes des remises à l'heure dans "le loup dans le haut diois"

CAMPAGNE D'INTOXICATION POUR LA DEFENSE DU LOUP

LA HAINE COMME SEUL GUIDE




mardi 12 août 2014

PASTORALISME, INCONTOURNABLE NÉCESSITÉ

la buvette des alpages, se targue d’être "le site de la cohabitation entre le pastoralisme et les prédateurs,!

dans un nouveau communiqué diffamatoire bourré d’erreurs et de mensonges, la buvette se distingue par la similitude de ces propos avec ceux des intégristes.
"En Italique les propos tenu pour la propagande diffamatoire"

la crise pastorale:

1ere ligne 1er mensonge: "vieillissement de la population (58% des éleveurs ont plus de 50 ans),"
 Les résultats du dernier recensement agricole attestent du fait qu’en région PACA, la 
chiffrescles-population des éleveurs est plus jeune que dans les autres productions agricoles, et que les installations sont plus nombreuses dans ce secteur en valeur relative. Cette dynamique se traduit par une meilleure résistance des filières animales au cours des dernières années par rapport à d’autres régions françaises. source "la maison de l'élevage"

2eme ligne 2eme mensonge: "baisse de la consommation de viande d'agneau (- 40% en 20 ans),

la part de la viande ovine est identique en 2009 par rapport a ce qu"'elle était en 1970!
Elle a ensuite diminuée au même titre que toutes les autres viandes de boucherie en France!
source :http://alimentation.gouv.fr/IMG/pdf/ConsoViandedepuis40ans.pdf

3eme ligne, essais d'endoctrinement: "concurrence internationale (la France posséde le prix au kilo le plus élevé de tous les pays producteurs),"

La France possède les prix de production les plus élevés dans tous les domaines, d'ou les multiples délocalisation.  
Le loup ne s'attaque qu' à la filière ovine qui se porte bien, très bien: ""L’agneau de Sisteron se porte bien. Tellement bien, que la progression continue,  ces trois dernières années, des agneaux présentés au label, labellisés puis vendus a atteint le plafond de l’offre. L’heure est donc à la réflexion pour les coopératives qui devront trouver des solutions pour remonter l’offre d’agneaux, ce qui revient à trouver de nouveaux éleveurs."

4eme et 5eme lignes et 6eme lignes, totalement hors sujet: "mortalité des agneaux (16% en moyenne),"
"attaques de mouches tueuses (mortalité de 0,8 % suite aux lésions provoquées par le développement des asticots),"
"crises sanitaires  (65.000 bovins et 32.000 petits ruminants morts depuis le début de l’épizootie de fièvre catarrhale (2007/2008), auxquels s’ajoutent des pertes indirectes : diminution de la production de lait, problèmes de fertilité et d’avortement, pertes économiques liées aux restrictions de circulation et d’échanges d’animaux)."

Et alors? même si ils restent à prouver, ces chiffres seraient pris en compte par l'éleveur qui est avant tout un chef d’entreprise capable de gérer ses affaires! Ces problèmes sont minimes, voire inexistant dans les élevages extensifs victimes des prédateurs par le fait qu'il sont pratiqués en pleine nature, sur nos terres et nos locations,!
Pour les crises sanitaires, ce sont surtout les élevages industriels qui ne subissent pas les prédateurs, une raison de plus d'être hors sujet!

Un remplissage destinés à semer le doute dans l'opinion publique. Une méthode très répandue chez les écologistes qui montrent le mépris qu'ils vouent a leurs concitoyen!


 Le cas du loup

"En zone à prédateurs, le pastoralisme bénéfice d’une manne économique importante générant emplois et meilleure rentabilité"

Étonnant, pourquoi tous les éleveurs refusent ils le loup, courant ainsi le risque de perdre cette manne financière qui les mènes droit dans le mur?

"En Espagne, un scandale éclate en ce moment : 35% des dégâts de loups viennent de faire l’objet d’un double dédommagement : par l’Etat d’une part et par une compagnie d’assurance d’autre part (compagnie financée par l’Etat également). Les éleveurs "ne savaient pas que c'était interdit..." "

J'ai personnellement eu un très grave accident de la circulation et j'ai été en toute légalité remboursé d'une part par la sécurité sociale et d'autre part par une assurance privée que j'avais souscrite en prévoyance! Qui peut croire que d’aussi nombreux éleveurs aient voulu tricher en s’imaginant ne pas se faire prendre?

"En France, 93 % des dégâts1 “grands canidés indéterminés” sont attribués au loup avec bénéfice du doute"

Toute les études faites en France et à l'étranger, ainsi que le vécu des bergers concordent: "

 La fréquence d'attaques de chiens est en moyenne de 0.20, soit une attaque tous les 5 ans. Le taux annuel de prédations s'établit en moyenne à 0.26%, soit 1 victime par an pour un troupeau de 400 têtes.
Ces attaques sont essentiellement diurnes et les chiens sont repérés dans près de 89% des cas. Ces fameux 93% sont donc applicables aux 11% restant non identifié, grands canidés indéterminés

Ne parlons pas des diffamations par rapport aux aides insuffisantes en cas de prédation,  je cite la buvette"60 million payés à tord", alors que en 2012 le budget consacré aux indemnisations loup a été de 1.8 million d'euro, ne tenat pas compte des disparues ou des avortements, blessures, stress, perte de production...... !
http://www.pyrenees-pireneus.com/Faune/Loups/France/Predations-Degats-Indemnisation/Cout-Loup-France-2012.html


Et cerise sur le gâteau, démontrant l'aveuglement haineux du mégalomane responsable de ses propos!:

"J'appèle les consommateurs à ne plus consommer les produits ou services issus des acteurs* qui refusent :"

"le partage des territoires,", alors que tout les randonneurs ou autres amoureux de la nature peuvent circuler librement sur nos propriétés ou locations

"le respect des législations,", alors que l’alinéa 8 du code rural est très explicite: L'état s’attache a : "8° Assurer la pérennité des exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier en protégeant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires exposés à ce risque."


"la légitimité de la présence de populations d’animaux sauvages libres et viables dans la nature,Alors que toute la faune sauvage mange sur nos pâtures et dans nos champs, les sous bois étant naturellement pauvre, et que le seul endroit ou   vous pourrez côtoyer des animaux sauvages, c'est uniquement chez nous!

 Les paysages qui abritent la plus forte biodiversité sont composés d'habitats semi-naturels. /…/ Les principaux types sont les prairies exploitées de façon extensive ou peu intensive, les vergers traditionnels, les zones boisées (haies, bosquets champêtres, berges boisées). /…/ En France, 84 % des surfaces classées en " haute valeur naturelle " correspondent à des zones d'élevage en plein air  SOURCE CNRS + Université d’Ivry



"la nécessité d’une agriculture propre et juste, économe en ressources, limitées dans ses pratiques polluantes"

Les grands prédateurs mettant uniquement en danger cette vision de l'agriculture, les lecteurs comprendront que derrière tout ce battage mensonger et diffamatoire se cachent d'autres enjeux dictés par des manipulateurs dont le but  n'est certainement pas la préservation des nos montagnes dont nous sommes les seuls à avoir été les garants depuis de nombreuses décennies!


 qui veut boycotter  "Ouragan", en train de travailler sa terre avec les survivants du loup?  


La plupart des publications émanant des défenseurs du loup à propos du pastoralisme et des bergers ressemblent étrangement aux publications faites par les dictatures extrémistes dans le but de stigmatiser des minorités dans l'esprit des populations assujetties!

Les écologistes défenseurs du loup ne sont plus libre de leurs pensées. Ils ne possèdent plus aucun libre arbitre et sont complètement coupé des réalités, se faisant les pions de ceux qui ont intérêt à contrôler toutes les filières permettant la main mise sur le peuple!










LE PASTORALISME MENACÉ PAR LES LOUPS

Le pastoralisme cévenol et caussenard menacé par l’installation des loups

Depuis leur arrivée à la mi-juin sur les estives du mont Lozère, les éleveurs d’ovins transhumants voient leurs troupeaux victimes d’attaques répétées d’un ou de plusieurs loups. Le poids de cette menace permanente est matériellement et psychologiquement insoutenable pour ces éleveurs et bergers. Si les pertes en nombre d’animaux restent à ce jour limitées – pour combien de temps ? – c’est au prix d’une surveillance renforcée du troupeau, de jour comme de nuit, par tous les temps. Dans ce contexte, certains envisagent d’abandonner les estives du mont Lozère à plus ou moins court terme, voire dès cet été.
Plus largement, si rien n’est entrepris pour y mettre un terme, l’installation des loups affectera le pastoralisme tant sur les territoires d’estives (mont Lozère, massif de l’Aigoual, hautes Cévennes…), que sur les espaces essentiellement valorisés par des élevages sédentaires (Causses de Sauveterre, Méjan, Noir, Larzac et autres Causses méridionaux). Les dispositifs préconisés pour la protection des troupeaux (parcs électrifiés, patous, aides-bergers…) présentent l’inconvénient majeur d’être coûteux et d’une efficacité limitée : le constat s’impose dans les Alpes, en dépit des efforts des éleveurs et bergers, depuis 15 ans pour certains. Quant à l’effarouchement, il n’aboutit qu’à déplacer le danger vers d’autres bassins d’élevage proches et à déranger la faune locale. À brève échéance, c’est donc toute une région de moyenne montagne où l’existence même de l’activité pastorale en système extensif, déjà fragile, sera mise en cause.

Mais les cessations prématurées d’activité, l’abandon de projets de reprises d’exploitations et de troupeaux par de jeunes bergers auront des conséquences bien plus importantes. En effet, le maintien d’élevages autonomes, respectueux de l’environnement et supports de production de viande et de fromages de qualité, est conditionné par ces modes de valorisation pastorale. Au-delà de la perte d’emplois et d’habitants, la ruine de ces activités d’élevage signifierait l’échec de la politique de développement et d’accueil de la région.

Car cet élevage ovin séculaire, emblématique des Cévennes et des Causses, a mobilisé depuis des décennies des investissements humains et financiers à tous les niveaux des collectivités territoriales (départements, régions, État et jusqu’à l’Union européenne), des organismes professionnels, le Parc national des Cévennes, ainsi que de nombreux chercheurs scientifiques. Tous ces acteurs, et en premier lieu les éleveurs et bergers, ont permis de sauvegarder une activité pastorale essentielle au maintien d’espaces ouverts où sont reconnus aujourd’hui des habitats naturels et des espèces remarquables.


C’est pourquoi, face à l'urgence de la situation et dans l’état actuel des techniques de contrôle des prédateurs, les signataires (solidaires à divers titres, professionnel ou personnel, des éleveurs et bergers) attirent l’attention sur l’incompatibilité entre la présence permanente d’une population de loups et l’exercice d’un pastoralisme extensif, sédentaire ou transhumant, acteur fondamental du maintien et de l’évolution des « paysages culturels de l’agropastoralisme des Causses et Cévennes », tels qu’ils ont été consacrés comme éléments du patrimoine mondial par l’UNESCO en juin 2011.


Relayant l’avis des éleveurs transhumants, ils demandent aux pouvoirs publics d’autoriser des tirs de défense en cas d’attaque des troupeaux, y compris en zone cœur du Parc national des Cévennes, parc habité où des actions de chasse sont pratiquées. En cela ils sont en accord avec la demande faite aux ministres concernés (Écologie et Agriculture), dans un courrier du 11 juillet 2014, par le Préfet de la Lozère et le Président du Conseil d’administration du Parc national des Cévennes.
9 août 2014
 Jean-Luc Bonniol, anthropologue, Professeur émérite, Université d’Aix-Marseille
Anne-Marie Brisebarre, ethnologue, Directrice de recherche émérite, CNRS
Daniel Crépin, Ingénieur en retraite, ministères de l’Agriculture et de l’Ecologie
Jean-Claude Duclos, Conservateur en chef honoraire, Vice-président de la Maison de la transhumance
Gaël Glandières, Agrégé en sciences de la Vie et de la Terre
Magali Jouven, Enseignant-chercheur en zootechnie
Pierre Laurence, ethnologue, Ingénieur agronome
Guillaume Lebaudy, ethnologue, Chercheur associé à l'IDEMEC, Doctorant à l’EHESS
Pierre-Louis Osty, agronome, Directeur de recherches honoraire, INRA
Audrey Pégaz-Fiornet, ethnologue, Doctorante à l’EHESS
Daniel Travier, Conservateur fondateur du Musée des vallées cévenoles
Pierre-Marie Tricaud, Ingénieur agronome, Architecte-paysagiste, Expert paysages culturels du patrimoine mondial
Michel Verdier, Photographe très investi sur le pastoralisme et la transhumance ovine.

A lire aussi: 

L'IMPACT DRAMATIQUE DE LA DISPARITION DU PASTORALISME

lundi 28 juillet 2014

LOUP, DEVRA T'ON EN ARRIVER LA?

Quand des éleveurs disent non de façon ferme, définitif et intransigeant 

USA


Bundy ranch ... une révolte d'éleveurs ... Un oubli des médias français ...

Les fédéraux face aux ranchers




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Extrait de The Guardian Traduit en français http://www.pauljorion.com/blog/?p=65987  
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Le Pentagone finance la recherche en sciences sociales visant à modéliser les risques de “contagion sociale” susceptibles de porter atteinte aux intérêts stratégiques des États Unis.
.../... Militantisme, contestation, “mouvements politiques”, et bien sûr ONG, sont des éléments essentiels à la bonne santé de la société civile et de la démocratie ; pourquoi le Département de la Défense subventionne-t-il de la recherche autour de tels enjeux ?"



Pour viser certains mouvements ...
Tels les ranchers "terroristes" du Nevada ?

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Non ce n'est pas un nouveau western mais la réalité ...

Nevada avril 2014
200 fédéraux, venus armés pour saisir le bétail d'une famille de ranchers et éjecter les éleveurs de leurs pâturages, se sont retrouvés confrontés à des centaines de ranchers et sympathisants .. armés eux aussi.
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La famille Bundy fait paître autour de 900 têtes de bétail depuis 1887 sur des pâturages de Nevada devenus des terres "publiques", gérées par le BLM (Bureau of land management).
En 1993, la famille devait réduire le nombre de têtes à 150 et payer une surtaxe suite à une décision fédéraleen faveur de la protection d'une tortue du désert.





La famille Bundy a refusé de se soumettre et continue d'y faire paître ses bovins depuis 20 ans.
Son bail a été annulé et les terres interdites au pâturage.
Le rancher refuse de continuer à verser une location aux fédéraux, estimant que c'est du vol - qu'il y a vol d'argent, de liberté et de terres derrière le business de la protection des espèces et de la nature.
Une association environnementaliste (Center for Biological Diversity) est venue corser l'affaire en portant plainte et poursuit la famille de ranchers en justice, déclarant que les bovins consomment l'herbe nécessaire aux tortues, piétinent des espèces rares, empêchent les plantes de repousser après les feux (que le pâturage éloigne) et sont un danger pour les touristes.
C'est ainsi qu'au mois d'avril des fédéraux sont arrivés sur les lieux avec l'intention de saisir tous les bovins.
Avec snipers, chiens, tasers, hélicos et fusils.

21WIREx-Bundy-Fed-Standoff-April-12-2014-Copyright-GMN







300 têtes sont capturées, dont une partie sera retrouvée plus tard enfouie dans une fosse creusée à la hâte par une pelleteuse ...

Bundy.Ranch.Dead.CattleFacebook/Bundy Ranch


Des ranchers et sympathisants armés sont arrivés par centaines prêter main forte à la famille Bundy et faire opposition aux fédéraux.
Il s'en est fallu de peu pour qu'il y ait un drame ...

Bundy Ranch Patriots

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Jason Bean / AP (Bundy Ranch protesters observe the National Anthem.)

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Au bout de plusieurs jours  ..... les cowboys relâchent près de 200 bovins retenus
 dans un corral.


Cliven Bundy said he expects officials with the Bureau of Land Management to make another attempt to seize his cattle

The Bundy family and their supporters fly the American flag as their cattle were released by the Bureau of Land Management back onto public land outside of Bunkerville, Nevada

Vidéo ...

http://libertycrier.com/real-bundy-ranch-story-feds-forced-surrender-american-ctizens/
Ce qu'on n'a jamais montré en France .. les cowboys qui font reculer les agents fédéraux ....


http://www.bizpacreview.com/2014/04/09/defiant-nevada-rancher-faces-armed-federal-agents-in-escalating-confiscation-standoff-111391

http://ecowatch.com/2014/04/15/blm-battle-at-bundy-ranch/

http://21stcenturywire.com/2014/04/22/blm-shame-shocking-animal-auschwitz-left-behind-at-the-bundy-ranch-in-the-nevada/


Affaire à suivre ...

samedi 26 juillet 2014

RANDONNEURS PRENEZ GARDE

AMIS RANDONNEURS ATTENTION



LES LOUPS ATTAQUENT LE TROUPEAU SUR LE SITE DE LA STATION DE VALDROME EN PLEIN JOUR ET DE MANIÈRE RÉCURRENTE:
la bergère ayant couru après les loups, ceux ci ont quand même réussi  a prédater la brebis en quelques minutes.
A 17 heures pour la sortie du soir, les loups attendaient devant le parc, longé par un GR et une piste de dévalkart!
La bergère reste choquée et ne pourra plus dormir du sommeil réparateur


Pour remédier à l’absence des consignes de sécurité que devraient donner les autorités,

 voici quelques unes des consignes appliquées outre atlantique pour les campeurs et promeneurs en présence du loup :


- Ne courez pas, mais agissez de manière agressive : avancez vers le loup en criant ou tapant dans vos mains si il essaye d'approcher
- Ne tournez pas le dos à un loup agressif, mais continuez à le regarder directement. Si vous êtes avec un compagnon et que plusieurs loups soient présents, placez-vous dos à dos et éloignez vous lentement .
- Reculez lentement tout en faisant face au loup et manifestez votre agressivité.
- Maintenez votre position si un loup vous attaque et luttez avec tous les moyens possibles (bâtons,
roches, bâtons de ski, cannes à pêche ou ce que vous pouvez trouver).
- Utilisez les trompes à air ou autres engins bruyants.
- Utilisez une bombe de répulsif à ours ou des armes à feu si nécessaire.
- Grimper à un arbre si nécessaire, les loups ne peuvent pas le faire.

- Gardez vos enfants à l’intérieur quand vous savez que des loups sont à proximité de votre domicile. À l'extérieur, les enfants (particulièrement les petits enfants) devraient rester près des adultes. La probabilité d'une attaque prédatrice d’un loup sur un enfant est très faible, mais plus élevée pour les enfants seuls, à proximité d’une végétation ou d’un relief qui les dissimule. (surtout lorsque l'enfant s'isole derrière un fourré pour faire ses besoins naturels!  ndlr)
- En camping dans les zones de nature sauvage, gardez les enfants à l’intérieur. Ne laissez pas les enfants seuls dans les camps, même si votre camping-car est stationné dans un terrain de camping, un parc, une aire de loisirs.
-- Des engins bruyants (corne de brume, klaxon à air comprimé) peuvent être utiles et doivent être placés dans des endroits d’accès facile si vous vivez dans une zone fréquentée par des loups
télécharger la plaquette complète en anglais

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ALASKA
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Alerte en Alaska : Les loups se déplacent vers les villes en quête de nourriture facile.
De moins en moins de neige couvre le Nord-Ouest Arctique chaque hiver depuis les dernières années, ce qui est bon et mauvais. 

C'est bon pour le​s​ caribou​s​ ... / ... parce qu'ils peuvent se déplacer librement à travers la toundra et échapper à leurs prédateurs.
Ce n'est pas si bon pour les loups, qui dépendent d​es​ caribou​s​ pour s'alimenter ../... Ainsi, des loups affamés se déplacent vers les villages en quête de nourriture facile.

La semaine dernière, les résidents de Buckland étaient avertis que des loups rôdaient dans leur ville.

Outre deux policiers qui se relaient, deux chasseurs tournent dans un rayon de 10 miles autour de la ville pour trouver les loups, a déclaré le vice-maire de Buckland.

S'il y a un danger immédiat, la ville sera verrouillée.

Lorsque la ville est mise sous couvre-feu, n'importe qui se trouvant dans la rue doit se réfugier dans la maison la plus proche pour sa sécurité.

Dans Buckland, les résidents sont invités à faire preuve de prudence et à accompagner leurs enfants à l'école ou en ville.


Une étude vient de sortir (en anglais) sur les attaques fatales du loup sur l'être humain en Iran.

Ces attaques sont en augmentation dans une région à l'ouest de l'Iran - 47 entre 2001 et 2010, 10 au cours de l'été 2010, dans une région peuplée (88 hab. / km2).
70% des victimes étaient des enfants qui jouaient autour des fermes, villes et villages.
Les loups - ni enragés, ni hybrides - guettaient souvent leurs victimes dans les champs irrigués avoisinants.
Le Ministère de l'Environnement de l'Iran "dédommage" les familles pour éviter des représailles sur les loups (c'est écrit) sauf quand les corps disparaissent, emportés par les loups (écrit également).
Morale de l'histoire?
* Il faut surveiller les enfants à côté de la maison .. (c'est bien connu qu'il faut enfermer les enfants pour éviter les conflits avec les loups libres de leurs mouvements).
* Concernant les éleveurs qui se plaignent d'attaques sur les troupeaux .. ce sont les pratiques pastorales qui en sont responsables .. il faut prendre davantage de bergers et de chiens (eux aussi ..).
* Les environnementalistes ont consulté leurs algorithmes (c'est écrit ..) et considèrent la possibilité de lâcher des lièvres (plus goûteux que les enfants?) pour combler le manque de gibier .. 

... et pensent que l'ensemble des méthodes (meilleure surveillance des enfants et des troupeaux, lâchers de lièvre) pourraient réduire les attitudes négatives envers les prédateurs et contribuer à leur conservation.
Pas un instant il n'est question d'enlever les loups.

Non ce n'est pas de la science fiction - c'est une étude de juin 2014, écrite par des "scientifiques environnementalistes" pas des robots aliens.
Ont-ils un instant saisi qu'il s'agit de souffrances humaines (assujetties au loup) dans leurs algorithmes?