Tout d'abord l'accaparement des terres...
Les coopératives agricoles en France essayent de faire passer un texte de loi pour pouvoir acquérir le foncier de leurs adhérents en échange d’un apurement des dettes.
...ensuite les coopératives seront vendues à des fonds d'investissement français ou étrangers....
On paye pour pouvoir détruire:
Le projet de loi sur la biodiversité crée par ailleurs des banques d’un nouveau genre, des « réserves d’actifs naturels » gérées par des acteurs privés, auxquelles les opérateurs pourront faire appel pour satisfaire « leurs obligations de compensation » en achetant des "actions de compensation environnementales"
Pendant la Cop 22, on discute pour que ces Banques puissent acquérir le droit de proposer des actions de compensation pour la production de gaz à effet de serre!
Arrêtons de parler de « capital naturel », la nature n’a pas de prix ! |
Tous les moyens sont bons pour inciter les derniers ruraux, vivant de et avec la nature dans le respect, à baisser les bras : normes draconiennes, concurrence déloyale, stigmatisation des petits agriculteurs traditionnels par les associations de protection de la nature qui font le jeu des multinationales, réintroduction des prédateurs dans les zones de petits élevages,...
déclaration
de la confédération paysanne:
Alors que le mot « agriculture » est absent du texte de l’accord de Paris, les terres agricoles y sont présentées comme un outil, un « puits de carbone » pour compenser les émissions de gaz à effet de serre. La production d'alimentation passerait donc au second plan, au profit des promoteurs de fausses solutions qui feront des bénéfices en s’accaparant les terres sous prétexte de stocker du carbone.
Il y a là un véritable danger pour les paysannes et paysans qui seront une nouvelle fois victimes de la financiarisation et de l’industrialisation de leur métier alors que c'est l’agro-industrie qui est source d’une large part des dérèglements climatiques. C’est elle qui doit être remise en cause. La compensation n’est pas une solution, elle n’est que l’alibi de politiques qui refusent de s’engager pour faire face à l'urgence de cette crise.
Seule une réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre permettra de contenir la crise climatique. Les terres ne sont pas à vendre, elles sont fondamentales pour les paysans qui pratiquent une agriculture paysanne à même de répondre aux enjeux et garantes de la souveraineté alimentaire des peuples !
La
déclaration complète « Nos terres valent plus que du
carbone », initiée par la Confédération paysanne et le
CCFD-Terre Solidaire et signée par plus de 50 organisations. https://drive.google.com/file/d/0B9HT6mzNQ__VUEZrTlRhOEcyd2c/view?usp=sharing
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