BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.

samedi 25 novembre 2017

LES LOUPS EN FRANCE NE VIENNENT PAS TOUS D'ITALIE ET NE SONT PAS DES LOUPS

Mieux qu'un long discours, voici des preuves scientifiques des manquement de l'ÉTAT et de son administration avec l'aval des associations environnementalistes.


https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/eleveurs-brandissent-etude-qui-confirme-hybridations-entre-chien-loup-1371429.html

https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/eleveurs-brandissent-etude-qui-confirme-hybridations-entre-chien-loup-1371429.html

Notre motivation initiale était de répondre aux questions successives restées sans
réponses depuis le début du retour des “loups”.
Cette démarche collaborative vise à réaliser des prélèvements en vue d’analyses ADN ,
puis d’analyses morphologiques, pour confirmer ou infirmer les données officielles sur :
  • . le nombre de loups,
  • . les origines des loups,
  • . l’hybridation
  • . la responsabilité des loups dans les attaques

Les résultats de ces 2 analyses croisées corroborent nos intuitions et montrent :
  • . un nombre de loups supérieur (10) à celui annoncé officiellement par l’ONCFS (1 loup) en Aveyron (front de colonisation)
  • . l’existence réelle d’individus hybrides (20 hybrides sur 20 analyses complètes) malgré la négation puis une acceptation timide de l’ONCFS depuis la communication que nous avons faite en Aout.
  • . des marqueurs de loups (gènes russes, gène 80) incohérents
  • . la responsabilité des loups dans des attaques non reconnues loup par l’ONCFS.

Plusieurs questions se posent et se reposent à nous :
Le nombre de loups officiellement recensé en Aveyron (3) est contestée par les analyses
avec un minimum de 10 (prélèvements réalisés uniquement sur le Larzac). Cet écart nous ré-
interroge sur le nombre officiel de loups en France (360). Qu’en est-il réellement ?


L’ONCFS a changé dernièrement sa méthode d’estimation du nombre des loups
(notamment en intégrant les attaques sur troupeau) d’où une augmentation soudaine de
60 loups supplémentaires. Rien ne prouve que cette méthode soit fiable.

L’ONCFS propose une fourchette du nombre de loups aux services de l’État. Quelle est
l’hypothèse retenue par les Ministères ? haute ? moyenne ? basse ?
Des gènes russes ont été retrouvés dans les Abruzzes. Comment expliquer sa présence ?
Des réintroductions de loups d’Europe de l’Est ont elles été réalisées en Italie pour
apporter du capital génétique faisant défaut (consanguinité des loups italiens et
hybridation avec les chiens) comme indiqué dans le Plan de conservation des loups de
2003 validé par l’Europe ?
Quelle est la part des lâchers clandestins de loups dans l’expansion de leur population ?
L’allèle 80 semblerait spécifique du loup italien. Les loups en France étant officiellement
d’origine italienne, pourquoi ne retrouve-t-on quasiment pas l’allèle 80 dans les loups en France ? (information nécessitant d'autres recherches en cours)
Les loups n’ont pas peur des humains. Est-ce une conséquence de l’hybridation
(croisement naturel ou croisement issus d’élevages clandestins) entre le chien domestique
et le loup ? Est-ce une adaptation des loups pour lesquels les humains ne sont pas des
prédateurs ? Ou un effet conjugué ?
Pourquoi les loups hybrides ne sont ils pas décomptés du plafond annuel ?

Malgré de faibles moyens humains et financiers, nous nous sommes attachés à nous
entourer de scientifiques et avons respecté les protocoles de prélèvement. Nous n’avons pas la
prétention de remplacer les travaux réalisés par les organismes officiels ayant les moyens
et l’autorité pour le faire. (cependant ces constatations posent la question de la compétence et (ou) de l'intégrité des organismes et des personnes en charge du dossier loup dans notre pays.)

L’objet de notre travail n’est pas d’officialiser un taux d’hybridation et le nombre de loups
en France car les prélèvements sont actuellement trop faibles pour y parvenir.
D’autres perspectives sont à étudier par le collectif organisateur des analyses : Dorénavant les prélèvements d’ADN seront réalisés le plus souvent possible devant la presse régionale et les résultats lui seront communiqués en temps réel.


. États génétiques des parcs animaliers en France.
Nous demandons de réaliser à nosfrais des prélèvements de salive des loups en captivité. En effet, en 2003, l’enquête parlementaire a conclu qu’il ne pouvait pas y avoir de loups italiens issus des
parcs animaliers car il n’y avait pas de loups italiens dans les parcs animaliers. Or dans nos
analyses nous retrouvons des gènes russes et des pays de l’est dans les loups “sauvages”.
Nous aimerions vérifier les caractérisations génétiques des loups des parcs animaliers
d’origine mongole, polonaise, russe ...) afin d’écarter l’hypothèse de loups échappés des
parcs.

Nous souhaitons de L’ONCFS qu’il :
. revoit leurs marqueurs génétiques afin de mieux évaluer les hybrides et les origines
européennes des loups.
. communique les analyses réalisés par le laboratoire d’écologie alpine (promesse faites
en juillet 2017) et divulgue les résultats de ces analyses.
. réalise des analyses en double à l’étranger comme le recommandait l’enquête
parlementaire de 2003 et communique les résultats des analyses.
. réalise systématiquement des prélèvements salivaires / poils sur les loups tués
légalement ou par accident et communique les résultats des analyses.
. En cas de doute lors d’un constat de prédation, nous souhaitons qu’une analyse ADN
soit systématiquement réalisée et, sachant qu'un prélèvement n’est pas
nécessairement fructueux, que le résultat soit transmis à l 'éléveur.


A la veille de la signature du nouveau plan loups, nous réaffirmons que le retour des
loups” en France coûte très cher aux contribuables et ponctionne des aides agricoles (35
millions du 1er pilier de la PAC ... au détriment des aides bios et de l’ICHN). Une somme colossale pour une espèce en bon état de conservation, en Europe et dans le reste du monde, et
qui désorganise l’économie et la vie dans nos territoires ruraux :
. élevage : coûts humains et financiers des prédations, disparition des élevages d’animaux
élevés en plein air et souvent sous sigles de qualité (agriculture biologique et/ou en AOP)
. tourisme et loisirs : parcs de protection fermant les espaces, fermetures ou
déplacements des chemins de randonnée, graves conflits avec les chiens de protection ...
. environnement : fermeture des milieux, pression, voire disparition, sur certaines espèces
animales fragiles (bouquetins, lagopèdes, tétras, marmottes …)
- financement par les Régions des futures “brigades loups” alors que les budgets sont drastiquement revu à la baisse

Le nouveau plan “loups” ne prend pas en compte la réalité de toutes ces conséquences
néfastes et encore moins l’existence des hybrides sur le territoire alors même que l’ONCFS
reconnaît depuis peu 7,5% d’hybrides dans la population lupine alors que nos analyses semblent
montrer que ce taux soit bien plus élevé.
Le plan d’action loup 2018-2023 a pour objectif d’atteindre un effectif de 500 individus à la
fin du quinquennat. Au vue de l’exemple de l’Aveyron, et des observations sur le terrain, il semblerait que cet objectif soit déjà atteint.

________________________

Ce travail basé sur le volontariat a mobilisé et mobilisera encore les différents acteurs de
l’espace rural (éleveurs, élus, citoyens ...). C’est un exploit de réunir autant de protagonistes aux
intérêts et aux origines géographique différentes bien au-delà des frontières nationales (Suisse,
Allemagne, Italie).
Le fruit de cette collaboration pointe des dysfonctionnements récurrents. Nous espérons
qu’il permette l’évolution des méthodes et - surtout - une prise en compte du ressenti
des acteurs des territoires et une communication sincère et transparente des résultats à l’ensemble de ceux qui sont concernés.

Liens vers les pdf complet :

mercredi 22 novembre 2017

LOUP, LE PARLEMENT EUROPÉEN SE RÉVEILLE

A l'issue d'un vote, le parlement Européen à Strasbourg :

7.  se félicite du fait que, sans compromettre les objectifs et les exigences de conservation arrêtés dans les directives sur la nature, le caractère flexible de la mise en œuvre selon les circonstances nationales particulières contribue à réduire et à éliminer progressivement les conflits et les difficultés inutiles apparus entre la protection de la nature et les activités socio-économiques et à remédier également aux problèmes pratiques résultant de l’application des annexes des directives;

34.  constate que les espèces indiquées comme nécessitant une protection stricte dans la directive «habitats» ont atteint un bon niveau de conservation dans certaines régions d’Europe et sont susceptibles de mettre d’autres espèces et les animaux d’élevage en danger et, partant, de perturber l’équilibre naturel de l’écosystème (annexe 1); appelle la Commission à développer un processus d’évaluation qui permette de modifier le statut de protection d’une espèce dans une région donnée dès que le niveau de conservation souhaité est atteint;

35.  rappelle que la coexistence des populations et des grands carnivores, notamment les loups, peut avoir des répercussions négatives sur le développement durable des écosystèmes (annexe 1) et des zones rurales peuplées dans certaines régions, notamment en ce qui concerne l’agriculture traditionnelle et le tourisme durable (annexe 2) ainsi que d’autres activités socio-économiques; appelle la Commission et les États membres à prendre des mesures concrètes afin de remédier à ces problèmes pour ne pas compromettre le développement durable des zones rurales(annexe 2), tout en reconnaissant la flexibilité qu’offre la directive «habitats»;

36.  invite la Commission à soutenir des mesures telles que la formation des agriculteurs à la protection du bétail contre les grands carnivores et l’échange de bonnes pratiques en matière de protection du bétail (annexe 3) entre les États membres;

37.  déplore que la PAC n’ait pas été conçue pour protéger le pastoralisme, mode d’exploitation agricole traditionnel en voie de disparition, un outil historique important pour la gestion de l’habitat et la conservation de la nature (1) ; appelle de ses vœux un plan d’action en faveur d’un cadre de développement du pastoralisme dans le réseau Natura 2000 (annexe 4);

49.  demande à la Commission de promouvoir et de présenter des moyens de financement et de développement de plans de gestion transfrontière des grands carnivores, et appelle de ses vœux un examen approfondi du rôle des grands carnivores (annexe 5) ainsi que de l’adoption éventuelle de mesures d’ajustement en vue de préserver la biodiversité (annexe 1) , le paysage agricole et la pratique plusieurs fois séculaire du pâturage dans les régions montagneuses; (annexe 6)

Le billet d'Ouragan: ne nous réjouissons pas trop vite car si il s'agit d'une déclaration politique mettant fin au phénomène de société prônant le retour au tout sauvage sur nos terres tout en permettant aux citadins de continuer à vivre avec la conscience tranquille, encore faut-il que la commission s'en saisisse. Une commission Européenne qui a besoin de se faire pardonner sa prédilection mondialiste tout en étant à la solde des multinationales qui lorgnent sur la financiarisation de la nature sauvage.LOUP, LA FACE CACHÉE DES DEFENSEURS DE LA NATURE

Notons cependant des constatations en profond désaccord avec ce que véhiculent les associations environnementales qui s'appuient sur une propagande idéologique qui n'a rien de scientifique. Ce que vous pourrez constater en cliquant sur les titres en majuscules en en couleur des annexes:
 
Annexe N°:
1 - le parlement reconnaît l’importance du pastoralisme
L'IMPACT DRAMATIQUE DE LA DISPARITION DU PASTORALISME    //  LOUP, LA FNE GRAND PRÉDATEUR DU ¨PASTORALISME  //  LOUP, POUR EN FINIR AVEC LES CONTREVÉRITÉS SUR LE PASTORALISME

2 - le parlement reconnaît que l'agriculture traditionnelle est un des plus important moteur pour le tourisme durable, alors que les protecteurs du loups y compris EELV ne jurent que par le tourisme à travers le loup. Une affirmation qui ne s'est révélée nulle part.
LOUP, LA FACE CACHÉE DES PRÉDATEURS  //    EUROPE ÉCOLOGIE LES VERTS ou LA FACE CACHÉE DES DÉFENSEURS DE LA NATURE

3 - le parlement européen à travers cette demande, va permettre de faire constater que dans tous les pays la coexistence avec les grands carnivores pose des problèmes insolubles qui se traduisent par un important braconnage, un rejet fort et soutenu des populations rurales qui n'ont jamais été concertées.
LOUP, A L'ÉTRANGER COMMENT SE PASSE LA COHABITATION?

4 - Le parlement confirme ce que traduit une étude faite par la chambre d'agriculture de l'Aveyron : 3 éleveurs ont déjà quitté les pâturages en contrat Natura 2000 du fait de leur dangerosité liée à la prédation et de nombreux autres éleveurs abandonnent les pâturages éloignés des fermes. C'est aussi une constatation faite dans de nombreux départements fortement impactés par les loups et chez nos voisins :
Variation de la végétation pastorale dans le Piémont...causé par le retour des loups

5 -Le parlement constate encore une fois, mais bien tardivement que les affirmations idéologiques des associations environnementales sur le rôle essentiel du loup n'ont rien a voir avec la réalité :  A propos du loup taxé d’«espèce parapluie», de «clé de voûte de la biodiversité»,  d’«indicateur de la qualité ou de l’intégrité d’un habitat» et autres idées reçues qu’ils ont inspirées eux-mêmes, les auteurs, constatent ceci : «Les loups ne méritent pas de tels labels. Si ceux-ci ont été de formidables moyens pour déclencher les émotions, obtenir et réunir rapidement des soutiens au rétablissement des loups, il nous faut prendre conscience que ce furent là des raccourcis pour vendre un produit, plutôt que de bonnes bases scientifiques.» et d'ajouter : «Le loup devra être contrôlé partout où il revient. Dans la plupart des cas, le contrôle direct par destruction est habituellement l’unique voie possible.»  Behavior, Ecology and Conservation, publié en 2005 Luigi Boitani et David mech
De plus si le rôle du loup dans de vastes étendues sauvages peut être important, il en va tout autrement dans les zones d'élevage de pays à forte densité humaine comme le précisent Nicolas Lescureux, Docteur en Ethnoécologie du CNRS et John D.C. Linnell, Scientifique favorable aux loups de l'Institut Norvégien pour la Nature: "Dans la mesure où la plupart des études étaient réalisées en Alaska ou dans des zones très peu peuplées, ces animaux ont été associés à la nature sauvage. Des interprétations abusives de résultats scientifiques ont conduit à une propagation de demi-vérités sur le rôle d’espèce ‘clef de voûte’ du loup, et sur ses capacités à s’autoréguler..
EUROPE ÉCOLOGIE LES VERTS ou LA FACE CACHÉE DES DÉFENSEURS DE LA NATURE

6 - le parlement reconnait le rôle prépondérant du pastoralisme. Tous les paysages, réputés naturels ou non, sont le fruit d’une coévolution du travail de la nature et de l’homme ». Le fruit de ce que la nature a permis à l’homme de faire pour la transformer tout en la préservant. Cette complicité a commencé il y a plus de 6500 ans, au Néolithique avec le pastoralisme. 
LOUP ET PASTORALISME, 11 CONTREVÉRITÉS SUR LEURS PRÉSENCES DANS NOS MONTAGNES.
  1. troupeau sur le site Natura 2000 de Valdrome (26)




lundi 20 novembre 2017

LOUP, LETTRE OUVERTE AU PREMIER MINISTRE









Paris le 20 novembre 2017


Monsieur le Premier ministre,

Votre gouvernement prépare le futur plan loup 2018/2023.
Dans ce cadre, vous affichez un objectif de 500 loups en France au terme du plan, en 2023.

Avec une population de plus de 300 loups, aujourd'hui décomptés, les éleveurs des zones prédatées vivent déjà un véritable enfer et sont dans une profonde détresse. Ils sont continuellement tenaillés par la crainte d'une attaque des loups sur leur troupeau. Ils n'en peuvent plus de voir leurs brebis égorgées, dévorées ou agonisantes.

Les Maires, les Conseillers régionaux, les Parlementaires des territoires prédatés vous alertent sur les conflits d'usage liés aux chiens de protection avec les randonneurs et sur l'impact de ces conflits sur le tourisme. Ils refusent que les loups provoquent la mort des villages ruraux.

Les paysages se ferment, la biodiversité régresse.

Les coûts budgétaires s'envolent de façon exponentielle : 1.8 million d'€ en 2004, 7.4 millions d'€ en en 2010 et 26.5 million d'€ en 2016. Le coût des moyens de protection des troupeaux chiffré par l'INRA, à la demande du Préfet de l'Aveyron, qu'il conviendrait de mettre en place dans ce département, s'élèverait à 35 millions d'€.

Cet objectif de 500 loups est ressenti comme une provocation et constitue un véritable mépris des agriculteurs et des élus des territoires ruraux. Il est incompréhensible dans un contexte de fortes restrictions budgétaires.

En juin dernier, FNSEA, JA, FNO, APCA, avons fait des propositions qui redonnent de l'espoir aux éleveurs et aux élus ruraux des zones prédatées qui oeuvrent au quotidien pour animer leur coin de France qu'ils aiment, le rendre accueillant et sécurisé pour ceux qui y vivent ou viennent le découvrir l'été comme l'hiver.

Ces propositions professionnelles ont pour finalité de donner un droit élémentaire légitime aux éleveurs de défendre de façon permanente leur troupeau (art. L113-1 du code rural) pour retrouver de la sérénité dans la conduite de leur élevage et parvenir à zéro attaque. Elles sont dignes d'intérêt, Monsieur le Premier Ministre. Prenez-les en compte ! Elles reposent sur l'intérêt général des populations, des territoires et du pastoralisme.

Au lieu de cela, les Ministres de la Transition écologique et solidaire et de l'Agriculture et de l'Alimentation s'arc-boutent, à chaque réunion de concertation, sur un plafond annuel de prélèvement, sur des tirs de prélèvement et de défense renforcée plus restrictifs par rapport au plan aujourd'hui en vigueur, sur une conditionnalité des indemnisations aux mesures de protection dont une part importante est à la charge des éleveurs ainsi que sur une gestion territorialisée du loup. Cet autisme des ministères aux demandes du monde rural est inacceptable.

Le loup n'est pas une espèce en voie de disparition. 350 000 loups sont recensés dans le monde dont 150 000 en Europe. Sa viabilité est assurée.

Ne vous retranchez pas non plus, Monsieur le Premier ministre, derrière les engagements internationaux. Dans la déclinaison de la Convention de Berne, il est clairement prévu que « dans les régions à vocation essentiellement agricole, il n'est pas souhaitable de maintenir des loups ou de chercher à les réintroduire ». Si vous avez la volonté politique, vous pouvez juridiquement agir pour parvenir à zéro attaque sur les troupeaux.

L'agriculture est riche de ses diversités. Dans bon nombre de communes pastorales, elle seule est garante d'emplois et d'activités économiques qui permettent à des hommes et des femmes de vivre et de travailler « au pays ». Ne substituez-pas de façon irréversible un ensauvagement des territoires à certaines formes de productions agricoles sous peine de déprise fatale.

Le pastoralisme est un joyau territorial dont nous avons hérité et que nous devons transmettre aux générations futures. Pour continuer d'exister, il a besoin de l'élevage à l'herbe en plein air, partout, dans tous les territoires. Ce système de production s'inscrit, par ailleurs, pleinement dans l'agroécologie plébiscitée par votre gouvernement et par tous nos concitoyens. La prédation des loups sur les troupeaux le condamne à jamais.

Pour le bien de notre pays et pour sa cohésion territoriale, prenez la bonne décision, Monsieur le Premier Ministre ! Faites-en sorte que les éleveurs retrouvent leur fierté, leur dignité et puissent poursuivre leur activité qui apporte tant à nos concitoyens en matière de production agricole de qualité et de préservation des paysages millénaires ; conformément aux demandes des élus locaux.

Nous vous prions de bien vouloir agréer, Monsieur le Premier Ministre, l'expression de notre haute considération.


Le billet d'Ouragan: Cela fait bien longtemps que l'effectif des 500 loups est dépassé dans notre pays:

Chiffres officiels
2011 = 4913 victimes indemnisées pour 250 loups dans 13 Dpts
2012 = 6102 victimes indemnisées  pour 250 loups dans 16 Dpts
2013 = 6161 victimes indemnisées pour 250 loups dans 21 Dpts
2014 = 8577 victimes indemnisées pour 301 loups dans 29 Dpts
2015 = 8964 victimes indemnisées pour 282 loups dans 29 Dpts
2016 = plus de 9600 victimes indemnisées, pour 300 loups. 


Qui peut croire à ces chiffres?

mercredi 15 novembre 2017

PASTORALISME : "QUAND LE SOLEIL QUITTE L'EAU DE L'HERBE"



Co écriture : Yann Souriau Maire de Chichilianne.

Natacha Boutkevitch, Noëllie Ortega,Yann Souriau seront présent à la projection et vous pourrez vous entretenir avec eux et leur poser vos questions. 

VISIONNER LA BANDE ANNONCE : clic : "Quand le soleil quitte l'eau de l'herbe"

Le film invite à suivre le biais, la draille, le mouvement qui vient nous dire la relation fine et étroite entre les animaux, les éleveurs et le territoire. Il nous immerge dans une expérience organique et sensorielle, parfois onirique, où l’animal donne le tempo. Et quand l’être humain apparaît, c’est pris par sa passion du vivant, dans le rythme des brebis et agneaux, chiens de conduite et de protection, chevaux... Des Alpes au sud de la France, nous suivons le quotidien des animaux, de la naissance à la mort, dans les temps de transhumance, d'estive et d'hivernage. Pierre, Henri, Isabelle, Bernard, Matthias et Aline, ces bergers /éleveurs sont traversés par une expérience commune, celle de la domestication. Ils ajustent leurs pas à celui des animaux rassemblés en troupeau et nous font éprouver cette intelligence modelée par la relation au vivant où la séparation entre l’animal et le non animal n’a plus cours.

Le film est soutenu par le Conseil régional Auvergne Rhône Alpes - CDDRA Alpes-Sud-Isère, le Conseil départemental de l’Isère, Brouillon d’un rêve audiovisuel de la SCAM, l’aide à la création de musique originale de la SACEM, le Crédit Mutuel, la Communauté de communes du Champsaur, la Réserve Parlementaire de la Députée Marie-Noëlle Battistel, L’association Histoire et Patrimoine de Gresse-en-Vercors

samedi 11 novembre 2017

LOUP, MANIFESTATION : QUAND LA PRÉDATION DEVIENT INSOUTENABLE

MOBILISATION des HABITANTS
DIMANCHE 19 Novembre à Ballons 26560  parking de la Calandre de 10h – 12h
(face à la salle des Fêtes, repas partagé selon météo)


SOUTENONS les ELEVEURS et le PASTORALISME
Dans les vallées de la Méouge et de l'Ouvèze, un troupeau est attaqué par les loups tous les 4 à 5 jours
malgré les mesures de protection.

  • Les paysages, l'économie et la vie rurale de nos vallées sont en danger !
  • Les conséquences psychologiques et économiques pour les éleveurs et les bergers ; les massacres et les dommages collatéraux pour les troupeaux (stress, avortements, pertes...) ne sont plus supportables.

Le pastoralisme - en plus de proposer des produits de qualité dans la proximité, la durabilité, la traçabilité et le respect des animaux - participe à l'entretien écologique de nos régions. En maintenant les paysages ouverts, il lutte contre l'embroussaillement. Tout en permettant de prévenir les incendies il favorise le développement de la biodiversité....


La mise en danger du pastoralisme compromet l'économie et l'avenir de nos territoires ruraux!


Venez partager et exprimer votre soutien lors d'un rassemblement convivial en présence des éleveurs et de leurs troupeaux !

Contacts : Claire LAPIE 06 17 44 70 68 / Yann RUDANT 06 26 90 51 64 (20h-22h)
i.p.n.s

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vendredi 3 novembre 2017

LOUP, JUSQU’OÙ DEVRA-T-ON ALLER?



Le plan loup 2018-2023 doit prendre toute mesure possible pour la défense active des troupeaux, appuyée par les tirs nécessaires, afin que personne ne soit obligé de recourir au braconnage et à l'illégalité.
Il faut entendre la voix des élus locaux, des éleveurs, des bergers, des organisations professionnelles agricoles et des acteurs de terrain !
NON - L’indemnisation des victimes des loups ne peut être conditionnée au bon usage des mesures de protection, parce que nombre de troupeaux ne sont tout simplement pas efficacement protégeables, malgré les bergers, les clôtures et les chiens !
NON - Les tirs d’effarouchement ne sauraient suffire à éloigner les prédateurs de leurs proies !
OUI - Il faut que chaque troupeau puisse être activement défendu, par des tirs de défense ciblés mais aussi par des tirs de prélèvement partout où ils seront nécessaires, sans exclure le prélèvement de groupes de loups en situation d’attaque.
Cela implique une souplesse administrative dans la définition du plafond de prélèvement, qui doit prendre en compte, au fil de l’année, la réalité vécue par nos éleveurs et leurs troupeaux, par nos
communes et leurs élus.
Cela implique des moyens renforcés, en Hommes et en matériel, pour secourir une profession, des activités économiques, des territoires en détresse. Il y a urgence.
Le 6 novembre une réunion de travail rassemblera des élus de la Nation, des représentants des organisations syndicales agricoles, des scientifiques, des maires. A l’issue de cette rencontre, une conférence de presse sera organisée pour présenter constats communs et propositions partagées : Lundi 6 novembre – 16 h 00 Maison des Agriculteurs - Salle 8 - 18 avenue des Monts d’Or - 69890 La Tour de Salvagny


USAPR – Mairie – Chef-lieu – 73130 Saint-Colomban-des-Villards
usaprfrance@gmail.com / coordinatrice : Cathy Davoine 06.15.81.84.30



mercredi 1 novembre 2017

L'UICN AUX COMMANDES, LE WWF À L'ENCAISSEMENT, LES MULTINATIONALES EN RÊVAIENT

Ce communiqué de presse résume en une page la politique environnementale du gouvernement vis à vis de la "biodiversité". Un terme employé en lieu et place de "nature" pour signifier que cette dernière n'est  qu'un réservoir de ressources et "d'écosystèmes" qu'il convient d'exploiter. Des ressources élargies  aux savoir-faire, aux paysages etc...  par l'ONU et l'UICN.

Le soutien financier que le gouvernement accorde en 2017 à l'IPBES via l'Agence française de la biodiversité (AFB) n'est pas anodin. Notons que pour l'IPBES il reste des crédits. 
Ce machin a été créé en 2010 par le protocole de Nagoya ajouté  à la convention sur la diversité biologique  (vous savez, ce droit que vous adoptez 20 ou 30 ans auparavant et qui évolue tous les deux ans dans les directions que vous n'auriez pas souhaité...).  L'IPBES ( Intergovernmental Platform on Biodiversity and Ecosystem Services) est une "plate-forme", ce qui veut dire dans le jargon onusien que le secteur privé est aux commandes des décisions, à égalité avec les Etats et les scientifiques. Cette "gouvernance" permettra de diriger la politique de la biodiversité dans tous les Etats membres de l'ONU (ce qui va au-delà des Etats signataires de la convention (CDB). En clair, les gouvernements n'ont plus qu'un devoir d'obéissance à la plate-forme, et les parlements sont plus que jamais transformés en chambres d'enregistrement. 
Pour faire avaler la couleuvre, le gouvernement français présente toujours l'IPBES sous forme de GIEC (groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) de la biodiversité. C'est totalement faux. Comme son nom l'indique, le GIEC est un groupe d'experts scientifiques, son rapport résume tous les 5-6 ans  les tendances du climat ;  le GIEC n'a aucun pouvoir de décision,  le secteur privé n'y est pas représenté. Ce qui n'est pas le cas de l'IPBES qui donne clairement le pouvoir aux multinationales et aux banques grâce à sa "plate-forme" et ce, à l'échelle planétaire. 

Autre bonne nouvelle : la recherche publique (CNRS, MNHN) sera pilotée par l'AFB au sein d'une "unité mixte de service". Une AFB dirigée par Christophe Aubel, vice-président de l'UICN. Autrement dit, la recherche  sera soumise aux orientations politiques et idéologiques de la "conservation" de la nature...( Dans les zones ou évolueront les grands prédateurs, il faut de fortes restrictions à l'élevage...ndlr) Parions que les crédits de recherche cibleront essentiellement cette "unité". 

Le communiqué de presse rappelle également le rôle des agences régionales de la biodiversité (8 régions se sont déjà mises sur les rangs). Qu'elles se réjouissent : leur rôle se limitera à la propagande et à l'application des décisions prises. Elles sont également chargées de promouvoir et récompenser les bonnes pratiques recensées dans le programme « Territoires engagés pour la biodiversité ».

Quant au comité national   de la biodiversité créé par la loi biodiversité, sa fonction se résume à de l'information et à un rôle "d'aiguillon des pouvoirs publics". Pour ce qui est de sa composition, se reporter au lien https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/comite-national-biodiversite

Réjouissons-nous tout de même : la France accueillera en 2020 le congrès mondial de la nature de l'UICN ! Il nous reste un peu plus de deux ans pour nous préparer !

Françoise Degert

Le communiqué de Nicolas Hulot en pdf
Ne l'oublions pas, pour Nicolas Hulot le loup n'est pas un problème, pour lui " "le problème c'est que le pastoralisme s'est installé dans un territoire à une époque ou le loup avait disparu..."
En savoir plus : http://leloupdanslehautdiois.blogspot.fr/2017/10/hulot-le-pantin-sans-morale-ni.html