Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)
Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.
Qui aurait pu imaginer que des bergers ayant choisi ce métier par amour de la nature et des animaux, dans le but de proposer des produits de qualité à leur semblable, puisse :
Se transformer en guerrier sur le qui vive 24h/24, 7j/7?
Devenir des chef de guerre à la tête de meutes de chiens de combat devenu incontrôlable après quelques affrontements sanglants?
Appréhender la soumission des chiens aux prédateurs lorsque la pression devient insupportable?
Rester sain d'esprit face à la continuelle pression des prédateurs qui guettent le moindre signe de faiblesse?
Endosser psychologiquement la responsabilité des animaux victimes?
Régulièrement achever ceux trop gravement blessés pour etre sauvés?
Gérer un troupeau devenu ingérable?
Culpabiliser et rendre des comptes à la justice pour chaque affrontements entre usagers de la montagne et chiens de protections devenu fou à force d'affrontements?
Ne plus pouvoir dormir sereinement, étreint par l'angoisse du moindre bruit ou du moindre aboiement?
Devenir armé pour espérer minimiser les dégâts tout en redoutant la possession de cette arme qui à tout instant peut se retourner contre le berger?
Perdre toute possibilité de vivre une vie sociale et familiale ordinaire?
Se surprendre à craindre de ne pas avoir la force de remettre ça l'année suivante?
La dictature écologiste vue par Férus:"La Lozère, avec ses 5000 km² de surface, est le département le moins
peuplé de France". Il est aussi doté d'un parc national et bientôt de
deux parcs naturels régionaux. Ce territoire ne pourrait-il pas être une
terre expérimentale, un véritable laboratoire d'agro-écologie grandeur
nature pour tenter cette réhabilitation du loup, en mettant tous les
moyens en oeuvre pour une cohabitation pacifique réussie entre l'animal
sauvage et l'élevage ?" Rien de très surprenant lorsque l'on connait les acteurs de cette association
Pour ceux qui ne subiront jamais l'ombre d'une contrainte physique, morale, financière ou psychologique, la rhétorique est facile . Férus : "Le loup est un animal qui accompagne l’homme depuis la nuit des temps"
Traduction : "Éleveurs et bergers et autres acteurs ruraux obscurantistes (férus :il devient pour l’homme adulte objet de crainte...) débrouillez vous avec la prédation , quitte à y laisser votre santé. Nous citadins éclairés (férus : ...il devient pour l’homme adulte objet de fascination.) nous voulons le loup chez vous afin de pouvoir etre pardonné de toutes les exactions polluantes et énergivorres commises sous prétexte de développement (aéroports, zones industrielles et commerciales, déforestations, betonisation à outrance...) ou de confort de vivre (terrains de foot, tennis..., piscines, patinoire..)
Férus : "Et
en maintenant un état de veille permanent chez ses proies, il diminue
la pression d’abroutissement favorisant en cela la régénération
forestière mais aussi la production fourragère là où la présence en
surnombre d’ongulés sauvages (mouflons ou cervidés) affecte la
production de certaines parcelles en herbes ou en céréales."
Merci de nous laissez le choix de régler par nous même ce qui nous touche et nous concerne. Et merci de bien vouloir tenir compte de l'autonomisation des éleveurs à travers le partage des connaissances et le respect de leur consentement préalable, libre et éclairé.
"Après
80 ans d'absence, les loups sont revenus dans les Vosges où, comme dans
les Alpes, l'été 2011 a été meurtrier. Plus de 2500 brebis sont mortes
sous les crocs du prédateur, inscrit dans la liste des espèces
protégées. Entre colère et dépit, les éleveurs se sont invités dans
l'agenda de la ministre de l'Environnement de l'époque, Nathalie Kosciusko-Morizet."
Il
y a six ans, «Envoyé spécial» était parti à la rencontre d'éleveurs et
de bergers contraints de réapprendre à cohabiter avec le loup. Depuis,
certains y ont laissé leur vie de famille, d'autres le goût de leur
métier.
Dans cette vidéo, vous apprendrez, entre autre, comment sont indemniser les éleveurs, et vous comprendrez que l'on est loin de ce qu'affirment les écologistes considérant que nous sommes superbement indemnisé. Mais quoiqu'il en soit, si des écologistes seraient capables d'élever des animaux pour nourrir le loup, ce n'est absolument pas le cas des éleveurs que en acceptent les contraintes et les contradictions affectives et morales dans le but de proposer une alimentation saine dans le respect, la traçabilité, la proximité et la durabilité.
Vous apprendrez aussi que les écologistes mentent lorsqu’ils affirment que l'éleveur touche 80% de subvention pour les mesures de protection. Exemple, pour l’achat d'un chien vous touchez 80% du plafond de 375€ soit 300€. Pour connaitre les prix de vente d'un chien de race sélectionnée, renseignez vous :
Vous y apprendrez aussi que les éleveurs ne sont pas les monstres sanguinaires décrit par les protecteurs du loup!
Et surtout vous apprendrez qu'aucun écologiste défenseur du loup n'accepterait de telles contraintes physiques, morales, financières ou psychologiques.
Association des Éleveurs et Bergers du Vercors Drôme-Isère
Alain BAUDOUIN Président
Mairie de COMBOVIN
26120 COMBOVIN 04 75 41 33 17
Secrétariat : annette.jouvent@wanadoo.fr
Combovin le 10 Février 2017
Objet : Invitation à l’Assemblée Générale
Madame, Monsieur,
L’association tiendra son Assemblée Générale : Samedi 04 Mars à partir de 14 heures
Salle Communale 26300 ROCHEFORT SAMSON
0rdre du jour :
Bilan moral et d’activités
Bilan des actions menées en 2015 et bilan financier
Bilan en Drôme et en Isère, Bilan National
Echanges et questions diverses
Intervention de Patrice Marie et de Michel Revelin
Les défenseurs du loup à
n'importe quel prix sont les seuls à faire des conférences dont la
teneur idéologique participe à la désinformation. Une
désinformation nécessaire pour entretenir l'image négative de
l’élevage traditionnel dans nos montagnes : le pastoralisme
plusieurs fois millénaire et grand pourvoyeur de biodiversité
comme peuvent le constater tous les jours ceux qui nous rende
visite.
Patrice Marie est l’auteur de : « Le berger Jean Veymont Conteur indigné »
Michel Revelin est l’auteur de : « Connu comme le loup blanc, Inconnu comme le loup gris, Faut-il vraiment blanchir canis lupus ? »
Patrice avec son vécu, Michel à partir de ses recherches, souhaitent organiser des réunions d’information sur la réalité du loup en France.: Ils veulent exprimer le vécu des éleveurs et des bergers.
Durant cette Assemblée Générale, ils présenteront leur projet de conférence en guise de test et recueilleront vos suggestions et vos critiques afin d’améliorer leur travail. Ils ont besoin du regard des éleveurs. Ce sera pour nous l’occasion d’un débat et d'exprimer les difficultés que nous rencontrons sur le terrain et dans notre vie de tous les jours.
Il ne suffit pas de savoir que l'ultra-protection du loup est préjudiciable au pastoralisme, encore faut-il le faire savoir et donc le démontrer au public.
L’assemblée générale est ouverte à tous : parlez-en autour de vous.
Le Journal associatif « Les échos Pastoraux » vous sera remis au cours de l’A.G.
Dans l’attente de vous revoir, veuillez croire, Madame, Monsieur, à l’assurance de nos sincères salutations.
Le Président Alain BAUDOUIN
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ADHESION 2017
Bulletin d’adhésion à renvoyer à JP TELLENE Morel 38680 PRESLES
Tél : 04 76 36 04 30
NOM ----------------------------------------------------Prénom------------------------------------------------------------------------
ADRESSE----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Téléphone-----------------------------------------Mél----------------------------------------------------------------------------------
Ci-joint un chèque de 15 euros, à l’ordre de l’Association des Éleveurs et Bergers du Vercors Drôme-Isère.
Outre le fait que ce film est l'aboutissement d'un documentaire à la mode destiné à faire du fric sur le dos des ruraux qui subissent les fantasmes des culpabilisants en demande de rédemption, le pompon est atteint lorsque le réalisateur nous prodigue sa morale : "On est dans une civilisation qui a toujours voulu tout dominer et on se
trouve aujourd'hui en conflit permanent avec le monde sauvage. Or, on
est issu de cette nature et on en fait partie. On se doit, alors, de la
respecter." Traduction : ceux qui vivent dans la frénésie de nos sociétés - bétonnage, stations de skis, piscines chauffées, patinoires refroidies, football innommable, voyages en avion sous n'importe quel prétexte, consommation à outrance de produit issus de pays esclavagistes et polluants... - Tous ceux là demandent aux petits éleveurs et bergers et aux ruraux respectueux de la nature d'accepter les contraintes physiques, morales, financières et psychologiques du retour du tout sauvage rédempteur pour se déculpabiliser.
Alors NON M. Bertrand, Le loup n'est ni "un stigmatiseur et un bouc-émissaire" comme vous l’affirmez. Le loup est tout simplement une arme pour l'ensauvegement et la désertification de nos zones rurales que nous avons su garder intactes. La finalité de la soif de sauvage de ceux qui sont les plus corrosifs pour la nature est tout simplement la main mise sur nos terres et la financiarisation de cette nature à des fins mercantiles ; et vous en êtes un des promoteurs.
" Depuis les premiers cas de prédation du loup constatés sur les troupeaux domestiques en 1993, le nombre d’attaques et de victimes en France a augmenté en corrélation avec l’expansion du territoire occupé par le loup. Ce sont plus de 72 000 brebis qui ont péri sous les crocs de ce prédateur !
Aujourd’hui, une trentaine de départements sont touchés par le loup (contre 11 en 2009) et le nombre de victimes a plus que doublé depuis les années 2000 dépassant la barre des 2 000 attaques aux troupeaux et atteignant bientôt le record tragique des 10 000 animaux tués par an.
Cette situation est tout simplement intolérable et inhumaine pour les éleveurs et les familles touchés par ce fléau !
Aujourd’hui, le Ministère propose deux projets d’arrêté prévoyant chacun la destruction de 2 loups supplémentaires afin de permettre la protection des troupeaux pendant la montée en estive au printemps 2017 et d’assurer la défense des troupeaux qui restent en pâturage tout au long de l’année.
C’est un minimum ! Les éleveurs ne doivent plus vivre avec la peur au ventre de voir leurs animaux souffrir et se faire massacrer par des loups pour le simple prétexte qu’ils sont « protégés » et qu’ils participent au « maintien de la biodiversité ».
Les brebis participent bien plus au maintien de la biodiversité que ces prédateurs : en entretenant les paysages, les brebis permettent de préserver les prairies, véritables réservoir d’espèces ; elles luttent contre les incendies en débroussaillant et en maintenant des étendues dégagées qui servent de pare-feu et limitent les risques d’avalanche en montagne. En tuant des brebis, les loups tuent la biodiversité !
C’est pourquoi nous demandons aux Ministères concernés, en supplément de la mise en place de ces deux arrêtés, l’autorisation de prélever des meutes entières afin que la pression de prédation diminue et que les éleveurs puissent, enfin, exercer leur métier et leur passion dans des conditions décentes ! "
Des arguments concrets en opposition aux arguments affectifs des militants "pour le tout sauvage à n'importe quel prix" qui sont devenus le bras armé de ceux qu'ils sont censé combattre :
Quand les loups franchissent la lisière - Expériences d’éleveurs, chasseurs et autres résidents de Seyne-les-Alpes confrontés aux loups
Le département Sciences pour l’action et le développement de l’Inra (UMR Selmet, Montpellier) et le le CERPAM (Centre d’Etudes et de Réalisations Pastorales Alpes Méditerranée, Manosque) ont mené une enquête à Seyne-les-Alpes (Alpes de Haute Provence) sur les changements de comportement des loups vis-à-vis des humains et de leurs activités, et sur les risques, nouveaux ou croissants, de prédation des élevages de bovins. Cette enquête, réalisée à partir d’entretiens approfondis auprès d’une large gamme d’acteurs – éleveurs, chasseurs, randonneur ou intervenants du secteur – montre la richesse des témoignages locaux dont la fertilisation croisée avec les savoirs issus des observations et constats officiels d’experts serait profitable. Ce type de recherche, explorant les savoirs d’acteurs locaux, permet de proposer des pistes d’analyse pertinentes à une échelle plus globale, ce qui est nécessaire aux adaptations de politiques publiques.
PUBLIÉ LE 27/01/2017
Des loups qui « s’habitueraient » à la présence des humains
À partir du 6 juin 2015, une vague médiatique fait suite aux déclarations d’un adolescent de 16 ans, fils d’éleveurs de bovins à Seyne-les-Alpes (04), affirmant s’être fait attaquer par des loups, de nuit et sur un pré jouxtant leur habitation. La mise en doute de ces déclarations, quasi-générale, est parfois allée jusqu’à traiter l’adolescent d’affabulateur et suspecter sa famille d’une manœuvre d’alerte au sujet des loups. Pour les auteurs, spécialistes des activités d’élevage confrontées aux loups, en France et ailleurs, ces déclarations indiscutablement originales n’étaient peut-être pas vraiment surprenantes. En effet, les prédateurs (ours, loups, tigres…) peuvent manifester une habituation, ou familiarisation, envers les humains, encouragée notamment par un statut de protection stricte. C’est le motif de l’enquête menée à Seyne-les-Alpes, dès juillet et août. Les deux questions majeures ont porté sur les signes de changement de comportement des loups envers les humains et sur les risques nouveaux ou croissants de la prédation des loups sur les élevages bovins. L’enquête s’est adressée à toute personne habituée des lieux — éleveur, chasseur, randonneur ou intervenant du secteur — pouvant apporter un témoignage personnel de rencontres avec des loups. Vingt-deux entretiens approfondis ont été réalisés, enregistrés puis retranscrits.
Le bassin de Seyne est inséré dans des montagnes boisées et dépeuplées, mais dont les parties hautes constituent des alpages dégagés où montent l’été essentiellement des troupeaux ovins. C’est une vallée bocagère d’altitude, densément peuplée et occupée par l’élevage, principalement de bovins allaitants. Ce paysage de prairies verdoyantes en contrebas de forêts est particulier pour les Alpes du Sud, beaucoup moins à l’échelle européenne. L’enquête a été focalisée sur la lisière entre le bocage et le versant forestier de la montagne de La Blanche.
La présence des loups diffère selon les points de vue
À ce jour, dans un paysage qui offre des habitats favorables aux ongulés sauvages : chamois, chevreuils, mouflons et quelques cerfs, Seyne-les-Alpes n’est pas répertoriée comme une zone de présence permanente de loups (ZPP), ni « à surveiller » selon les services spécialisés de l’État. Pourtant, autour de la lisière étudiée, 14 témoins adultes, dont un lieutenant de louveterie et un technicien de la Fédération départementale des chasseurs, nous ont décrit en détail leurs observations de loups. Pour neuf d’entre eux, il s’agissait de groupes d’au moins trois loups adultes. Se sont ajoutés des signes tangibles de reproduction sur zone : louveteaux, tanière ou abri sous roche avec litière. Sur ces bases, et compte tenu de la distance aux ZPP déjà répertoriées, l’enquête propose l’hypothèse d’une meute non encore identifiée et dont le territoire couvrirait la zone étudiée.
Cette hypothèse concorde avec l’avis des chasseurs enquêtés. Leurs constats, argumentés, sont unanimes : depuis 3 à 4 ans, chamois et chevreuils ont nettement changé de comportement et se sont raréfiés ; c’est plus brutal encore pour les mouflons. Leur mise en cause du loup, mal reçue officiellement, peut étayer des soucis pour l’attractivité de la chasse, notamment auprès des jeunes.
Quand les vaches s’affolent et deviennent ingérables
Le comportement devenu très méfiant des ongulés sauvages ainsi que leur apparente raréfaction pourraient expliquer un report de prédation sur les bovins. Il ne s’agit plus seulement de jeunes veaux qui manquent à l’appel, mais aussi d’attaques sur des animaux plus âgés, en alpage comme sur les prés en vallée. De plus, les éleveurs constatent un changement de comportement nouveau et très préoccupant chez leurs bovins. Les chiens ne sont pas en cause : les bovins, très habitués à les voir, leur sont indifférents. Si nécessaire, les vaches suitées les éloignent. Mais depuis quelques années, suite aux attaques avérées ou suspectées de loups, vaches, génisses ou taureaux se montrent très inquiets, voire paniqués. Certains groupes ont fui à plusieurs kilomètres après avoir brisé clôtures et barrières. Certains animaux devenus dangereux pour leur éleveur, ou tout au moins ingérables, ont dû être réformés. De tels comportements excèdent évidemment les capacités de vigilance et d’intervention des éleveurs.
Rencontres avec les loups
Autre phénomène nouveau sur Seyne : les rencontres inopinées des humains avec des groupes de loups, et parfois de près. Pour les chasseurs, c’est en montagne, mais parfois aussi en lisière des prés et à proximité d’habitations. Un chasseur à l’arc s’est fait aborder par deux canidés sub-adultes. La présence d’un adulte, massif, peu craintif et de couleur uniformément noire, est également signalée par plusieurs témoignages, dont deux promeneurs qui l’ont vu de près. Pour le maire de Seyne, l’afflux de témoignages devient banal et manifeste l’émergence d’un risque, serait-il accidentel, avec les loups en circulation sur sa commune.
Des loups devenus menaçants
Cette émergence d’un risque est corroborée par « l’affaire des fils Ferrand ». Leurs témoignages, au terme de l’analyse réalisée, apparaissent à la fois sincères, crédibles et cohérents. L’enquête approfondie auprès de l’adolescent de 16 ans ayant déclaré s’être fait attaquer par des loups, a entendu son frère de 20 ans également protagoniste de l’évènement, ainsi que leur père. Une description cartographique et minutée de l’événement, ainsi que la chronique des faits antérieurs survenus sur le même lieu, permettent de comprendre les réactions des deux frères. Cette nuit-là, il s’agissait de la 9ème rencontre en un mois avec ces loups : après 3 attaques diurnes visant des veaux que l’éleveur et ses fils avaient interrompues, après la prédation d’un veau authentifiée par l’ONCFS et suivie de l’autorisation préfectorale de tirs de défense, l’administration avait organisé 4 jours consécutifs d’affût sur ce pré, période durant laquelle les loups ne se sont pas montré ; or c’est dans la nuit du 5e au 6e jour que l’adolescent, monté dans le pré avec son frère en raison des beuglements de leurs vaches, s’est trouvé menacé.
Et demain ?
L’ensemble des résultats d’enquête fait sens à partir du moment où l’on ne considère pas « l’affaire des fils Ferrand » comme un fait isolé de son contexte. Il y a eu un processus assez long et interactif de modification des comportements de plusieurs catégories d’êtres interagissant de part et d’autre de la lisière, loups, ongulés, bétail, humains, jusqu’à une approche menaçante d’un humain vulnérable par des loups de nuit. Ces évolutions ont des conséquences sur le territoire : une baisse d’attractivité cynégétique et récréative, si ce n’est déjà un risque en matière de sécurité civile ; une atteinte à la viabilité des élevages de bovins conduits à l’herbe, dont il est attendu aussi qu’ils contribuent à la gestion des paysages et de leurs aménités.
VIDÉO DE LA CONFÉRENCE
TÉLÉCHARGER LE RAPPORT COMPLET
Garde L., Meuret M., 2017. Quand les loups franchissent la lisière : expériences d’éleveurs, chasseurs et autres résidents de Seyne-les-Alpes confrontés aux loups. Rapport d’enquête. CERPAM Manosque & INRA UMR Selmet Montpellier : 116 pages. >>> (PDF)
Voir aussi le diaporama présenté lors de la restitution de l'enquête qui s'est tenue le 27 janvier 2017 :
> Quand les loups franchissent la lisière : Expériences d’éleveurs, chasseurs et autres résidents de Seyne-les-Alpes confrontés aux loups
Laurent Garde (Cerpam) et Michel Meuret (INRA)
Conférence/Restitution d'enquête, 27 janvier 2017, Manosque Diaporame (43 diapositives)
COADAPHT, UN RÉSEAU SUR LA CO-ADAPTATION ENTRE PRÉDATEURS ET HUMAINS DANS LEURS TERRITOIRES
Ayant d’abord pour objectif de faciliter les échanges et la synthèse des connaissances scientifiques, en France mais aussi à l’international, le réseau développe un programme d’actions de recherche pluridisciplinaires, avec contribution de ses partenaires internationaux. La priorité est donnée à l’investigation des connaissances, savoirs et savoir-faire des acteurs de terrain.
Lire le dossier consacré aux travaux du réseau Coadapht>>>
Avec l’approche des futures élections présidentielles, il est courant de voir fleurir des revendications qui n'ont aucun fondement.
"L'Alliance Écologiste Indépendante" reprend les thèmes des associations environnementales sans scrupules, mais surtout en montrant qu'elle ne connait rien au sujet du loup. Alors indépendance ou asservissement au WWf (2 millions de dollars de chiffre d'affaire par jour) et à ses partenaires (référence faite à l'ASPAS)? C'est au lecteur de se prononcer pour savoir si il faut conserver les petites structures nourricières, ou au contraire ensauvager la nature pour la rendre nourricière des associations?
Nous allons analyser les principales contre vérités ("en Italique et en gras") de ce mouvement politique marginal et qui gagne à le rester. Évidemment pour les lecteurs réguliers de ce blog cela ressemblera à du rabâchage, mais ce rabâchage ne proviendrait il pas de ceux qui ignorent tout de notre participation à la biodiversité? De plus, il est intéressant de mieux connaitre les mouvements politiques qui n'ont pas besoin de grandes propositions pour recruter ceux qui ne trouvent plus leur place dans notre société.
"les enchères ne cessent de monter et de sacrifier ce régulateur naturel (le loup) à l’hôtel de la séduction électorale." Hélas, si le loup peut avoir un rôle à jouer dans les zones désertiques de pays à faibles densité humaine, il en est autrement dans les zones d'élevage des pays à fortes densité humaine.
David
Mech grand promoteur des loups dans le Yellowstone, publie une
vigoureuse mise en garde dans un article scientifique intitulé : "La
science est elle en danger de sanctification du loup ?" À
la lecture de ses analyses, sa réponse est à l’évidence oui.
Nicolas
Lescureux, Docteur en Ethnoécologie au CNRS et John D.C. Linnell,
Scientifique pro loup, remettent les pendules à l’heure: "Dans
la mesure où la plupart des études étaient réalisées dans des
zones très peu peuplées, ces animaux ont été associés à la
nature sauvage. Des interprétations abusives de résultats
scientifiques ont conduit à une propagation de demi-vérités sur le
rôle d’espèce ‘clef de voûte’ du loup, et sur ses capacités
à s’autoréguler.." : cf "Les montagnes derniers
refuges des grands prédateurs".
"les attaques seraient en hausse de 4% entre 2014 et 2015, bien que le nombre de loups soit en baisse." C'est le choix des écologistes peu scrupuleux ou partisans d'accepter des chiffres que personne ne peut prendre au sérieux
Fin 2011 = 250 loups dans 13 départements pour 4913 victimes Fin 2012 = 250 loups dans 15 départements pour 6021 victimes 2013 = 250 loups dans 22 départements pour 6195 victimes 2014 = 301 loups dans 31 départements pour 8226 victimes 2015 = 282 loups, prés de 9000 victimes, 42 Zones de Présence Permanente (ZPP) contre 39 en 2014. 2440 constats, contre 2344 en 2014, "un taux de progression annuelle de 16% (8 à 27%), sans rupture de pente significative "sources ONCFS 2015.
"72% des mortalités imputées aux loups ou aux chiens sont issues de troupeaux non protégés." Intéressons nous au compte rendu du Groupement National Loup de janvier 2013 :
SOLDAT : Il faut faire un prorata
temporis sur les données et vous verrez que les chiffres que vous
nous donnez ne sont pas réalistes.
VERNAY: est ce qu'on peut avoir un
pourcentage des troupeaux attaqués et qui sont protégés
DDT 06 : 100% des troupeaux
attaqués sont protégés (06)
Intéressons nous maintenant à l'évolution de la prédation et des mesures de protections:
On constate que suite à la mise en place des mesures de protections, les attaques ont diminuées pour reprendre de plus belle lorsque le loup à compris comment les déjouer.
Quand aux attaques de chiens elles sont tellement rares qu'elles n'ont jamais nécessité de mesures de protections. DU NOUVEAU DANS "CHIENS ERRANTS OU LOUPS?"
"deux chiffres permettent de comprendre que les pertes causées par le loup sont non significatives .... Le cheptel ovin en France en 2014 était de plus de 7 000 000 de têtes, hors suite au décompte hivernal de 2015, la population de loups en France est estimée à 282 spécimens." Mais des statistiques qui prennent en compte la totalité des ovins, tous élevages confondus, avec ceux des élevage traditionnel à l'herbe dans les quelques départements ou sévit le loup, pour minimiser la prédation, même un élève de 6eme n’aurait pas osé. Le tout qui plus est, avec des chiffres fortement contestés, comme nous l'avons vu plus haut. LES ÉCOLOGISTES FONT PARLER LES CHIFFRES
"la mondialisation à l’origine de la très forte concurrence de la Nouvelle-Zélande et de la Grande-Bretagne, engendre une forte baisse du cours de la viande," Sous entendu : "rendent ainsi le loup bouc émissaire". Hé oui, les éleveurs et bergers confrontés à la prédation seraient des imbéciles incapables de faire la part des choses selon les défenseurs du loup, qui eux, comme nous le constatons une fois encore, sont incapable de se remettre en question. Les écologistes (et le loup) ne s'en prennent qu'au petits élevages qui ont su tirer leur épingle du jeu.
Pour que l'activitépastorale soit durable, il faut entre autre, assurer la vente, et le prix juste: " Mais il faut surtout que l'élevage se fassent sans les contraintes insupportables liées aux prédateurs, dans le calme, la sérénité, le respect... Loin de l’agitation des chiens de protections qui nuisent à la tranquillité des animaux. Sans les obligations d'aller et retour vers les parcs de nuits qui favorisent les maladies et la pollution tout en détruisant la flore piétinée. Loin du stress des attaques qui grévent la qualité, contrarient le développement, tarissent les allaitantes, déclenchent des avortements, ruinent les acquis génétiques obtenu pour une parfaite intégration au milieu, causent la dépression chez le berger, participent à l'abandon des terres et finissent par éteindre la vie sociale dans nos campagnes..."
"Démocratiquement, la démonstration a été faite lors d’un sondage IFOP réalisé en 2013 pour l’ASPAS qui a prouvé que 76% des Français considèrent que le loup à toute sa place"Sondage effectués sur 1000 participants dont les 76% ne serons jamais concerné par la prédation. Qui aurait imaginé un parti politique s'appuyant sur un sondage de cette envergure réalisé par une association fondamentaliste?
Posons la question autrement :"Etes-vous pour le maintien d'une population de loup sur l'ensemble du territoire, sachant quechaquecitoyen, en âge légal de le faire, devra participer à son retour en offrant 10 mn quotidienne de travail bénévole, y compris les jours fériés et les weekends" Dans ce cas le loup aurait bien du souci à se faire!
Puis vient la véritable image de la "deep écologie" : "Une étude globale doit être entreprise, capable de déterminer le réel impact du loup, les véritables solutions en terme d’économie locale et d’emplois spécifiques pour la garde des troupeaux, la réglementation à mettre en place concernant l’obligation de garde des troupeaux et la réelle nécessité de production de viande ovine dans un contexte de larges subventions européennes et de baisse de la consommation de viande suite à la prise de conscience de la population concernant l’alimentation." Tout cela il faudra attendre que vous ayez pris le pouvoir pour le faire. En attendant nous sommes encore dans un pays de liberté, et le consommateur averti sait très bien que la disparition des petits élevages traditionnels le privera de produits de qualité élaboré dans le respect, la proximité et la traçabilité. Elle privera l’humanité d'un patrimoine millénaire riche en biodiversité, fruit de la relation de l'homme avec la nature.
Plus que la mondialisation et le loup, ce sont ses défenseurs qui favorisent l'élevage industriel bien à l'abri derrière des murs en béton et qui finiront par mettre un terme aux petites structures familiales.
« le
pastoralisme - la production extensive de bétail dans les pâturages
- offre d'énormes avantages à l'humanité et devrait être
considéré comme un élément majeur de la transition mondiale
vers une économie verte »/…./PNUE
En conclusion, un parti politique capable d'une telle rhétorique idéologique, ne respectant pas "l'autonomisation des éleveurs à travers le partage des connaissances et le respect de leur consentement préalable, libre et éclairé. " ne peut convaincre que des militants peu regardants sur la finalité recherchée.
Ce mouvement vient de nous montrer son ignorance du sujet et son asservissement à la mode du tout sauvage. Une mode censée déculpabiliser ceux qui pourront continuer à vivre des importations massives venant de pays esclavagistes sans aucun état d’âme puisqu'ils sont pour le retour du sauvage dans les régions rurales les plus respectueuses de la nature.
Les alliances d'"Alliance" sont donc à surveiller de près, pour les prochaines élections.