BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.
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lundi 5 février 2018

LOUP, PASTORALISME, ÉCOLOGIE : Quand la transparence n'est pas au rendez vous

CETTE ANALYSE SE POSE EN CRITIQUE,
dans le sens noble du terme,
À LA NOTE INTITULÉE : « LE LOUP EN FRANCE,
pour une gestion soutenable de sa présence »


Vous trouverez ci dessous la conclusion d'une analyse critique et objective d'un document produit par "La Fabrique Écologique".

De nombreux liens actif vous permettront d’accéder à plus d'informations.
Vous trouverez ici l'analyse complète et mise à jour : TRAVAIL SUR LA FABRIQUE


Dans ce document édité par la Fabrique, on parle de transparence, de la participation des éleveurs à la problématique du retour des grands prédateurs, de la légitimité pour le berger d'avoir le droit de se défendre une fois les mesures de bases installées, de la reconnaissance de l'importance du pastoralisme pour la biodiversité de nos zones rurales.

-Pour la transparence le lecteur constatera dans l'analyse, que la Fabrique Écologique a encore du travail sur la planche.

-Pour la participation des éleveurs au débat, encore eut il fallut ne pas museler les témoins parce que chaque fois que nous n'avons pas été écouté, un pas de plus vers la désinformation voulue et prônée par les défenseurs du loup a été franchi en même temps qu'un pas de plus vers le point de non retour.

-Pour la légitimité du berger à défendre sont troupeau et d’être armé, cela ne pourra se faire que avec le soutien des autres usagers de la montagne et des défenseurs du loup qui devront modifier leur comportements totalitaire. En particulier ceux qui affichent dans nos communes comme cela se faisait sous le régime de Vichy, les noms des bergers ayant tué un loup lors d'une attaque en les traitants d’assassins sanguinaires.

-Pour la reconnaissance de l'importance du pastoralisme pour la biodiversité il aura fallu 25 ans à des écologistes pour en prendre conscience. Pourtant cette biodiversité dont la richesse reste désormais principalement cantonnée dans les zones d'élevage traditionnel s'est constituée dans notre pays au fur et à mesure des millénaires grâce au travail de l'homme avec la nature. Le pastoralisme contemporain est aujourd'hui un exemple de ce qu'il est capable d'offrir en terme de qualité environnementale, sociale, économique… dans la durabilité, la proximité, le respect et la traçabilité.

Ces 4 avancées sont étonnantes et inédites, mais remarquables et remarquées par la profession. Elles ne doivent cependant pas cacher la finalité de ce document dont la teneur est pour le moins très contestable : la gestion du loup dans nos zones d'élevage à n’importe quel prix pour le pastoralisme.   

Elles résument ce qui prévalait avant l'arrivée des loups. C'est à dire : la reconnaissance de l'autonomisation des éleveurs à travers le partage des compétences et le respect de leur consentement préalable, libre et éclairé. 

Le mot cohabitation est employé une seule fois dans le document pour expliquer qu'elle était pacifique en Italie mais que aujourd'hui aprés une forte disparition des élevages elle génère « quelques tensions »mais rien de grave. Peut etre une formule pour nous convaincre de suivre l'exemple Italien?



Dans le document d'origine sont utilisés les mots :
paysan 0 fois - agriculteur 0 fois - brebis 0 fois - caprin 0 fois -    chèvre 0 fois - berger 1 fois - agriculture 1 fois - alpage 1 fois - mouton 1 fois - pastoralisme 1 fois - agricole 2 fois - paysage 6 fois - pâturage 6 fois - élevage 14 fois - ovins 16 fois - éleveur 35 fois - troupeau 39 fois - 
loup 172 fois (recherches faites sous réserves du logiciel interne) 



LE BILLET D'OURAGAN :
Ce travail de la Fabrique Écologique pourrait PEUT ETRE servir de caution à Nicolas Hulot pour faire passer son plan loup avec quelques modifications mineures n'en doutons pas. Le tout avec en filigrane l'aval du CERPAM, Laurent Garde (cosignataire), de l'INRA, Michel Meuret (interviewé), de la FNO Michèle Baudoin (interviewé) et Claude Font (appelé à se prononcer), des ÉLEVEURS avec Bruno Commandré comme seul représentant (mais membre actif fdo 48) . Car, même si tous affirment avoir parlé en leur nom personnel , l’amalgame est trop sous-jacent pour ne pas ressortir ET LA Fabrique l'utilise sans état d’âme. 
HEUREUSEMENT pour le pastoralisme, il y a  la tribune faite par le Cercle 12 et 48 avec le président d'Elovel et le maire de Prévenchère,  la lettre de l'USAPR à propos de ce plan loup. Il y a aussi l'appel de nombreux députés et l'affluence des éleveurs et bergers qui se concentrent chacun à leur niveau sur ce probléme. Toutes ces mobilisations en faveur du pastoralisme seront certainement plus convaincantes et efficaces que cette note de la Fabrique. 25 pages qui tentent d'enrober de louange le retour du loup dans les zones d'élevage avec d'étranges justifications mensongères. Des justifications qui sont infirmées par Laurent Garde et Michel Meuret dans leurs nombreuses publications dont : "ÉLEVAGE ET LOUPS EN FRANCE : historique, bilan et pistes de solution"vous noterez que le mot élevage apparaît dans le titre étrangement proche de celui de la fabrique qui n'en reprend aucune ligne.

 Dans le futur, si le pastoralisme dans les zones de présence des grands carnivores s'avère impossible à gérer du fait des contraintes imposées aux éleveurs et bergersCe qui est déjà le constat chez nos proches voisins (voir le chapitre sur les Abruzzes)... Oplus simplement si les recommandations de l'UICN, du WWF et du LCIE faites en 1997 : « dans les zones ou évolueront les grands prédateurs il faut de fortes restrictions à l’élevage... » « dans les zones réservées a l'agriculture intensive il faudra faire les prélèvements nécessaires pour qu'ils ne puissent pas s'y installer » doivent s'appliquer... Alors la gestion de la présence et de la croissance de la population des loups ne posera plus de problème aux écologistes qui pourront inventer tout un tas de raison pour expliquer que ni eux, ni le loup ne sont concernés par la disparition du pastoralisme.

Il ne resterai plus qu'a détruire les centaines de km de clôtures « malcommodes » à poser,  euthanasier les milliers de chiens de protection qui créent des « troubles » congratuler ceux qui ont subit des « frustrations »… Puis viendra le temps d'investir dans la viande à partir de cellules souches, les actions de compensation environnementales et le tourisme de classe internationale (dixit Rewilding Europe partenaire de l'ASPAS). Une rentabilisation de la nature élaborée par la finance à partir de nos terres désertées… Tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes puisque le loup pourra enfin se développer en toute quiétude..Avec toutefois un bémol lorsqu'il posera des problèmes à ces nouveaux gestionnaires de l'espace, nous n'en doutons pas un instant « il faudra faire les prélèvements nécessaires pour qu'ils ne puissent pas s'y installer »

Les chercheurs qui se sont dévoués à essayer de trouver des solutions, et que nous remercions, devront désormais cherchez des fonds pour continuer à œuvrer en toute quiétude sur ce passionnant sujet de «Société en perte d'identité.»

Pourquoi faut il prendre le temps de lire l'analyse de la note, de ses conclusions et  de ses annexes? 
  • Parce que sous couvert de démagogie bienveillante, ce document montre une image tronquée de la profession en utilisant des termes qui pour la décrire nous condamnent aux yeux des citoyens et des élus.
  • Parce que les arguments pour défendre la place du loup dans nos zones d'élevage sont fallacieux.
EXEMPLE :  c'est au nom d'une biodiversité retrouvée, dont le loup est un indicateur et un symbole, que ses partisans défendent la présence de l'espèce ;

Non cette affirmation n'engage que des gens désinformés ou aveuglés par une idéologie : Selon le Plan d'action pour la conservation du loup en Europe (Canis lupus), Editions du Conseil de l’Europe : « Les loups vivent dans les habitats les plus divers et leurs vastes aires de répartition témoignent de la capacité de l’espèce à s’adapter aux conditions les plus extrêmes. L’habitat du loup a été décrit comme tout endroit où l’espèce n’est pas exterminée par les humains et où il y a quelque chose à manger. » Le loup peut tout à fait se nourrir dans les décharges ou vivre dans n'importe quel milieux non révélateur de la richesse de la biodiversité.
 Marboutin qui a été interviewé pour l'élaboration de cette note, nous explique dans une conférence : « ne gardez pas l'idée que le loup est un indicateur de la qualité des milieux, ce serait écologiquement FAUX ». Luiggi Boitani, David Mech, Michel Meuret (interviewé), Laurent Garde (signataire) et bien d'autres sont du même avis.
  • Parce que ce document de la fabrique est une tentative de main mise sur les avancées obtenues par le combat que nous menons avec difficulté mais avec conviction. Des convictions qui n'ont rien à voir avec celles des défenseurs du loup comme vous pourrez le constater en lisant cette analyse.
QUESTION : 1 - Comment un document peut il révéler autant d'incohérences en ayant choisit de faire parler des experts en la matière?
2 - Comment et surtout POURQUOI ces experts en sont ils arrivé à cosigner et légitimer de telles aberrations?

Vous trouverez ici la liste détaillé des participants avec leur particularités  individuelles.  Ils ont collaborés à l'élaboration de cette note à divers titres : ONT PARTICIPÉ
Vous trouverez ici le communiqué de la fabrique qui démontre à lui seul que la transparence peut se révéler obscure : LE COMMUNIQUÉ 

Vous trouverez ici  http://www.lafabriqueecologique.fr/leloupenfrance les commentaires déposés sur le site de la fabrique concernant cette note.

Vous trouverez ici le document de la fabrique en PDF téléchargeable " LE LOUP EN FRANCEpour une gestion soutenable de sa présence". 

PROCHAINEMENT DANS "LE LOUP DANS LE HAUT DIOIS" 
Une analyse scientifique de la note de la Fabrique vous apprendra comment ses défenseurs construisent l'historique, la biologie et le mythe du loup clef de voûte de la biodiversité.

lundi 15 janvier 2018

QUAND LES EXTRÉMISTES DE LA CAUSE ANIMALE REJOIGNENT LES EXTRÉMISTES DU TOUT SAUVAGE.

À l'attention : de tous les citoyens

Après avoir publié une lettre ouverte en réponse à une vidéo de l’association Anymal créée par Rémi GAILLARD (que vous pouvez lire ci-dessous), nous attendions de sa part une réponse.

Malheureusement, aucune réaction !
 Il n’a ni communiqué sur le sort de l’animal volé, ni présenté ses excuses sur l’amateurisme de son enquête sur la filière laitière. En effet, sur sa vidéo on peut observer que plusieurs personnes ont pénétré illégalement dans notre exploitation la nuit.
Ils ont volé des images sorties de leur contexte et volé un veau naissant encore nourri au lait de sa mère. Le but de notre action est de sortir Rémi Gaillard de sa réserve.

Alors, aidez-nous, vous, éleveurs, agriculteurs, artisans, commerçants, dirigeants d’entreprises, salariés, retraités, étudiants, élus, consommateurs, aidez nous à libérer notre veau ! Libérons-le de cette association Anymal. Il est prisonnier et otage du fanatisme idéologique.

Grâce à votre signature, notre veau aura plus chance de revoir ses congénères et sa ferme natale. Pour que justice soit rendue à notre veau, aidez nous, SIGNEZ LA PÉTITION!

Lettre ouverte d’un éleveur laitier en réponse à la vidéo de Rémi GAILLARD

Des mots en réponse à une vidéo. Voici notre réponse, je dis notre car nous sommes trois éleveurs laitiers travaillant dans une ferme familiale en Aveyron. Plusieurs personnes ont pénétré illégalement la nuit dans notre exploitation. Ils ont volé des images sorties de leur contexte et volé un veau naissant encore nourri au lait de sa mère.
Cette pseudo enquête a été motivée au nom de la lutte contre la maltraitance des vaches laitières. Nous sommes cinq fermes victimes de cette vidéo filmée à notre insu.

Tout le monde a vu ces images. Au visionnage de cette vidéo, deux mots nous viennent à l’esprit : horrifié et scandalisé.
Horrifiés de voir que des individus ont violé notre propriété privée et ont dérobé un jeune veau. Scandalisés d’entendre les commentaires de Rémi Gaillard.

Tu te présentes comme un lanceur d’alertes mais là, tu défends très mal ta cause, à savoir la maltraitance des animaux. Nous pouvons donc nous demander si l’enlèvement d’un jeune veau de son milieu de vie, n’est-il pas une forme de maltraitance ? Comment ce veau a-t-il survécu sans le lait de sa mère ? Tout simplement qu’est devenu ce pauvre veau ? As-tu pensé au stress de cet animal lors de son kidnapping ? Nous pensons qu’il est légitime de se poser ces questions. Nous te demandons donc solennellement de nous rendre notre veau.

C’est en faisant n’importe quoi qu’on devient n’importe qui. Nous sommes les premiers à visionner tes vidéos humoristiques mais dans ce cas précis, c’est la vidéo de trop car elle ne fait rire personne.

Nous, éleveurs, nous ne sommes pas n’importe qui : nous sommes des êtres humains. Nous faisons notre métier par passion depuis des générations. Nous avons des valeurs, le travail notamment. Le travail de la terre, le travail dans le respect des Hommes, le travail dans le respect des animaux, le travail dans le respect de l’environnement. Oui, nous sommes fiers de notre métier de paysans.

Nous ne faisons pas n’importe quoi : nous pratiquons, comme 99% des agriculteurs de France, une agriculture responsable. Nous travaillons dur tous les jours pour offrir aux consommateurs des produits de qualité made in France. Ces produits ne sont pas seulement des denrées alimentaires mais sont le fruit d’un dur labeur, sont l’image d’un terroir, d’un territoire et d’un savoir-faire. Ces produits représentent le travail de ces femmes et de ces hommes qui exercent leur métier par passion. Ce savoir-faire se retrouve dans les assiettes de nous consommateurs pour notre plus grand plaisir. Par cette vidéo, Rémi Gaillard insulte la profession, sali notre image et notre honneur. Son ignorance du métier de paysans entraine chez lui et chez les consommateurs non avertis la peur. Cette désinformation de la part d’un pseudo lanceur d’alertes mêlée à une enquête vide représente un réel danger pour notre société. Elle est contre productive. Le message est simple et simpliste : faire peur pour faire le buzz !

Alors réveillez vous, consommateurs ! Faites confiance à vos paysans ; venez dans nos fermes légalement bien sur, posez nous des questions via les réseaux sociaux pour vous faire votre propre opinion... Vous devez redécouvrir notre métier, notre beau métier ! Nous paysans nous devons regagner votre confiance, car il n y a rien de plus beau que la reconnaissance et la satisfaction du consommateur pour nous éleveurs.

Et donc à nous agriculteurs, éleveurs, céréaliers, arboriculteurs, viticulteurs…. de communiquer sur notre métier, d’ouvrir nos fermes pour montrer nos systèmes d’élevages, nos productions, nos pratiques, notre savoir-faire et notre savoir-être. Les médias, les réseaux sociaux, la presse sont nos alliés pour reconquérir la confiance des Français. Que de soutiens et de messages après la diffusion de cette vidéo montrent que nous pouvons et devons faire passer un message positif, un message d’espoir pour l’agriculture française.

Nous souhaitons remercier toutes les personnes qui de près ou de loin nous ont apportés leur soutien. Nous voulons remercier tous les journalistes qui ont relayé notre message et notamment les journalistes de France 3 Midi-Pyrénées pour leur très bon travail. Rémi Gaillard peut en prendre de la graine pour son travail d’enquête journalistique. Et oui, là aussi, c’est un métier !

N’oubliez pas, ne cédez pas à l’ignorance, à la peur, faites confiance aux agriculteurs de France, communiquons, échangeons mais toujours dans le respect de l’autre.
Anthony Marre, éleveur en Aveyron.

LE BILLET D'OURAGAN : La dictature de quelques minorités devient préoccupante.
Une association fondamentaliste, l'ASPAS, a produits des vidéos clandestines dans des propriétés privées en faisant croire que les éleveurs ne protègent pas leurs troupeaux contre le loup.  Le média Charlie Hebdo ayant même repris cette mascarade en affirmant que la preuve était faite.
En fait de preuves, ces groupuscules extrémistes font la preuve de leur ignorance du sujet et de leur incapacité à relayer une information dans le respect de la déontologie et des lecteurs à qui s'adresse le message.
Ici aussi le droit de réponse des éleveurs a été refusé comme il se doit de la part d'associations qui ne tolèrent aucune réaction de la part de ceux qui sont stigmatisé par cette idéologie totalitaire.

LA RÉPONSE DE MARGOT, ÉLEVEUSE, À LA VIDÉOS DE L'ASPAS


En réalité ces prédicateurs s'adressent à des adeptes dons le métier n'apporte pas d'autre satisfaction que le salaire. Et ces disciples, qui dépensent leur rémunération dans des futilités pour oublier qu'ils vivent par procuration, ne supportent pas que le paysan s'épanouisse dans son travail. Mais plus que tout, c'est notre connaissance de la véritable valeur des choses et de la vie qu'ils ne peuvent pas digérer. Des valeurs que nous acquérons dés le plus jeune age en côtoyant la nature et les animaux. Ce qui reste mystérieux pour leurs enfants à qui ils sont capables de raconter n'importe quoi, nos enfants le comprennent en observant et en participant à la vie de la ferme sans qu'il nous soit possible de les induire en erreur.
Certains extrémistes allant même jusqu’à affirmer a des classes enfantines accompagnées de leurs instituteurs qui ne trouvent rien à redire tellement ils sont hors circuit, que "les brebis sont contentes de rentrer tout les soirs à la bergerie depuis le retour des loups." Comme quoi pour ces sermonnaires, le bien etre animal c'est selon l'idéologie à véhiculer.

Et n'oubliez pas :  SIGNEZ LA PÉTITION!

dimanche 7 janvier 2018

CHARLIE HEBDO, 3 ANS APRÈS...

LOUP, QUAND CHARLIE HEBDO RENIE CE POURQUOI NOUS L'AVONS AIMÉ

Dans un N° de Charlie Hebdo en Novembre 2015  (voir en bas de page), quelle ne fut pas notre surprise d'y trouver un article "CHASSE AUX LOUPS" qui glorifie tout ce que le journal a vocation d'habitude à dénoncer. Un article de propagande dont le but est de stigmatiser et diffamer les ruraux qui sont les seuls à participer à la cohabitation avec le loup.
Car n'en déplaise à ceux qui mettent en avant cette idéologie, ce ne sont, ni Charlie, ni l'ASPAS qui a dicté son idéologie pour cet article, ni aucun des promoteurs du retour des grands carnivores dans les zones de petits élevages respectueux, qui subiront l'ombre d'une contrainte liée à cette coexistence forcée!

Pourquoi cet article peut il être considéré comme support de désinformation ? :
Parce que cet article montre toute l’ignorance de ce média quant à la réalité de terrain, il se propose de juger sans que les condamnés puissent se défendre.
Pour mieux comprendre la stigmatisation du monde rural faite dans cet article de Charlie hebdo, il est bon de connaître le support qui a servi de base pour diffamer les petits éleveurs et bergers : LOUP, VIDÉO A SENS UNIQUE

Lorsque vous affirmez : "Tant que les troupeaux ne seront pas correctement gardés et nous en avons fait la preuve..."
Non, vous n'avez fait la preuve de rien, si ce n'est celle de votre incapacité à relayer une information objective dans le respect de vos lecteurs.
Cette vidéo à laquelle vous faites allusion ne parle en aucun cas de la manière dont sont protégés ou non les troupeaux. Elle montre des lots rassemblés derrière des clôtures mobiles électrifiées conformes à la législation concernant les mesures à mettre en place pour la protection des troupeaux.
Cette vidéo ne mentionne pas : si les animaux sont rentrés le soir, ne demande pas aux éleveurs concernés pourquoi les chiens sont absents lors du tournage clandestin, ni pour quelle raison ces lots sont parqués, ni à quelle distance de la ferme, ni combien d'attaques les éleveurs en question ont subies, ni si ces éleveurs possèdent le permis de chasse et le droit de tir, ni quelle est leur position sur la prédation, ni s'ils sont éligibles aux aides, etc., etc.
Cet article juge, accable et tente de cristalliser le ressenti du peuple «éclairé» contre les «obscurantistes» ruraux. En évitant de citer les nombreux témoignages de bergers qui sont attaqués de jour en présence des chiens, ou des animaux victimes dans des parcs dont les normes sont biens supérieures à celles préconisées par le Plan National Loup, vous dévoilez vos intentions. 
Cette vidéo de propagande à sens unique ne sert qu'à prouver l'idéologie de l'association dont vous reprenez le thème sans même savoir de quoi vous parlez : "Si la cohabitation entre les moutons et les loups n’est pas possible, ce sont les moutons qu’il faut retirer de nos espaces naturels, et non les animaux sauvages !"

Lorsque vous affirmez :"les éleveurs ne sont pas soumis à mettre en place les dispositifs de protection". Dans ce cas précis, vous devriez être satisfaits puisque les éleveurs qui ne mettent pas en place les mesures de protections ne peuvent demander ni les tirs de défense, ni les tirs de prélèvements et ne feront donc aucun mal aux loups.

Lorsque vous affirmez "des centaines de millions d'euros de subventions pour les éleveurs ovins!" , vous devriez avoir honte de fustiger des paysans qui luttent pour une agriculture raisonnable face à une agriculture industrielle prédatrice pour les véritables agriculteurs, les territoires et l’environnement. Combien les médias reçoivent ils de subventions annuelles? 
En 2015, les aides à la brebis reposent sur une aide de base de 18 € (montant ajustable en fonction du nombre de brebis déclarées) aux éleveurs détenteurs d’un troupeau composé d’au moins 50 brebis (maintien du niveau actuel) avec un seuil de productivité de 0,4 agneau vendu ; les agnelles pour le renouvellement ne sont donc pas prises en compte.
En plus de cette aide de base, l’éleveur pourra percevoir :
2 €/brebis pour les 500 premières brebis par exploitation (avec transparence Gaec) ;
3 €/brebis si sa production est contractualisée ;
6 €/brebis si le taux de productivité de son troupeau est supérieur à 0,8 agneau vendu par brebis pour l’année civile 2014. Cette aide pourra être cependant versée si l’éleveur est certifié au titre d’une démarche qualité (AOP, IGP, ODG, CCP, AB) ou il s’agit d’un nouvel installé (date d’installation retenue entre le 1er janvier 2013 et le 31 janvier 2015).
En cas de pertes importantes dues à la prédation, le troupeau passant en dessous de 0,8 agneau vendu et ne touchera rien en cas de seuil descendant au dessous de 0.4.
Ndlr: ce sont surtout les petits élevages  qui sont victimes des loups et qui en appliquant ces mesures de protections incompatibles avec le cahier des charges pour les démarches qualité, risquent de perdre le label, mettant en danger leurs finances et leurs pérennités. Mais encore eût-il fallu le savoir, avant d'affirmer des inepties.

En 2015 nous avions demandé un droit de réponse au journal Charlie Hebdo qui n'a jamais daigné répondre.
La réponse de Margot, éleveuse incriminé dans ce support vidéo ne sera jamais publiée dans Charlie. 

Aujourd'hui, pour le dramatique anniversaire de l'attentat du 7 janvier, nous entendons sur toutes les ondes la voix du journaliste Fabrice Nicolino blessé au cours de cette inadmissible agression. Cela nous donne envie de zapper, car qui mieux que Nicolino peut incarner, au sein de la petite équipe du journal, la démesure du fondamentalisme du tout sauvage ?
Je cite :  "Cette grande bataille est belle, somptueuse même, et grandira tous ceux qui y participeront du bon côté de la barricade. Car il y a barricade. Et les autres vieilliront, et mourront avec une photo de loup braconné au-dessus de leur lit de subclaquant." 
A méditer : par extension, dans la rhétorique ci-dessus, un subclaquant est quelqu'un qui n'a pas conscience de vivre, qui est en mort perpétuelle, destiné à disparaître puisqu'il ne se situe pas du bon coté, du coté de ceux qui sont sûrs de détenir « la vérité » sans jamais se remettre en question et de vouloir l'appliquer à travers « cette grande belle et somptueuse bataille ». 

Article de solidarité avec Charlie écrit le 7 janvier 2015 : HORS SUJET, SOLIDARITÉ AVEC CEUX QUI ONT BERCE MA JEUNESSE

Depuis 2015, il est possible que Charlie ait écrit d'autres inepties sur la vie des bergers, mais ne comptez pas sur moi pour les lire. 


Extrait de la réponse de Margot : "Nous sortons nos brebis la journée, gardées dans des parcs électrifiés (la gestion en parcs nous permet de travailler sur les autres productions et de garder du temps pour la vie de famille,...), et les rentrons la nuit en bergerie. Le loup attaquant encore majoritairement la nuit dans le secteur, nous avons jusqu'à maintenant été épargnés. Mais nous vivons cette situation comme un sursis ; que le loup vienne à attaquer le jour et c'en est fini de notre élevage. Ce que montre cette vidéo, et c'est regrettable, c'est avant tout à quel point ses auteurs ignorent tout de nos pratiques. A terme, de telles agissements ne peuvent qu'entraîner une rupture entre la société civile et ses paysans et faire la part belle à l'agriculture industrielle que nous combattons."