BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.

vendredi 9 février 2018

LA LÉGENDE DU LOUP DANS LES VOSGES, LA MEUSE ET LA MEURTHE ET MOSELLE : Une originale particularité humoristique


Une association de défense de la nature et du loup (c'est la nouvelle appellation pour ceux qui défendent le loup à n'importe quel prix) Meuse Nature Environnement propose de nombreuses solutions pour permettre aux loups de pouvoir s'épanouir aux milieu des troupeaux.

Parmi les mesures proposées par la MNE, les plus cocasses sont :



La haie vivante pléssée mise en œuvre plusieurs années avant d’être fonctionnelle et le loup s'en contre fou.


L'ÂNE gardien : https://www.meuse-nature-environnement.org/fichiers/loup/P11%20-%20L'%C3%A2ne%20gardien.pdf





Le fladry et le turbo fladry Outre les expériences dans un parc à loup avec l'ide de Landry pour absorber les subventions : le "systèmeFladry" , (des flyers bandes de plastiques rubalites, suspendues au fils des parcs) alors que ce système était utilisé au moyen age (avec des lambeaux suspendus) pour rabattre les loups poursuivis par les louvetiers vers les pièges de captures! Une différence tactique de taille utilisée entre un loup poursuivis et stressé et un loup affamé qui cherche la faille du système, et qui la trouvera, comme le précisent les éleveurs des USA qui ont utilisé le système sur des bovins: "efficacité de quelques heures à quelques jours, voire 2 mois"
https://www.meuse-nature-environnement.org/fichiers/loup/001



La biofence : Des recherches sônt en cours dans les laboratoires du Montana pour concevoir de l’urine de synthèse afin de faciliter là mise en œuvre du dispositif « biôfence ». Une fois le périmètre de fini, le principe relativement simple consiste à déposer les excrements à meme le sol tous les 100 à 400 metres. Là seconde ligne olfactive sera placé e à 250 mètres de là première.
Pour assurer l’efficacité du dispositif, les excréments seront renouvelés au moins tous les 15 jours et déplacés de quelques mètres. https://www.meuse-nature-environnement.org/fichiers/loup/P14%20-%20La%20Biofence%20(double%20barri%C3%A8re%20olfactive).pdf





Les fox lights : Pour une bonne efficacité , le dispositif doit etre fixe à plus de 1,50 mètres de haut. Il sera placé sur un piquet, un arbre ou un fil.  En moyenne, on place 1 fôxlight tous les 500 metres. https://www.meuse-nature-environnement.org/fichiers/loup/P15%20-%20Les%20foxlights.pdf

"Je ne dispose d'aucun témoignage qui pourrait suggérer que les fox lights serraient utiles pour les loups en France. Ils sont très peu utilisé ni pour les dingos, ni pour les renards et  sont considéré comme des outils à court terme car les prédateurs auxquels ils sont destiné finiront rapidement par les ignorer" dixit Greg MIFSUD :expert national du plan de gestion des dingos et chiens ensauvagés en Australie. Cf Michel Meuret étude en Australie

Voici le mode d'emploi du fabricant : - Pile de 6 V non incluse (en vente sur notre site) ;
- Durée de vie moyenne d'une pile : 3/4 mois dans le cadre d'une utilisation normale et régulière.
 Conserver une distance d'1m/1,50 m entre chaque Foxlights
VOICI UNE ÉTUDE POUR UN PARC DE 1 HA AVEC L'UTILISATION DES FOX LIGTHS SANS AUCUNE GARANTIE DE REPOUSSER LES LOUPS: (voir en début d'article)
Pour un parc de 1 ha : 400 m / 1m50 = 266 fox ligths à 100€ pièce avec la pile = 26 600€
Remplacement de la pile tous les 4 mois : 5€ * 266 = 1330€ * 3 = 3990€ par an

Le plus comique se trouve dans la rubrique Protections d'urgence que je vous conseille afin de passer un bon moment : https://www.meuse-nature-environnement.org/fichiers/loup/P16%20-%20Urgences.pdf 


Extrait : Les feux et brûlots : Très utilisés autrefois, ils permettaient en outre de dissuader l’approche des prédateurs prés des troupeaux. AUTRE AVANTAGE : en cas de perte de contrôle ils permettent de brûler la forêt et de chasser les loups. INCONVÉNIENT : ils attirent les pompiers et la gendarmerie.




Enfin pour mieux connaître La MNE, je vous propose aussi ce PDF (temps de lecture 6 mn) qui analyse quelques déclaration de la MNE.
Extrait :  Le total des pertes attribuées au loup depuis près d’un an est donc de 0,45 % du cheptel meusien. Selon les études, les chiens errants ou divagants seraient responsables de prédations annuelles pouvant atteindre jusqu’à 5 % des effectifs présents en France 
Un peu comme si on comparait pour le minimiser le nombre d’homicides en Corse au nombre de personnes menées au cimetière ou incinérées dans toute la France.
Soit pour un cheptel de 7 500 000 ovins, 375 000 victimes et personne n'avait besoin de mesure de protection! l’INRA et l’AFSSA utilisent le chiffre de 2% de mortalité annuelle des ovins adultes, toutes causes confondues, dans leurs études démographiques, sanitaires ou économiques 
Soyons sérieux, la seule étude qui fait l'unanimité des instances publiques ONCFS comprise, et qui correspond à ce qui se passe chez nos voisins fait état de 0,26 %. Propagande quand tu nous tiens...

Par ailleurs, un loup abattu laissera derrière lui un espace disponible et adapté à la vie d’un autre loup en recherche de territoire laissé vacant. Mais alors ou est le problème ?

Mais Ne soyons pas bégueule et sachons reconnaître dans le discours le la MNE de nombreux gages destinés à rendre cette association plus raisonnable que la moyenne. Hélas, chassez le naturel, il revient au galop. Voici les liens partenaires qui montrent la véritable identité de MNE. 
 J'ai remplacé les liens d'origines par des liens sur la réalité de ces associations, et par la même sur la face cachée de la MNE.

Lien vers le site de FNE sur le loup « les chiens font 100 fois plus de dégâts que les loups »

Dépliant de l'ASPAS : campagne sur la connaissance et la protection du loup 

- Lien vers le site de Cap Loup "LOUP, POUR EN FINIR AVEC LES CONTREVÉRITÉS SUR LE PASTORALISME"

Lien vers le site de l'ASPAS Amis Éleveurs lisez bien ceci : "Si la cohabitation entre les moutons et les loups n’est pas possible, ce sont les moutons qu’il faut retirer de nos espaces naturels, et non les animaux sauvages ! »


  Vous avez dit : "encore éleveur demain?"


Vous remarquerez qu'il n'existe aucun lien vers des sites qui ont une vision plus réaliste ni vers des articles qui montreraient une image moins idyllique du loup mais tellement plus scientifique. Exemple :  "ÉLEVAGE ET LOUPS EN FRANCE : historique, bilan et pistes de solution"


Une chose est sure, la MNE va devenir le chou chou de Nicolas Hulot. Je crois qu'elle cherche des financements. A croire que la manne du loup en attire plus d'un!
Peut etre que Macron pensait aux éleveurs des Vosges lorsqu'il a dit : "« Le plan loup, il faut qu'il soit fait et pensé dans les territoires où on le décline ».



mercredi 7 février 2018

LOUP, PASTORALISME, ÉCOLOGIE :Pour en finir avec la fabrique de contres vérités.


Une analyse de Michel Revelin tout en finesse et sans parti pris, ni passion comme le lui permet sa position de neutralité puisque lui ne subit pas directement la pression de la prédation et pas encore la vindicte des défenseurs du loup. Merci à tous ceux étrangers à la profession qui s'engagent à nos coté non par corporatisme mais bien par lucidité.
Le lecteur pourra constater que nous atteignons ici un niveau supérieur que ne pourront jamais atteindre ceux qui ont rédigé la note de la fabrique tant qu'il utiliseront des à priori comme certitudes. 
Ce document pourra servir de base à de nombreuses actions de controverses qui permettront d'anéantir, sans qu'il soit possible de le contester, toute machination écologiste qui se prévalant de la science ne serait en fait que l'expression d'une idéologie.


LE BILLET D'OURAGAN
Pour en finir une bonne fois pour toute avec cette histoire loup-phoque (Le Maho étant spécialiste des manchots) voici donc enfin l’analyse tant attendue de Michel Revelin sur la note de la Fabrique.

Quoi qu'il en soi, une page est définitivement tournée :
  • Tous ceux qui désormais auront la volonté de continuer à désinformer le public auront des comptes à rendre
  • Tous ceux qui voudront réaliser leurs fantasmes du tout sauvage ne pourront plus le faire sur la base d'une idéologie.
  • Tous ceux qui voudrons se substituer aux éleveurs, bergers et représentants du pastoralisme pour gérer le développement du loup sur nos terres devront en référer à la base.
A ce propos, la FNO qui revendique par ailleurs une position claire sur la présence des loups face au pastoralisme, reste ambiguë puisque malgré de nombreuses sollicitations, nous n'avons toujours pas de réponse sur la position de ce syndicat qui serait intervenu selon la fabrique, comme un des représentants du pastoralisme dans l'élaboration du texte.

Bien sur le combat s'annonce difficile et inégal tant les enjeux des ensauvageurs semblent obscurs, convoités et convoitables. Il n'y a qu'a voir l'incroyable perversion de l'État Français et la complicité de l’UNESCO dans la réponse faite au député Morel A l'huissier pour s'en convaincre.
La réponse du député du tac au tac nous montre la ligne à suivre : Lettre à l'unesco 


Pour ceux qui ne l'ont pas encore lu 

Pour le commander c'est ici 

lundi 5 février 2018

LOUP, PASTORALISME, ÉCOLOGIE : Quand la transparence n'est pas au rendez vous

CETTE ANALYSE SE POSE EN CRITIQUE,
dans le sens noble du terme,
À LA NOTE INTITULÉE : « LE LOUP EN FRANCE,
pour une gestion soutenable de sa présence »


Vous trouverez ci dessous la conclusion d'une analyse critique et objective d'un document produit par "La Fabrique Écologique".

De nombreux liens actif vous permettront d’accéder à plus d'informations.
Vous trouverez ici l'analyse complète et mise à jour : TRAVAIL SUR LA FABRIQUE


Dans ce document édité par la Fabrique, on parle de transparence, de la participation des éleveurs à la problématique du retour des grands prédateurs, de la légitimité pour le berger d'avoir le droit de se défendre une fois les mesures de bases installées, de la reconnaissance de l'importance du pastoralisme pour la biodiversité de nos zones rurales.

-Pour la transparence le lecteur constatera dans l'analyse, que la Fabrique Écologique a encore du travail sur la planche.

-Pour la participation des éleveurs au débat, encore eut il fallut ne pas museler les témoins parce que chaque fois que nous n'avons pas été écouté, un pas de plus vers la désinformation voulue et prônée par les défenseurs du loup a été franchi en même temps qu'un pas de plus vers le point de non retour.

-Pour la légitimité du berger à défendre sont troupeau et d’être armé, cela ne pourra se faire que avec le soutien des autres usagers de la montagne et des défenseurs du loup qui devront modifier leur comportements totalitaire. En particulier ceux qui affichent dans nos communes comme cela se faisait sous le régime de Vichy, les noms des bergers ayant tué un loup lors d'une attaque en les traitants d’assassins sanguinaires.

-Pour la reconnaissance de l'importance du pastoralisme pour la biodiversité il aura fallu 25 ans à des écologistes pour en prendre conscience. Pourtant cette biodiversité dont la richesse reste désormais principalement cantonnée dans les zones d'élevage traditionnel s'est constituée dans notre pays au fur et à mesure des millénaires grâce au travail de l'homme avec la nature. Le pastoralisme contemporain est aujourd'hui un exemple de ce qu'il est capable d'offrir en terme de qualité environnementale, sociale, économique… dans la durabilité, la proximité, le respect et la traçabilité.

Ces 4 avancées sont étonnantes et inédites, mais remarquables et remarquées par la profession. Elles ne doivent cependant pas cacher la finalité de ce document dont la teneur est pour le moins très contestable : la gestion du loup dans nos zones d'élevage à n’importe quel prix pour le pastoralisme.   

Elles résument ce qui prévalait avant l'arrivée des loups. C'est à dire : la reconnaissance de l'autonomisation des éleveurs à travers le partage des compétences et le respect de leur consentement préalable, libre et éclairé. 

Le mot cohabitation est employé une seule fois dans le document pour expliquer qu'elle était pacifique en Italie mais que aujourd'hui aprés une forte disparition des élevages elle génère « quelques tensions »mais rien de grave. Peut etre une formule pour nous convaincre de suivre l'exemple Italien?



Dans le document d'origine sont utilisés les mots :
paysan 0 fois - agriculteur 0 fois - brebis 0 fois - caprin 0 fois -    chèvre 0 fois - berger 1 fois - agriculture 1 fois - alpage 1 fois - mouton 1 fois - pastoralisme 1 fois - agricole 2 fois - paysage 6 fois - pâturage 6 fois - élevage 14 fois - ovins 16 fois - éleveur 35 fois - troupeau 39 fois - 
loup 172 fois (recherches faites sous réserves du logiciel interne) 



LE BILLET D'OURAGAN :
Ce travail de la Fabrique Écologique pourrait PEUT ETRE servir de caution à Nicolas Hulot pour faire passer son plan loup avec quelques modifications mineures n'en doutons pas. Le tout avec en filigrane l'aval du CERPAM, Laurent Garde (cosignataire), de l'INRA, Michel Meuret (interviewé), de la FNO Michèle Baudoin (interviewé) et Claude Font (appelé à se prononcer), des ÉLEVEURS avec Bruno Commandré comme seul représentant (mais membre actif fdo 48) . Car, même si tous affirment avoir parlé en leur nom personnel , l’amalgame est trop sous-jacent pour ne pas ressortir ET LA Fabrique l'utilise sans état d’âme. 
HEUREUSEMENT pour le pastoralisme, il y a  la tribune faite par le Cercle 12 et 48 avec le président d'Elovel et le maire de Prévenchère,  la lettre de l'USAPR à propos de ce plan loup. Il y a aussi l'appel de nombreux députés et l'affluence des éleveurs et bergers qui se concentrent chacun à leur niveau sur ce probléme. Toutes ces mobilisations en faveur du pastoralisme seront certainement plus convaincantes et efficaces que cette note de la Fabrique. 25 pages qui tentent d'enrober de louange le retour du loup dans les zones d'élevage avec d'étranges justifications mensongères. Des justifications qui sont infirmées par Laurent Garde et Michel Meuret dans leurs nombreuses publications dont : "ÉLEVAGE ET LOUPS EN FRANCE : historique, bilan et pistes de solution"vous noterez que le mot élevage apparaît dans le titre étrangement proche de celui de la fabrique qui n'en reprend aucune ligne.

 Dans le futur, si le pastoralisme dans les zones de présence des grands carnivores s'avère impossible à gérer du fait des contraintes imposées aux éleveurs et bergersCe qui est déjà le constat chez nos proches voisins (voir le chapitre sur les Abruzzes)... Oplus simplement si les recommandations de l'UICN, du WWF et du LCIE faites en 1997 : « dans les zones ou évolueront les grands prédateurs il faut de fortes restrictions à l’élevage... » « dans les zones réservées a l'agriculture intensive il faudra faire les prélèvements nécessaires pour qu'ils ne puissent pas s'y installer » doivent s'appliquer... Alors la gestion de la présence et de la croissance de la population des loups ne posera plus de problème aux écologistes qui pourront inventer tout un tas de raison pour expliquer que ni eux, ni le loup ne sont concernés par la disparition du pastoralisme.

Il ne resterai plus qu'a détruire les centaines de km de clôtures « malcommodes » à poser,  euthanasier les milliers de chiens de protection qui créent des « troubles » congratuler ceux qui ont subit des « frustrations »… Puis viendra le temps d'investir dans la viande à partir de cellules souches, les actions de compensation environnementales et le tourisme de classe internationale (dixit Rewilding Europe partenaire de l'ASPAS). Une rentabilisation de la nature élaborée par la finance à partir de nos terres désertées… Tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes puisque le loup pourra enfin se développer en toute quiétude..Avec toutefois un bémol lorsqu'il posera des problèmes à ces nouveaux gestionnaires de l'espace, nous n'en doutons pas un instant « il faudra faire les prélèvements nécessaires pour qu'ils ne puissent pas s'y installer »

Les chercheurs qui se sont dévoués à essayer de trouver des solutions, et que nous remercions, devront désormais cherchez des fonds pour continuer à œuvrer en toute quiétude sur ce passionnant sujet de «Société en perte d'identité.»

Pourquoi faut il prendre le temps de lire l'analyse de la note, de ses conclusions et  de ses annexes? 
  • Parce que sous couvert de démagogie bienveillante, ce document montre une image tronquée de la profession en utilisant des termes qui pour la décrire nous condamnent aux yeux des citoyens et des élus.
  • Parce que les arguments pour défendre la place du loup dans nos zones d'élevage sont fallacieux.
EXEMPLE :  c'est au nom d'une biodiversité retrouvée, dont le loup est un indicateur et un symbole, que ses partisans défendent la présence de l'espèce ;

Non cette affirmation n'engage que des gens désinformés ou aveuglés par une idéologie : Selon le Plan d'action pour la conservation du loup en Europe (Canis lupus), Editions du Conseil de l’Europe : « Les loups vivent dans les habitats les plus divers et leurs vastes aires de répartition témoignent de la capacité de l’espèce à s’adapter aux conditions les plus extrêmes. L’habitat du loup a été décrit comme tout endroit où l’espèce n’est pas exterminée par les humains et où il y a quelque chose à manger. » Le loup peut tout à fait se nourrir dans les décharges ou vivre dans n'importe quel milieux non révélateur de la richesse de la biodiversité.
 Marboutin qui a été interviewé pour l'élaboration de cette note, nous explique dans une conférence : « ne gardez pas l'idée que le loup est un indicateur de la qualité des milieux, ce serait écologiquement FAUX ». Luiggi Boitani, David Mech, Michel Meuret (interviewé), Laurent Garde (signataire) et bien d'autres sont du même avis.
  • Parce que ce document de la fabrique est une tentative de main mise sur les avancées obtenues par le combat que nous menons avec difficulté mais avec conviction. Des convictions qui n'ont rien à voir avec celles des défenseurs du loup comme vous pourrez le constater en lisant cette analyse.
QUESTION : 1 - Comment un document peut il révéler autant d'incohérences en ayant choisit de faire parler des experts en la matière?
2 - Comment et surtout POURQUOI ces experts en sont ils arrivé à cosigner et légitimer de telles aberrations?

Vous trouverez ici la liste détaillé des participants avec leur particularités  individuelles.  Ils ont collaborés à l'élaboration de cette note à divers titres : ONT PARTICIPÉ
Vous trouverez ici le communiqué de la fabrique qui démontre à lui seul que la transparence peut se révéler obscure : LE COMMUNIQUÉ 

Vous trouverez ici  http://www.lafabriqueecologique.fr/leloupenfrance les commentaires déposés sur le site de la fabrique concernant cette note.

Vous trouverez ici le document de la fabrique en PDF téléchargeable " LE LOUP EN FRANCEpour une gestion soutenable de sa présence". 

PROCHAINEMENT DANS "LE LOUP DANS LE HAUT DIOIS" 
Une analyse scientifique de la note de la Fabrique vous apprendra comment ses défenseurs construisent l'historique, la biologie et le mythe du loup clef de voûte de la biodiversité.

mercredi 31 janvier 2018

LE LOUP ET NOUS

Communiqué de presse

Pastoralisme et prédation

projection-débat avec la Confédération Paysanne de la Drôme

« Les loups et nous ». C’est le titre du film réalisé par la Confédération Paysanne, qui sera projeté au cinéma l’Eden, à Crest, ce lundi 5 février à 20h30.

Ce film donne la parole à des éleveurs et des éleveuses qui racontent leur quotidien et leur analyse face à la présence des loups. Pour la Confédération Paysanne, ces témoignages sont essentiels pour bien comprendre ce qui se joue derrière l’augmentation de la population de loups et de ses dégâts sur les troupeaux, un sujet qui ne se résume pas à un débat simpliste entre « pro » et « anti » loups. C’est l’avenir du pastoralisme qui est en jeu, le mode d’élevage qui conjugue au mieux des exigences de bien-être animal, de maintien de la biodiversité et de production d’une nourriture de qualité.

 La Confédération Paysanne de la Drôme vous invite à venir voir ce film et à en débattre, en présence d’éleveuses et d’éleveurs ainsi que de l’animateur (Thomas Verney) de la commission « prédation » de la Confédération Paysanne nationale.
Entrée à prix libre.
Contacts :
Christophe Morantin, co-porte-parole : 04 75 21 02 74
Vincent Delmas, co-porte-parole : 06 07 69 36 25




vendredi 26 janvier 2018

LOUP, L’INCROYABLE REVIREMENT DE L'ÉTAT







Union pour la Sauvegarde des Activités Pastorales et Rurales,

garante de l’équilibre des territoires

Association loi 1901 Saint Colomban des Villards,

le 26 janvier 2018



COMMUNIQUE DE PRESSE


Discours de Monsieur le Président de la République Française,
Saint-Genès-Champanelle (Puy-de-Dôme), le 25 janvier 2018



« Il ne faut pas penser l'agriculture, les éleveurs et leurs troupeaux autour du loup ; il faut savoir comment le loup trouve sa place dans des éco-systèmes qui lui pré-existent (...)"

Concrètement, « cela se fera d’une part en anticipant tous les moyens à mettre en œuvre, les moyens de précaution pour « protéger les troupeaux, en s’en donnant tous les moyens de manière très claire et assumée », et « en assumant un modèle d'agro-pastoralisme (...) qui ne doit pas être fragilisé par un autre objectif. »

« Le plan loup, il faut qu'il soit fait et pensé dans les territoires où on le décline ».

________________________________


Sur la base de ces orientations, l’USAPR demande aujourd’hui une réécriture du plan loup 2018-2013 et des deux projets d’arrêtés qui l’accompagnent. Des négociations doivent reprendre autour de ces objectifs clairement exprimés. 
___________________________________________________________

Le billet d'Ouragan : 

Tout d'abord, il faut préciser la pensée du Président pour ceux qui aurait mal compris (car cela fait plus de 25 ans que ça dure chez les défenseurs du loup) : "Il faut savoir comment le loup pourra trouver sa place dans des écosystèmes qui ont succèdé à sa disparition et qui pré-existent à son retour"

 Le démocratie est en train de reprendre le dessus sur la dictature en ce qui concerne ce dossier.

 Voyez vous, Nicolas Hulot essaye de nous culpabiliser parce que les Africains ont des problèmes plus important que les nôtres avec les prédateurs. En démocratie on proposerait de rendre aux africains leur autonomie tous en les accompagnants au lieu de les délocaliser sous prétexte de biodiversité, surtout si les futures réserves regorgent de diamants ou autres.

 De même ceux qui affirment haut et fort que : "puisque le loup était là avant nous (les ruraux), nous devons céder la place", vont devoir réviser leur copie totalitariste. 

 Ce soir dans les foyers des écologistes intransigeants et sûr de détenir la vérité, ce doit etre désolation et la colère. J'ai une pensée pour eux, bien que leur désolation et leur colère ne soit pas quantifiable face à la détresse et à la colère de ceux qui ont subit la prédation et pire leur mépris.
 Eux qui ont souvent transformé la victime de la prédation en coupable de ne pas savoir vivre avec les loups. Eux qui ont toujours cru savoir comment protéger les troupeaux sans jamais subir de contraintes physique, morale, financière ou psychologique liées à leur fantasmes.

Ce soir dans nos chaumières, nous nous réjouissons d’être enfin reconnu. Ce soir nous avons aussi une pensée pour ceux d'entre nous qui ont été obligé de baisser les bras dans le mépris de la population. Ce soir j'ai une pensée émue pour notre ami Philippe qui aurait tant aimé entendre cette prémisse de la reconnaissance. 

 Mais attention rien n'est acquis, car nous avons tous l'habitude de relativiser les déclarations d'intentions surtout lorsqu'elles sont politiques.
  •  Le ministre de l’environnement place le loup au centre de la reconquête de la biodiversité qui est pourtant exemplaire en grande majorité dans les zones d'élevage. Pour ce faire il n’hésite pas à accabler les éleveurs de mesures tout aussi contraignantes physiquement et financièrement qu'aléatoires. Des mesures contres-productives, astreignantes et impopulaires pour l'ensemble des usagers de la nature. Une pression qui met en danger le pastoralisme créateur de cette biodiversité pré-existante au retour du prédateur.
  •  Le président de la République lui, place l'élevage traditionnel comme modèle d'agro-pastoralisme ne devant pas etre fragilisé par un autre objectif.
  • Nicolas Hulot défend un plan loup qui ne tient aucun compte de la reconnaissance et de l'autonomisation des éleveurs à travers le partage des compétences et le respect de leur consentement préalable, libre et éclairé. 
  • Emmanuel Macron estime que le plan loup doit etre fait et pensé avec les acteurs des territoires ou il s'applique.
La balle est au centre, le match va pouvoir commencer et en attendant le résultat, il ne faut pas baisser la garde. Il s'agit de préserver toutes les avancées obtenues par tous ceux qui se mobilisent au quotidien pour que vive le pastoralisme.