Association des Eleveurs et Bergers du Vercors Drôme-Isère
Notre association tiendra son Assemblée Générale :
Samedi 22 Février 2014 à 14 heures
Salle Communale
26 190 ORIOL EN ROYANS
0rdre du jour :
*Bilan moral *Bilan des actions menées en 2013 et bilan financier
* Bilan en Drôme et en Isère * Echanges et questions diverses
Intervention et Echanges avec Laurent GARDE Technicien au Centre d'Etudes et de
Réalisations Pastorales Alpes Méditerranée qui affirmait récemment :
« On ne sait pas si l’on va perdre la maîtrise de la situation ou si on l’a déjà
perdue. Les choix politiques qui ont été faits jusqu’à maintenant reviennent à
dresser les loups à consommer de l’ovin » La France Agricole Mardi 9 Avril 2013 article :
« Eleveurs et Montagnes appelle au rassemblement »
et auteur de plusieurs livres sur le pastoralisme confronté aux loups dont celui en
collaboration avec ODIER-SUAMME, l’ADEM, DDT04, 05, 06, 38,73 et IDELE sur « la
protection des troupeaux contre la prédation. »
La situation dans les Alpes-Maritimes est catastrophique ; c’est l’exemple de ce qui nous attend si
rien n’est fait politiquement. Les éleveurs et les bergers doivent prendre leur avenir en main.
Les chiffres en Drôme parlent d’eux-mêmes, toujours plus d’attaques, toujours plus de victimes et une
répartition géographique qui s’étend.
En Isère, moins de victimes reconnues mais 38% des constats sont refusés contre 14,5% en moyenne
nationale.
L’assemblée Générale est un temps à prendre pour venir s’informer et affirmer ses convictions.
VENEZ NOMBREUX.
Cette assemblée est ouverte à tous.
Le Président : Michel CURT
Quartier VOIRAZIER
26 100 ROMANS-SUR-ISERE
Tel : 04 75 02 97 78
Contact-Info : Annette JOUVENT Tél : 04 76 36 04 30
BIENVENUE
Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)
Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.
vendredi 24 janvier 2014
vendredi 17 janvier 2014
LES ÉCOLOGISTES FONT PARLER LES CHIFFRES
la manipulation par les chiffres
Que ce soit, férus, loup.org, l'aspas et même EELV, les écologistes essaient de manipuler les indécis en leur proposant des statistiques qu"un élève de 6eme n'oserait pas proposer par peur du ridicule.
700 000 OVINS partent chaque année à l’équarrissage, d’après des chiffres qui ne sont justifiés par aucune statistique officielle, mais là n'est pas la question.!
l’INRA et l’AFSSA, dans leurs études démographiques, sanitaires et économiques, utilisent le chiffre de 2% de mortalité annuelle des ovins adultes, toutes causes confondues, ce qui correspond à environ 200 000 animaux!
Ils n'ont de cesse de comparer ce chiffre (700 000) au nombre de victimes du loup, 5779 ovins, issus de seulement "16 départements loup officiellement présent", animaux d'alpages et d'élevages extensifs exclusivement.
Ils sont tous sur la même longueur d'ondes, un peu comme si ils avaient reçus des consignes pour publier sans se remettre en question!
Ils sont tous sur la même longueur d'ondes, un peu comme si ils avaient reçus des consignes pour publier sans se remettre en question!
- D'un coté, 700 000 ovins répartis dans toute la France, dans 96 départements avec ou sans loup, tous ovins confondus (alpages, industriels, de plaine, hors sol, hors zone loups....), blessés, malades ou de réforme, ou que sais-je, équarris (à savoir que la quasi totalité des réformes issues d'élevages de plein air sont bien vendus en boucherie et ne sont donc pas comptée dans les 700 000 )
- De l'autre 5779 ovins, 264 caprins, 49 bovins, 5 équins, 5 chiens, issus de petits élevages extensif en pâture, répartis dans les 2 régions PACA et RHÔNE ALPE, victimes du loup.
Que font les écologistes avec ces 2 chiffres non comparables. Ils s'en servent pour minimiser l'impact important du loup sur un cheptel d'ovins représentant environ :
870 000 animaux sur moins de 1/10eme du territoire.
Comparer la prédation oppressant 870 000 ovins en P.A.C.A. et Rhône Alpe et la transposer au 7 500 000 ovins du territoire National tient uniquement de l'idéologie et non de la démonstration scientifique
(un peu comme si on comparait le nombre d’homicides en Corse au nombre de personnes menées au cimetière ou incinérées en France pour le minimiser).
- De l'autre 5779 ovins, 264 caprins, 49 bovins, 5 équins, 5 chiens, issus de petits élevages extensif en pâture, répartis dans les 2 régions PACA et RHÔNE ALPE, victimes du loup.
Que font les écologistes avec ces 2 chiffres non comparables. Ils s'en servent pour minimiser l'impact important du loup sur un cheptel d'ovins représentant environ :
870 000 animaux sur moins de 1/10eme du territoire.
Comparer la prédation oppressant 870 000 ovins en P.A.C.A. et Rhône Alpe et la transposer au 7 500 000 ovins du territoire National tient uniquement de l'idéologie et non de la démonstration scientifique
(un peu comme si on comparait le nombre d’homicides en Corse au nombre de personnes menées au cimetière ou incinérées en France pour le minimiser).
D'après mes sources, les départements en 2012 concernés par la présence loup, recenseraient approximativement 870 000 ovins.(source maison de l'élevage et d.r.a.a.f.). D’après le Centre d'Etudes et de Recherche pour le Pastoralisme Alpes Méditerranée, "L’estimation de 700 000 ovins exposés au risque loup dans le massif alpin est réaliste."
et de rajouter : "Aux 6000 ovins reconnus et indemnisés, nos études montrent qu’il faut rajouter environ 40 à 50 % d’animaux disparus ou invérifiables (dont 20 % reconnu dans la cadre du forfait). La réalité des pertes reconnues par l’Etat est donc de plus de 7000 ovins perdus, et la réalité de terrain doit avoisiner prudemment 8000 ovins perdus dans les Alpes."
Restons zen et contentons nous d'appliquer le chiffre officiel (+ de 6000 ovins et caprins; source oncfs) de la prédation loup aux seuls départements ou il sévit, sur 700 000 animaux, comme il convient pour une statistique réaliste, et on arrive à un pourcentage 14 fois supérieur à celui des écologistes !
Tout ce montage idéologique pour démolir l’excellent reportage fait par Solenne le Hen dans interception de France Inter:
Les bergers Malade du loup.
La seule comparaison valable serait celle qui comparerait les mêmes estives avant et après l'arrivée du loup!
Ce qui a été fait ici
Un dernier chiffre : le spécialiste d’écologie historique du loup, François de Beaufort, estimait en 1800, à 100 000 les pertes ovines dues aux loups en France chaque année. Que ceux qui maintiennent que nos anciens savait s'y prendre avec le loup modère leurs paroles. Valables aussi pour ceux qui prônent que la cohabitation est possible
a lire aussi "qu'en est il du loup en 1800"
et de rajouter : "Aux 6000 ovins reconnus et indemnisés, nos études montrent qu’il faut rajouter environ 40 à 50 % d’animaux disparus ou invérifiables (dont 20 % reconnu dans la cadre du forfait). La réalité des pertes reconnues par l’Etat est donc de plus de 7000 ovins perdus, et la réalité de terrain doit avoisiner prudemment 8000 ovins perdus dans les Alpes."
Restons zen et contentons nous d'appliquer le chiffre officiel (+ de 6000 ovins et caprins; source oncfs) de la prédation loup aux seuls départements ou il sévit, sur 700 000 animaux, comme il convient pour une statistique réaliste, et on arrive à un pourcentage 14 fois supérieur à celui des écologistes !
Tout ce montage idéologique pour démolir l’excellent reportage fait par Solenne le Hen dans interception de France Inter:
Les bergers Malade du loup.
Merci
pour cette émission qui a fait l'unanimité dans la profession, et permet de
faire connaître la réalité de la prédation sur nos vies!
Beaucoup d'émotions dans les chaumières
et un peu de beaume au coeur pour les désepérés. Ne pas se sentir seul, est
important!
La seule comparaison valable serait celle qui comparerait les mêmes estives avant et après l'arrivée du loup!
Ce qui a été fait ici
Un dernier chiffre : le spécialiste d’écologie historique du loup, François de Beaufort, estimait en 1800, à 100 000 les pertes ovines dues aux loups en France chaque année. Que ceux qui maintiennent que nos anciens savait s'y prendre avec le loup modère leurs paroles. Valables aussi pour ceux qui prônent que la cohabitation est possible
a lire aussi "qu'en est il du loup en 1800"
Les animaux de réforme ont toujours été vendus à la boucherie.
Les animaux trop gravement blessés pour être soignés, constituent en général la part de l'éleveur.
Ceci conforte le fait que le petit élevage tire son épingle de la crise, en offrant des produits de qualité et en optimisant les méthodes simples qui ont fait leurs preuves et sont le fait de la connaissance du métier et de la valeur réelle des choses; Pouvoir proposer des animaux de réforme à valeur marchande non négligeable, car en bon état de santé et de présentation. Contrairement aux élevages industriels dont les animaux de réforme sont inutilisables en boucherie et participent donc aux trucage des chiffres par les défenseurs du loup.(Le nombres d’animaux équarris dans les élevage qui subissent le loup est quasi insignifiant en dehors de ceux prédatés)
Contrairement à l'affirmation des pros loups, selon lesquels "toute la filière ovine est en crise", c'est encore une des nombreuses contradictions, chères aux écologistes qui n'hésitent pas à mettre dans le même panier tous les élevages de la filière ovine, pour justifier leurs fantasmes.
Or c' est loin d'etre le cas, comme le dit le porte parole de l’agneau de Sisteron :
"L’agneau de Sisteron se porte bien. Tellement bien, que la progression continue, ces trois dernières années, des agneaux présentés au label, labellisés puis vendus a atteint le plafond de l’offre. L’heure est donc à la réflexion pour les coopératives qui devront trouver des solutions pour remonter l’offre d’agneaux, ce qui revient à trouver de nouveaux éleveurs."
Malheureusement c'est seulement cette filière en bonne santé qui est la proie des prédateurs. Le reste de l'élevage ovin a moins de risque de subir le loup, surtout en intensif et industriel.
Ceci conforte le fait que le petit élevage tire son épingle de la crise, en offrant des produits de qualité et en optimisant les méthodes simples qui ont fait leurs preuves et sont le fait de la connaissance du métier et de la valeur réelle des choses; Pouvoir proposer des animaux de réforme à valeur marchande non négligeable, car en bon état de santé et de présentation. Contrairement aux élevages industriels dont les animaux de réforme sont inutilisables en boucherie et participent donc aux trucage des chiffres par les défenseurs du loup.(Le nombres d’animaux équarris dans les élevage qui subissent le loup est quasi insignifiant en dehors de ceux prédatés)
Contrairement à l'affirmation des pros loups, selon lesquels "toute la filière ovine est en crise", c'est encore une des nombreuses contradictions, chères aux écologistes qui n'hésitent pas à mettre dans le même panier tous les élevages de la filière ovine, pour justifier leurs fantasmes.
Or c' est loin d'etre le cas, comme le dit le porte parole de l’agneau de Sisteron :
"L’agneau de Sisteron se porte bien. Tellement bien, que la progression continue, ces trois dernières années, des agneaux présentés au label, labellisés puis vendus a atteint le plafond de l’offre. L’heure est donc à la réflexion pour les coopératives qui devront trouver des solutions pour remonter l’offre d’agneaux, ce qui revient à trouver de nouveaux éleveurs."
Par ailleurs, l’agneau Label Rouge s’exporte et gagne des parts de marché dans la région languedocienne jusqu’à taquiner son homologue du Quercy sur les terres aveyronnaises.
La filière ovine d'animaux de qualité manque d'agneaux et d'éleveurs:
Malheureusement c'est seulement cette filière en bonne santé qui est la proie des prédateurs. Le reste de l'élevage ovin a moins de risque de subir le loup, surtout en intensif et industriel.
De même que les défenseurs du loup attestent que le métier de berger est en voie de disparition, pratiqué par des personnes vieillissantes qui ne seront pas remplacées, on peut lire dans le dernier recensement:
Les résultats du dernier recensement agricole attestent du fait qu’en région PACA, la
population des éleveurs est plus jeune que dans les autres productions agricoles, et que les installations sont plus nombreuses dans ce secteur en valeur relative. Cette dynamique se traduit par une meilleure résistance des filières animales au cours des dernières années par rapport à d’autres régions françaises. source "la maison de l'élevage"
Les résultats du dernier recensement agricole attestent du fait qu’en région PACA, la
population des éleveurs est plus jeune que dans les autres productions agricoles, et que les installations sont plus nombreuses dans ce secteur en valeur relative. Cette dynamique se traduit par une meilleure résistance des filières animales au cours des dernières années par rapport à d’autres régions françaises. source "la maison de l'élevage"
cette préoccupation exclusive de l’intérêt pour les prédateurs explique pourquoi les écologistes ne seront jamais capable de mettre en place une politique de réelle cohabitation avec les éleveurs. C'est certainement la frénésie de ses défenseurs qui condamnera le loup!
mardi 14 janvier 2014
L'IMPACT DRAMATIQUE DE LA DISPARITION DU PASTORALISME
CONTRAIREMENT A CE QUE PENSE LA PLUPART DES INTRANSIGEANTS PROS LOUPS, LE PASTORALISME EST INDISSOCIABLE DE LA BIODIVERSITÉ
Les herbivores sont des espèces clés dans les écosystèmes et leur disparition engendre des extinctions en cascade. cf Fabien Condamine, chercheur au CNRS à l’Institut des sciences de l’évolution de Montpellier
Par exemple, le site « Science
et Décision » du CNRS + Université d’Ivry
propose une synthèse des connaissances scientifiques qui
confirme cette analyse
(http://documents.irevues.inist.fr/handle/2042/31155):
« Les paysages qui abritent
la plus forte biodiversité sont composés d'habitats
semi-naturels. /…/ Les principaux types sont les prairies
exploitées de façon extensive ou peu intensive, les
vergers traditionnels, les zones boisées (haies, bosquets
champêtres, berges boisées). /…/ En France, 84 % des
surfaces classées en " haute valeur naturelle "
correspondent à des zones d'élevage en plein air
(Alpes, Corse, Franche-Comté, Massif central, Pyrénées…). »
Même analyse au niveau
planétaire. FAO 2009. Livestock keepers – guardians of
biodiversity. ( = Éleveurs – gardiens de biodiversité)
In Animal Production and Health Paper. No. 167. Rome
« Les paysages créés
par la coévolution de l'élevage et de la végétation
ressemblent souvent à des zones sauvages pour les étrangers
/alors que/ la disparition des systèmes traditionnels de
pâturage tend à s’accompagner de pertes importantes de
biodiversité. »
(en anglais, télécharger
à http://www.fao.org/docrep/012/i1034e/i1034e00.htm, page 11,
§2)
80% des zones riches en biodiversité de la planète sont les territoires de communautés indigènes qui, depuis des millénaires, ont trouvé des moyens ingénieux de subvenir à leurs besoins tout en maintenant l’équilibre écologique de leur environnement.
Avant-propos du comité de
direction de la publication
Les perspectives sur la diversité
biologique, sa conservation et son utilisation durables sont
nombreuses. Mais trop souvent, nous perdons de vue l’importance
de l’utilisation et de la gestion humaines dans le maintien de la
biodiversité.
Le pastoralisme constitue un
exemple de secteur d’investissement au sein duquel le
double objectif de développement et de conservation de
la biodiversité peut être atteint par la
reconnaissance de la contribution importante de ce système
aux cultures, traditions, moyens d’existence et services des
écosystèmes. A titre d’exemple, le maintien de
la couverture végétale par un pastoralisme durable
peut contribuer à fournir des services des écosystèmes
à la fois aux populations pastorales et à leur élevage
mais aussi aux utilisateurs des terres alentour. De plus, en dépit
de la méprise communément admise selon laquelle le
développement n’est pas compatible avec le pastoralisme, il
existe de nombreux systèmes développés de
pastoralisme exclus de la définition générale du
pastoralisme, précisément parce qu’il s’agit de
systèmes développés.
PASTORALISME, CONSERVATION DE LA NATURE
ET DÉVELOPPEMENT (convention sur la diversité biologique)
Prolongeant la réunion
thématique organisée en 2007 à
Meyrueis (France), cette rencontre
a confirmé l’intérêt pour le
pastoralisme. Cette réunion d’experts était organisée
par le Ministère de l’Agriculture d’Albanie,
la Mountain Aera Development Agency
(Mada, Albanie) l’Université Européenne
de Tirana, Albanie, avec le soutien de l’Unesco, Centre du
patrimoine mondial et des Ministères français de
l’écologie, de l’énergie, du développement
durable et de la mer et celui de la culture et
communication, ainsi que du Centre
International de Hautes Etudes
Agronomiques Méditerranéennes/Institut
Agronomique Méditerranéen de
Montpellier (Ciheam-IamM) dans le cadre
de la convention France-Unesco pour le patrimoine.
Le pastoralisme est vital pour
conserver les grandes zones d’habitat naturel et semi naturel. Ce
faisant l’abandon du pastoralisme constitue une menace pour la
biodiversité.
Le pastoralisme constitue un exemple de
secteur d’investissement au sein duquel le double objectif de
développement et de conservation de la biodiversité
peut être atteint par la reconnaissance de la contribution
importante de ce système aux cultures, traditions, moyens
d’existence et services des écosystèmes. A titre
d’exemple, le maintien de la couverture végétale par
un pastoralisme durable peut contribuer à fournir des services
des écosystèmes à la fois aux populations
pastorales et à leur élevage mais aussi aux
utilisateurs des terres alentour. Les actions qui conduisent à
remplacer le pastoralisme, en passant donc d’une option
d’utilisation durable de la terre à une option non durable,
comme la conversion de zones pastorales en zones d’activités
agricoles sédentaires, ou le remplacement d’espèces
d’élevage traditionnelles par des espèces exotiques,
peuvent provoquer une dégradation des services écosystèmiques.
Par exemple, la dégradation de la couverture végétale
peut affecter le cycle de l’eau et conduire à une
augmentation des inondations ou bien des sécheresses menaçant
à la fois les objectifs de développement et de
biodiversité.
source UICN (union internationale pour
la conservation de la nature) "pastoralisme, conservation de la
nature et développement"
Les pratiques pastorales ancestrales
participent à une forme d’équilibre et à la diversité des
milieux de montagne que l’on connaît actuellement. Elles sont notamment indispensables au
maintien des prairies d’altitude riches en espèces végétales.
Par exemple, la déprise de ces espaces conduit à une progression des ligneux (arbres ou
arbustes) et une fermeture du paysage qui peut être néfaste
à la biodiversité végétale ou animale
source cemagref “l'évolution
du pastoralisme, quel impact sur la biodiversité”
Ce cahier technique s'intéresse à la gestion des pelouses sèches, des milieux menacés et fragiles qui, outre leurs intérêts écologiques, ont un rôle à jouer dans de nombreux domaines (agriculture, paysage, lutte contre les incendies...).
Issues, en majorité de
l'activité humaine, beaucoup de pelouses et coteaux secs sont
aujourd'hui délaissés par l'agriculture. Or, ces
milieux qui abritent nombre d'espèces remarquables ont un très
faible pouvoir de reconstitution... Ce cahier technique, rédigé
par Virginie Pierron, fait le point sur l'état des
connaissances dans ce domaine (habitats, espèces, inventaires)
et synthétise des expériences rhônalpines de
gestion (techniques d'entretien et de restauration, lutte contre les
invasives, suivis...).
Le
pastoralisme est aujourd'hui considéré comme une
solution durable a l'entretien des milieux en faveur de la
biodiversité. Il est également un outil de
préservations des milieux contre les incendies. Par ses
multiples vocations, le pastoralisme est donc présent dans de
nombreux documents de planification territoriales comme les documents
d'objectif des sites Natura 2000 mais également les plans
départementaux de défense de la forêts contre les
incendies.
Au-delà
de son aspect folklorique, ce projet a surtout su démontrer
l’efficacité et les atouts du pastoralisme comme mode de
gestion des espaces ligériens, une méthode originale
certes mais aussi plus favorable à la biodiversité que
des moyens mécaniques et ce avec des coûts compétitifs.
Elle
vise à être étendue à de plus vastes
secteurs et notamment sur le domaine public fluvial mais aussi sur
d'autres départements ligériens.
En
2013, le projet se concrétise sur plus de 400 hectares de
terres ligériennes avec quatre troupeaux provenant de
quatre élevages différents, représentant un
effectif total de 1000 brebis et un peu plus de 800 agneaux.
http://www.cen-centre.org/du-local-au-regional/projetstransversaux/72-pastoralisme-en-bords-de-loire
L’agro-pastoralisme
au cœur du dispositif Natura 2000un outil pour ouvrir ou
préserver les paysages
et
leur biodiversité
Dans
les régions de moyenne et haute montagne d’Europe
continentale, l’élevage
est attendu par les acteurs, notamment les Parcs naturels régionaux,
comme un levier pour l’entretien des paysages et de la
biodiversité, mais également pour ses produits de
terroir qui stimulent le développement des économies
locales.
Comment
le pastoralisme participe-t-il à la construction et à
l’entretien des paysages ?
Le
pastoralisme est vital pour converser les grandes zones d’habitat
naturel et semi naturel. Ce faisant l’abandon du pastoralisme
constitue une menace pour la biodiversité.
http://www.iucn.org/fr/wisp/portail_des_eleveurs_/diversite_biologique_/
Le maintien des activités agricoles et forestières en montagne est une nécessité
Il répond à des impératifs environnementaux :
- pour la conservation des milieux fragiles de haute montagne et de leur richesse de biodiversité, la stabilité des terrains, l’ouverture des espaces qui accueillent les sports d’hiver et d’été ;
- pour leur contribution à la biodiversité des immenses espaces herbagés de moyenne montagne, pour autant qu’ils continuent à être pâturés ;
- pour la contribution de la forêt aux grands équilibres écologiques.
Les conclusions du Grenelle de l’environnement ont mis sur le devant de la scène la relation agriculture/forêt /environnement en recherchant le dépassement d’un conflit qui n’aurait jamais dû avoir lieu. Si le Grenelle de l’environnement ne traite pas directement de la montagne, car tel n’était
pas son objet, plusieurs de ses recommandations confortent la politique agricole et forestière de montagne, notamment :
- « Stopper partout la perte de biodiversité » (groupe 2 du Grenelle) par :
o la « trame verte » : « les grands espaces que constituent les montagnes, les grandes zones herbagères et forestières, […] ne doivent pas rencontrer d’obstacles à leur continuité écologique »
o « la révolution doublement verte » qui demande « d’augmenter de façon significative les financements du développement rural et de l’agroenvironnement » et de « préserver la diversité génétique dans nos terroirs »
o « un effort accru de protection des patrimoines naturels les plus remarquables menacés. »
- « Lutter contre le changement climatique » (groupe 1 du Grenelle)
o « dynamiser la filière bois, en favorisant la filière bois-énergie tout en protégeant la biodiversité forestière ordinaire et remarquable »
o promouvoir un « urbanisme plus efficace et plus équitable », qui s’attache, notamment, à limiter l’impact de l’étalement urbain sur les équilibres agricoles et naturels.
Le maintien des activités agricoles et forestières est encore, bien évidemment, une nécessité économique et sociale, indispensable aux secteurs les plus ruraux ; sans elles, des communes ne pourraient survivre, entraînant la disparition des services à la population et l’exclusion de ces territoires.
Enfin, l’agriculture de montagne, avec un certain nombre de spécialités parmi les plus réputées, contribue au renom de la production agricole et alimentaire française et à la richesse nationale.
Nul ne conteste l’intervention de l’Etat, puis celle de l’Europe depuis plus de 30 ans. L’approfondissement de la politique de développement durable apporte une nouvelle légitimité aux aides à la montagne, qui « rémunèrent » les externalités positives de l’entretien de la nature, de la biodiversité et des paysages par l’agriculture et la forêt, dont la contribution aux équilibres sociaux, économiques et écologiques en montagne est tout à fait essentielle et dépasse le seul cadre géographique de la montagne.
Source : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/084000441/0000.pdf
Parmi les études, il y a celle coordonnée par le Pr Battaglini de l'Université de Turin (Département Sciences Agronomiques, Forestières et Alimentaires), dans le cadre du Projet ProPast et financée par la Région Piémont ; elle porte sur le changement observable de cette végétation des alpages piémontais depuis l’arrivée des loups. Elle est en ligne sur le site de la SoZooAlp, le titre est "Variation de la végétation pastorale dans le Piémont consécutive au changement de gestion du troupeau dû à la prédation du loup".
ICI la traduction Française
contrairement au affirmations des représentants écologistes pros loups, la biodiversité et les paysages que nous connaissons depuis des milliers d'années ont été façonné par l'homme et les activités agro pastorales extensives. Pourtant Dans le rapport de Boitani, loin de limiter l’impact des grands carnivores à quelques secteurs des massifs concernés, il est clairement indiqué, page 103 : « C’est la totalité du paysage qui doit être incluse dans les plans de gestion. » Et l’élevage n’est pas le seul visé, les activités touristiques libres sont directement menacées, page 97, car « elles peuvent conduire à des effets négatifs sur les populations de grands carnivores. source » Seules les activités touristiques encadrées et payantes seront alors autorisées
La conclusion de la fédération pastorale en Ariège, dans la dépèche
"Si le pastoralisme s'arrête, c'est la fin de nos territoires. C'est la colonne vertébrale de l'activité économique rurale en montagne, même s'il y a aussi des petites industries, des artisans… On fait aussi des efforts sur le tourisme, on crée de l'activité. Mais cela marche de pair avec le pastoralisme, parce que l'on entretient l'espace, par exemple. Nous sommes très inquiets pour l'avenir de ces territoires."
Seuls les écologistes se frottent les mains, eux sont très inquiets de sentir cette résistance à l'ensauvagement de nos terres, pour je cite "proposer a travers la faune sauvage, un tourisme de classe internationale" des millions de visiteurs viendront remplacer les milliers de brebis, ânes, vaches, chevaux... sans que le piétinement de la flore et le dérangement de la faune ne les émeuvent!
A lire aussi : http://plume-clandestine.blogspot.fr/2014/02/multifonctionnalite-du-pastoralisme.html
Le maintien des activités agricoles et forestières en montagne est une nécessité
Il répond à des impératifs environnementaux :
- pour la conservation des milieux fragiles de haute montagne et de leur richesse de biodiversité, la stabilité des terrains, l’ouverture des espaces qui accueillent les sports d’hiver et d’été ;
- pour leur contribution à la biodiversité des immenses espaces herbagés de moyenne montagne, pour autant qu’ils continuent à être pâturés ;
- pour la contribution de la forêt aux grands équilibres écologiques.
Les conclusions du Grenelle de l’environnement ont mis sur le devant de la scène la relation agriculture/forêt /environnement en recherchant le dépassement d’un conflit qui n’aurait jamais dû avoir lieu. Si le Grenelle de l’environnement ne traite pas directement de la montagne, car tel n’était
pas son objet, plusieurs de ses recommandations confortent la politique agricole et forestière de montagne, notamment :
- « Stopper partout la perte de biodiversité » (groupe 2 du Grenelle) par :
o la « trame verte » : « les grands espaces que constituent les montagnes, les grandes zones herbagères et forestières, […] ne doivent pas rencontrer d’obstacles à leur continuité écologique »
o « la révolution doublement verte » qui demande « d’augmenter de façon significative les financements du développement rural et de l’agroenvironnement » et de « préserver la diversité génétique dans nos terroirs »
o « un effort accru de protection des patrimoines naturels les plus remarquables menacés. »
- « Lutter contre le changement climatique » (groupe 1 du Grenelle)
o « dynamiser la filière bois, en favorisant la filière bois-énergie tout en protégeant la biodiversité forestière ordinaire et remarquable »
o promouvoir un « urbanisme plus efficace et plus équitable », qui s’attache, notamment, à limiter l’impact de l’étalement urbain sur les équilibres agricoles et naturels.
Le maintien des activités agricoles et forestières est encore, bien évidemment, une nécessité économique et sociale, indispensable aux secteurs les plus ruraux ; sans elles, des communes ne pourraient survivre, entraînant la disparition des services à la population et l’exclusion de ces territoires.
Enfin, l’agriculture de montagne, avec un certain nombre de spécialités parmi les plus réputées, contribue au renom de la production agricole et alimentaire française et à la richesse nationale.
Nul ne conteste l’intervention de l’Etat, puis celle de l’Europe depuis plus de 30 ans. L’approfondissement de la politique de développement durable apporte une nouvelle légitimité aux aides à la montagne, qui « rémunèrent » les externalités positives de l’entretien de la nature, de la biodiversité et des paysages par l’agriculture et la forêt, dont la contribution aux équilibres sociaux, économiques et écologiques en montagne est tout à fait essentielle et dépasse le seul cadre géographique de la montagne.
Source : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/084000441/0000.pdf
Par Christian Deverre INRA-SAD-Avignon, unité d'Écodéveloppement domaine Saint-Paul, site Agroparc, 84914 Avignon cedex 9
Ce qui est paradoxal dans la situation actuelle, c'est que les administrateurs des choix sociaux de la nature se sont, de manière croissante ces dix dernières années, appuyés sur les activités pastorales pour accompagner les plans de gestion des territoires confiés à leurs soins. Ce sont à des éleveurs, transhumants ou locaux, qu'ont été largement confiées les tâches de maintenir l'ouverture de milieux favorables aux espèces végétales et animales fragiles et menacées par l'extension de la forêt ; c'est à eux que l'on a demandé de contribuer à 1'entretien des alpages et des mosaïques paysagères favorables aux ongulés sauvages comme aux grands rapaces. Au travers d'incitations financières comme les mesures agri-environnementales, les propriétaires de troupeaux domestiques ont été encouragés à reconquérir des espaces embroussaillés, pauvres en biodiversité et menacés par les incendies, et des bergers alimentent les charniers qui facilitent la réintroduction des vautours. Dans l'élaboration des futurs plans de gestion des sites du réseau Natura 2000, l'élevage se voit confier un rôle central dans tout l'arc alpin et en général dans toutes les zones montagnardes où l'on annonce l'inéluctable et prochaine réapparition des loups.
Au Royaume-Uni, la NSA met en garde contre les risques de sous-pâturage et rappelle que, grâce au pâturage, les ovins permettent de maintenir la biodiversité.
Les éleveurs anglais s’inquiètent actuellement des risques de sous-pâturage au Royaume-Uni. Dans un communiqué de presse, la NSA (équivalent de la FNO) explique que « des mesures doivent être prises afin de ne pas se retrouver dans une situation similaire à celle de l’Australie. »
Réintroduire le mouton
Au cours des 20 dernières années, le gouvernement australien a acheté plus de 11 000 hectares de terres agricoles dans le nord de l’État de Victoria, afin d’arrêter le pâturage des moutons. Ils se sont aperçus que la biodiversité a été mise à mal, avec par exemple la baisse inquiétante des effectifs de certaines espèces animales comme le « Plains-wanderer », une espèce d’oiseau proche de la caille et certaines espèces végétales qui ne peuvent pas rivaliser avec des graminées dominantes et envahissantes. Ils ont donc fait machine arrière, encourageant le retour des ovins.
ICI la traduction Française
contrairement au affirmations des représentants écologistes pros loups, la biodiversité et les paysages que nous connaissons depuis des milliers d'années ont été façonné par l'homme et les activités agro pastorales extensives. Pourtant Dans le rapport de Boitani, loin de limiter l’impact des grands carnivores à quelques secteurs des massifs concernés, il est clairement indiqué, page 103 : « C’est la totalité du paysage qui doit être incluse dans les plans de gestion. » Et l’élevage n’est pas le seul visé, les activités touristiques libres sont directement menacées, page 97, car « elles peuvent conduire à des effets négatifs sur les populations de grands carnivores. source » Seules les activités touristiques encadrées et payantes seront alors autorisées
La conclusion de la fédération pastorale en Ariège, dans la dépèche
"Si le pastoralisme s'arrête, c'est la fin de nos territoires. C'est la colonne vertébrale de l'activité économique rurale en montagne, même s'il y a aussi des petites industries, des artisans… On fait aussi des efforts sur le tourisme, on crée de l'activité. Mais cela marche de pair avec le pastoralisme, parce que l'on entretient l'espace, par exemple. Nous sommes très inquiets pour l'avenir de ces territoires."
Seuls les écologistes se frottent les mains, eux sont très inquiets de sentir cette résistance à l'ensauvagement de nos terres, pour je cite "proposer a travers la faune sauvage, un tourisme de classe internationale" des millions de visiteurs viendront remplacer les milliers de brebis, ânes, vaches, chevaux... sans que le piétinement de la flore et le dérangement de la faune ne les émeuvent!
A lire aussi : http://plume-clandestine.blogspot.fr/2014/02/multifonctionnalite-du-pastoralisme.html
lundi 13 janvier 2014
LE PASTORALISME VAS T'IL DISPARAÎTRE DE FRANCE; SON STATUT EST MOINS PROTÉGÉ QUE CELUI DU LOUP!
Article pro-loup, pourquoi pas! mais bourré de mensonges pourquoi? dans quel but?
"un couple de loups venu d’Italie est aperçu en France en
1992 " ...
Faux. Alors qu'un loup a déjà été tué par erreur au cours d'une
battue en 1987," les gardiens du parc ne disent mot face aux éleveurs qui se
plaignent d'attaques de chiens (ne comprenant pas cette arrivée subite d'attaques hors normes qu'ils attribuent a des chiens).. L'administration se justifiera plus tard : "
Nous avions pris la décision de ne pas officialiser cette présence de loups
avant d'avoir définitivement écarté l'hypothèse qu'il s'agissait de chiens
errants ensauvagés" Et tant pis pour les éleveurs et bergers déjà dans le collimateur des écologistes qui eux savaient. Pourtant c'est de là que vient la légende des attaques de chiens dans l'esprit des écolos qui sautent sur l'aubaine et continuent encore aujourd'hui, malgré les résultats des études faites par des organisme d'état, a crier aux chiens. Et comble de la dérision, tout cela provient du fait que les éleveurs, tenus à l'écart de la réapparition du loup, par l'état et ces mêmes associations, qui eux savaient mais ne disaient rien, mettant en place la stratégie du chien errant afin de protéger le loup au mépris des populations qui en souffrent. Les éleveurs, donc, sont les premiers qui ont crié aux chiens, ne pouvant imaginer la tromperie des responsables du parc et des associations intégristes!
"Aujourd’hui la population de loups, venus spontanément
d’Espagne et d’Italie, est évaluée à 250 individus."...
Faux. Aucun loup de
souche espagnole n'a jamais été trouvé, au contraire: "On ne peut que s’étonner
en relevant que le loup ibérique n’a pas (encore ?) réussi à coloniser les
Pyrénées où les seuls loups présents, dans la partie orientale du massif, des
deux côtés de la frontière, sont de souche italienne et viennent de l’Arc alpin"
dixit "Évaluation du protocole technique d'intervention sur les spécimens de
loups dans le cadre du plan d'action national sur le loup"
250 loups c'est le chiffre officiel fin 2011, puis fin 2012,
puis juillet 2013
Cherchez l'erreur dans http://leloupdanslehautdiois.blogspot.fr/2013/12/du-nouveau-dans-la-manipulation.html
"Le retour des battues est vécu comme une véritable
régression par les défenseurs de la nature, "
Faux. Mensonge : les loups ont été prélevés par les chasseurs
dans le cadre légal des tirs de loups autorisés, à l’occasion de battues de
chasse au gibier. Les battues au loup ne sont en aucun cas autorisées, mais pour
endoctriner la population, les écologistes n'hésitent pas à mentir.
"(l’espèce est classée "vulnérable" sur la liste rouge de
l’UICN)"
Faux. Pour l'IUCN, le loup, dans le monde et en Europe, n'est
pas classé en voie de disparition, NI vulnérable. D'autre part l'IUCN considère
que dans un pays, si la population d'un animal classé vulnérable dans le monde
ou sur un continent est inférieure à 1 ou 2% selon la superficie, on ne doit pas
entreprendre de mesures de protection car inutiles est trop coûteuses.
Seule une manipulation de l'IUCN France a décrété ce
mensonge.
"L’ASPAS et FERUS rappellent d’ailleurs qu’en Italie (1.000
loups) et en Espagne (3.000 loups), les troupeaux sont protégés efficacement. Ce
qui fonctionne pour des milliers de loups doit donc pouvoir fonctionner pour les
250 loups français."
Archi faux. Voir plus haut pour les ""250 loups".
Italie : la région autour d'Orvieto et San Venanzo est très
impactée (Allerona, Castel Giorgio ...). Un des éleveurs a eu 17 bovins et 4
chevaux tués l'année dernière (37000e) et 12 veaux déjà cette année (dommages :
24000€). Les fonds de compensation manquent. Les éleveurs ont déposé une
requête.
Piémont, Lombardie, Toscane, Ombrie ... : ils n'en peuvent
plus …
Espagne : ce n'est pas mieux: "Dans les Picos, les dommages
des loups aux bovins battent des records historiques. Les éleveurs ovins et
caprins disparaissant, poussés à se retirer par le loup, celui-ci se rabat sur
les bovins et équins". "Du 1 janvier au 7 novembre 2013, 153 bovins y sont
passés pour le seul parc des picos."
"en comparaison des 400.000 à 500.000 brebis de réforme que
les éleveurs envoient à l’équarrissage"
Comment peut-on comparer des animaux de réforme de l'ensemble
du pays, tous élevages confondus, avec les 6.102 victimes dues au loup dans
seulement 14 départements sur les seuls élevages extensifs en pâtures??????
De plus les brebis de réformes passent par le circuit boucherie et ne sont pas équarris .Pour etre équaris un animal doit etre mort. Idéologie de pure endoctrinement, voilà le reflet des défenseurs du loup. Rien ne tient dans leurs discours idéologiques!
De plus les brebis de réformes passent par le circuit boucherie et ne sont pas équarris .Pour etre équaris un animal doit etre mort. Idéologie de pure endoctrinement, voilà le reflet des défenseurs du loup. Rien ne tient dans leurs discours idéologiques!
"et des 100.000 moutons et chèvres victimes de chiens
divagants."
Une étude approfondie a été réalisée sur 295 troupeaux et 143
000 ovins au pâturage. Les résultats révèlent une fréquence d’attaques par les
chiens errants tous les cinq ans en moyenne pour un troupeau donné et un très
faible niveau de pertes au regard des chiffres cités plus haut, qui varient par
région entre 0,1 et 0,4 % de l’effectif au pâturage chaque année ; la moyenne
s’élevant à 0,25 %. Cela équivaut à un niveau de pertes inférieur à 20 000
victimes par an pour un troupeau national de 7 920 000 ovins en 2008 : un
résultat quatre à trente fois inférieur aux chiffres sans fondement qui
circulent encore trop souvent en France, mais un résultat tout à fait comparable aux données
anglaises et italiennes.
Une dimension idéologique évidente, une dénégation
systématique de la prédation par les loups, une recherche de tous les autres
problèmes pouvant affecter l’élevage ovin pour mieux minimiser l’impact du loup
afin de dénoncer le statut de « bouc émissaire » qui lui serait réservé. C’est à
n’en pas douter un discours idéologique mais en rien scientifique.
" Les éleveurs souffrent de la concurrence
internationale"
Faux. Ce qui est désastreux, c'est que le loup s'attaque à la
filière qui manque d'agneaux, celle dont les produits sont recherchés!
L’agneau de Sisteron se porte bien. Tellement bien que la
progression continue de ces trois dernières années des agneaux présentés au
label, labellisés puis vendus, a atteint le plafond de l’offre. L’heure est donc
à la réflexion pour les coopératives qui devront trouver des solutions pour
remonter l’offre d’agneaux, ce qui revient à trouver de nouveaux éleveurs.
Idem pour tous les agneaux labellisés : les élevages
industriels et les importateurs se frottent les mains du retour du loup! Ce sont eux qui souffrent de la crise et de l'importation
"un sondage Ifop publié en septembre dernier a révélé que
80% des Français sont attachés aux loups"
Manipulation la question était : "Vous personnellement,
êtes-vous tout à fait, plutôt, plutôt pas ou pas du tout favorable à
l’éradication totale du loup en France ?"
Ma réponse personnelle, et celle de je pense 80 % des
éleveurs, est NON à l’éradication du loup! Les intégristes ont bien posé la question afin de s'accaparer le
résultat pour le servir à toutes leurs sauces.
Rien, aucun mot sur l'application de la loi :
• Modifié par LOI n°2010-874 du 27 juillet 2010 - art. 41
Par leur contribution à la production, à l'emploi, à
l'entretien des sols, à la protection des paysages, à la gestion et au
développement de la biodiversité, l'agriculture, le pastoralisme et la forêt de
montagne sont reconnus d'intérêt général comme activités de base de la vie
montagnarde et comme gestionnaires centraux de l'espace montagnard.
En conformité avec les dispositions des traités instituant la
Communauté économique européenne, le Gouvernement, reconnaissant ces rôles
fondamentaux de l'agriculture, du pastoralisme et de la forêt de montagne,
s'attache à :
- notamment alinéa : 8° Assurer la pérennité des
exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier en
protégeant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires
exposés à ce risque.
"il faut espérer que François Hollande qui vient d’engager la France dans la lutte contre le braconnage en Afrique, entendra les attentes des Français en matière de biodiversité et sera capable de faire preuve d’autant de courage en interne qu’à l’international."
Mais François Hollande préfère jouer au loup ....
En conclusion, encore la preuve que les dirigeant des associations pros loups ne
peuvent s’empêcher de mentir, mentir, endoctriner. Ils sont prêts à tout pour
assouvir leurs fantasmes!
Quand aux commentaires qui confortent tous ces mensonges:
Quand aux commentaires qui confortent tous ces mensonges:
On en déduit que chez les pros loup, ceux qui écrivent les commentaires, sont endoctrinés par ceux qui écrivent les articles pour la promotion du loup, en priorité pour drainer les subventions d'un état déficitaire, dont le principal souci est de garder la minorité des électeurs qui font pencher la balance de leur côté.
Aucun d'entre eux ne maîtrise quoique ce soit! Ils sont animés par une passion, qui bien que légitime, ne doit pas rendre aveugle, au point de dresser les populations les unes contre les autres!
Le loup ne peut pas être l'idole qui efface les erreurs humaines, dont la responsabilité incombe à nos civilisations, et dont les écologistes intégristes ne peuvent pas se targuer d'être les élus choisis pour les corriger, au mépris des populations qui vivent de et en accord avec, cette nature!
vendredi 10 janvier 2014
2014, la véritable image des écologistes intègristes
CANTON DES GRISONS
—« Pourquoi nous fusiller, nous ne sommes ni juifs, ni terroristes, ni communistes ? », demande Raymonde Vallat-Belot à Klaus Barbiequi réplique : « Vous êtes pire, car avec vos écrits, vous armez les terroristes » 1."
A quand la prime pour dénoncer ceux qui encouragent les éleveurs et bergers à se défendre?
A quand la prime pour dénoncer Ouragan? et tous les résistants qui œuvrent pour que la vérité sur la protection des prédateurs soit connue?
Ceux qui sont incapables de faire la différence entre dénoncer une personne qui défend sa survie et dénoncer un salaud, ceux la doivent se remettre en question, mais ceux qui dénoncent pour la prime, ceux la ne méritent pas de vivre en démocratie!
Et la démocratie qui autoriserait une entité non élue à proposer une prime pour dénonciation, cette démocratie la serait bien malade ou assujettie !
"quelle est la différence entre un extrémiste qui défend ses idées* parce "qu'il culpabilise de s'apercevoir qu'il ignore sa condition de vie dans son rapport réel avec les choses qui la fondent et qui ne s'aperçoit pas qu'en somme il n'existe pas", et un extrémiste qui défend "sa vie en contact étroit avec la nature et pour qui il n'est pas loisible de se contredire et de la** contredire, car il en mourrait"!
*complétement abstraites
** la nature
*complétement abstraites
** la nature
Gavino Ledda (padre padone II)
En conclusion, si les gouvernants autorisent des associations à proposer des primes avec de l'argent public, pour dénonciation, il faut s'attendre à un retour de la délation, de la xénophobie, de la peur, de la discrimination... le tout au service de la pensée unique!
En Italie ce sont des dizaines de loups que l'on trouve tué par pièges, poison ou balle. Au lieu de se poser la question de savoir pourquoi des gens désespérés en arrivent à de telles situations, on ne s'occupe que d'essayer de les trouver pour les punir.
Exactement ce que faisait le gouvernement collaborateur avec les résistants!
Dernière minute. une citation de Christian Bacqué:
" Dans ce monde difficile qui mieux que le loup de par ses qualités et de par son caractère
enseigne à l'homme l'instinct de survie ?... C'est par le loup que l'Homme s'échappera des
contraintes, des pièges et des humiliations de la Civilisation, pas par le mouton"
Les qualités du loup sont : Le plus fort possède tout et contrôle la reproduction!
la femelle alpha devient très agressive et effectue ainsi une véritable castration psychologique des autres femelles dont l’œstrus est alors bloqué.
(les vainqueurs vont composer le couple dominant (appelé alpha), vient ensuite l’animal béta jusqu’au dernier, l’omega. C’est sur lui que va se déverser le trop plein d’agressivité des autres…)
Il peut arriver qu'un loup vive seul -- exclu de la meute -- malade ou bien repoussé par le couple alpha.La place de loup oméga s'avère donc plus sécurisante car elle est garantit, à l'inverse de celle du loup exclu.
Le caractère du loup : Il s’attaque de préférence aux individus jeunes, âgés, malades ou les individus qui sont un peu gênés dans la neige pour se déplacer mais il sait aussi s’attaquer aux animaux en pleine santé. a condition que la prédation soit sans risque........
EN SAVOIR PLUS SUR LA MAGNIFIQUE PROPOSITION DE VIE SOCIÉTALE DES
ÉCOLOGISTES
Quand aux faibles, handicapés, timides, malades, vieux, ........cette société n'est pas pour vous! Elle est pour Christian Bacqué, tant qu'il se porte bien et qu'il ne rencontre pas un plus fort que lui!
Inscription à :
Articles (Atom)