BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.

samedi 13 septembre 2014

PREMIÈRES CONSÉQUENCES DE LA TRAHISON

"Hélène Masson-Maret, que je remercie,  sénatrice UMP des Alpes-Maritimes, a déposé le 24 juillet dernier au Sénat une proposition de résolution européenne visant à rétrograder le statut protégé du loup demandé par les syndicats agricoles." (La Confédération paysanne, la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), le syndicat des Jeunes agriculteurs et la Fédération nationale ovine (FNO) ont appelé le 5 mars les ministres de l'Agriculture et de l'Ecologie à "changer le statut d'espèce protégée des loups".)

Alors là, il y a de quoi se jeter par la fenétre!



Alors que a travers la COPA COGECA les syndicats FNO, FNSEA* et  ses ramifications, ont signé une plateforme pour la cohabitation avec les prédateurs, dans laquelle ils s’engagent a respecter la directive habitat, alors que le porte Parole de la confédération paysanne précise "le loup a le droit de vivre chez nous", des élus essaient de je, cite Héléne Masson Maret "La sénatrice estime par conséquent que la directive européenne "Habitats, faune, flore" doit "évoluer afin de mieux protéger l'activité d'élevage dont la pérennisation est menacée". Elle "encourage" les institutions européennes à "rétablir l'équilibre" entre préservation des loups et maintien des activités d'élevage, "face à la détresse de nombre d'éleveurs dans les régions de haute et moyenne montagne".
Or la directive habitat ne peut évoluer que dans un sens, celui de mesures supplémentaires de protection pour la faune et la flore. Il est impossible de part sa conception de redescendre d'un cran en arrière sans que cela soit voté par tous lés états signataires, pas la majorité, l'unanimité!

de plus je me répète: Les participants pourront revisiter, dépoussiérer et repolir la Directive Habitats tant qu'ils veulent, la législation sur la protection du loup ne changera pas. le rôle de la plateforme n'est pas de discuter Directive Habitats mais de promouvoir la cohabitation.

"Or, c'est la modification de l'article 22 de Berne qu'il est nécessaire de modifier (comme le soutiennent la Suisse et de nombreuses associations en Italie ou en Suède d'ailleurs), afin que chaque pays puisse « émettre une réserve » dans le temps (et non pas seulement au moment de la signature) pour toute espèce de faune ou de flore devenue invasive."

Tous les pays seraient gagnants, donc unanimes (!) - d'ailleurs, il ne faudrait que la majorité dans ce cas-là (!) - pour retrouver leur droit de subsidiarité si une espèce (faune ou flore) devenait invasive, "nuisible", chez eux ultérieurement.

Ce n'est donc pas Berne qu'il faudrait changer, ni le loup d'annexe.

Ce n'est même pas du loup qu'il faudrait parler dans un premier temps mais de modifier cet article.


Dans la pratique
SEULEMENT .. en signant le 10 juin et en disant amen aux Action Clés (que les signataires ont déjà "revues et corrigées" en théorie), du coup les signataires ont accepté le principe de "populations" à gérer et que la population alpine serait "en danger" !!! (Actions Clés)
Même si on modifiait l'article 22, ils ont verrouillé toute possibilité de retrouver le droit de subsidiarité !


Poursuivons:

Alors que le député Morel a L'HUISSIER a réussit a obtenir  l’ouverture d’une enquête européenne sur le loup, 

Alors que par lettre du 5 juin, Michel Dantin (PPE-UMP) avait saisi le Commissaire à l’Agriculture Dacian Ciolos. Il lui faisait part de ses préoccupations sur la présence du loup et des vautours dans les alpages.

Voici la réponse du commissaire au député Michel Dantin:

"En conclusion, "la Commission européenne ne voit pas la nécessité de changer la législation"
il suffit, selon Janez Potocnik (commissaire de l'Environnement) de prendre les mesures de protection des troupeaux qui s’imposent (chiens, clôtures etc…). Pour cela, les éleveurs bénéficient d’un soutien financier européen "et ce dernier "se fait un plaisir de rappeler à la fin de sa lettre, que la profession agricole s’est engagée dans la même voie en signant le 10 juin dernier, via le COPA-COGECA". Médiapart : http://blogs.mediapart.fr/blog/francoise-degert/070914/l-europe-privilegie-les-loups-et-les-vautours-aux-eleveurs"



Hé oui, il va dorénavant être très difficile de faire entendre la détresse des éleveurs et bergers puisque la profession agricole s'est engagée à accepter:
 * 1) ... Working within the EU legal framework
The EU’s Habitats Directive (92/43/EEC) is the overarching legal instrument for the conservation and sustainable management of Large Carnivore species at a favourable conservation status in the EU. ( l'outil juridique central / fondamental) "on ne remettra pas en cause Directive Habitats .."Le « principe » de non-régression en matière d’environnement, « selon lequel les dispositions (…) nécessaires pour protéger l’environnement et la biodiversité ne doivent pas entraîner de recul dans le niveau de protection déjà atteint » "

* 2) Any management of large carnivores must be determined on the basis of sound scientific evidence using best available and reliable data. !! (la gestion sera déterminée, fondée, sur la base de preuves tangibles scientifiques)
Ils ont le culot de le dire ...


Human societies have the right to use their natural resources and preserve
cultural heritage in a sustainable way within multifunctional landscapes, of
which large carnivores are an integral part
Les grands carnivores sont une partie intégrante des paysages multifonctionnels (donc partout)



* Solutions to conflicts through constructive dialogue
 among stakeholdersOn trouvera des solutions grâce au dialogue - (on discutera et tout ira bien)

* ... taking into account, inter alia, the Guidelines for Population Level Management Plans for Large Carnivores
 (tenant compte des lignes directrices LCIE)
La bible LCIE restera la bible ...


* La FNO préside le groupe ovin Copa-Cogeca (signataire) et le président de la FNSEA est un des vice-présidents du même Copa-Cogeca.


L'implication et la responsabilité de la France sont donc très engagées, très importantes, pas pour la pérennité du pastoralisme, mais pour la sauvegarde des prédateurs!

LA RELÈVE EST ASSURÉE

Grace aux fanatiques de l'ensauvagement, la voie de l'élevage industriel s'en trouve grandement facilité!

Antibiotiques, hormones, OGM, aliments industriel, concurrence déloyale, stress, maltraitance, les promoteurs du tout sauvages devront rendre des comptes!

Profiter de la concurrence déloyale des élevages qui produisant à bas coût et sans les contraintes imposées par les normes européenne,  pour laisser sous entendre que le loup est un bouc émissaire pour les derniers éleveurs et bergers qui fournissent des produits de qualité, de proximité et de durabilité, seul des inconscients qui ont perdu toute faculté de raisonner,  peuvent le soutenir!







L'élevage intensif, hors pâturage, se développe chez les bovins. Cette méthode est devenue la norme à travers le monde comme avec les vaches laitières. Aux Etats-Unis, les fermes peuvent concentrer plus de 30 000 bêtes loin des prairies dans des espaces confinés. Le résultat : du lait bon marché produit en masse.
Mais les conséquences sont parfois désastreuses entre la maltraitance animale, la pollution de l'air ou des nappes phréatiques. Enquête sur ces «fermes usines» aux Etats-Unis et en France. La réalisatrice, Frédérique Mergey, a suivi pour l'occasion le combat entre les promoteurs de la première initiative de ce genre, le projet de la ferme des 1000 vaches, développé près d'Abbeville dans la Somme, et ses opposants.

STATUT DU LOUP, CHASSE = RÉGULATION, PASTORALISME = EXCLUSION

Statut de l'espèce, Chasse et "Régulation" ou "Exclusion" ?
Statut de l'espèce
http://www.lepoint.fr/societe/loup-l-abattage-autorise-sous-conditions-par-l-assemblee-10-07-2014-1844883_23.php
../.."Il faudrait renégocier la convention de Berne mais aujourd'hui il n'y a pas de majorité pour le faire"
Voici ce que déclarait encore le Ministre Stéphane le Foll le 10 juillet ...
Plusieurs pays néanmoins ont fait différentes démarches pour sortir de cet imbroglio mais sortir de la Convention de Berne ou la changer, la renégocier, serait une entreprise longue et difficile certes (ex : la France est signataire en tant que pays membre et en tant que membre de l'UE, elle-même signataire … ça se complique ...)
Alors que modifier l'article 22 de Berne, comme les Suisses l'ont demandé, serait bien plus aisé et ne devrait rencontrer aucune opposition des pays membres - bien au contraire.
Il ne s'agirait pas dans ce cas de demander d'enlever le loup de la liste (par défaut) des espèces protégées ou de changer son statut d'annexe mais de modifier l'article 22 pour toutes espèces confondues (faune et flore), afin que chaque pays puisse émettre des réserves concernant une espèce donnée après la signature du traité.

Ainsi, une espèce devenue invasive (faune ou flore) pourrait être gérée en tant que telle et chaque pays pourrait retrouver réellement son droit de subsidiarité - ce qui embêterait plus d'un dans le business de la nature, c'est sûr. C'est pour cela aussi que le LCIE s'empresse de parler de "populations" de loups transfrontalières (en conformité avec la Convention de Berne)


Changer le loup d'annexe (de IV en V dans la Directive Habitats) comme certains le réclament n'apporterait rien.
La France se retrouverait à la même enseigne que les autres pays européens chez qui l'espèce se retrouve dans l'annexe V - c'est à dire avec une espèce protégée gérée par la chasse et l'élevage qui aurait autant de problèmes ...
Il est tout autant impossible de cohabiter avec le loup qu'il soit classé en annexe IV ou annexe V. Le loup reste un loup.
L'espèce peut même être chassée avec des quotas tout en étant inscrit dans l'annexe IV ! Même pas la peine de changer d'annexe ! (lignes directrices du LCIE auxquelles se réfèrent la CE et la cour de justice européenne).
Donc, les défenseurs du loup se trompent quand ils disent qu'on n'a pas le droit de chasser une espèce protégée !
MAIS … On peut la chasser (en annexe IV ou V) à condition d'assurer la protection de l'espèce – à condition de s'assurer qu'il n'existe pas d'autres solutions satisfaisantes (c'est le cas) et que tout prélèvement ou plan de chasse ne nuise à la survie de l'espèce, qu'il veille au maintien de l'espèce en « état de conservation favorable » par le nombre et DANS L'ESPACE.
.. Et justement, à la « Plateforme » chaque signataire reconnaît le droit à l'espèce de faire partie intégrante de tous les milieux ! Et les actions clés enfoncent le clou en prévoyant la connexion même entre les différentes populations (10) en Europe.
Attention, la France aurait pu perdre le statut d'état de conservation favorable de l'espèce en 2013 (!) - (rapport d'Etat) car, on considère que le loup n'est pas assez répandu en France ! Et que la population alpine est « en danger » (écrit dans les « actions clés »). On prévoit ainsi d'assurer les connexions transfrontalières et entre « populations » (ex : un corridor de protection entre les Alpes et les Pyrénées.)
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La Chasse
La chasse d'une espèce protégée implique légalement la gestion de sa protection, la pérennité de l'espèce (grâce à un quota), voire sa croissance et sa propagation / expansion.
La régulation par la chasse ne pourra donc pas protéger, encore moins sauver, le pastoralisme.
Dans un communiqué, la FNC / FACE font référence à la Slovénie - évoquée également à la Plateforme de cohabitation à Bruxelles comme pays exemplaire.
Et dans des diaporamas édifiants du slovène Srecko Zerjav, la FACE pointe :
N°3 : le rôle important des organismes de chasse dans la protection des grands carnivores
N°9 : l'importance des grands carnivores pour la bio-diversité
N° 11 qu'il faut assurer la viabilité de toutes les populations de grands carnivores.
N° 12 Tous les pays qui chassent régulièrement les grands carnivores ont des populations stables (croissantes).
(Large Carnivores in Balkans and Eastern Europe/ Srecko Žerjav, Slovenian Hunters Association)
On pourrait croire à un exposé de propagande d'une association de défense des grands carnivores, non pas d'une fédération de chasse  ...
Ce n'est pas sûr que cela soit du goût de tous les chasseurs et sûrement pas des éleveurs.

« Les intérêts socio-économiques de certains acteurs du monde rural » (FNC / FACE) ne peuvent nullement être protégés grâce à une « régulation par la chasse » puisque la chasse d'une espèce protégée implique sa protection, la pérennité de l'espèce, voire sa croissance et sa propagation / expansion.

En réalité, l'exemple de la Slovénie n'est pas des meilleurs.
Voici une petite liste de quelques actualités glanées au gré des publications.(LCIE 2013: Status, management and distribution of large carnivores - bear, lynx, wolf and wolverine - in Europe. / Life + Slowolf project / Actualités diverses)
* Des conflits réguliers avec environ 400 ours, y compris des personnes blessées et des ours qui s'aventurent dans les villes et villages (LCIE).
Ensuite :
*Si les défenseurs du loup se sont réjouis du voyage de « Slavc » le loup slovène « vagabond » et ses galipettes avec Julietta la louve italienne ainsi que du brassage des populations qui s'en est suivi, nos amis en Lessinie sont moins ravis de leurs rejetons (certains scientifiques aussi) et demandent de déplacer les loups hors de la Province (Actualités).
*Un projet LIFE coûteux (Slowolf) pour une 40aine de loups - un programme de propagande pour essayer de faire accepter l'espèce tant il y a des conflits et des dégâts pour si peu de loups. Des éleveurs slovènes essaient parfois des recours de la dernière chance - la reconversion aux bovins. Pourtant les loups s'attaquent aux grosses proies y compris domestiques, surtout quand il y a moins d'ovins ! (Slowolf / LCIE / vidéo "plateforme")
*De nombreux loups « braconnés », y compris les loups munis de colliers émetteurs. ..(LCIE)
*Le très gros problème d'HYBRIDATION..(LCIE)
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"Régulation" ? Ou "Exclusion" ?
Quand on diminue les loups dans les zones d'élevage, légalement ou illégalement, on créé un phénomène biologique / éthologique pervers chez l'espèce : il "en repousse tout autant" (!) et dans la majorité de cas encore plus qu'avant !... À cause des meutes et couples éclatés, de l'hybridation ainsi que d'une réaction épi-génétique de l'espèce. (Et malgré les tirs, le loup n'apprendra pas pour autant à éviter ou à ne pas attaquer les troupeaux !)

Une population qui se sent « persécutée », ou qui voit ses nombres diminuer, reproduira des portées de taille plus importante comme réaction de survie de l'espèce (effet épi-génétique). (L'épi-génétique = l'expression des gènes modifiée par « l'environnement » (facteurs extérieurs), à caractère réversible mais également transmissible)

(Juillet 2014 encore dans Journal of Ecology... Dans le Parc National Denali, Alaska.)
... des taux élevés de mortalité chez les reproducteurs et la perturbation des meutes ne correspondent pas à une réduction de la croissance de la population, ce qui indique que les populations de loups résistent à la perte de reproducteurs au niveau de la population (résilience ndlr) .../... les loups peuvent compenser la mort de reproducteurs de nombreuses manières, comme le remplacement rapide de reproducteurs ou un plus grand taux de reproduction ... / ...  (ainsi que l'HYBRIDATION ndlr)

Une louve dominante qui disparaît peut désinhiber la reproduction de 
plusieurs femelles sub-adultes (une manne de nourriture assurée aussi !) (Il y a plusieurs références, y compris de Mech concernant le phénomène de plusieurs femelles se reproduisant au sein d'une même meute).
On se retrouve alors avec le phénomène de "familles recomposées" ! Beaucoup d'individus au sein d'une même famille, comme les 13 louveteaux en Saxonie, Allemagne.

Une "régulation non autorisée" en Italie pour essayer de diminuer la pression des loups, vis à vis de laquelle les autorités ferment les yeux, n'a pas le résultat escompté. En ce moment, on rapporte un phénomène de grandes meutes en Italie (15 à 18 individus !) ainsi qu'une situation incontrôlable d'hybridation. … et en France on rapporte de plus en plus des cas de grands loups noirs (autre effet de l'hybridation).

Sans mâle reproducteur, des louves peuvent s'accoupler avec des chiens (d'où problème d'hybridation).
Les hybrides sont en général de caractère très instable (Boitani : Life / Ibriwolf) (bien plus dangereux), plus résistants, plus grands, plus nombreux par portée / davantage de portées et plus habitués à l'homme, plus adaptés à côtoyer les élevages et les zones habitées.
On ne peut rien contre la biologie et l'éthologie adaptatives de l'espèce.
Prélever 36 loups (10% d'un recensement très contesté)... servirait-il à rien sauf .... D’augmenter le nombre de loups? (!)

La seule solution est de RÉGULER les loups dans les espaces sauvages  (Les Rocheuses, Grands Lacs, Sibérie etc.) afin de gérer leur impact sur la faune sauvage, coup par coup et d’
EXCLURE les loups des zones d'élevage.
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Tous partenaires ...
ELO / Copa-Cogeca / CIC / UICN / FACE
http://www.face.eu/about-us/who-is-face/our-partners
UICN / Syngenta (decision n° C/82/19)
http://www.lemonde.fr/sciences/article/2014/05/05/l-uicn-syngenta-et-le-declin-des-HYPERLINK "http://www.lemonde.fr/sciences/article/2014/05/05/l-uicn-syngenta-et-le-declin-des-bourdons_4411827_1650684.html"bourdons_4411827_1650684.html
Syngenta / Copa-Cogeca
http://www.neonicreport.com/home/project-compass/
WWF / Syngenta
http://www.queenslandcountrylife.com.au/news/agriculture/agribusiness/general-news/syngentas-HYPERLINK 
 Syngenta est une société suisse spécialisée dans la chimie et l'agroalimentaire, issue de la fusion en novembre 2000 des divisions agrochimiques des sociétés AstraZeneca et Novartis. Elle est le leader mondial dans la recherche liée à l'agriculture1, en particulier la production de pesticides et semences. Elle commercialise entre autres du maïs Bt génétiquement modifié.
"http://www.queenslandcountrylife.com.au/news/agriculture/agribusiness/general-news/syngentas-unlikely-ally/2672431.aspx"unlikely-ally/2672431.aspx
Europarcs / WWF / UICN / ELO
http://www.europarc.org/who-we-are/partners-and-funders
CIC / UICN / FACE / ELO 
http://www.cic-wildlife.org/partners/


Les Samis (peuple d'éleveurs de rennes) / Association de chasse Suédoise, (FACE) / WWF Samernas Riksförbund (Samis) / Lantbrukarnas Riksförbund Styrelseledamot (Copa-Cogeca) / Svenska Jägareförbundet (FACE) / WWF
Lynda Brook : Wolf Education International (en Français approximativement : enseignement sur la biologie et l’éthologie du loup)

RESTE A SAVOIR A QUI PROFITE LA DISPARITION DU PASTORALISME?

Convention de berne : http://droitnature.free.fr/pdf/Conventions/1979_Conv_Berne_Text.pdf


Rappel de l' Article 22 de la Convention de Berne
1. Tout état peut, au moment de la signature ou au moment du dépôt de son instrument de ratification, d'acceptation, d'approbation ou d'adhésion, formuler une ou plusieurs réserves à l'égard de certaines espèces énumérées dans les annexes I à III et/ou, pour certaines de ces espèces qui seront indiquées dans la ou les réserves, à l'égard de certains moyens ou méthodes de chasse et d'autres formes d'exploitation mentionnés à l'annexe IV. Des réserves de caractère général ne sont pas admises.
2. Toute partie contractante qui étend l'application de la présente convention à un territoire désigné dans la déclaration prévue au paragraphe 2 de l'article 21 peut, pour le territoire concerné formuler une ou plusieurs réserves conformément aux disposition du paragraphe précédent.
3. Aucune autre réserve n'est admise.

4. Toute partie contractante qui a formulé 
une réserve en vertu des paragraphes 1 et 2 du présent article peut la retirer en tout ou en partie en adressant une notification au Secrétaire général du Conseil de l'Europe. Le retrait prendra effet à la date de réception de la notification par le Secrétaire général.

vendredi 12 septembre 2014

COMPRENDRE LE MÉCANISME DE L’ÉLIMINATION PROGRAMEE DU PASTORALISME

Qui tue le pastoralisme ?

* Accord / Manifeste de cohabitation (et ses principes fondamentaux), signé à Bruxelles le 10 juin.
* Les "actions clés" de la plateforme de coexistence entre les grands prédateurs et l'homme.
* Statut du loup et Chasse -"Régulation" ou "Exclusion" ?

Récapitulatif par « chapitres »
* Accord / manifeste de cohabitation
(Résumé)

La « Plateforme » sur la coexistence entre les Grands Prédateurs et l'homme :

Le 10 juin à Bruxelles, sous l'égide de Janez Potocnick commissaire à la DG de l'Environnement de la CE (Direction Générale de l'Environnement de la Commission Européenne), 8 organismes ont signé avec le commissaire un manifeste de conservation des grands carnivores – un accord de cohabitation … un condensé du « manifesto » 2013 du LCIE (Large Carnivores Initiative for Europe).
(Le LCIE, créé par la WWF en 1995, un groupe de l'Union de Conservation Internationale de la Nature (UICN), mène le dossier grands prédateurs en Europe).

NB : Un manifeste est "une proclamation écrite par un groupe qui souhaite proposer un programme." .. et quel programme !
Les 9 signataires de la nouvelle "plateforme".
1) La Direction Générale de l'Environnement de la Commission Européenne.
2) L'UICN : L'Union Internationale pour la Conservation de la Nature.
et ses alliés :
3) WWF
4) CIC : Conseil International de la Chasse et de la Conservation du Gibier; membre de l'UICN.
5) Europarcs ; membre de l'UICN
6) ELO : Organisation européenne des propriétaires forestiers. Grand partenaire de Syngenta (pesticides / semences) comme le Copa-Cogeca et bientôt l'UICN ...
ainsi que
7) Les éleveurs de rennes scandinaves (totalement dépassés avec 60 000 à 100 000 victimes/an et 6 espèces de prédateurs !) et partenaire du WWF par ailleurs.
8) La FACE (Fédération d'Associations de Chasse Européenne); membre de l'UICN. (NB : n'a pas le monopole dans tous les pays.)
9) Le Copa-Cogeca regroupant le syndicalisme agricole majoritaire européen (pour la France : FNO / FNSEA / JA) et également l'APCA (Chambres Agriculture) (NB : ne représente pas l'ensemble des éleveurs en France).
8 et 9 sont partenaires … 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 sont partenaires et se subventionnent, se sponsorisent ...
La FNO préside le groupe ovin Copa-Cogeca (signataire) et le président de la FNSEA est un des vice-présidents du même Copa-Cogeca.L'implication et la responsabilité de la France sont donc très engagées, très importantes.

On ne peut pas se dédouaner de la signature de l'accord en disant que la France était noyée dans la masse des décisions des autres pays membres ! - au contraire, la France s'est fourvoyée dans d'énormes responsabilités
.
Cette décision a été prise sans consultation démocratique  dans les endroits "haut placés", dans la sphère des accords financiers.
Le Copa-Cogeca a préféré décider seul, sans se référer aux syndicats et associations non membres de leur organisation et semble-t-il sans se référer au niveau local et régional à l'intérieur de ses organismes membres.

Il n'est nullement question de protester que le Copa-Cogeca aurait dû recourir à la politique de la chaise vide mais de dénoncer le fait que seuls les représentants du Copa-Cogeca s'y soient assis.

Il ne faut pas ignorer ou minimiser la portée et les conséquences de
l'accord de cohabitation signé à Bruxelles et des "actions clés" y afférentes qui seront proposées et prendront effet sous peu.

Accord (L'accord)
* Les signataires reconnaissent le cadre législatif existant de la Directive Habitats.

"Le « principe » de non-régression en matière d’environnement, « selon lequel 
les dispositions (…) nécessaires pour protéger l’environnement et la 
biodiversité ne doivent pas entraîner de recul dans le niveau de protection 

déjà atteint »"
Or, pour sortir de la protection de l'espèce - ce qui est demandé par la profession et de nombreux élus - il est nécessaire de modifier la Convention de Berne.
Mais seul un BILAN de la Directive Habitats est prévu, parallèlement et conformément à la Directive.
Le jour de la signature du manifeste, il n'a nullement été question de changer le statut du loup – ce n'est donc pas pour cette raison que les signataires, dont les représentants du Copa-Cogeca, s'y sont rendus ; même s'il a été écrit le contraire.http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/predateurs-lancement-de-la-plateforme-grands-carnivores-89903.html

* Les signataires reconnaissent que "les loups font partie intégrante des paysages" (zones de pâturages et d'élevage / zones habitées / zones de loisirs comprises)

* Les signataires s'engagent à trouver des "solutions pour faciliter la coexistence (alors qu'il n'y a pas de solutions ..)

*  en acceptant des
compromis,
. ainsi que des études / business ... des tests sur la coexistence / protection (ad vitam aerternam.) (n° 4 et 5 en bas de la feuille dûment signée)





Accord (La coexistence) … Coexister avec le loup ?  ... est-ce donc possible ?

En réalité, les éleveurs sont des cobayes d'expérimentation de coexistence car, comme John Linnell 2014 (LCIE) écrit  "cette expérience n'a jamais été tentée auparavant" .../...
... / ... "Nous essayons maintenant de trouver un moyen de coexister avec eux
(les grands prédateurs ndlr), même si personne ne sait à quoi cette coexistence va ressembler à la fin".

"L'initiative pour la conservation et la gestion durable des grands carnivores" impliquera nécessairement "la conservation et la gestion sans fin des conflits".

Car effectivement, nulle part sur cette terre, à aucun moment de l'histoire de l'homme, n'a existé une "coexistence" réussie et durable avec le loup parce que :
* le loup s'attaque et s'attaquera toujours aux animaux domestiques, quelle que soit la méthode de protection – à moins de faire de l'élevage hors sol, hermétique au loup ; (est-ce le but ?)
* parce que le loup s'attaque à la faune sauvage sur laquelle l'homme s'est réservé un droit de chasse depuis la nuit des temps. ;
* parce que quand le loup côtoie les « paysages multifonctionnels » et à fortiori si on régule son nombre au lieu de l'exclure des zones d'élevage et des zones habitées, le loup s'hybride, se croise inexorablement avec les chiens (le coyote et le chacal aussi) et l'on se retrouve dans une situation inextricable due à l'hybridation (comme en Italie) : jusqu'à 2 portées par an, des individus plus résistants et plus nombreux ; perte de la crainte de l'homme. (L’Italie mentionne des meutes de 15 à 18 individus depuis quelque temps … l'Allemagne une meute à portées multiples avec 13 louveteaux)
Le LCIE / UICN, lui -même, nomme l'expérimentation du loup dans les paysages multifonctionnels européens un "challenge", un "défi".
(Guidelines for population level management plans for large carnivores ». LCIE 2008 - 6.4 p.27)
Appelons un chat un chat, c'est un échec total et un désastre et cela le restera tant qu'on essaiera de faire coexister ce qui ne peut pas coexister.
Accord (Le contenu de l'accord)
Les principes fondamentaux
Les participants de la plateforme ont signé un accord de coexistence, un manifeste de cohabitation avec les grands prédateurs, basé sur 5 principes fondamentaux ("core principles") dont la FACE et la FNC ont omis "l'essentiel" de la traduction dans leurs communiqués (!)
1) Les signataires s'engagent à travailler dans le cadre législatif existant qu'ils reconnaissent de facto comme adéquat avec ses « restrictions » et ses « opportunités » (FACE), alors que les représentants de la profession, les éleveurs ainsi que de très nombreux élus en France, proclament qu'il est nécessaire de changer le cadre législatif de toute urgence.
Les signataires seront invités (comme tout un chacun) à participer à un "Fitness Check", un bilan périodique de la législation de la nature, prévu dans l'article 17 de la Directive Habitats et actuellement en cours. http://ec.europa.eu/environment/nature/legislation/fitness_check/index_en.htm
Le « Fitness Check », c'est comme si on cherchait à peindre une ruine en rose pour cacher les malfaçons.
Si la question est soulevée à la « Plateforme » (car les signataires auront l'occasion de donner leur opinion comme toute partie prenante), cela ne pourra qu'être une mascarade entre ceux qui sont à la fois juges et partis de leur propre législation … et les signataires qui ont reconnu le cadre législatif comme adéquat dans ses « restrictions » et ses « opportunités » ( !)... Mais quelles « opportunités » donc ? Celles de prélever un nombre de loups inférieur à son taux de croissance annuel ?
Une mobilisation se fait donc autour de la Directive Habitats or, c'est la modification de l'article 22 de Berne (qui ne devra pas être « revisitée » au « Fitness Check ») qui est nécessaire (comme soutiennent les Suisses et de nombreuses associations en Italie ou en Suède), afin que chaque pays puisse « émettre une réserve » dans le temps pour toute espèce de faune ou de flore devenue invasive.
Les participants pourront revisiter, dépoussiérer et repolir la Directive Habitats tant qu'ils veulent, la législation sur la protection du loup ne changera pas.
"L'ambition de la Commission n'est pas "de revoir la Directive « Habitats », comme le souhaitent de nombreux éleveurs."
http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/predateurs-lancement-de-la-plateforme-grands-carnivores-89903.html

Les représentants du Copa-Cogeca France (dont la FNO / FNSEA) ont pourtant soutenu qu'ils se rendaient à la plateforme pour changer le statut de l'espèce.
Or, le rôle de la plateforme n'est pas de discuter Directive Habitats mais de promouvoir la cohabitation.
Le "Fitness Check" (le fameux bilan périodique décrit plus haut) qui se déroule en parallèle doit "améliorer" la Directive Habitats, pas la diminuer.(Janez Potocnik le 10 juin).. autrement dit ... on risque de la durcir à certains endroits (!), l'assouplir à d'autres.
Pire, le Copa-Cogeca a demandé à Bruxelles le 10 juin une flexibilité et une adaptation de la législation adaptées à des situations locales - ce qui ressemble étrangement à du zonage (techniquement, biologiquement impossible).
Or, la législation devrait être adaptée à TOUTES les situations locales en France et d'Europe sans exception, la totalité des zones d'élevage et de zones habitées mais encore une fois la « Plateforme » ne sert pas à ça…

2) Utiliser des données scientifiques (surtout celles du LCIE - alors qu'en matière de protection et de gestion des grands carnivores il y a toujours eu davantage de preuves de manipulations, de mensonges et d'abus qu'une "base de connaissances").
3) Voici un oubli notable :
Les signataires reconnaissent que les grands carnivores font partie intégrante des paysages multifonctionnels
Partie intégrante, présents partout, dans les zones d'élevage et les zones habitées comprises.
Selon quels critères ? Ceux de la LCIE / UICN bien sûr !
Des critères qui font partie du "challenge", du "défi", d'un pari (
LCIE)… Le tout imposé par des « comités scientifiques » (les leurs) qui déclarent savoir mieux que les autochtones, les chasseurs et les éleveurs ou l'histoire.
4) Un autre oubli notable :
La « Plateforme » doit trouver des « solutions » pour « faciliter la coexistence entre les humains et les grands carnivores », grâce au dialogue constructif.
Voici un accord fondamental de coexistence, de cohabitation. Et même quand les solutions n'existent pas, il faut les trouver en discutant !
5) Coopération transfrontalière en s'appuyant sur l'ouvrage des « lignes directrices » du LCIE - la seule bible autorisée et imposée par la CE.
Il y a également  6 petits points totalement oubliés, qui sont particulièrement importants pour la profession :
Les signataires s'engagent à :
1) partager leur expertise et expérience

2)
écouter, discuter ..

3)
dialoguer .. et accepter des compromis
En réalité, ce sont les signataires qui se sont compromis ….

Les « aides à la reconversion », comme proposées à la profession lors d'un Groupe National Loup, font-elles partie des compromis qu'il faudra accepter ? La fin inéluctable du pastoralisme, fait-elle partie des compromis ?

4) accepter des exemples de bonnes pratiques (méthodes de protection auxquelles le loup s'adapte ...) pour une coexistence réussie entre les humains et les grands carnivores ..
5) tester ces "bonnes pratiques"( = business et expérimentations des méthodes de protection ad vitam aerternam ..)

A la « Plateforme de cohabitation », Janez Potocnik, Commissaire Européen de l'Environnement, a cité Stephen Hawking qui a dit que "l'intelligence est la capacité d'adaptation".
Mais Einstein aussi a dit que "la folie c'est de répéter les mêmes erreurs et de s'attendre à un résultat différent".

Cela fait 20 ans que les éleveurs sont des objets d'expérimentations. Cela fait 20 ans que les éleveurs sont minés par le business de la protection.
6) garantir leur capacité à s'engager pleinement dans ce travail.Il fallait TOUT refuser en bloc . ..Toute la mascarade de la CE / LCIE / UICN / WWF
Il fallait boycotter la signature de cet accord de coexistence ... PAS la réunion. Imposer les conditions du dialogue – ne pas accepter un manifeste/accord de cohabitation comme point de départ !
Il fallait imposer le dialogue SANS l'accord de cohabitation, sans le condensé du manifesto LCIE et se référer démocratiquement aux acteurs concernés, non invités, écartés, mieux au fait de la situation.
Il fallait inviter les vraies parties prenantes. C'est un scandale.

* "Actions clés"
Les "actions clés" sont des plans d'intervention pour une "coexistence" avec le loup (hypothétique et fantaisiste), dont la liste a été soigneusement préparée par des membres du LCIE et son président Luigi Boitani.
Ces propositions, qui doivent être validées à l'automne/ hiver 2014 / 2015 et pour certaines démarrer en « urgence », ont déjà été passées en revue par les signataires et participants de la « Plateforme » et deviendront l'outil stratégique (et très rémunérateur pour certains) les 5 prochaines années.D'une façon générale il est prévu
*que l'espèce devra être gérée en tant que population (10 populations, pour la plupart transfrontalières), non plus uniquement au niveau national - en préparant des voies de connexions, des "corridors", en vue de l'expansion et du brassage génétique de l'espèce (c'est à dire fabriquer un "canis mixus" à la place d'un "canis lupus").


* de possibles transferts d'individus ("translocations") pour garantir l'expansion de l'espèce et de prendre en compte les grands prédateurs dans toute future étude d'impact pour éviter la "fragmentation de l'habitat" et des infrastructures gênantes (!).
* un durcissement au niveau légal en cas de prélèvements illégaux et des équipes de chiens pour détecter toute présence de poison.
* de la promotion pour l'écotourisme
* de la propagande - "l'éducation" du public, des médias et des professeurs / élèves
* des subventions ... mais également des assurances pour indemniser les pertes
* des chiens, toujours des chiens, davantage de chiens
… des workshops et de l'assistance technique de prévention ...
On ne soulève jamais la question de prélèvements de l'espèce dans les "actions clés" mais qu'il est nécessaire de trouver des solutions de protection, (alors que l'on connaît leurs limites !) en soulignant que si on tue des loups, il faut 2 ou 3 ans grand maximum avant que d'autres occupent leur place. ("Niche écologique" ndlr)
On propose ainsi :
... des filets électriques - de 1m70 de haut (très pratiques (!) et meurtriers en cas de panique du troupeau).
... des aide-bergers (Équipe de jour, équipe de nuit ?)
.. l'indemnisation (en pensant toujours que c'est une solution)
... encore et toujours des chiens de protection (plus nombreux, des races miracles plus agressives et des ennuis / risques supplémentaires)

En fait, la « Plateforme » voudrait répandre les moyens de protection qui ne marchent pas en France dans d'autres pays européens.
Et en France, on voudrait faire adopter des pratiques traditionnelles venant d'autres pays – des chiens de protection divers qui n'empêchent pas leurs troupeaux d'être attaqués pour autant !
Ces pays essaient de gérer leur situation au mieux à l'aide de meutes de chiens de protection très dangereux, pour la plupart hybridés avec le loup et des hordes de bergers sous-payés en gîte et couvert. Leur gîte se trouve au milieu du troupeau - ce sont des peaux de bêtes dans un couchage, fait de clous et de planches, à la belle étoile.
Totalement inconcevable en France, que ce soient les conditions de vie des bergers sous-payées ou des meutes de chiens féroces.

En particulier, dans la "population alpine" (donc la France) il est prévu

* la création d'un comité alpin (encore un "truc" de plus).
* de définir des zones de conservation prioritaires (et voilà le zonage qui arrive)
* de favoriser la connexion entre populations (brassage du "canis mixus")
* des ... chiens ... encore du business chiens, toujours davantage de chiens ….. label, standards, stud-books ...et à cet effet, on voit réapparaître ... la Pastorale Pyrénéenne et la Société Centrale Canine (les mêmes organismes que pour les tests sur les chiens de protection qui avaient pourtant été écartés) ainsi que des "organismes ovins", non nommés … en plus, c'est une action prioritaire ….


En début 2014, il y a eu un mouvement associatif pour empêcher ces tests que les FNO / SCC / Pastorale Pyrénéenne devaient organiser avec l'administration et le gouvernement français. Fin 2014, ce sont les mêmes qui vont réapparaître via la Commission Européenne et grâce à la signature du manifeste du 10 juin.
On s'en va par la petite porte, on entre par la grande  … et de toute urgence ...
Comment s'attendre à ce que les représentants du Copa-Cogeca disent non quand ils ont déjà dit oui (?!) en signant l'accord de cohabitation comme point de départ de toute discussion ... et quand la Pastorale Pyrénéenne / Société Centrale Canine sont les partenaires de ceux qui président le groupe ovin Copa-Cogeca ?
Il n'y a pas de marge de refus / discussion quand le point de départ est un accord de cohabitation, de compromis et d'expérimentation.

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Lynda Brook : Wolf Education International (en Français approximativement : enseignement sur la biologie et l’éthologie du loup)

RESTE A SAVOIR A QUI PROFITE LA DISPARITION DU PASTORALISME?



mercredi 10 septembre 2014

APPEL AU BOYCOTT DE L'UNIVERSITE DES CHIENS DE PROTECTION A RIVES

APPEL AU BOYCOTT DE L'UNIVERSITE DES CHIENS DE PROTECTION A RIVES (38)

Bonjour à Tous,
Ras-le-bol de Jean-Marc LANDRY (=Association Suisse des Chiens de protection), la SociétéCentrale Canine (SCC), l'Institut de l'Elevage et tous leurs potes!!!
Depuis 20 ans, malgré les mesures de protection de plus en plus contraignantes qui ont été mises en place, la prédation n’a jamais cessé d’augmenter, prouvant leur totale inutilité. Dans les Alpes-Maritimes (06) notamment, la totalité des constats réalisés cette année l’ont été sur des troupeaux protégés. Que LANDRY, le businessman Suisse quitte la France et retourne rapido en Suisse !!!

Vous trouverez le programme sur les 2 liens ci-après :



Pour toutes celles et ceux qui veulent demander le boycott de cette manifestation qui aura lieu du 16 au 21 septembre 2014, téléphonez à la Mairie de Rives au 04 76 91 46 44 ou 04 76 91 28 70 :
Lundi au Jeudi 9h-12h et 14h-17h
Vendredi 9h-12h et 14h-16h
Samedi 9h-11h30
Le Maire actuel est Mr Alain DEZEMPTE (65 ans).

Valérie AUBERT
Réseau Eleveurs 06 / Région PACA


En effet, si Allevard, Die, Arles, Saint Etienne de Tinée... sont des villes où parler de transhumance est légitime, a Rives nous pouvons nous interroger. A quand remonte la dernière transhumance ? Au 15ème siècle ? La présentation de photos du début des années 1900 ne nous dit pas si il s'agit de transhumance ou d'un éleveur qui déplace juste son troupeau d'un pâturage è l'autre dans les environs...

Faire une "grande (petite) messe" pour promouvoir les chiens qui sont très insuffisants pour lutter contre les loups et laisser le temps aux loups de progresser pour user et décourager les éleveurs, pour empêcher l'installation de jeunes éleveurs... pour s'approprier les territoires...

Nous découvrons dans les partenaires la FNO. Ce qui est surprenant car cela ne correspond pas a la position de plusieurs représentants départementaux avec qui nous avons pu échanger!. Sont-ils vraiment partenaire ?